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 VOLUISON Megumi Blanche [V.2]

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AuteurMessage
Megumi Voluison
noble
Megumi Voluison

Messages : 32
Inscrit depuis le : 04/07/2009
Age : 28
Localisation : Avec Yann. Sur un arbre.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Voluison Megumi
Arme: Yann
fonction: Noble

VOLUISON Megumi Blanche [V.2] Empty
MessageSujet: VOLUISON Megumi Blanche [V.2]   VOLUISON Megumi Blanche [V.2] Icon_minitime1Sam 4 Juil - 18:10


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"You don't always have to be on top; Better to be hated than loved for what you're not."


VOLUISON Megumi Blanche [V.2] 3_zps8efa51a5


VOLUISON Megumi Blanche [V.2] 2_zps257375a3
Identité ; veuillez signez au bas de la page
▬ nom :Voluison
▬ prénom :  Megumi, Blanche
▬ âge : 16 ans
▬ race : Humaine
▬ pays :  Moria
▬ emploi : Noble
▬ lieu de résidence : Le château royal de Moria
▬ arme : Aucune, la demoiselle n'aime de toutes façons pas faire de mal aux gens. -Et elle n'est pas très douée-

▬ aime : Lire; le thé; se promener autour du château; rendre service; les lapins et de nombreux petits animaux en général; les yeux
▬ déteste : Le café; le mélange sucré-salé trop accentué; la cruauté et la violence; les grandes foules; les chiens; les mathématiques; l'enfermement

▬ amis :
Amélia Cobham: 17 ans, sa meilleure amie. Bien qu'elles soient assez différentes au niveau du caractère, les deux se sont bien trouvées; elles se confient absolument tout et Megumi est tout à fait confortable avec elle. Elle sort également avec Alan.
Alan Knighton: 18 ans, son meilleur ami. Le bout en train du groupe qui manque de tac et d'humour, mais que les deux filles apprécient néanmoins. Megumi a une totale confiance en lui et sait qu'elle peut compter sur lui. Lui et Amélia sont une paire inséparable.
Aiden Mason: 20 ans, il fut le meilleur ami de son frère et est récemment devenu le mari de sa grande soeur, Clarice. C'est un ami qui lui est très cher et qu'elle admire énormément; elle aimerait qu'il soit heureux...
▬ ennemis : A sa connaissance, et même si deux de ces soeurs pensent très certainement qu'elles devraient appartenir à cette catégorie, elle n'en a aucun.
▬ famille :
Anne Voluison -née De Belot: La mère de Megumi, 45 ans.
Simon Voluison: Le père de Megumi, 48 ans.
Maud Anderson- née Voluison: La soeur ainée, 23 ans.
Lexy Fogg- née Voluison: La deuxième grande soeur, 21 ans.
Elias Voluison: Le grand frère, 20 ans, mort à 18 ans.
Clarice Mason - née Voluison: La troisième grande soeur, 19 ans.
Alys Voluison: La petite soeur, 14 ans.
Grace Voluison: La dernière, 10 ans.

Megumi Voluison


Compléments ; fouillez les dossiers
▬ sexualité :Hétérosexuel
▬ passe-temps :  Lire et se promener.
▬ signe du zodiaque :  Lion.
▬ religion :  Christianisme
▬ expression favorite :  Vive les lapins
▬ photogénique :  Non, du tout.
▬ allergies : Aucune dont elle n'a connaissance.
▬ plat préféré : Milanaise de poulet
▬ plat le moins aimé :  Le poulet au chocolat - vraiment, n'essayez pas.
▬ couleur préférée :  Le bleu.
▬ couleur la moins aimée :  Le jaune.
▬ sait chanter :  A son grand regret, non.
▬ danse favorite :  La valse.
▬ prénoms préférés :  Zara et Elliot.
▬ sports préférés : Aucun, elle tombe.
▬ aime le thé :  Oui.
▬ aime le café :  Pas du tout.
▬ animal préféré : Le lapin.
▬ parfum favori :  La vanille.
▬ plus grandes peurs : Perdre quelqu'un qui lui est cher, comme beaucoup.
▬ dépendances : Peut-être à la lecture... - Serieusement, Yann.
▬ mensurations :  Elle ne veut même pas savoir.
▬ autres :  Help.
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VOLUISON Megumi Blanche [V.2] 5_zpse530d096

Description physique

Megumi est typiquement le genre de fille qui passe inaperçue tant elle n’a rien de frappant, rien qui ne la différencie d’une quelconque autre fille. Cela ne la dérange absolument pas, elle qui préfère depuis toujours ne pas trop se faire remarquer, bien loin de l’idéologie de sa famille. La simplicité est la couleur fétiche de la demoiselle et elle aime montrer cette couleur qui au final la rend tout de même un peu spéciale au milieu de ce bal d’excentricité.
Un mètre soixante-six, voilà une taille bien convenable pour une jeune humaine, bien assortie avec ces cinquante-huit kilogrammes. Cette alliance lui donne une silhouette certes fine, mais aussi criante de bonne santé.  Elle ne possède pas des jambes de trois mètres de long, mais ne s’en plaint pas, se plaisant avec ses petites et légèrement rondes cannes. Sa poitrine a beau ne pas être des plus imposantes,  il est impossible de la dire plate. En somme, son corps possède des formes convenables de jeune femme qui tendront peut-être à se développer un peu plus avec le temps.
Peut-être que s’il devait y avoir quelque chose de bien à elle, quelque chose qui ferait qu’elle se différencierait au milieu de toutes, ce serait ces yeux. C’était tout comme si la génétique n’arrivait pas à se décider sur une couleur bien précise et disait simplement non aux limitations. Il n’y aucune explication qui n’ai pu être trouvée sur le phénomène puisqu’ils changent tout simplement de couleur sans réellement suivre de plan ou le temps en particulier. Née avec des yeux émeraude, ces derniers ont commencés à lui jouer des tours vers ses 8 ans, et depuis lors, ni Megumi, ni ses parents, ni un médecin n’a pu dire avec précision ce que c’était, bien qu’elle sache qu’elle n’était – heureusement- pas seule dans ce cas. Quoi qu’il en soit, cette petite originalité rend souvent les gens curieux et confus ; ils rencontrent une jeune fille aux yeux bleus et la revoit avec les yeux vert, il y a de quoi se poser des questions. Elle a depuis longtemps accepté cela, et même, elle aime énormément ses yeux. Qui n’aimerait pas pouvoir changer leur couleur, après tout ? Leur forme est assez ronde ce qui s’harmonise avec son visage également plutôt rond et doux, tout comme son nez. En réalité, tout dans son physique reflète sa douceur qui est l’une de ses caractéristiques principales. Megumi ne pense pas qu’elle est laide, pourtant elle ne se pense pas pour autant jolie ; elle se situe dans un juste milieu entre les deux.
Le plus curieux sans aucun doute est que l’on a sans cesse l’impression- à juste titre- qu’elle se cache. Elle qui n’est déjà pas exactement la personne la plus remarquable au milieu d’une foule semble faire tout pour garder cette position discrète. Ses longs cheveux châtains lui servent bien souvent de rideau et dès qu’elle le peut, elle laisse pousser un maximum sa mèche afin d’en couvrir ses yeux. Sans ses yeux après tout, elle n’est plus grand-chose. Châtain, un marron pâle d’un banal presque affligeant, qui certes souligne encore plus sa douceur, mais ne la fait pas sortir du lot. Elle accentue son parfait camouflage par des vêtements de couleur assez neutres et ternes ainsi que peu de bijoux – au plus grand damne de celles qui s’occupent de ses habits, elle refuse tout ce qui sort un peu trop de sa zone de confort, à part pour les grandes occasions où elle autorise un peu plus de fantaisie. Elle s’occupe assez peu de ses vêtements en soit, mais fait tout de même attention à ne pas avoir l’air négligé ; de un, tout le monde le remarquerait et de deux, il y a des limites, elle reste tout de même une jeune femme qui prend soin de son image. Elle n’aimerait pas être pointée du doigt ou être connue sous un quelconque surnom dégradant. Sa tenue idéale serait donc une longue robe élégante, de préférence d’une couleur claire et un peu terne, une parure simple et des chaussures avec un petit talon, un chignon et sa mèche qui lui recouvre une partie du visage. Une tenue élégante mais simple, comme l’on en voit un peu partout, voilà tout simplement ce qu’elle recherche, inutile de se compliqué la vie avec cela, après tout, elle n’a personne à impressionner.
Megumi aime tout simplement passer inaperçu et rester simple, ce qui est rarement le cas dans la noblesse, et c’est avec cela qu’elle se différencie d’une certaine manière. Elle reste simplement fidèle à ses idées et à elle-même, c’est le plus important pour qu’elle soit heureuse.  

Description mentale

Douce comme la fourrure d’un chinchilla, voilà ce qu’est Megumi en général. De la jeune fille il n’émane pratiquement que de la douceur et de la gentillesse, ce qui est aussi bien un avantage qu’un défaut, considérant le fonctionnement humain. Elle n’est pas une sainte et n’est pas prête à tout donner d’elle-même pour aider quelqu’un dans le besoin – elle n’est pas exceptionnellement courageuse ou stupide à ce point- mais elle malgré tout aider et faire plaisir aux gens. Si une petite action de sa part peu aider, alors pourquoi pas ? Ce n’est pas bien compliqué de donner un peu de soi, et généralement, le résultat en vaut la peine. Honnêtement, Megumi aimerait beaucoup avoir la force de placer les intérêts des autres avant les siens, mais elle reste une jeune fille de seize ans, d’une condition assez élevé. Ce n’est pas quelque chose qui compte pour rien, et elle en est parfaitement consciente. Elle ne se considère pas fondamentalement différente de simples villageois ; ils ont un corps, une tête, un cœur et un cerveau, tout comme elles, ils n’ont simplement pas la même naissance. Elle pense que c’est injuste mais endosse malgré tout son rôle de noble tout en se sentant légèrement mal à l’aise.  On lui dit bien souvent qu’elle est trop sensible à ce genre de choses et qu’elle devrait utiliser sa tête pour suivre ses cours plutôt que pour penser à des choses futiles. Sa gentillesse presque maladive serait à l’origine de telles pensées, qu’on lui demande d’ailleurs de taire.
Avant de voir le mal, elle y voit le bien, ce qui fait qu’elle donne toujours aux gens une chance avant de se faire un jugement final. Ou deux chances. Parfois trois… Megumi possède une vision un peu trop idéaliste du monde, ou du moins, des autres. Elle a pour conviction que les gens peuvent changer, s’améliorer et surtout que personne ne peut être naturellement mauvais. Et c’est ainsi que la naïveté de la jeune femme est née. Depuis qu’elle est toute petite elle n’a jamais changé d’opinion sur la question, peu importe ce qui a bien pu se passer dans sa vie, elle ne démord pas de cette conviction. Il est admirable combien elle s’accroche à cette idée et c’est là bien une qualité de la demoiselle, sa détermination à rester fidèle autant à ses idées qu’à elle-même.
Elle est assez ouverte d’esprit pour écouter d’autres opinions sans se mettre à crier à la calomnie, mais elle ne laisse pas facilement  une opinion l’atteindre et la déstabiliser. Elle croit dur comme fer en la bonté humaine et ce n’est pas une guerre qui l’arrêtera, vraiment. Naïve dans le sens qu’elle croit facilement une personne, mais certainement pas lorsqu’il s’agit de changer ses convictions. Cependant après que ces parents lui aient bien fait comprendre qu’on ne devait jamais parler de ce genre de choses lorsque l’on est une jeune fille noble, Megumi a appris à se faire discrète, ce qui ne fut pas réellement dur. Etant de nature timide et possédant une prestance qui ne lui permettait de toute manière pas de se faire remarquer, pour elle, c’est un jeu d’enfant de se fondre dans la masse et de ne parler que très peu. De toutes manières, la jeune femme est bien souvent trop occupée à essayer de ne pas totalement perdre la face pour avoir des conversations ultra-sérieuses avec un étranger, et son entourage limité est déjà habitué à ses antiques.
Bien entendu, cette dimension idéaliste et son manque de méfiance évident est très désavantageux dans sa vie. Elle n’est pas particulièrement stupide ou quoi que ce soit, mais extrêmement naïve ; en particulier au contact des gens. Comme cité plus haut, elle pense que les gens sont bon, alors elle les croit sur parole. Bien entendu, il y a une limite à sa crédibilité, si quelqu’un lui disait qu’elle devait se trancher la gorge pour sauver le monde, de un, elle n’en aurait pas le courage, et de deux, c’est tellement absurde… En revanche, si quelqu’un l’arrête dans la rue en disant que son fils est gravement malade et qu’il a besoin de soins d’urgences, elle donnerait sa bourse sans se poser de question, ignorant l’air louche de la personne. Megumi vit avec en tête le proverbe « l’habit ne fait pas le moine ».  Laisser la jeune fille se promener toute seule est donc une atrocité, c’est un véritable danger, autant pour elle que pour les autres.
En plus d’être naïve et trop gentille, la jeune noble est également peu adroite et c’est une catastrophe dans de nombreuses activités qu’une noble femme devrait savoir-faire. La couture lui est impossible, elle joue du piano aussi bien qu’elle peut jongler – autant dire que c’est pas du joli-joli-, elle est médiocre dans tous ce qui est mathématiques, si elle sait danser il ne faut pas non plus lui en demander trop… La seule chose qu’elle sache assez bien faire, c’est lire et comprendre les textes, ce qui n’est déjà pas mal, de ce fait elle passe la plupart de son temps à lire sur tout et rien. Elle apprécie beaucoup plus la solitude avec des livres que de se retrouver au milieu d’une foule de gens. Elle a beau aimer les autres, sa timidité fait qu’en dehors d’un petit groupe de personnes ou des moments où elle se fait interpeller, elle va très peut vers les autres – pour le mieux selon ses parents, puisqu’elle est aussi peu adroite dans ses paroles.
Megumi ne regrette pas d’être aussi timide ou d’avoir des points de vue un peu différent ; il lui importe peu qu’elle soit assez seule et que certaines personnes ne l’apprécie pas. Sans pour autant dire qu’elle est fière d’elle-même – au contraire elle est plutôt critique sur elle-même, se reprochant en permanence un tas de trucs-, elle veut surtout ne pas changer et être appréciée pour ça. Cela lui tient à cœur depuis toujours ; si elle peut accepter quelqu’un malgré ses défauts, elle aimerait qu’il soit de même de leur part, c’est aussi simple que cela. Elle n’est pas brave, elle n’est pas douée en grand-chose, elle ne change jamais d’avis, est naïve comme pas deux, trop gentille et toujours positive, mais voilà, c’est elle, c’est qui elle est, et ça ne changera pas.
Elle est consciente que le monde n’est pas tout rose, elle sait qu’il y a des tensions, qu’il y a eu des guerres, mais elle pense que cette situation ne peut aller que du bon côté, et elle l’espère sincèrement. Megumi est également incapable de faire du mal à qui que ce soit, et encore moins de se défendre, vraiment. Peut-être qu’en cas d’extrême urgence elle saurait bien jeter un ou deux coups, même d’abattre un coup de bâton sec sur quelqu’un, mais vraiment…  Elle ne le peut pas, c’est plus fort qu’elle. Voir quelqu’un souffrir est atroce pour elle. Elle s’avère être assez piteuse pour réconforter quelqu’un, en revanche elle sait très bien les enlacer et les leur caresser le dos sans rien dire. Parler n’est de toute manière pas son truc et elle ne peut pas prendre leur douleur, alors elle fait ce qu’elle peut. Malgré le fait qu’elle soit très sensible, faire pleurer la jeune fille en revanche s’avère être un sacré challenge. La faire crier serait presque plus facile, vraiment. Ce n’est pas qu’elle pense qu’elle doit être absolument forte ou quoi que ce soit, il semblerait juste que son attitude positive est telle que pleurer ne lui vient bien souvent pas à l’esprit. ‘Je peux m’en sortir’, ‘ce n’est pas si grave’, ‘ça pourrait être pire’ ; en pensant de cette façon, il est rare qu’elle laisse quoi que ce soit l’abattre. De ce qu’elle peut se souvenir, la dernière fois qu’elle eut pleuré était à la mort de son frère il y a deux ans de cela.
L’amour, Megumi n’y a jamais prêté grande importance. Elle ne se presse pas, elle pense qu’un jour elle trouvera la personne qui lui convient ; elle espère juste que ce soit avant qu’elle ne soit forcée de se marier, et surtout qu’elle soit autorisée à le faire. L’idée de se marier avec quelqu’un qu’elle n’aime pas et qui pourrait ne pas l’aimer l’effraie quelque peu pour être honnête, alors elle préfère ne pas trop y penser. Cela n’arrivera certainement pas, elle a confiance et se conforte dans cette pensée. Peut-être vit-elle dans un monde d’illusions, peut-être que son sourire ne tient qu’à un fil, mais c’est ainsi qu’elle est heureuse.  Garder cette attitude presque enfantine la protège du monde et la porte pratiquement hors d’atteinte, alors elle est heureuse, et si elle peut rendre d’autres personnes heureuses, alors c’est le plus important.

Histoire

« C’est une fille! »

‘Encore ?’ Si le mot n’est pas prononcé, il est certain qu’il est pensé. Ah les Voluison ne pouvaient pas vraiment se plaindre, ils avaient eu un garçon avant, après tout. Malgré les prières de Simon, il semblerait que les Voluison soient condamnés à n’avoir qu’un seul garçon.
Lorsque Megumi voit le jour, la petite famille est déjà plutôt large ; Maud, l’ainée a alors 7 ans, Lexy en a 5, Elias, le seul garçon, a 4 ans et Clarice, 3 ans. Honnêtement, Simon et Anne voulait un autre garçon, et ce n’était absolument pas un secret. Cependant, ils se réjouirent de la naissance de la jeune demoiselle comme ils se réjouirent de toutes les autres – avoir un enfant, n’est-ce pas une chose merveilleuse ?

« Maman, pourquoi elle s’appelle Megumi ? C’est trop étrange comme nom. »

Nom étrange oui, qu’Anne, s’il n’y avait eu qu’elle, n’aurait jamais donné. Mais il est dur de dire non à Sybelle Voluison, sa belle-mère. Elle voulait une petite fille de ce nom ? Et bien soit, la voilà. Cependant on n’abat pas aussi facilement une De Bellot, et très vite Blanche est ajoutée à son registre de naissance. Bien que Megumi demeure son premier prénom et celui que la jeune fille préférera, il n’est pas rare que ses parents et d’autres l’appellent ainsi. Lexy apprécie particulièrement taquiner sa jeune sœur à propos de son prénom ‘étrange’ ; hey, ça lui plutôt bien, après tout, Meg’ aussi est une chose étrange.

« Aller Meg’, mange la ! »

Lexy et Clarice n’aime pas leur sœur, c’est certain. A 5 ans, ce genre de choses lui est incompréhensible, à elle, innocente boule de gentillesse. Alors elle écoute ses sœurs, elle fait ce qu’on lui demande sans broncher et avec le sourire, même si c’est manger une limace, parce que ça fait rire Clarice et Lexy, alors forcément, ça doit être bien. Anne est bien trop occupée à s’occuper d’Alys, la petite dernière, pour voir quoi que ce soit au jeu des deux pestes, et Simon… Simon est trop occupé tout court, toujours. Maud est quant à elle très indifférente à la situation, la demoiselle de 13 ans a bien d’autres chats à fouetté que de prendre part à ce jeu, peu importe le côté qu’elle aurait pu prendre.

« Clarice, Lexy, ça suffit, laissez-la maintenant ! »

C’est toujours Elias qui vient à son secours – d’un danger qu’elle ne reconnait pas. Il n’est pas beaucoup plus vieux, mais c’est le seul garçon et il fait peur aux filles parce qu’il est le favori, alors ses parents l’écoutent. Megumi lui adresse un grand sourire et il soupire, la réprimandant pour la énième fois et l’informant qu’elle ne doit pas écouter tout ce que ses sœurs lui disent. Elle ne comprend pas, ses sœurs ne peuvent pas être méchantes ! Mais elle sourit et accepte son opinion, parce qu’accepter toute opinion, c’est la bonne chose à faire.
Elias l’adore, sa sœur. S’il pouvait, il l’amènerait partout. N’est-elle pas adorable avec sa petite bouille, ses grands yeux verts et son sourire qui rend tout le monde heureux ? Il ne comprend pas un seul instant que l’on puisse avoir quelque chose contre cette boule pure de bonheur.

« Blanche, va-t’amuser avec les autres enfants, enfin !»

Megumi est trop timide, c’est impossible pour elle d’aller vers d’autres enfants ! Elle cherche Elias du regard, ce dernier soupire, roule des yeux et vient la chercher, un petit sourire en coin néanmoins. La petite est toute rouge lorsqu’ils atteignent le petit groupe d’enfants avec lesquels il parlait. Elias avait toujours été beaucoup plus sociable et extraverti qu’elle, il se faisait facilement des amis et elle admirait beaucoup cela. Il la présente et lui présente tout le monde. Certains devaient avoir son âge, d’autres un peu plus âgés qu’Elias. Ils sont gentils, elle se le répète, elle n’a rien à craindre. De tous ce beau monde elle ne retient qu’Amélia Cobham et Alan Knighton. Elle est un an plus vieille, lui en est deux et ils sont déjà amis, mais ils intègrent Megumi facilement ; ce n’est pas comme si elle prenait une énorme place ou qu’elle était désagréable. Amélia a beau avoir l’air très rigide et sérieux, elle ne cesse de faire des blagues et si elle ne rit pas très fort, il n’est pas rare de la voir avec un petit sourire en coin ; tout est dans l’élégance. Alan lui est plutôt du genre rieur et peu attentionné. Une grande claque dans le dos et hop ! A terre. C’est un bon garçon, il ne sait juste pas vraiment se contrôler.
Un peu plus tard, Elias lui présente Aiden Mason, son meilleur ami. C’est immédiat, tout comme Elias, le garçon adore la jeune fille ; après quelques minutes il est déjà en train de la faire voler avec un grand sourire. Il faut dire qu’Aiden est quelqu’un de naturellement très énergique et joyeux, alors ce n’est pas compliqué de bien s’entendre avec lui.

« Meg’, t’avais pas les yeux verts ? »

Oui, elle aurait aussi juré qu’elle avait les yeux verts, jusqu’à ce qu’elle regarde dans le miroir ce jour d’hiver alors qu’elle a huit ans. Elle s’attend à voir ses habituelles émeraudes, au lieu de cela, elle se trouve face à un turquoise douteux. C’est Amélia qui découvre la particularité de ses yeux et c’est elle qui essaie de la réconforter en lui disant que non, elle ne va certainement pas devenir aveugle et non, elle n’a pas l’air de se transformer. Quoi qu’il en soit, la petite Megumi court chez elle paniquée et disant à qui veut bien l’entendre qu’elle se transforme.
Anne est fatiguée, Grace vient juste de s’endormir, alors quand la demoiselle se plante devant elle avec les yeux grand ouverts qu’elle pointe des yeux en lui disant qu’elle va devenir un monstre de l’eau, forcément, elle ne le prend pas très bien. Et puis, ses yeux ne sont même pas bleus ils sont… Ah. Si. Ils sont bleus. Anne met ça sous le coup de la fatigue, mais le lendemain matin lorsqu’elle réveille Megumi et se retrouve face à des yeux penchant mystérieusement vers le gris, elle est bien forcée d’admettre que quelque chose ne va pas. Son mari hausse les épaules et tente de se défaire de la corvée d’emmener la petite chez le médecin – peine perdue, Anne n’est pas quelqu’un avec qui on fait des compromis.
Le pauvre monsieur ne trouve rien ; c’est normal, ça arrive à certaines personnes et il n’y a pas d’explications, en tout cas, Megumi est rassurée, elle ne va pas devenir aveugle.

« Tu es vraiment une idiote, tu sais ? »

Clarice et Lexy ne s’arrangent pas avec l’âge, mais Megumi, à 10 ans, se dit que c’est normal et qu’elles ne sont même pas cruelles. Et puis, c’est vrai, elle est un peu stupide. Elle sait que ses parents sont exaspérés par ses résultats dans tous les cours qu’elle prend, mais vraiment, elle n’y arrive pas, ce n’est pas de sa faute ! A quoi vont lui servir les équations ? Pourquoi coudre, elle ne se ferait jamais ses propres vêtements ! Cela n’a aucun sens, elle décrète.
Sa mère malheureusement ne pense pas ainsi et s’obstine à lui faire prendre des cours, et ce n’est pas Simon qui va la contredire ; ce serait salir le nom de Voluison que d’avoir une étourdie dans les rangs. Maud était la définition d’une noble parfaite, Lexy et Clarice suivant de très près cet exemple. Mais Megumi…  Elle n’était tout simplement pas bonne dans ce rôle. Certes, il y avait toutes sortes de nobles, mais il y avait comme une sorte façon d’être chez les Voluison, et la jeune fille ne rentrait pas dans les conditions.
Tout d’abord une Voluison digne de ce nom se devait de faire preuve d’élégance en toutes situation, de parler avec aisance, de ne pas sympathiser avec tout le personnel du château, d’écouter et d’être excellente en toutes matières et enfin de ne pas hésiter à montrer sa richesse. Megumi qui est à moitié débrayé à rire et jouer en permanence avec ses amis, qui rêvasse en cours et est adorable avec tout le monde… Il est impossible, clairement, qu’elle soit une Voluison, et encore moins une De Bellot.
Simon rassure sa femme ; elle n’a que dix ans, elle va grandir et s’affirmer en tant que jeune femme, changé pour le mieux ! Cependant la jeune fille n’a absolument aucune intention de changer à leur plus grand malheur.

« C’est la vie, le monde n’est pas tout rose Megumi, et on n’y peut rien ! »

Amélia est la première à comprendre que les propos que tient sa jeune camarade ne sont pas des propos qu’elle devrait tenir si elle voulait avoir une vie sans problèmes. Elle avait toujours été plus ou moins passionnée par les gens et parlait souvent de comment elle trouvait absurde que certaines personnes doivent travailler autant pour aussi peu d’argent alors qu’eux… Mais vers ses 12 ans, sa position se raffermissait et Amélia ne partageait pas forcément les mêmes idées. Alan lui ne semble pas prendre position, se contentant de changer de sujet lorsqu’il sentait la tension. Ils réussissaient en général à ne pas de disputer, mais ce jour-ci les deux jeunes demoiselles avaient bien dans l’idée de confronter leurs opinions.
Naturellement, les deux ne sont pas faites pour se disputer et il est d’ailleurs très rare que cela arrive, et si elles se disputent, la réconciliation est rapide. Mais cette fois-ci, Amélia est un peu brusque, elle est exaspérée par la naïveté de la jeune fille après qu’elle soit revenue avec un saignement de nez dû à Clarice qui l’avait « accidentellement » renversée.  Ni Amélia, ni Alan ne sont dupes, et c’est là que commence la réprimande. On n’a pas idée d’être aussi douce vraiment !
Amélia est en colère, contre Clarice, contre tout le monde qui pourrait faire du mal à quelqu’un d’aussi pur que son amie, mais aussi contre Megumi et son attitude. Elle doit grandir, elle doit réaliser que le monde idéal n’existe pas, que les gens sont mauvais la plupart du temps et surtout que remettre en question la noblesse n’était certainement pas une bonne chose. Megumi est furieuse qu’elle puisse avoir l’esprit aussi fermé et même si elle écoute Amélia, elle refuse de changer son opinion. Amélia la gifle et la dispute s’arrête nette ; cela ne mènera nulle part. Les deux se séparent fâchées et Alan reste condamné à faire des allés retours entre ses deux amies. Aaah, les filles…

« Ne sois pas triste, tu vas rendre les fleurs tristes aussi… »

Peut-être que Megumi éprouvait quelque chose d’un peu plus particulier pour Aiden, mais elle ne mis jamais le doigt dessus. C’est une forme d’admiration, sûrement.
Après sa dispute avec Amélia, elle se tourne alors vers Elias, et qui dit Elias dit Aiden. Bien que les deux jeunes hommes soient plus occupés, il n’était pas difficile pour elle de passer du temps avec eux, et honnêtement, c’était très agréable. Parfois ils parlaient de choses qu’elle ne comprenait pas, mais tant qu’elle pouvait se blottir contre son frère et écouté leurs voix, elle se sentait bien, au calme. Souvent ils se retrouvaient dans un coin du parc que Megumi nommait son petit paradis sur terre, mais en réalité partout où les deux garçons étaient était une sorte de paradis sur terre.
Cependant elle ne pouvait mentir, ses deux amis lui manquaient terriblement ; c’est différent avec Elias et Aiden, il lui manque une présence féminine et les blagues absolument nulles d’Alan. Elle-même est différente, bien qu’elle ne le voie pas ; les deux meilleurs amis le voient pour elle. Elle sourit moins, elle est moins enthousiaste, elle s’est même mise à étudier ! Définitivement, quelque chose clochait.
Et puis la séparation devient intenable. Cela fait un mois qu’Amélia refuse de la voir et Alan a fini par choisir un camp ; honnêtement, cela n’étonne pas Megumi. Elle a bien senti depuis longtemps que le jeune homme n’éprouve pas le même type d’affection pour Amélia, qu’elle est spéciale à ses yeux. Elle ne lui en veut pas, et ce serait injuste de laisser son amie seule ; ce n’est pas comme si la jeune fille aux yeux changeants n’avait pas l’habitude de la solitude, et elle a sa famille et Aiden…
Alors elle ne sait vraiment pas pourquoi elle est au bord des larmes le jour où Amélia l’ignore totalement dans les couloirs et qu’Alan lui envoie un petit sourire plein d’excuses. C’est de sa faute, n’est-ce pas ? La noble à tous les droits d’être en colère contre elle, Megumi l’accepte, mais ça fait mal quand même. Elle lui manque terriblement... La demoiselle est seule dans son petit coin de paradis lorsqu’Aiden la surprend et lui offre des fleurs. Il la fait sourire, puis rire et en une après-midi elle est certaine qu’elle veut épouser quelqu’un comme lui, mais surtout qu’elle veut suivre son exemple ; tout s’arrange alors il ne faut pas perdre espoir, voilà selon quoi elle vit depuis lors.
Le lendemain matin elle coince Amélia dans une chambre et cinq minutes après elles sont toutes les deux en train de s’enlacer, Amélia jetant toute sa retenue à la poubelle pour pleurer sur son épaule en s’excusant alors que Megumi ravale ses larmes et la serre très fort en lui disant que ce n’est pas de sa faute. Alan quant à lui a la plaisante surprise la même après-midi de se retrouver au second plan pendant que les deux jeunes adolescentes rattrapent le temps perdu.

« Je suis désolé, je suis tellement désolé, j’aurais dû être à sa place… Pardonnez-moi…»

Elias est mort.
Trois mots, trois simples mots qui font plus de mal que d’être brûlé à vif. Megumi a seulement quatorze ans, la nouvelle du Kara-Xanthe et de la folie qui s’empare du royaume de Sal’ahë circule rapidement, mais à côté de la douleur qu’elle ressent au moment où Aiden prononce ces trois mots les larmes aux yeux, cela ne lui semble même pas important.  Ce n’est pas possible, c’est un mensonge, une très, très mauvaise blague. Il est simplement parti faire un voyage autour du pays dans l’objectif de le découvrir avec son meilleur ami, il va revenir d’un moment à l’autre…
Mais il ne surgit pas. Il est tard, tout le monde est réuni dans les appartements Voluison pour la réunion de famille du soir. Tout le monde sauf Elias. Megumi n’a aucun souvenir de ce qu’il s’est passé après que ces trois mots aient été prononcés ; la seule chose qu’elle peut voir dans son esprit est le sourire radieux de son grand frère. Elle se rejoue la scène de son départ, la dernière embrassade.
Lorsqu’elle reprend conscience de son entourage, tout le monde est en larme ou presque. Son père parle tant bien que de mal avec Aiden, mais elle ne veut rien entendre de cela. Elle se faufile hors de la pièce pour rejoindre le parc. Il fait nuit, mais Megumi sait exactement où aller, là où ils allaient toujours ; personne ne l’arrête, personne ne la voit en réalité.
C’est une mauvaise idée de venir ici, tous les souvenirs lui reviennent et bientôt elle n’a plus la force de retenir ses pleurs. Rien n’allait s’arranger parce que l’on ne peut pas ramener un mort à la vie.
Elle n’a aucune idée du temps qu’elle passe ainsi seule à pleurer avant que des bras ne viennent l’enlacer. Megumi n’a même pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que c’est Aiden qui lui murmure des centaines d’excuses en pleurant autant qu’elle. Cette nuit-là elle pleura jusqu’à ce qu’elle s’endorme, se réveillant dans son lit le matin, le mot à côté de son lit lui indiquant si elle en doutait que son ami l’avait transporté ici.
‘Désolé.’
Elle ne demanda jamais d’explication précise sur la mort de son frère, elle sait simplement qu’Aiden avait bu un peu trop et oublié quelque chose à la taverne ; Elias y était retourné et au réveil du fêtard, il n’était pas revenu, et ne reviendrait jamais. Le corps avait été retrouvé dans une ruelle, l’argent disparu, il n’était pas compliqué de deviner qu’il s’agissait d’un groupe de voleurs contre qui son frère n’avait aucune chance seul et un peu étourdi.
Jamais elle ne blâma Aiden tout comme elle ne douta jamais de sa conviction que les gens sont bons, au contraire, elle s’acharna à penser que le système était ce qui était mauvais. S’il y avait des voleurs, c’était bien parce que certains étaient dans le besoin non ?

« Tu me fais honte. Tu fais honte à ton nom. »

Il était claire la raison principale de son relatif bon traitement dans la famille était dû au fait qu’Elias prenait grand soin d’elle, alors peu après sa mort, sa situation se dégrada. L’ambiance devint morbide dans la famille après la mort de l’unique fils, de celui en lequel on plaçait de grands espoirs et Megumi devint le souffre-douleur attitré de tous, y compris et surtout de sa mère. Un beau jour la jeune fille eu le malheur d’exposer un peu trop son opinion sur la noblesse, ce fut aussi le jour qu’elle apprit que comme Amélia l’avait mise en garde, elle ne pouvait décemment pas parler de tels sujets. La réaction à ses propos fut immédiate : une claque qui résonna dans toute la pièce ainsi que ces paroles qui deviendront familières à la jeune noble.
D’abord Anne essaya de se montrer un peu compréhensive, lutta contre l’impulsion de renier sa fille qui était bien trop différente du modèle qu’elle avait fixée pour elle ; cela ne donnerait pas une bonne image des Voluison aussi, de rejeter une enfant…  Elle tenta par tous les moyens avec son mari de la faire entrer dans le moule, elle fit son maximum, mais rien ne parvint à gommer ce sourire dégoutant des traits de sa fille, rien ne fonctionna à la faire changer d’opinion et toutes menaces s’avérèrent futiles.
Lexy était à présent installée avec son mari alors Megumi avait aussi un peu plus la paix, Clarice seule ne pouvant pas faire grand-chose ; de toutes façons elle avait bien compris depuis longtemps que rien n’affectait réellement la jeune fille. Tant qu’elle avait des gens derrière elle…

« Nous allons nous marier, Aiden et moi. »

Pour être honnête, Megumi ne s’y attendait pas, mais alors pas du tout. Ce n’était pas un secret qu’Aiden et Clarice ne s’entendait pas très bien, alors entendre qu’ils sont fiancés… C’était une sacré claque, cependant elle sourit simplement à la nouvelle et leur souhaita beaucoup de bonheur. Elle ne réalisa même pas que Clarice et sa mère essayait juste de lui prendre tout ce qu’elle aimait ; elle eut un doute, mais pourquoi feraient-elles cela, c’était une stupide idée, vraiment.
Aiden avait perdu son grand sourire depuis la mort d’Elias, mais parfois pour Megumi et ses amis, il revenait et c’était un peu comme avant. Jusqu’à ce qu’il se fiance. Il n’est pas heureux, elle le sait, ça crève les yeux, mais elle n’a rien à dire à tout cela, la noblesse fonctionne de cette façon. Actuellement, au plus grand désarroi de sa mère, son plan ne fit que nourrir l’opinion que Megumi s’était faite de la noblesse ; sans le vouloir elle n’avait fait qu’empirer la situation et jamais la jeune femme ne réalisa à quel point sa mère et sœur pouvaient être cruelles.
Les occasions de passer du temps avec Aiden se firent plus rares et dès que Clarice et lui se marièrent l’hiver avant ses 16 ans, elles disparurent complètement.
Malheureusement pour les Voluison, ils n’avaient aucune emprise sur les deux fidèles amis de leur fille et ils ne pouvaient décemment pas menacer leurs familles de quoi que ce soit. Anne se trouva alors face à la seule solution restante, celle qu’elle aurait aimée évité à tout prix.

« A partir de maintenant, à mes yeux, tu n’es plus rien. Ne te montre plus jamais en face de nous. »

Une nouvelle dispute, mais cette fois une conclusion bien plus radicale qu’auparavant. Le verdict tomba sur Megumi comme une condamnation qu’elle accepta avec une certaine gaieté sur le coup. Elle n’y pouvait rien si elle était différente, si elle ne plaisait pas à sa mère. C’était triste, elle fut triste après pendant un très long moment, mais c’était la vie et elle pardonnait sa famille pour ne pas avoir la force de voir au-delà de leur opinion, cela n’avait rien d’une chose facile.
Cependant elle était remontée contre sa mère qui voulait tant la changée. N’était-elle pas sa mère, n’était-elle pas censée être fière d’elle peut importe ce qu’elle devenait ? Pour la première fois, Megumi était déçue. Elle n’avait aucune haine contre sa mère, elle était simplement immensément triste qu’elle ne puisse pas la voir au-delà de la façade noble, qu’elle ne puisse pas essayer de comprendre sa vision.
Mais elle a confiance. Elle sait que les Voluison sont des personnes biens alors ils réaliseront tôt ou tard combien la situation est absurde, et que comme Elias et ses amis, ils l’aimeront malgré ses défauts et le fait qu’elle ne soit pas conforme à leur recherches.
Oui, un jour, ils comprendront.

« Amélia et moi on est… Tu vois ? »

Oui, elle voit bien leurs deux mains serrées ensemble, elle voit bien le rouge aux joues de ses deux amis, elle voit leur regard. Elle le voit depuis longtemps, si longtemps qu’elle lâche un ‘enfin !’ très bruyant lorsque les deux se décident à arrêter d’être des gamins de dix ans. Megumi est heureuse, elle est vraiment très heureuse parce qu’Amélia et Alan vont pouvoir vivre toute leur vie ensemble. Toute une vie avec la personne que l’on aime et qui nous aime, voilà une bien belle chose ! En les voyants si heureux, elle devient plus curieuse et elle se demande si bientôt, ce sera son tour à elle aussi de connaître un si grand bonheur, de trouver cette personne qui la ferait se sentir spéciale…
Qui sait ce que l’avenir lui réserve ?
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