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 KOLENKA Nikolaï {U.C}

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AuteurMessage
Nikolaï Kolenka
villageois
Nikolaï Kolenka

Messages : 103
Inscrit depuis le : 18/04/2009
Age : 31
Localisation : Quelque part, quelque part.^^~♫

Feuille de personnage
Nom/prénom: Nikolaï, Nikolaï...Aelan.XD-*Silence, le retour.XD*-Me fait pas croire que t'es avec Marielle, je te croirais même pas!==*-Crois ce que tu veux.>__>^^
Arme: Son terrible MASTER-HUGE!XD-*Vieux silence...XD*-...Hum, mais, c'ets pas drôle, si tu protestes pas...T_T
fonction: Psy-cho-pathe...8D-Tout est relatif.T_TXD

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MessageSujet: KOLENKA Nikolaï {U.C}   KOLENKA Nikolaï {U.C} Icon_minitime1Sam 18 Avr - 4:19


KOLENKA Nikolaï {U.C} Nik_96
"I've tried to wash from memory feelings of betrayal and the incidents that plague me since I lost my sense of innocence"


KOLENKA Nikolaï {U.C} Gfl5d


KOLENKA Nikolaï {U.C} RDe00
Identité ; veuillez signez au bas de la page
▬ nom : KOLENKA
▬ prénom : Nikolaï
▬ âge : 17 ans {8/05/1305}
▬ race : Démon
▬ pays : Originaire d'Oria
▬ emploi : Il vit de ses errances (de rien, donc).
▬ lieu de résidence : Il change selon les semaines et les mois; Nikolaï est nomade.
▬ arme : Il utilise la magie, à des fins plus ou moins agressives et plus ou moins maîtrisées.

▬ aime : Toi.
▬ déteste : Toi aussi.

▬ amis : Il n'en a pas.
▬ ennemis : Il n'en a pas non plus.
▬ famille :
Quente Kolenka : {1274 - 1320} Le père de Nikolaï fut fossoyeur pour le village près duquel la famille habitait. Taciturne et peu enclin à montrer de l'affection à une autre personne que sa femme qu'il chérissait, il s'est enfermé dans un mutisme et une différence complets après la mort de cette dernière. Il n'était presque jamais chez lui et avait beau leur fournir soins et nourriture, il n'était rien de plus qu'un étranger entre ses propres murs. S'il reprochait la mort de sa femme à son fils, il ne le lui a jamais dit. Il mourut de maladie deux ans plus tôt.
Aella Kolenka (née Maurel) : {1281 - 1305} Femme au foyer comblée et amoureuse, elle dispensait tout son amour à son mari et ses deux filles et faisait de son mieux pour croquer la vie à pleine dents. La mort de son fils ainé à la naissance avait beau l'avoir beaucoup affectée, elle persistait à voir les choses avec optimisme. Elle mourut d'une hémorragie à la naissance de son deuxième fils, Nikolaï, laissant son mari dévasté derrière elle.
Mirabelle et Miraïa Kolenka : {1299} Les sœurs ainées de Nikolaï, jumelles, traitaient leur petit frère avec une violence et une moquerie qu'on ne s'attend pas à trouver dans la bouche et les gestes d'enfants si jeunes. Toujours collées l'une à l'autre, insolentes et définitivement méchantes, le petit garçon les craignait et le jeune homme ne voulait rien avoir à faire avec elles. Elles partirent de la maison après le décès de leur père, et jamais Nikolaï ne les revit.
Thomas Kolenka : {1302 - 1302} Le grand frère de Nikolaï, mort à trois jours d'une fièvre foudroyante. Sa mère s'est juré après sa mort de ne jamais perdre un enfant à nouveau.
William Kolenka : {1270} L'oncle paternel de Nikolaï, responsable et inquiet pour son frère qui a fini par lui fermer la porte au nez après la mort d'Aella. Conscient des abus que Nikolaï subissait de la part de ses sœurs, il proposa à Quente de le lui laisser, mais celui-ci déclina l'offre et lui interdit de revenir chez lui. Il ignore encore que son frère est mort.

Le monstre dans ton placard


Compléments ; fouillez les dossiers
▬ sexualité : Indéterminée. Ça ne l'intéresse pas.
▬ passe-temps : Courir la campagne sans but précis. Il marche, il marche pour oublier et sentir ses jambes.
▬ signe du zodiaque : Taureau
▬ religion : Néant
▬ expression favorite : Ce qui se rapporte à la relativité. Il aime bien la relativité, ça permet de relativiser les choses.
▬ photogénique : Vu comment il est sapé, j'en doute.
▬ allergies : Je retrouve son dossier médical et je vous fait un topo.
▬ plat préféré : Les plats à base de chair humaine.
▬ plat le moins aimé : Les plats qui ne sont pas à base de chair humaine.
▬ couleur préférée : Le noir.
▬ couleur la moins aimée : Le noir.
▬ sait chanter : Il a la voix enrouée.
▬ danse favorite : Celle qui consiste à ne pas danser, de préférence. Merci.
▬ prénoms préférés : Cunégonde. Cunégonde partout.  
▬ sports préférés : La course à pieds ?
▬ aime le thé : Pas spécialement.
▬ aime le café : Pas spécialement.
▬ animal préféré : Les chats.
▬ parfum favori : L'odeur de la pluie.
▬ plus grandes peurs : Ne plus pouvoir relativiser.  
▬ dépendances : A la relativisation de masse.
▬ mensurations : XX centimètres.
▬ autres : Il vous embrasse bien fort. ♥
KOLENKA Nikolaï {U.C} MfaaR


KOLENKA Nikolaï {U.C} EzJYU

Description physique

...

Description mentale

...

Histoire (abrégée)

...
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BARBE BLEUE


Dernière édition par Nikolaï Kolenka le Mer 7 Aoû - 18:41, édité 13 fois
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Nikolaï Kolenka
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MessageSujet: Re: KOLENKA Nikolaï {U.C}   KOLENKA Nikolaï {U.C} Icon_minitime1Mer 22 Avr - 16:36


Histoire (version longue)

« Je vais mourir. »

Les yeux cernés de noir, le jeune homme avait posé sur son père un regard éteint et fuyant. Il n'y était pas resté plus de quelques secondes, juste le temps d'effleurer cette peau blanchâtre et ces mains décharnées par la maladie.

« On sait. »

Le silence retomba, pesant. Assis sur cette chaise à longueur de journée, il avait appris à s'en accommoder. Sur sa gauche, une vieille horloge qui avait vu défiler trois générations marquait les secondes qui se transformaient inexorablement en minutes et en heures. En jours, en semaines, en mois. En années. Il avait pris l'habitude de se dire que le temps, seul, n'avait pas la moindre signification.

Comme toutes choses en ce monde, il n'avait d'importance que par rapport à ce qui l'entourait. Sans ça, il n'était rien du tout.



« Tout est relatif. »



1305


« Aella...

-Ça va, Quente. Tu vois ? Je souris. »

Ses lèvres étirées en une moue comique où pointait encore la souffrance arracha à l'homme qui lui tenait la main un rire nerveux. Aucune raison de s'inquiéter, lui répétait-elle depuis que la sage-femme avait commencé à empiler les seaux d'eau sur le parquet. Elle avait déjà donné naissance deux fois, et sa première grossesse leur avait donné des jumelles : pourquoi cet accouchement serait-il différent des autres ? Agathe, qui assistait aux embrassades maladroites des deux époux, faisait de son mieux pour ne pas laisser transparaître son scepticisme.
Son art, il se passait de mère en fille dans sa famille, et toute petite déjà elle avait assisté sa mère dès qu'elle en avait eu l'occasion. Des naissances difficiles, elle en avait vu. Celle-ci ne s'annonçait pas bien, mais comment le dire à l'homme qui se rongeait les sangs près de la femme qu'il aimait ? Face aux yeux rouges suppliants de la mère, elle avait préféré se taire. Laisser l'insouciance durer jusqu'à ce que les cris et le sang ne la chassent à grands renforts de plaintes angoissées.

« Je dois vous dire que si cela se passe mal... enfin, si un choix doit se poser, je préfère le connaître dès maintenant pour avoir une chance de sauver l'un ou l'autre. »

Quente tourna la tête vers Aella, paniqué. Des mèches framboises collées sur le front, elle ne quitta pas cette expression affable qu'elle avait scellé sur ses lèvres depuis les premières douleurs.

« L'enfant.

-Aella... ! »

Elle fit taire la protestation d'un mouvement sec du poignet. Quelques reflets brillants firent miroiter dans ses yeux des regrets amers.

« Quente, tu sais bien qu'on ne s'en remettra pas si on le perd. »

L'homme baissa la tête, vaincu. La mort de leur fils à la naissance, trois ans plus tôt, collait toujours aux murs et aux sourires, plus qu'ils ne le laissaient paraître au quotidien. Perdre un autre enfant les auraient achevés : mais perdre Aella ne laisserait-il pas plus de marques ? Confus et impuissant, Quente ne pouvait rien faire d'autre que serrer la main de son épouse et lui embrasser les joues tout en murmurant maintes prières pour que tout se passe bien. Quand même sa voix ne fut plus en mesure de contenir les gémissements, il dut s'écarter à contrecœur pour laisser passer Agathe.

« Restez là ; elle aura besoin de vous. »

Le cœur lui manquait mais il aimait trop Aella pour la laisser seule. Il continua de lui tenir la main, sans flancher, à mesure que les murmures de douleurs s'intensifiaient et que l'heure, cruelle, avalait les plaintes qui se perdaient dans le silence d'une nuit bien trop noire.



Dans le couloir qui menait à la chambre de leurs parents, deux petites filles assises sur un banc dormaient l'une sur l'autre, leurs cheveux bruns se confondant dans la pénombre. Elles avaient six ans, deux visage si semblables qu'on ne pouvait douter qu'elles étaient jumelles, et la fatigue avait emporté leurs dernières résistances. Elles avaient dansé autour de leurs parents quand le bébé s'était annoncé, peu après le repas, et s'étaient installées là en clamant rester éveillées toute la nuit durant quand la sage-femme les avaient mises dehors. A présent, les songes défilaient derrière leurs yeux clos, répétant peut-être en litanie les prénoms qu'elles s'étaient amusées à chercher quand leur mère leur avait donné le droit de nommer le nouveau-né. Elles étaient encore trop jeunes pour vraiment ressentir un quelconque amour fraternel ; c'était surtout une occasion pour elles de jouer à la poupée, d'embêter ce petit être qui allait dépendre entièrement d'elles pour les années à venir.
Il y avait quelque chose de cruel dans la manière dont agissaient Mirabelle et Miraïa : l'enfance peinait à tracer chez elles une limite entre le bien et le mal. Elles ne se souvenaient plus de ce frère enterré, de ce cercueil trop petit devant lequel leurs parents avaient pourtant beaucoup pleuré. C'était un souvenir flou, déjà oublié. La mort, elles ne la connaissaient pas, ne la considéraient pas. L'accouchement ne pouvait pas mal se terminer, il ne pouvait pas emporter une mère qui, toujours affectueuse avec elles, leur apprenait peu à peu à bien se comporter et à bien traiter les autres. C'était donc confiantes et souriantes qu'elles s'étaient endormies, mains nouées à l'image de leurs parents, de l'autre côté du mur.

La matinée était déjà bien avancée quand la porte s'ouvrit. Doucement, les fillettes papillonnèrent des yeux, redressèrent la tête vers l'homme qui se tenait dans l'encadrement. Il avait l'air épuisé, infiniment triste. Il s'agenouilla auprès d'elles sans un mot, leur tendit un drôle de paquet fait de linge blanc et doux, au creux duquel hurlait un bébé aux cheveux sombres. Miraïa fut la première à réagir, et posa un doigt sur la joue rebondie et encore humide. Elle laissa s'échapper un gloussement que sa soeur imita.

« C'est trop bizarre, il est tout rouge. »

Le commentaire dessina l'ombre d'un sourire sur les lèvres de Quente.

« C'est votre petit frère. Comment vous vouliez l'appeler ?

-Nikolaï ! »

L'exclamation partit en chœur. Quente hocha la tête, toujours absent.

« Nikolaï, alors. »

Sa voix n'était qu'un souffle.
La porte était restée entrouverte. A l'intérieur, Agathe faisait la toilette d'une femme qui ne se réveillerait plus. Les pertes de sang avaient été trop importantes pour laisser entrevoir un quelconque espoir. Elle avait perdue connaissance dans un ultime effort et n'avait même pas pu voir son enfant. Tandis qu'elle passait l'éponge sur un bras blanc et fin, Agathe se sentit submergée par un sentiment de détresse sans nom ; peut-être à cause de l'intonation désespérée de la voix mari, de ses gestes mécaniques lorsqu'elle lui avait demandé de prendre son enfant. Peut-être à cause des rires des gamines qui ne se doutaient de rien. Peut-être à cause de cette figure trop jeune et fermée sur une expression paisible.

« Je ne sais pas si vous pouvez m'entendre, mais vous avez eu un fils. Vos filles ont l'air contentes. C'est une belle famille que vous avez là. »

Une respiration à peine perceptible souleva la poitrine de la mère. Si ça n'avait été pour le jour qui laissait filtrer ses rayons à travers la pièce, Agathe aurait pu jurer que les bords de ses lèvres s'étaient légèrement étendus.

« Où est maman ? »

La question se faufila jusqu'à la sage-femme, qui ferma les yeux et suspendit pour un temps sa besogne.
Un silence de quelques secondes suivit avant que le père endeuillé ne réponde :

« Elle... elle s'est endormie. »

Il y avait de quoi en rire – un pieux mensonge, une vérité camouflée. C'était vrai. Elle dormait et bientôt, elle rejoindrait ceux qui avaient déjà quittés ce monde avant eux. La suite fut inaudible, noyée par des questions pressantes et insistantes.

Agathe en avait vu, des accouchements qui se terminaient mal. Elle avait vu des maris hurler, des parents fondre en larmes, des mères s'accrocher à sa manche en la suppliant de ne pas les laisser mourir. Elle avait aussi vu sa mère se faire insulter, traiter de tous les noms pour ne pas avoir réussi à sauver deux vies au lieu d'une. Elle avait aussi vu des bras forts tenir un enfant dans un écrin jaloux, et des yeux humides refouler des larmes pour mieux voir la vie en face. Elle avait vu tant de gens tourner le dos à la mort pour continuer à avancer.

Quente n'en faisait pas parti. Elle l'avait vu à ses yeux éteints. Il était tourné vers un passé et un bonheur perdus, dont la clé gisait sur un lit, à peine vivante. Il allait enterrer sa joie avec elle.

Que n'aurait-elle pas donné pour qu'Aella se redresse et demande un verre d'eau en riant des frayeurs qu'elle avait pu leur faire.

Malheureusement, elle savait que c'était impossible.

Papa, pourquoi est-ce que tu ne me parles jamais de maman ?


Aujourd'hui, le fossoyeur a enterré sa propre femme, entre deux arbres et avec une épitaphe douloureuse pour dernier adieu.



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