Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Sans Titre.XD

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Lun 20 Juil - 0:47

Salon,le gentil petit grand salon du chateau de la reine Melfia....Qlgrandepiéce,tout de même.A quoi pouvait t-elle bien servir,en revanche,le mystére restait enier.On aurait put dire que le Salon servait uniquement a faire joli,mais sincérement,quel objet,piéce ou n'import quel autre element de ce chateau pouvait bien servir a faire joli?Rien de tout ce qui composait l'impressionant Castel Antarr principal n'aurait put etre concu oura adeur,parce que Sal'ahë etait totalement comparable a sa souveraine.Parfaite,et incroyablement belle et puissante.Si un sulendro srcteterre avait la pretention d'être aussi parfait et beaux que le chateau de Sal'ahë,alors ce pays devrait cesser d'exister,car on ne pouvait êtredigne d'afficher un meilleur habitat que ceui de la déesse Angélique qui régnait sur le royaume de la Pluie.Un château,c'etait censé être a l'image de son propriétaire.C'etait censé être comme le roi ou la rene qui gouvernait a l'interiur de la batisse.Un roi ou une reine parfait ou parfaite,signifiait que le chateau de cette reine ou de ce roi parfait ou parfaite devait êtreparfait.Un pays qui avait atteint la perfection,le royaume des Antarrs,Sal'ahë.Et donc,une reine absolument parfaite,des habitants dociles,utiles,des Nobles totalement vidés de corruption,et bien evidemment,une puissance militaire considérable.Et seulement militaire,le reste ne servait a rien.Le commerce?Peuh,franchement,quand on est membre d'un pays aussi parfait,on se sert sans demander l'avis des sous-races,non mais vraiment.....Le seul interêt des saletés d'humain,d'Elfes,et ds autres saletés qui polluaient l'air si pur de cette planéte,c'etait travailler pour eux,la race supérieure,celle qui se devait de gouverner les autres.

Et gratuitement,bien entendu.Aprés tout,c'etait tout l'interêt de la prise de pouvoir par la force.Comment pouvait t-on traiter avec des insectes et des sales Elfes,ce qui etait encore pire,bien entendu,hein?Quand on etait le plus fort,et Sal'ahë etait le plus fort,on avait nullement besoin de traiter,ou de negocier.On prenait,sans vergogne,sans pitié,et uniquement parce qu'on le voulait,ce fruit de labeur.Ôter a son créateur un travail qu'il avait mit si longtemps a faconner,cela procurait une joie immense.C'etait comme tuer quelqu'un qui s'autoproclamait le plus fort,que ce soit dans n'importe quel domaine.On y ressentait la satisfaction que cet homme etait plus faible que soi.

Une petite souris passa dans le coin d'une armoire du salon.Elle emit son tout dernier couinement,avant de se faire transpercer d'une aiguille extremement fine,qui lu traversa le cou.Un tout petit sifflement retenti aprés la toute derniére expiration de la vermine.Puis,l'aguille revint se loger dans les pâles mains d'une petite fille qui s'etait placée sur un etrange parapluie,lui même flottant a quelques centimétres au dessus d'un canapé du Grand Salon.L'aiguille erafla la douce peau si blanche de la jeune Noble,avant d'être réduise en poussiére,consumé par des flammes d'une etrange couleur mauve.Les quelques cendres tombérent sur le parapluie de Shanoa Belphegor,qui commenca a lecher lentement la légére entaille que cette vilaine aiguille lui avait faite.Le sang avait vraiment un goût délicieux.Tandis que le cadavre de la souris passa tout seul par la fenêtre,Shanoa releva son visage,avec ses lévres légérement ensanglantées.Elle fixait la porte.

Elle s'enuyait.Quelqu'un allait bien venir la tirer de son ennui.....
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Dim 2 Aoû - 3:37

[HS : Relis tes posts et corrige au lieu de poster aussi vite..., parce que sérieux, y'a des fois c'est illisible. sulendro srcteterre, j'imagine que c'est 'seul endroit sur cette terre', mais tu vois, faut décoder. Fais gaffe...xD]

Melfia s'ennuyait. Tout les jours, elle s'ennuyait. Et c'était bien pour cette raison qu'elle était souvent agacée. Parce que, clairement, ne rien avoir à faire était proprement insupportable. Lorsque l'on ne faisait rien, des milliers de choses se bousculaient dans votre esprit vide de quoi que ce soit ; et tout ce remue-ménage donnait des migraines à la jeune souveraine. Avoir quelque chose à faire, c'était vital pour tout à chacun. Dès que ce n'était plus le cas, et bien on se sentait perdu, profondément perdu. Or, Melfia Hider ne se sentait jamais perdue. C'était quelque chose qui était tout simplement impossible, proscrit de la logique même des choses. Non, elle savait toujours précisément où elle allait, où elle était et d'où elle venait. Peu importait bien ce que les autres pensaient d'elle, ce ne seraient jamais que des mots prononcés par des personnes inférieures et jalouses de sa magnificence. C'était tout du moins ce qu'elle pensait, et ce qu'elle était persuadée être la vérité ; après tout, pourquoi diraient-ils du mal d'elle sinon puisqu'il n'y avait rien à dire de mal sur elle en vérité? Elle n'était que l'incarnation parfaite de tout ce que tout à chacun voudrait être et ne serait jamais. Rien d'étonnant au fait qu'elle attise les passions et les jalousies. Oui, ce n'était pas étonnant, c'était même évident. Tellement évident. Bien trop évident, ça en devenait lassant. Ce n'était pas de tout repos, d'être supérieur à la norme de la sorte, de se savoir au-dessus des autres et de trouver ça normal, au fond. Parce qu'il n'y avait pas de compétition, quand on en était à ce niveau là. Y avait-il au moins ne serait-ce qu'une seule personne dans ce bas monde pour faire concurrence à la souveraine du pays irradié, pour tenter de lui faire de l'ombre? Si une telle personne existait, Melfia ne l'avait en tout cas jamais vue. Jamais entendu parler. Jamais entraperçue au détour d'un couloir tortueux. Rien, pas l'ombre de cette hypothétique présence menaçante. Elle était tellement au-dessus de tout ça, tellement loin du reste de la population que n'importe qui faisait pâle figure à côté d'elle. Était laid en comparaison de sa beauté. Idiot en comparaison de son intelligence. Faible en comparaison de sa force. Elle était proche de la perfection, tout simplement. Eux en étaient si loin, tellement, tellement loin. Alors finalement, quand elle s'ennuyait, elle ne faisait que réfléchir. Oui, ce devait être ça, bien sûr. Elle ne s'ennuyait pas. Tout les jours, elle ne s'ennuyait pas. Ça n'avait rien à voir. Ça n'aurait eu aucun sens. Si elle voulait quelque chose, elle l'avait, quoi que ce fut tant que c'était possible. Et si ça ne l'était pas, elle faisait en sorte que cela le devienne. Rien n'échappait à son contrôle. Rien.

La jeune femme poussa un soupir frustré, et détourna sa tête sur sa droite, sans pour autant s'arrêter. Elle connaissait ce château par cœur. La demoiselle aurait pu le parcourir les yeux fermés, et savoir exactement devant quelle porte elle se trouvait. C'était sans doute du au fait des incalculables fois où elle avait eu à fouler le sol de ces couloirs de ses magnifiques chaussures. Incalculable, oui. Pour autant, les raisons qu'elle avait de les traverser étaient à chaque fois différentes. Devait-elle se rendre à la salle du trône, dans ses appartements, dans un salon? Avait-elle une raison ou n'en avait-elle pas? Même en la voyant marcher ainsi, faisant voler ses trop longs cheveux roses derrière elle, personne n'aurait su le dire. De toute façon, personne n'aurait prétendu l'espace d'un instant pouvoir la comprendre. Avoir la clé de son esprit signifiait perdre celle du votre, inévitablement. Qui mieux que quelqu'un pensant de la même façon que vous pouvait vous comprendre? Ainsi les pensées de la Princesse du Royaume des pluies étaient bien protégées, à l'abri dans cet écrin de soie et de fer qu'était son esprit. Et personne ne pourrait jamais y toucher, que ce soit pour tenter de deviner où elle allait, ou bien encore ce qu'elle avait fait les secondes qui avaient précédé le moment où elle avait décidé de se dégourdir les jambes. Quand elle était seule, il n'y avait guère qu'elle qui sache ce qu'elle faisait. Et même quand elle ne l'était pas, qui aurait pu dire avec certitude ce qu'elle avait derrière la tête? Elle ne faisait rien par hasard, mais n'avait pas toujours une raison de faire ceci ou cela. En soit, rien que cette affirmation était contradictoire. Si elle n'avait pas de raison de le faire, alors ça n'avait pas de réel sens. Pourtant, elle ne faisait rien par hasard, absolument rien. Voilà pourquoi tenter de décoder ce que cette si jolie demoiselle pouvait bien se dire à elle-même était impossible. Impossible pour le commun des mortels dont elle ne faisait pas parti, en tout cas.

La jolie dirigeante passa gracieusement sa main gantée dans ses cheveux, et poussa la porte du salon. Un Grand salon, un joli salon fait pour être regardé. Comme le reste du château, la demoiselle aux yeux vairons l'appréciait. Elle aimait tout son château, c'était l'évidence même ; après tout, c'était le sien. Le sien. Ces mots prenaient un sens particulier, quand c'était vous qui les prononciez, que ce soit à voix haute ou dans votre tête. Son château. Enfin, la jeune fille n'eut pas le loisir de s'attarder plus sur ces considérations hautement matérielles, puisque son regard fut attiré par une souris-morte sans doute-qui venait de passer par la fenêtre. Oui, de passer par la fenêtre. Tout simplement. Et, comme si c'était normal, elle détourna doucement son regard dépareillé sur une demoiselle-la seule qui se tenait dans la pièce. Sans doute était-ce elle, qui avait 'jeté' cette pauvre petite chose par la fenêtre ouverte. La dirigeante dévisagea un instant la petite jeune fille qui se tenait sur un parapluie-qui lui même flottait au-dessus d'un canapé-et finit par fermer la porte derrière elle. Après quoi elle attrapa un mouchoir blanc, et le lança à la demoiselle.

«Vous allez salir le canapé, si vous sai-gnez...» dit-elle sur un ton neutre, avant de n'avancer dans la pièce, et de ne fermer la fenêtre.

La jeune fille détourna de nouveau son regard vers la jeune fille, et s'assit sur le canapé près duquel elle flottait gentiment-sans doute grâce à de la magie, ce devait donc être une démone. Elle lissa les plis de sa robe, et remit de nouveau en place une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Melfia n'avait pas grand chose à faire. Ou sans doute que si, elle avait des tas de choses à faire ; seulement elle n'avait pas envie de les faire. Et si elle ne voulait pas faire ceci ou cela, personne n'y pourrait rien. Personne ne pouvait imposer quoi que ce soit à la Souveraine de Sal'ahë, la plus puissante de tout ce pays et de plus encore sans doute ; personne, absolument personne. Si vous vouliez qu'elle fasse quelque chose, vous ne pouviez qu'espérer qu'elle accéderait à votre demande sans faire trop de problèmes. Elle était bien sûr consciente qu'il y avait des moments où s'enfermer dans un bureau et réfléchir à des choses peu amusantes était nécessaire. Et elle le faisait. Et elle le ferait. Simplement, pas maintenant.

«Que fais-tu là? Demanda-t-elle sans se retourner vers son interlocutrice, jugeant qu'étant donné qu'elles étaient seules dans la pièce elle n'aurait pas de mal à deviner que c'était à elle qu'elle s'adressait. A part tu-er des souris, bien sûr...»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Dim 2 Aoû - 4:46

[HS : Pas de soucis,je viens de découvrir que mon ordi possède un traitement de Texte,nous sommes tous sauvés.8D]

Le destin nous joue parfois des tours,souvent des tours pas très drôle,sur le coups,pour nous,mais qui le seraient assez pour un quelconque observateur externe,quelqu’un qui saurait tout des pensées des protagonistes de la scène,quelqu’un qui connaîtrait chaque parcelle de pensée,chaque petit fragment de la plus petite miette d’émotion qu’éprouvaient les divers prétendants dans l’histoire que l’on retrouve quotidiennement,et qui,mit bout a bout,finit par former une vie complète,une existence d’un être humain.C’etait quelque chose d’assez surprenant,une existence humaine,quand on y réfléchissait,au final…..Oui,on pouvait passer pas mal de temps a décrire une simple existence humaine.Qu’est ce que c’etait,après tout ?Une existence humaine,c’etait une sorte de…Flamme.Quelque chose qui brulait,et qui se consumait inlassablement,malgré les nombreux oups de vents qui venaient la souffler,elle continuait de briller dans le noir pour montrer son existence…Et quand son heure de combustion totale survient,elle finit par disparaître entiérement,ne laissant derriére elle que les cendres de ce qu’elle a brulé.Une vie passe si peu de temps sur ce sol,au final…..Une vie ne reste en vie qu’une centaine d’années,pour les Humains,et même pour les autres races de Lysandre,le temps,si il était rallongé,il n’en restait pas moins relativement court,surtout quand on prends en compte le fait que ce fameux temps n’etait pas eternel.Même un Demon,la race la plus puissante qui existait sur cette terre,n’avait pas la vie eternelle.Et que signifiait une vie eternelle ?Elle signifiait tout simplement une plus grande quantité de ce qu’apportait une vie Humaine.A savoir,plus de joies,plus de peines,plus de rires,plus de larmes,plus de divertissement…Ou plus d’ennuiEn fait,tout dependait de la personne qui passait cette vie.A vrai dire,plus on etait puissant,plus on devait royalement s’ennuyer dans sa vie.Si on etait si puissant que cela,on devait avoir vut et revut les diverses facettes des methodes de s’amuser,et de se divertir.Alors oui,plus on etait puissant,plus on s’ennuyait.Alors pour tromper l’ennui,les puissants tue les faibles.C’etait tellement logique pour une Demone-Antarr qu’elle assimila immédiatement cette pensée comme une règle de vie primordiale.Les forts pour tromper leur perpetuel ennui,tue les faibles.Tient,d’une pierre deux coups,comme on dit en général.Elle venait dans la même phrase de trouver un moyen de se divertir et de tromper l’ennui,tout en degotant une raison d’exister pour les faibles,ces créatures pathétiques,comme la souris qui venait sans doute,a l’heure qu’il est,s’ecraser au sol,quelque part autour du château.Il faut dire que l’impulsion de levitation de Shanoa avait été plutot forte,pour ce pauvre Rongeur.Les faibles mourraient,donc,pour amuser les forts….Cette phrase etait jolie,en plus d’être véridique,Shanoa la retiendrait.

Mais revenons a notre fameux ami qui nous a gentiment laissé en début de texte,notre cher theme favori,souvent repris,jamais imité,celui qu’on apelle,que ce soit dans les coutumes Elfes,Humaines,Demones et meme chez les Antarrs,la race la plus puissante de la planéte sur laquelle se trouvait en ce moment la petite Shanoa Belphegor, on apellait cet être etrange,le destin.Enfin,on l’apellait comme cela,a present,restait a savoir si il existait.Honnêtement,Shanoa doutait de sa réelle implication dans le deroulement de toutes les vies des habitants de Lysandre.Comment qui que ce soit pouvait dicter sa conduite a n’importe qui ?Comment une soi disant entité supérieure etait t-elle capable de dire,sur commande,que telle ou tel personne allait devenir une créature si puissante ?La Kara-Xanthe est un bon exemple en lui-même.Aprés tout,comment qui que ce soit aurait put dire a Melfia Hider d’aller dans un endroit spécifique de son pays,d’y trouver un enorme bloc de Kara-Xanthe maudite de la couleur des cheveux de la petite Demone,et de le toucher par la même occasion,entraînant ainsi la rennaissance compléte de Sal’ahë,et de tout ses habitants,élevant ainsi sa souveraine au rang de la créature la plus parfaite sur le Lysandre entier ?Qui diable aurait voulut une chose pareille,sinon Melfia en personne ?Le Destin n’existait pas vraiment,pour Shanoa.Si il existait,il tracait uniquement les routes,et dictait leurs conduites aux faibles.Tient,encore une utilité de trouvé pour cette sous-race infecte,les faibles.Peut être que ces faibles ne sont pas si inutiles,après tout.On a toujours besoin de chair a canon pour effectuer des tâches ingrates,qui ne conviennent pas aux puissants.Les faibles,ca servait parfaitement en l’occurrence.Un peu comme des Projectiles.Si on prenait la peine d’attacher des boulets,pour les faire revenir,c’est qu’ils etaient plus forts que les fléches,qu’on laissait partir se planter,sans jamais chercher a les récuperer.Oui.Les forts etaient les Massues,les faibles,les fléches.C’etait un peu sommaire,comme metaphore,mais Shanoa etant plutot fatiguée sur le moment,elle n’etait pas en mesure de demander a son esprit derangé de pousser un peu plus les recherches sur une eventuelle utilité pour la race des faibles.Sur le moment,elle s’ennuyait,et elle etait fatiguée,alors elle continuait de lécher machinalement le sang qui perlait sur sa main délicate,et blanchatre,dans la presque absence de lumiére,fixant le bout en citrouille de son parapluie volant.Elle s’ennuyait,alors elle avait esperer que quelqu’un arrive.Quand la dite personne se presenta devant elle,elle se mit a croire au destin,pendant quelques instants.


La presentation de la dite personne se solda tout d’abord par l’entrée d’un mouchoir blanc tout ce qu’il y’a de plus sommaire dans l’espace vital de Shanoa.La jeune demone n’eu pas vraiment le temps de faire agir ses pouvoirs de lévitation dessus,elle se le prit sur la tête.Elle eu de la chance qu’il ne s’agissait que d’un mouchoir,en fait.Si cela avait été un javelot,ou une bougie,ou n’importe quoi de contendant,pointu,ou tranchant,la petite Belphegor aurait son joli crâne blanc-mauve troué a l’heure qu’il est.Elle laissa donc,non pas sans vraiment essayer de l’arrêter,le mouchoir blanc se poser sur une des pointes qui hérissait sa coiffure etrange,mais néanmoins tape-a-l’œil,ce qui etait l’effet voulut,après tout.Elle leva doucement la main,avant d’attrapper le mouchoir,et de le regarder,comme si c’etait un intrus dans une propriété privée.Qu’est ce qu’il faisait la,ce mouchoir ?Il ne devait pas être la,ce mouchoir.La seule explication,c’etait que quelqu’un le lui avait envoyé.Ce mouchoir.La petite Shanoa n’eu pas vraiment le temps de se demander pourquoi un tel intrus s’etait introduit dans son petit espace privé,a peine le temps de réaliser qu’enfin,son ennui commencait a se metamorphoser,pour passer de l’etat de la chrysalide d’inactivité,a celui de papillon de l’amusement.Shanoa,donc,entendit ensuite une voix,qui lui etait familiére,lui parvenir aux oreilles.Une voix qu’elle connaissait,une voix qu’elle adorait.La voix de la reine.Melfia venait de lui adresser la parole.


«Vous allez salir le canapé, si vous sai-gnez...»


Salir le canapé.Saigner.Oui,le mouchoir devenait quelque chose d’evident,a present.C’etait Melfia qui le lui avait envoyé sur la tête,pour que la petite fille s’essuie la main entaillée,afin de ne pas salir la propriété de la reine.Shanoa fixa le morceau de papier blanc un court moment,avant de passer un ultime coup de langue sur sa plaie,puis,de passer le mouchoir dessus…Avant de regarder de nouveau la petite entaille.Deja,elle ne saignait plus.Rien d’ettonant.C’etait simplement une entaille,causée par une fine aiguille.Qu’elle soit d’ores et deja cicatrisée ne devrait ettonner personne.En tout cas,ca n’ettonait pas la jeune Belphegor.Aprés s’être essuyée,elle regarda le mouchoir.Le mouchoir que Melfia lui avait envoyé.Un cadeau,presque.Même si il etait tout simplement un bête mouchoir,il venait de Melfia,a son adresse.Donc,c’etait un présent,un cadeau,même si Melfia n’as sans doute jamais envisagé d’offrir a la petite Demone autre chose qu’une lecon de vie,et une entrée dans la mort.Shanoa regarda son mouchoir,legerement taché de son propre sang,avant de soigneusement le plier,pour le ranger dans sa poche de pantalon.Puis,son parapluie effectua une rotation,afin que la petite fille se retrouve a regarder de face la splendide Reine demente de Sal’ahë.


La reine commenca dabord par refermer la fenêtre qui etait restée ouverte depuis l’ejection du pauvre rongeur tué par la petite demone-Antarr il y’a quelques instants,avant de s’asseoir dans le canapé,proche du parapluie sur lequel se tenait la jeune fillette.Puis,elle passa une main ganée dans ses si beaux cheveux d’un rose bonbon qui donnait envie de manger des sucreries,avant de remettre une meche rebelle (fallait t-il être fou pour se rebeller contre la reine) et d’ensuite,a nouveau elever sa sublime voix.

«Que fais-tu là? Demanda-t-elle sans se retourner vers son interlocutrice, jugeant qu'étant donné qu'elles étaient seules dans la pièce elle n'aurait pas de mal à deviner que c'était à elle qu'elle s'adressait. A part tu-er des souris, bien sûr...»


Shanoa,pendant un instant,de prit a reflechir.Que faisait t-elle la ?Rien de particulier,en somme…Pouvait elle repondre ceci ?Cela restait a confirmer.En attendant,elle etait en presence de la seule personne qu’elle idolatrait en ce monde.Il etait donc normal de detecter de très legers signes de nervosité chez elle.Trés legers…Pourquoi ?Parce qu’un Antarr n’est pas censé eprouver de la nervosité.

….Je m’ennuie.

Repondit elle sur le ton le plus respectueux qui soit,et en regardant les bottes de la jeune reine,pour lui montrer son total respect.Si il y’avait une personne que Shanoa voulait absolument sympathisé,c’etait bien la reine…Même si c’etait impossible.

Je m’ennuie,alors je tue les faibles.Ca ne me de-tends pas vraiment,mais ca m’o-ccuppe….

Sans s’en rendre compte,la jeune fille venait de parler sur un ton presque recopiant celui de la reine.Detachant meme les syllabes de ses phrases.Elle se mit aussitôt la main sur les lévres,avant de rebaisser un peu plus la tête.L’air sincérement nerveux,pour une Antarr….

C'est-à-dire,pas franchement beaucoup.
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Mer 12 Aoû - 0:52

[Cool alors! C'est pratique, les correcteurs...XD]

Être..., profondément confiant en soit.

Cela pouvait se révéler être une faiblesse autant qu'une force. Quelqu'un qui se croit minable, quelqu'un qui pense n'avoir aucune chance n'en aura effectivement aucune. Certes, même avec toute la volonté du monde, il est des personnes qui jamais n'en égaleront d'autres. Mais se penser plus inférieur qu'on ne l'est en vérité n'aidera jamais personne à gagner un combat, que ce soit contre quelqu'un ou même contre soi. A contrario, être trop sûr de soit n'est pas non plus quelque chose qui se vaut. Quand on se croit supérieur et qu'on ignore ses faiblesses ,on ignore aussi le fait que l'ennemi puisse repérer ces trous dans l'armure de glace que l'on s'est forgé ; on est donc plus vulnérable. Il est bien peu de gens qui osent s'élever sur un piédestal de peur de n'en tomber ; et il est vrai que plus haut on se hisse, plus lourde sera la chute. Les être forts tendent à le rester, et les faibles veulent invariablement le devenir à leur tour. Fort. La faiblesse est quelque chose que bien peu de gens supportent, que ce soit pour une question de fierté, par orgueil, par besoin ou par désir d'être respecté. Mais bien entendu, il n'y avait qu'une infime partie de la population qui pouvait se vanter de ne pas craindre grand chose de qui que ce soit. Une si petite partie qui ne craignait réellement rien de qui que ce soit. Et même lorsqu'on est au sommet, il y a toujours le risque d'une avalanche, tapis dans un coin. Il y a toujours le risque du vent, qui peut vous faire tomber à tout moment. Et puis, on est bien seul lorsque l'on frôle les cimes. Personne ne peut vous regarder de haut. Et les gens, là-bas, sont tellement petit de votre point de vu qu'il vous est difficile de les considérer comme vos égaux. Pour les faibles, ce devait être la perspective inverse. Une personne si loin et minuscule, tout là-haut, que vous vous demandez si elle est vraiment de votre monde. Si vous lui posiez la question, Melfia Hider vous répondrait non, et oui. Non, le reste du monde n'est pas son égal.

Oui, elle n'est pas vraiment de ce monde.

Melfia ne détestait pas les faibles. Elle ne les voyait pas. Elle les ignorait, elle les écrasait accidentellement sous sa sa semelle. La si jolie Princesse n'avait rien à voir avec ces pauvres êtres pitoyables qui rampaient à ses pieds comme les pauvres choses indignes d'intérêt qu'ils étaient. Est-ce que qui que ce soit de sensé aurait porté un quelconque regard à quelque chose d'aussi pathétique que des vers? Personne. Tout le monde s'en moquait. Ainsi, la jolie dirigeante du pays des pluies n'accordaient pas le moindre regard aux personnes qui peuplaient ce monde à l'agonie. Melfia ne se voyait pas comme quelqu'un d'invincible, mais elle était ce qui s'en rapprochait le plus à ses yeux dépareillés. Après tout, la perfection n'était pas sensée exister. Alors plutôt que de courir après des chimères, la demoiselle aux cheveux pâles avait simplement décidé que ce mot, 'perfection', lui correspondait on ne peut mieux. Si elle était ce qui s'en rapprochait le plus, alors il n'était pas insensée de ramener la signification de ce mot à sa propre personne. La perfection n'existait pas, théoriquement. Melfia Hider existait, elle. Et qui dans ce bas monde aurait eu la prétention de pouvoir égaler la demoiselle en quoi que ce fut? Existait-il quelqu'un de plus talentueux? Quelqu'un de plus beau? Quelqu'un de plus dangereux? Melfia était unique, et elle le savait. Elle le savait. A partir de ce moment là, était-ce se vanter que de dire qu'elle pouvait battre qui que ce fut dans son royaume et ceux qui l'entouraient? Non, bien sûr. De son point de vue, ce n'était qu'être logique et honnête envers elle-même. Elle était honnête envers elle-même quand elle se mettait au-dessus des autres, c'était tout.

La jolie Reine leva vaguement le regard vers la jeune fille qui était avec elle dans la pièce, sans lui porter une attention plus soutenue que ça pour autant. Dans ce château se mêlaient Nobles, personnes un tant soit peu importantes, soldats et domestiques. Il n'était pourtant pas difficile pour la maîtresse des lieux de reconnaître les uns des autres. Même si elle ne leur portait qu'un intérêt modéré, elle connaissait le visage de ceux qu'elle côtoyait. Les domestiques étaient on ne peut plus reconnaissables, et de par leur tenue ou leurs agissements il était aisé de les repérer dans la foule. Les soldats de même avaient une tenue assez particulière, et ne ressemblaient en rien aux domestiques ou encore aux Nobles, de toute façon. Ceux-ci étaient habillés de manière assez spécifique, et ils avaient un petit quelque chose, elle ne savait pas. Cette fillette n'avait rien d'un soldat, encore moins d'un domestique. Elle n'avait pas l'âge ou la carrure pour être quelqu'un à qui elle aurait confié un poste important dans ce si beau château ; ne restait donc plus que l'évidence même qu'elle était Noble, ou fille de Nobles en tout cas. Les personnes comme cela ne faisaient guère grand chose la plupart du temps, et n'avaient absolument pas besoin de travailler pour vivre aisément. C'était ces personnes qui avaient l'honneur de partager sa table, ces personnes qui pouvaient s'estimer heureuses de dormir dans la même demeure que la si estimée et redoutée reine de Sal'ahë.

«….Je m’ennuie»

La voix de la demoiselle s'éleva dans les airs, brisant le silence que la jeune fille avait laissé doucement s'installer. Elle s'ennuyait. Qu'est-ce que ça avait d'étonnant, dans le fond? Tout à chacun avait des moments de flottement dans sa journée, et ce même si on ne cessait de répéter que la vie était trop courte et qu'on avait pas le temps de faire tout ce qu'on voulait faire, laissant primer les choses que l'on devait faire. Il n'y avait que peu de gens dont le devoir et les envies concordaient, finalement. Et si comme elle le pensait la demoiselle aux cheveux mauves en face d'elle était Noble, alors le fait qu'elle s'ennuie n'avait une fois de plus rien d'étonnant. Est-ce que ça aurait du l'être, que pour passer le temps elle tue des petits animaux? Melfia ne savait pas, et elle s'en moquait éperdument. Finalement peut-être que sa question n'attendait pas de réelle réponse. La vie de cette jeune fille ne l'intéressait pas le moins du monde, ce n'était pas la sienne après tout. Tout ce qui ne la touchait pas directement ou indirectement, elle s'en fichait. Elle aurait pu mourir, ça ne lui aurait rien fait. Elle n'aurait pas été triste, elle n'aurait pas été en colère, elle n'aurait pas été dérangée. Ou si elle l'avait été, ç'aurait pu être assimilé à la colère d'une petite fille dont on aurait cassé un des nombreux jouet. Elle avait beau en avoir des tonnes, des milliers de poupées, de marionnettes toutes semblables les unes aux autres, elle n'aimait pas qu'on les casse. Si c'était elle qui coupait les fils, oui. Si c'était quelqu'un d'autre, non.

Non, non, non.

«Je m’ennuie, alors je tue les faibles. Ça ne me de-tends pas vraiment,mais ça m’oc-cupe….»

Melfia crispa sa main sur l'accoudoir quand la jeune fille parla, haussant très vaguement un sourcil, le regard toujours perdu dans le vague. La façon dont elle avait parlé..., c'était comme si elle s'était retrouvé face à un miroir pittoresque, finalement. Elle imitait la façon avec laquelle elle s'exprimait, sans doute dans le but de lui ressembler. Curieusement, ça ne choqua pas la demoiselle aux si longs cheveux roses. Non, puisque pour elle c'était presque normal que tout le monde veuille lui ressembler. Était-elle flattée que cette jeune fille veuille lui ressembler, ou au contraire irriter qu'elle tente de lui ressembler alors-même que c'était impossible de même lui arriver à la cheville? Personne n'aurait su le dire. Son sourire était-il agacé ou quoi que ce fut d'autre s'éloignant de celui dérangeant qu'elle arborait la plupart du temps? Personne n'aurait su le dire, une fois de plus. On aurait simplement pu avancer qu'elle n'était pas tellement en colère, auquel cas la jeune fille, perchée sur son parapluie, l'aurait sans doute senti passer, et assez vite. Elle lui avait parlé avec déférence. Bien sûr. Qui d'un tant soit peu sensé aurait osé parler à la reine avec une once d'insolence dans la voix? Elle qui représentait ce pays et le dirigeait d'une main de fer, c'aurait été tout simplement stupide et un rien suicidaire. Elle avait droit de vie et de mort sur n'importe qui dans ce pays, et même dans les autres à une moindre mesure. S'aventurer près de la Princesse, s'aventurer dans le Royaume de la pluie et des Antarrs, c'était risquer volontairement sa vie. Rien n'était plus dangereux que de ne sous-estimer la jolie demoiselle qui avait posé la main sur le fragment de Kara-Xanthe.

«Et bien occupes-toi sans rien salir...», dit-elle en passant de nouveau une main dans ses cheveux, bien qu'il n'y eut pas vraiment de raisons à cela

La jolie reine leva les yeux vers le plafond, et s'adossa au canapé. Il n'y avait rien qui ne plaise vraiment à la jolie jeune fille à l'œil argenté, à l'œil rubis. Beaucoup de personnes n'auraient pas supporté de vivre comme elle vivait à présent. Crainte de tous, et vraiment seule finalement. Mais elle, ça lui convenait. Elle s'en moquait. Elle s'en moquait éperdument.

«Tant qu'à tuer des faibles, tues-en des qui présentent un quelconque in-tér-êt..., les souris, c'est inutile de les tuer. Elles reviendront toujours...»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Mer 12 Aoû - 2:33

Le pouvoir était réellement quelque chose de fascinant,si on prenait le temps de s’y attarder quelque peu.C’était a la fois un outil,un accessoire,quelque chose d’important,et de sommaire,un objet qui pouvait tenir dans le creux d’une main,de la taille d’une bille ou d’un bijou,ou au contraire,quelque chose de si grand,si immense et démesuré que lui donner une dimension serait superflu,et qu’il n’aurais ainsi qu’une existance passive,de la même consistance que les Esprits fantomatiques et l’air de Lysandre,a savoir,nulle.Le pouvoir,c’etait quelque chose que detenait certaines personnes,quelque chose que d’autres recherchaient,que d’autres evitaient,et certains tentaient de l’annhiler,parce qu’ils avaient peur de ce pouvoir.Peur de la menace que ce pouvoir representait.Le pouvoir,c’etait aussi ce qui permettait d’accéder a trône absolu,a l’adoration de ceux qui le recherchait,ou au contraire,a leur mépris.Le pouvoir,c’etait quelque chose,qui pouvait s’apparenter a une épée a double tranchant,dans un monde de combattants a mains nues. Quelque chose de solide,qui rendait plus fort que les autres idiots qui se servaient de leur poings,mais qui avait d’enormes risques en corrollaire.Un dicton dit que au pays des aveugles,le borgne peut être roi.Mais pour Shanoa,qui possédait un œil en tant que démon,et un autre en temps qu’Antarr,elle etait l’une des créatures les plus puissantes.Une Antarr,qui ne vivait que pour une chose,tuer,faire le mal,assouvir des plaisirs les plus noirs de l’âme des êtres intelligents.Enfin,ca,c’est la version officielle.Si Shanoa avait déjà tué quelques humains en se promenant,parfois dans le pays,son but etait plutot de ressembler le plus possible a la reine de Sal’ahë,Melfia.Pourquoi ?Parce que Shanoa visait la perfection,alors elle devait recopier le plus possible la perfection elle-même.Melfia.Celle qui,au pays des aveugles,dirigeait le peuple des borgnes,des voyants,alors que elle,voyait a travers les murs.

Pour elle,le pouvoir,c’etait quelque chose d’aussi naturel que d’avoir deux oreilles.Melfia etait parfaite,un point c’est tout.Melfia avait la force,elle avait la beauté,l’intelligence,le pouvoir,l’argent,elle pouvait avoir tout ce qu’elle voulait….C’etait des rêves incroyables que nourrissait chaque jeune fille dans ce monde.Shanoa ne faisait pas exception a la règle.Elle avait trouvé en Melfia un point d’ancrage,un modèle a suivre,et il fallait l’imiter pour devenir vraiment parfaite.Du moins,c’etait ce que l’esprit a moitié ravagé par le cristal de Shanoa pensait.En meme temps,un Antarr ne pensait que très rarement de maniére rationelle.Donc,Melfia voulait que Shanoa fasse quelque chose ?Shanoa fairait ce quelque chose.Parce que Melfia ordonnait,tout le monde devait obéir,c’etait quelque chose de normal pour Shanoa,comme pour la plupart des Antarrs,en fait.

Après que Shanoa ai répondu sur son ton de copie,Melfia eu un sourire.Un sourire crispé,ou un sourire satisfait ?Shanoa n’en savait rien.Dailleurs,personne n’en savait rien,même Melfia elle-même ne devait pas savoir réellement que penser alors qu’elle se retrouvait face a une pathétique copie d’elle.Shanoa,un instant,s’imagina a sa place.Il est clair qu’elle aurait alors,été tout a fait agacée par le fait qu’on veuille s’accapparer sa personnalité,devenir quelqu’un comme son ombre,mais en meme temps,Shanoa ne vivait plus que sur un seul principe depuis quelques temps.Le principe qu’il etait normal de copier Melfia,puisque Melfia faisait tout ce qu’il fallait faire.Imiter Melfia assurait donc le plus de chances de réussite,un point c’est tout.Shanoa avait donc prit la décision de devenir cette copie de Melfia pure et simple,le temps qu’elle trouve elle-même le chemin de sa propre voie,pour devenir un être imparfait,mais un être unique,au moins.Toutefois,elle continuerais sans doute a copier Melfia dans beaucoup de ses gestes de la vie courante.Elle etait trop habituée a cela pour leur dire adieu.



Tuer des faibles oui,c’etait quelque chose de presque…Amusant ?

En attendant,c’etait tout ce qu’il y’avait de plus amusant a faire jusqu’ici….

«Et bien occupes-toi sans rien salir...»

S’occuper sans salir….Oui,ca pouvait eventuellement être une bonne idée.Eventuellement ?Quelle farce.Ca n’etait pas eventuellement une bonne idée,c’etait une bonne idée.Une idée parfaite.Pourquoi ?Parce qu’elle sortait de la tête et de la bouche de Melfia.Donc,c’etait une idée tout simplement excellente.

«Tant qu'à tuer des faibles, tues-en des qui présentent un quelconque in-tér-êt..., les souris, c'est inutile de les tuer. Elles reviendront toujours...»


Encore une fois,des paroles pleines de sens.Shanoa les ecouta,a la limite de boire les paroles de la reine,comme si il s’agissait d’une fiole vitale pour sa survie.La voix de Melfia,la voix de cette femme qui occuppait tellement d’importance dans l’esprit de la petite Demone aux cheveux mauves.

Alors,Shanoa se releva legerement sur son parapluie,avant de descendre un peu pour regarder Melfia avec de grands yeux expressifs.Enfin,plus les bottes de Melfia.Shanoa ne s’estimait pas digne de regarder le si beau visage de la reine de Sal’ahë,alors elle fixait les bottes,simplement.Elle regarda donc les bottes,avant de loucher sur sa petite cicatrice encore toute fraîche,pour ensuite dire quelques mots.


….Je le ferais.

Elle regarda ensuite la fenêtre,avant de serrer le mouchoir que Melfia lui avait lancé precedemment contre sa joue,comme une peluche d’enfant,avec l’air d’y tenir enormement.

Et vous,que faîtes vous ici…. ?Si je peux vous le demander…..

Elle avait dit cela d’une toute petite voix,sans la moindre trace d’autre chose que de la timidité,ou du respect dans son ton,ou sa voix.Elle etait juste curieuse.Mais elle ne devait surtout pas agacer la reine.Jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Lun 31 Aoû - 23:37

Melfia se fichait de tout et de tout le monde, et en même temps y tenait énormément. C'était assez contradictoire, comme méthode de penser ; mais Melfia agissait souvent ainsi, après tout. N'aimait-elle pas tout détruire pour simplement avoir le plaisir malsain de tout reconstruire, après tout? Ce n'était pas non plus un raisonnement très sain ou normal. Pour autant, elle s'en moquait. Les personnes qui vivaient autour d'elle ne l'intéressaient que peu dans la mesure où ce qu'ils pouvaient lui apporter était assez limité. Certains étaient intelligent, mais elle l'était plus. Certains étaient forts, mais elle l'était plus. Pourquoi s'entourer de personnes plus faibles que soi? Ils n'étaient que des sacrifices à ses beaux yeux vairons, des personnes dévouées qui faisaient tout ce qu'elle pourrait bien leur dire de faire. Quoi qu'elle demande ils devaient le faire. Ils n'avaient pas le choix, c'était ainsi. Parce que c'était les personnes les plus fortes qui avaient le pouvoir, et que les faibles s'entassaient à leur pieds pour tenter de ne pas être tuées. Pour survivre, elles s'écrasaient et imploraient. Melfia trouvait ça pitoyable. Pitoyable, mais jouissif quelque part. C'était si amusant et si ennuyant à la fois de voir quelqu'un se prosterner et faire n'importe quoi pour que vous épargnez sa pauvre et pitoyable vie dénuée d'un quelconque sens. Tout ceux qui servaient la reine de Sal'ahë avaient de la chance, dans le fond. Leur existence prenait une importance, aussi faible soit-elle aux yeux de leur souveraine. Parce qu'ils avaient un moyen de la servir et de faire qu'elle parvienne à atteindre ses buts. Seule elle comptait, ici. Elle tirait les ficelles de milliers de vie, et jouait avec des ciseaux à la fois. Quand elle en avait marre, elle coupait des fils. Quand elle voulait obtenir quelque chose d'eux, elle n'avait qu'à titiller leurs cordes. Parce qu'ils étaient faibles. Parce qu'ils étaient eux. Parce qu'ils n'étaient rien, rien, rien, rien. Ils n'étaient rien. Nés pour servir quelqu'un qui par sa seule présence avait plus d'importance que toutes leurs pauvres existences d'êtres malades et avides de tout et de n'importe quoi. Ils faisaient pitié à la Reine, oui, ils lui faisaient pitié. Mais elle avait besoin d'eux, donc elle y faisait attention. Comme une petite fille qui s'amuse de donner des coups de bâtons dans une fourmilière. Quand les fourmis l'embêtaient, elle les tuait. Mais si toutes les fourmis s'étaient rebellées, cette pauvre petite fille aurait été bien en mal de faire quoi que ce soit. C'était pour ça que du haut de ses dix-sept ans elle avait appris à les dresser. Melfia s'en occupait et en faisait des animaux sauvages et dociles envers leur maitresse. Prêts à mordre quiconque s'approchait d'elle, mais incapable de faire autre chose que de se coucher à ses pieds comme des chiens errants. De pitoyables êtres. De bien pitoyables êtres.[/b]

Avec lesquels la douce et jolie Melfia n'avait rien à voir.

Elle était au-dessus des autres dans le moindre de ses gestes, dans sa tenue, dans sa coiffure, dans son regard, dans tout ce qu'elle faisait et tout ce qu'elle ne faisait pas, qu'elle ne ferait jamais. Le moindre de ses soupirs était sacré, le moindre de ses regards un honneur en soit. Quoi qu'elle faisait elle se différenciait du reste du monde, et ce quoi que quiconque puisse dire. Ses yeux délicieusement dépareillés avaient la même triste vision du monde, et pourtant ne cessaient de regarder dans des directions différentes. Oui, elle était spéciale, elle était unique. Les autres être qui l'entouraient étaient tous aussi stupides, laids et semblables. Ils n'arriveraient jamais à être qui que ce soit, parce qu'ils ne le méritaient pas. Elle, elle le méritait. Elle méritait de vivre éternellement, d'être la personne la plus dangereuse, la plus redoutée, la plus forte de tout ce monde dans son intégralité. Qu'on la craigne pour le moindre de ses sourire détraqué, qu'on s'inquiète à chacun des pas qu'elle faisait vers vous, qu'on s'agenouille à chaque fois qu'elle passait devant vous. Le sang versé en son nom était plus pur et souillé à la fois que celui qu'on versait pour la tuer. On ne pouvait pas la tuer. Elle ne pouvait pas mourir. Elle ne voulait pas mourir.

….Je le ferais.

La Démente reine de Sal'ahë jeta un bref regard en biais à la jeune fille, perchée près d'elle. Elle regardait ses bottes, respectueuse à l'égard de la dirigeante du royaume des pluies. Rien d'anormal à ça. Rien d'anormal à ce qu'elle dise qu'elle lui obéirait non plus. Sa réponse, elle s'en moquait, s'en fichait, n'en avait que faire. C'était évident qu'elle le ferais. Chacune de ses demandes étaient des ordres, il n'y avait pas à se poser la question deux secondes. Pas à hésiter. Pas à réfléchir. Ils ne devaient réfléchir que quand ils étaient face à un problème qu'elle leur avait demandé de résoudre. Quand elle avait décidé de les laisser se débrouiller, de les regarder se débattre et tenter de garder la tête hors de l'eau. Cette Noble, elle n'en avait pas plus à faire. Cette fille ou ce canapé, elle aurait choisi le canapé. Au moins lui lui était utile, et pour l'instant elle ne voyait pas l'intérêt flagrant de cette toute jeune demoiselle. Les Soldats étaient là pour tuer et mourir, mais les Nobles..., elle n'en avait que faire. Ils étaient là pour faire joli, peut-être. Ils faisaient jolis et meublaient sans vraiment être jolis et meubler pour autant. Les être vivants étaient plus amusant que les meubles, dans tout les cas. On pouvait jouer avec leurs nerfs, leur cerveau, jouer avec leur perception des choses. Leur faire perdre le fil de la réalité, leur faire perdre leur conception des choses, en faire des être vides comme des coquilles, les détruire, les reconstruire de A à Z, les tuer, les mettre au monde. On pouvait tout faire, on ne s'en lassait jamais. A chaque fois c'était plus drôle, plus ennuyant. Alors elle recommençait. Elle cassait, reconstruisait. Sans jamais cesser. Sans jamais penser à arrêter. Sans jamais se lasser. Parce qu'elle le voulait. Voilà tout.
[/color]
Et vous,que faîtes vous ici…. ?Si je peux vous le demander…..

Melfia poussa un léger soupir, sans réel sens. Ce qu'elle faisait là? Quelle question inutile, inutile, inutile. Comme si as présence avait besoin d'être justifiée. Comme si on avait le droit de demander à quelqu'un ce qu'il faisait chez lui. Comme si elle avait même le droit de s'adresser à elle si elle ne lui en donnait pas l'ordre. Cette Démone agissait et parlait avec beaucoup de respect, mais elle n'en avait réellement que faire. Comme elle l'avait dit, c'était normal. C'était naturel. Devait-on remercier les gens quand ceux-ci passaient par la porte pour rentrer chez eux? C'était idiot, c'était trop idiot. Qu'on la respecte et lui parle avec toute la déférence possible n'était qu'une simple formalité, quelque chose que n'importe qui aurait fait spontanément. Et si on n'avait ne serait-ce que haussé le ton envers elle, elle avait le pouvoir de dégainer son katana et de tuer cette personne sur le champ. De le décapiter, de le tuer, de le massacrer, de lui faire comprendre, d'écrire en lettre capitales et avec son sang que l'agneau était mangé par le loup, et que quoi qu'il fasse il n'était destiné qu'à être sacrifiée pour satisfaire son prédateur. Melfia était le loup. Et ce monde rempli d'agneaux. Un monde rempli d'agneaux qui suivaient leur bourreau comme si leur vie en dépendait au lieu de fuir dans le sens opposé. Des agneaux sans chien ni berger pour les protéger. Et non, la demoiselle aux trop longs cheveux n'avait jamais eu l'instant de protéger ce qui l'entourait, ceux qui la protégeait. Parce qu'encore et toujours, c'était normal. Si elle mourrait, ils seraient tous morts. Voilà tout. Comme une règle tacite, comme quelque chose d'évident et de trouble à la fois. Elle était la Reine, la Princesse de ce pays, et nul dans ce monde ne pouvait lui tenir tête s'il était seul. Et s'ils attaquaient en groupe, alors elle aurait envoyé ses brebis les défaire. La si jolie Dirigeante n'avait de rival potentiel que son propre reflet dans un miroir. Son reflet inversé, et pourtant à elle semblable. Alors si qui que ce soit avait eu la vanité de dire qu'il pouvait la battre, qu'il pouvait mettre fin au règne de la Reine des Antarrs, alors elle l'attendait. Elle ne ressentait pas la peur. Ni la joie. Ni la peine. Rien que des substituts, des échantillons de ces sentiments qui autrefois l'accompagnaient tout les jours. L' handicapaient. La ralentissaient. L'empêchaient de grandir et de devenir ce qu'elle était à présent.

«Aucune raison, répondit-elle sèchement, sans poser son regard sur son interlocutrice. Je suis chez moi. Je fais ce que je veux. Je vais où bon me semble dans ma demeure.»

Elle émit un petit sifflement, et s'installa plus confortablement.

«Dans tout les cas, peu importe. Ne reste pas sur ce pa-ra-pluie, il y a des canapés fait pour s'assoir. Un parapluie, c'est pour s'abriter de la pluie. J'aime la pluie, et ils sont inutiles à l'interieur.»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Mar 1 Sep - 22:05

Obéir.Ce mot,ce simple mot était le devoir pur de tout les habitants de Sal’ahë.

Après tout,l’obéissance a la reine toute puissante n’était t-elle pas le but premier de l’existence des Antarrs ?Tous autant qu’ils etaient sur ce pays maudit de Sal’ahë,la ou le cristal maudit de la kara-Xanthe s’était abbatu de toute sa foudre,et bien dans cette contrée si noire,aux nuages de pluie qui sans cesse martelle le sol d’innombrables goutellettes d’eau,dans ce pays,qui n’était peuplé que par la race toute-puissante,les Antarrs,ces êtres dont la mission evidente était d’assujetir et de detruire ces sous-éspéces inférieures qui pulluaient dans ce monde si pourri,mais pourtant si beau,puisqu’il portait Sal’ahë en son sein,les Antarrs,tous autant qu’ils etaient,depuis le plus misérable des sans-abris,au Noble le plus prestigieux du château royal,tous autant qu’ils etaient,n’etaient que des pions dans le jeu de la Reine Melfia.Et tout le monde en avait pleinement conscience,tout le monde lui était inferieur,la reine était la perfection incarnée.il était assez etrange de constater que le fait d’avoir été irradié par le cristal rende les Antarrs aussi béats d’admiration envers leur reine.Depuis que la Kara-Xanthe avait fait de Melfia cet être si puissant,mais pourtant si fou qui constituait le plus grand danger auquel Lysandre devait faire face depuis des années ,un etrange phénomêne d’auto-dénigration s’était alors enclenché dans le pays.Pourquoi les Antarrs se couchaient t-ils inlassablement dans cette loyauté que leur inspirait Melfia ?Cette question semblait idiote pour Shanoa,en tout cas.Melfia était parfaite,c’est tout.Elle était parfaite,elle se comportait comme tel,et donc,tout le monde devait la respecter,en tant que Reine de leur pays si puissant,et en tant qu’incarnation de l’idéal auquel chacun,homme comme femme,espére connaître.Shanoa avait parfaitement compris cela.Elle avait donc mit en place une politique relativement simple,s’appuyant entiérement sur le fait que melfia était parfaite.Par conséquent,elle était persuadée d’avoir raison,puisque Melfia était bien entendu parfaite,c’est tout simple.Sa théorie,ou plutôt,son nouveau mode de vie,comme vous preferez,s’appuyait entiérement sur le fait que melfia était parfaite.Et donc,pour atteindre ce niveau,il fallait l’imiter.


Imiter la perfection,c’était un procédé tout simple,et pourtant,le seul que Shanoa pouvait comprendre a l’heure qu’il est.Depuis deux ans,depuis le jour ou elle est devenue cet être si puissant,cet être si fou qu’était un Antarr de race Démoniaque,Shanoa n’avait eu de cesse que de sans arrêt copier les mimiques de Melfia.Ainsi,pour elle,une hiérarchie s’était très vite installée.Dans quelques temps,quand enfin,Shanoa aurait atteint le degrés de copie parfaite,elle serait alors en mesure de classer toute personne sur cette terre selon un degrés Hiérarchique bien précis.Au sommet,melfia,bien evidemment.La perfection originelle,celle que personne ne doit contredire ni égaler.Ensuite,elle.La copie parfaite de la perfection.Comme elle serait un sosie de melfia,la seule au dessus d’elle serait alors Melfia elle-même.Et puis,le reste serait simplement du découpage parmis les faibles et les forts….Les Antarrs en haut,avec les Démons Antarrs en premier,suivit des Humains,puis des Elfes,créatures méprisables.Et ca serait enfin les sous-classes,qui ne sont même pas de la race Antarr.Les êtres « normaux ».Les êtres « incomplets » « imparfaits » « inutiles ».Les êtres faibles,qui ne méritaient aucunement d’être sur cette planéte,que eux,les Antarrs foulent,selon le bon souhait de leur souveraine.Et bien sur,le même ordre.Démon,Humain,Elfe.Même dans les sous-classe,c’était toujours comme ca.Quand aux métisses,on verrait bien,mais en régle générale,la sous-classe resterait indéfiniement la sous classe,peu importait ce que l’on y apportait comme changement.La jeune démone Antarr poussa un petit soupir très discret,toujours en prenant bien soin de ne pas regarder la reine dans les yeux.Mais on voyait parfaitement qu’elle s’y retenait a grande peine,et cela pouvait être dailleurs compréhensible,si on prenait en compte le fait que Shanoa voulait lui ressembler,c’était aussi pour son incroyable beauté.Shanoa savait pertinement qu’elle n’était pas une fille très belle.Alors elle voulait observer Melfia le plus possible,graver ses traits dans sa mémoire,afin d’avoir son modèle de beauté.Elle s’imagina un instant avec les cheveux rosés,puis rejeta l’idée.Hors de question,les cheveux roses n’etaient pas pour elle.La beauté,elle pouvait s’inspirer de la reine,mais elle ne devait pas sortir des limites de son corps.Aprés tout,elle était de la meilleure race possible,non ?Demon-Antarr.Shanoa,se retenant toujours de regarder la reine,descendit lentement vers le canapé,hésita a s’y asseoir,après tout la reine était dessus,pour ensuite opter a s’asseoir quelques dizaines de centimétres plus loin par rapport aux pieds de la magnifique reine.Elle fixait de nouveau ces chaussures,en se disant que réellement,jamais elle ne pourrait atteindre ne serait-ce que la cheville qui les surmontaient.


"Aucune raison. Je suis chez moi. Je fais ce que je veux. "

La petite Shanoa releva rapidement les yeux,pour les baisser aussitôt.Elle s’en voulut d’avoir posé une question aussi idiote.Aprés tout,c’était evident,non ?La Reine allait ou elle voulait.le monde lui appartenait.


«Dans tout les cas, peu importe. Ne reste pas sur ce pa-ra-pluie, il y a des canapés fait pour s'assoir. Un parapluie, c'est pour s'abriter de la pluie. J'aime la pluie, et ils sont inutiles à l'interieur.»


Shanoa regarda la tête en citrouille de son parapluie.Elle eu quelques larmes,avant de le ranger soigneusement,et de le placer derriere son dos,affichant une mine triste.Elle ne ressentait pas d’emotions a proprement parler,mais elle tenait a ce parapluie,entendre de la bouche de son idole que son fidéle compagnon était inutile lui avait fait un vague choc.Pas assez toutefois pour faire autre chose que de changer l’expression de son visage.Et encore,très vaguement.La petite fille regarda une nouvelle fois son parapluie,avant de jeter un œil autour d’elle.Elle se demandait sincérement quoi faire,après tant de remontrances de la part de la Reine Melfia,celle qu’elle idôlatrait.Elle choisit donc de se taire,restant au sol,assise sur la base du canapé,a distance raisonnable de melfia,pour ne la gêner en aucun cas.

La pauvre était dans une situation bien gênante.
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Mer 2 Sep - 6:48

Melfia représentait Sal'ahë en tant que Reine de ce pays. On dit bien souvent que le dirigeant est l'image de la contrée qu'il dirige ; c'était on ne peut plus le cas pour le royaume des Antarrs. La jolie demoiselle était tout à fait le reflet des personnes anonymes peuplant ses terres ; un cerveau détraqué dans un corps magnifique. Il n'y avait rien que l'on puisse faire pour changer cela à partir du moment où pour elle et son peuple il n'y avait rien à changer. Du point de vue de ces êtres étranges il n'y avait rien dont il fallait se débarrasser, pas de médicament pour se guérir de la bénédiction que le Ciel leur avait accordé. Oui, aussi sûr que les fous ne se croient pas fous, Melfia et ses semblables ne se pensaient pas bizarre. Et elle ne voulait pas être différente de ce qu'elle était maintenant, elle ne voulait pas retourner à l'état dans lequel elle était auparavant, pauvre rose dont les pétales ne pouvaient pas se montrer au grand jour. La demoiselle aux cheveux aussi longs que soyeux ne désirait que briller et refléter les rayons de ce soleil qui semblait avoir été crée spécialement pour elle. Et cela, elle le faisait beaucoup mieux en ne ressentant que peu d'émotions. Pleurer avait-il une autre utilité que remplir son cœur de larmes amères et salées? Rire servait-il à autre chose que de résonner dans les oreilles d'autres personnes et se perdre dans les airs? Avoir confiance en les autres n'amenait qu'à être déçu et à se perdre dans des labyrinthes de questions restées sans réponses, non? Ce n'était pas une bonne idée que d'être tout le temps heureux, n'est-ce pas? Alors..., peu importait, Melfia se sentait mieux à présent. Ce que les autres percevaient comme les petites joies de la vie, elle elle les voyait comme des pertes de temps, inutiles et sans intérêt. Ses yeux ne faisaient que survoler ce qui se présentait sous ses yeux sous des formes qu'elle n'aimait pas, et les posait sur les autres choses qui attiraient plus son regard. La force de Melfia résidait à la fois dans tout ce qui faisait d'elle ce qu'elle était, dans sa force physique et dans son esprit. Dans son pays on la craignait, dans les autres on la craignait, tout le monde la craignait et à raison. Elle seule pouvait vivre sans la crainte de se faire tuer par plus fort qu'elle. Elle se sentait en position de force, elle se sentait bien et aimait la présente situation. Après tout, qui aurait dédaigné une telle place de choix? De tout temps, tout le monde avait toujours désiré être le plus fort. Tout le monde voulait s'assurer la survie, et pour ça il n'y avait pas trente-six façon de procéder. Soit on avait de quoi être un chef, auquel cas il fallait s'affirmer et se faire un passage parmi les autres en projetant du sang et des ombres terrifiantes sur les murs. Les faibles se regroupaient en troupeau, pour tenter vainement de survivre. Tout à chacun voulait survivre, et le fait d'avoir une conscience ne faisait qu'empirer les choses. La peur, la tristesse, la joie, la haine, la douleur, la peine, les souvenirs ; tout ça était futile et inutile, tout ça servait et desservait à la fois. Et c'était bien pour ça que les Antarrs étaient au-dessus des autres, toutes races mélangées. Ils pouvaient utiliser la magie, pouvaient se soigner, pouvaient les attaquer, se défendre, ça ne changerait rien. Parce qu'ils pleuraient des torrents de larmes, parce qu'ils hurlaient leur haine à plein poumons, parce qu'ils riaient et baissaient leur garde, parce qu'ils aimaient et se mettaient volontairement un bandeau noir comme la nuit devant leurs yeux. Parce qu'ils allumaient le feu qui les conduiraient tous à l'échafaud. Parce que tous autant qu'ils étaient ils ne faisaient que fuir et courir dans tout les sens, se frappant entre eux, s'assommant avec leurs raisonnements stupides et emplis de trous au point que même le plus gros des mensonges pouvaient le traverser aisément. Melfia pouvait voir à travers ces êtres pitoyables et inutiles comme à travers un livre ouvert. Et elle brûlait le contenu et la couverture sans se poser de problèmes moraux à un seul instant. Melfia brûlait leur corps impies, éteignait le feu de leur désir et de leur vie. Ils se noyaient dans leurs larmes et leurs rires qu'ils chérissaient tant. Elle purifiait ce monde d'être trop faibles pour même mériter de porter le nom d'Humains, de Démons ou d'Elfes. Pour mériter seulement de vivre. Et à la fin, ils faisaient tous la même chose. Supplier. Demander pardon. S'agenouiller. S'abaisser plus bas que terre pour espérer vivre.

Ils suppliaient une personne qui n'avait que faire d'eux. Ils demandaient pardon pour ils ne savaient même pas quoi. Ils s'agenouillaient aux pieds de ceux qu'ils avaient voulu défaire. Ils s'abaissaient plus bas que terre pour espérer vivre une vie de honte ou de servitude.

Quelle pitié...

De toute façon, la jeune demoiselle ne leur prêtait pas le moindre gramme d'attention tant qu'on l'y obligeait pas. La si jolie, si belle demoiselle ressemblait étrangement à une douce rose, couverte d'épines acérées et meurtrière. Une rose dont les pétales étaient devenus rouges il y a bien longtemps, s'abreuvant de ses victimes, avide du sang des imprudents qui venaient se piquer à sa tige hérissée de pointes. N'était-il pas évident que cette frêle fleur avait de quoi se défendre? Si ce n'était pas le cas, elle ne serait pas encore en vie, trônant fièrement au milieu de ce dépôt hétéroclite de corps mutilés, de mots qui n'attendraient jamais leur destinataire, de présents qui jamais ne quitteraient leur coffin, de bijoux qui ne quitteraient plus jamais leur propriétaire. Pourquoi appeler cette jeune personne un monstre, alors que la mort était bien plus cruelle qu'elle? La mort frappait au hasard et prenait les vies des manières les plus injustes qu'il soit, faisant des coïncidences des évidences, des tragédies des accidents, des pleurs de simples marques de tristesse. Melfia ne savait pas..., si on pouvait s'habituer à la mort. Vivre avec la mort. Toujours avoir cette ombre regardant par-dessus votre épaule, attendant le moment propice pour vous susurrer d'une voix emplie par le délice de l'instant que votre heure était venue. Que ce moment serait le dernier que vous alliez vivre. Et encore, personne ne pouvait le deviner. Les tout derniers instants que l'on vivaient étaient les plus précieux, et ils étaient si banals parfois. Si stupides. Un mot de trop que vous aviez dit à l'encontre d'un ami, une blague idiote qui a fait sourire votre entourage, un baiser déposé subrepticement sur des lèvres aimées. Et la seconde d'après vous vous teniez seul dans cette pièce si sombre qu'on appelait la mort. La jeune reine se savait mortelle. Mais elle faisait partie de la race des prédateurs, de la race de ceux qui tuaient pour ne pas être tués. Des pêchés..., oui, elle en avait commis. Son existence elle même pouvait être considérée par certains comme un pêché, une hérésie du destin. Alors maintenant qu'elle avait sautée dans ce lac empli de ces choses interdites et délicieuses, pourquoi s'arrêter? Qu'on tue, qu'on brûle, qu'on massacre, qu'on brise, qu'on détruise, qu'on reconstruise, qu'on aide les gens, qu'on les aime, qu'on les pardonne, qu'on leur voue une haine sans fin, qu'on fasse de notre vie un enfer, qu'on fasse de la vie des autres en enfer, l'issue était la même pour tout le monde. Injuste, certainement. Mais ce n'était pas ce dire ça qui changerait quoi que ce soit. Agir dans la vie ne changeait que la vie. Et si dans ses derniers moments la demoiselle aux yeux vairons serait aussi faible et démunie que ceux qu'elle avait agenouillé auparavant, ça n'avait aucune matière d'importance. Rien que pour voir quelqu'un supplier celle qui les avait mis dans ce triste état, elle aurait voulu revivre encore et encore, et encore, inlassablement. Répéter ce même scénario cent fois,mille fois, éternellement. Que ce jeu jamais n'ai de fin et qu'elle puisse partir d'un rire dément à chaque fois que la main de quelqu'un se déserrait soudain, à chaque fois qu'une larme se figeait sur une joue pâlie et exsangue. Était-ce vraiment drôle? Elle ne savait pas. Non, elle ne savait pas. Pour autant, elle continuerait jusqu'à son dernier souffle. Parce que si qui que ce soit était immortel, est-ce que la vie aurait même un sens? Tuer quelqu'un qui sait qu'il pourra revenir n'aurait qu'un sale goût putride et amer, ça n'aurait définitivement aucun intérêt. Alors que là, ils partaient, quittaient ce qu'ils avaient toujours connu, la seule chose dont ils avaient un quelconque souvenir. Ils avaient peur de se laisser aller à monter dans cette barque sombre, et se raccrochaient désespérément aux quelques rayons de lumière qu'ils voyaient toujours. Jusqu'à ce que le rideau ne se ferme pour de bon. Et oui, Melfia se savait qu'elle n'était pas immortelle. Mais ça lui était égal, tellement égal.

Parce qu'à la fin, elle leur prouverait leur terrible mortalité.


Dernière édition par Melfia Hider le Mer 2 Sep - 6:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Mer 2 Sep - 6:48

[Suite du post...->]

La dirigeante de la contrée des pluies diluviennes jeta un regard indifférent à la fille près d'elle. A l'évidence, elle n'était pas 'ravie'. Qu'est-ce qu'elle s'en fichait, que ses paroles l'aient hypothétiquement blessée ou lui ait déplus. Ce n'était pas ses affaires, elle était assez grande pour pouvoir faire la part des choses, non? Melfia n'était pas une nounou, elle ne gérait pas les enfants ou les pré-adolescents qui couraient dans le château, encore moins ceux qui la dérangeait. Cette fille avait quoi? Douze, treize ans? Peut-être quatorze ans, mais pas plus. Quant-à son apparence, elle n'y avait pas prêté attention. Tout ce qui l'importait était qu'elle lui obéisse, comme tout le monde dans ce pays et dans les autres se devaient de le faire. Elle n'aurait pas le droit à un traitement de faveur. Elle n'aurait jamais le droit à un traitement de faveur. Que cette petite l'aime bien ou qu'elle ne l'aime pas, qu'importait? Dans les deux cas elle lui devait un profond respect et une totale obéissance. Elle lui appartenait, en quelque sorte. Elle faisait partie des vies que leur rangs et leur lieux de naissance préservait d'à peu près tout, mais ça ne la concernait pas plus que ça. Elle n'avait jamais demandé à cette personne de naître, non? Elle ne lui avait pas plus mis au monde, ni n'y avait participé d'une quelconque manière. Sa vie et celle de cette personne n'avaient rien en commun. La seule chose qui permettait à leur deux sphères si éloignées l'une de l'autre de se rencontrer était le fait qu'elles vivaient dans le même endroit, qu'elles parcouraient les même couloirs et voyaient les même paysages à chaque jours qui passaient. Grâce à cela, la petite demoiselle à présent assise à même le sol pouvait voir la si jolie dirigeante de son pays. La jeune fille passa une main dans ses cheveux, ne formalisant pas de l'air peut-être un peu plus 'triste' que quelques secondes auparavant. Est-ce qu'elle tenait à son parapluie, est-ce que lui dire qu'il était inutile n'était pas méchant, est-ce qu'elle aurait du la consoler ; ces questions ne frôlèrent pas un instant l'esprit de la reine du pays des pluies et des Antarrs. Parce que ça faisait bien longtemps qu'elle ne consolait plus qui que ce soit, pas même sa propre personne. Ça ne servait absolument à rien qu'à s'attarder sur des sentiments inutiles dont le Destin avait décidé de les amputer. Si une simple pierre, si la Kara-Xanthe seule avait réussie à les transformer en quelque chose de mieux, en une race supérieur, alors c'était que ça ne leur avait jamais été d'aucune réelle utilité, quelle qu'elle fut. Melfia ne savait pas ce que cette jeune démone pensait d'elle, mais elle tendait à dire qu'elle l'appréciait. Pourquoi être touché par les paroles incisives et peut-être blessante de quelqu'un si vous n'aviez rien à faire de lui? Ce n'était pas logique, ce n'était pas possible, Melfia ne pensait pas ça possible. Oh, et puis qu'importe. Une fois de plus ça ne changeait rien à rien. Seules les personnes pouvant lui servir comptaient. Celles qui marchaient du bon côté de la barrière étaient aussi transparentes pour elle que les murs près desquels elles marchaient, et avaient aussi peu d'importance que ceux-ci. Ce n'étaient que des marionnettes dans son terrible et magnifique spectacle, et elle tirait absolument toute les ficelles.

Un spectacle fait de larmes de sang et de rires distordus...


«Tu peux rester par terre si tu veux, dit-elle en partant d'un inquiétant rire, ses lèvres s'étirant soudainement en un étrange rictus sur son visage dénué de la moindre impureté. Mais c'est là que vivent les sou-ris...»

La dirigeante de la contrée des pluies voulait bien sûr par là faire référence à celle que le fillette avait tué alors que sa souveraine entrait dans la pièce à son tour. La demoiselle aux cheveux mauves n'avait-elle pas dit elle-même que ces petits êtres étaient faibles et dénués du moindre intérêt, si ce n'était celui d'être sacrifié pour le bien des plus forts? Elle était peut-être forte par rapport à cette pauvre petite souris, si petite et si peu dangereuse, mais face à Melfia n'était-ce pas elle, qui prenait la place de la souris? C'était à présent elle l'être faible et seulement bon à être tué. Et rien que ce fait avéré faisait rire la douce demoiselle. Oui, ça la faisait rire. Voilà pourquoi elle ricanait de manière inquiétante et dérangeante depuis qu'elle avait de nouveau élevé la voix quelques secondes auparavant. N'était-ce pas délicieux? N'était-ce pas terriblement jouissif de savoir que simplement en entrant dans une pièce vous transformiez le loup de quelqu'un d'autre en un pauvre agneaux, perdu et bêlant lamentablement après vous? C'était vraiment délicieux, délectable au possible. Melfia buvait goulûment le jus des fruits qu'elle avait elle-même planté, mais laissait s'écraser ceux qui étaient pourris. Les fruits pourris ne donneraient jamais rien de bon. Cette petite n'était pas un mauvais élément, c'était juste 'elle'. Rien d'autre qu''elle'. Et pour Melfia, qu'elle soit 'elle' ne signifiait rien. Alors elle laisserait ce fruit mûrir doucement, puis verrait s'il serait rattrapé par l'éternelle gravité ou si elle le saisirait entre ses doigts si minces et si fins en dépit des combats et de sa vie étrange et dissolue d'une certaine manière. Et tandis que son rire continuait de résonner doucement dans le salon de son propre château, la demoiselle se fichait bien de quoi que ce fut. Elle aurait pu être seule au monde que ça n'aurait rien changé à sa quiétude ou à ses envies du moment. Elle et le monde. Elle sans le monde. Qu'importe tant qu'elle était toujours sur le plateau de jeu. Elle était à la fois à l'extérieur et à l'intérieur de ce terrible jeu, et pouvait se protéger de toute attaque éventuelle d'une manière ou d'une autre : en sacrifiant ses pions. En tuant les autres. Peu importait les autres.

Oui, tant qu'elle était toujours ici. Peu importait.

Elle laissa son rire aussi distordu que ses pensées se mourir dans l'atmosphère, et détourna plus franchement son regard vers la seule personne présente dans la pièce en dehors d'elle. Elles étaient coincé dans le même espace vital, et pourtant elles réussissaient à cohabiter sans se tuer, non? C'était peut-être idiot à dire, mais Melfia ne put s'empêcher de s'en faire la remarque. Pour vivre et s'élever dans la société-et ce quelle qu'elle soit-on devait écraser les autres. Leur marcher dessus. C'était ainsi que tout marchait, par l'affirmation de sa force. Et la seule raison qui faisait que la jeune dirigeante aux beaux cheveux roses n'avait pas besoin de prouver sa supériorité était que tout à chacun à Lysandre la craignait. Elle aussi, donc ; en somme ça n'avait aucune sorte d'intérêt que de traumatiser quelqu'un qui avait déjà peur de vous et qui vous respectait. Non, vraiment ça aurait été stupide. Et Melfia n'était pas stupide, c'était quelqu'un de relativement intelligent malgré ce que certain pourraient dire. La folie et l'intelligence étaient deux forts alliés, et une fois assemblés difficile de les dissocier. L'un jouait au miroir avec l'autre, et impossible pour qui que ce soit de savoir qui avait les commandes en cet instant précis.

«Mais fais comme bon te semble, c'est toi qui dé-cide, dit-elle en haussant les épaules, ce sourire détraqué toujours peint sur sa peau d'albâtre. Reste par terre si tu t'y sens plus à ta place...»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Mer 2 Sep - 16:07

[…..T_T]

[T’attends pas a ce que ca change,de mon coté.è_é’]


La peur.La peure était souvent un sentiment versatile,qui prenait possession de chaque être humain sur cette planéte,le forcant a agir d’une maiére totalement incertaine et irréfléchie.La peur pouvait tenailler les entrailles,les resserer comme une Pince a métaux et donner au pauvre souffrant de cette terreur,un terrible mal a l’aise,qu’il ressentait aussi bien de facon physique que de facon mentale.Aprés tout,la peur était un sentiment on-ne peut plus réel dans n’impote quel type de situation.La peur pouvait tomber a tout moment,sur n’importe qui,certaines personnes y étaient plus réactives que d’autres,mais aucune des personnes,qu’elle soit de Race Démoniaque,Elfique,Humaine,ou même Antarr,toutes le races de ce bas monde,dans ce beau pays apellé Lysandre ressentait la peur.Tout le monde,sans aucune excpetion qui constituait l’être normal de Lysandre.Alors cela voulait t-il dire que la peur était une idée universelle ?Un sentiment eprouvé par tout type d’être vivants,pas seulement sur Lysandre,mais également sur toute la planéte en entier ?Les animaux eprouvaient ils la peur ?Les insectes eprouvaient t-ils la peur ?Les êtres bipédes eprouvaient t-ils tous,sans aucune exception la peur ?Les Antarrs avaient t-ils vraiment cette sensation que les humains apelaient ainsi ?Les Antarrs etaient t-ils vulnérable a la même sensation ?Comment savoir,après tout ?Comment pouvait t-on deviner que quelqu’un pouvait ressentir la même chose ?Comment en avoir la certitude absolue ?la seule indication qu’on avait pour savoir si l’autre avait la même sensation,c’était tout simplement sa parole.Comment pouvait t-on savoir si les ressentis par les deux êtres etaient exactement les mêmes ?Est ce que réellement,les deux êtres vivants pensants de chaque coté de la partie qui interesse le point actuel,est ce que les deux,eprouvait exactement,sans la moindre difference,la même chose ?Aprés tout,comment en être sur ?Peut être l’autre mentait t-il ?Peut être ce qu’il apellait « peur » était ce que quelqu’un a sa place aurait apellé « mal de tête » ?Est ce que ces sensations etaient communes ?Est ce que la peur était vraiment ce sentiment si etrange et noir,qui tenaillait les entrailles de Shanoa,a l’heure actuelle ?En attendant,il était certain que,peur ou non,Melfia n’était pas naturelle.puisqu’elle était parfaite,et que toute chose que la nature concevait était forcement imparfaite.La nature,jalouse,ne voulait pas de quelqu’un de parfait,qui puisse la concurencer sur son monde.Il faut croire qu’elle avait manqué son coup .En donnant a melfia la beauté et l’intelligence,et le kara-Xanthe lui octroyant puissance et folie destructrice,la natur avait donné a Melfia ce que les Antarrs n’avaient pas.Et elle lui avait refusé ce que le cristal lui avait donné.Melfia n’était pas entiérement quelqu’un de naturel.Le fait qu’elle soit aussi puissant le temoignait.Etait –il alors possible,en ce cas,que la si belle reine de rouge vêtue a coté de la petite demone télékinésiste soit en mesure de ne pas connaître la peur ?Est ce que Melfia pouvait avoir peur ?Cette question,a n’en point douter,Melfia l’aurait immédiatement dementie,et tuer sur le coup le pauvre demandeur en quête de connaissance.Melfia n’aimait pas avoir de defauts.Elle n’en avait dailleurs aucun.Pour beaucoup de monde,toutefois,certains defauts etaient immuables.La peur en faisait parti.Alors est ce que la demente Reine était,oui ou non,sensible a ce sentiment de terreur ?Est ce qu’elle ressentait aussi la peur,que chaque être de son royaume portait sans arrêt ?Une question si chére a la petite fille aux cheveux mauves.Mais qui ne trouverait malheureusement jamais de réponse.Jamais la seule habilitée a répondre,la seule personne a réellement comprendre Melfia,a être dans sa tête,et a penser comme elle,c’était elle-même.Personne d’autre que melfia Hider ne pouvait parler de melfia hider.C’était l’evidence même,dailleurs,personne ne lui arrivait a la cheville.Mais est ce que cette perfection,et cet unique statut lui donnait pour autant le droit de ne plus cotoyer la peur ?Est ce que pour autant,Melfia n’était elle plus affectée par la peur ?Shanoa se mordit légérement le pouce,avant de reflechir un petit instant.Elle savait Melfia parfaite.C’était pour atteindre le niveau le plus proche de la perfection,qu’elle s’était mise a l’imiter sans arrêt dans sa maniére d’être.Alors pouvait elle ne pas avoir peur ?Cette question restait en suspens.Mais au bout d’un petit moment,Shanoa avait trouvé sa réponse.Elle avait trouvé ce qu’elle cherchait.C’était tout simple,et idiot.Melfia n’avait pas peur.Melfia était la peur.Tout simplement.Elle la contrôlait,elle s’en servait comme un jouet.Elle était elle-même la peur qui s’abattait sans vergogne sur n’importe qui.Elle contrôlait la peur,de par le fait que son régime politique actuel était axé non-seulement sur l’incroyable respect que tout les Antarrs vouaient a leur reine,mais egalement sur la peur,bien evidemment.La terreur qu’elle inspirait dans son propre royaume était proportionel a celui des Antarrs pour son epoustouflante beauté.N’importe quel crétin de Sal’ahë aurait put dire qu’il savait pertinemment qu’il nefallait en aucun cas contredire la reine.Sinon,elle aurait la plus grande joie de vous plaquer au sol,et de vous marcher dessus,lentement,en vous percant de toutes parts avec ce qu’elle voulait.Même pas ses mains.Quelqu’un qui se rebelle contre la reine,même contre un de ses caprices,n’est pas digne de tâcher les mains de la si belle Reine Rouge de son sang immonde.C’est sûrement pour ca qu’elle l’ecraserait lentement sous son talon,en fait.Melfia n’était pas affectée par la peur.Elle était la peur.Mais Shanoa,elle,avait peur.Peut être était-ce la la plus grande difference entre elles.

Shanoa ne voulait qu’une seule chose,au final,ressembler a Melfia.Mais la,tout de suite,elle n’avait plus envie de quoi que ce soit d’autre que se trouver loin d’elle.C’était assez contradictoire,non ?


«Tu peux rester par terre si tu veux.Mais c'est là que vivent les sou-ris...»

Shanoa avait peur d’elle,c’était certain.Elle avait peur de Melfia,et elle la considérait comme une divinité,une forme a copier pour devenir quelqu’un de presque parfait.Alors si elle ne s’était pas assise ailleurs,c’était simplement parce qu’il n’y avait pas d’autre place.Et puis,elle n’aimait pas être par terre.Comme Melfia l’avait dit precedemment,c’était la qu’il y’avait les souris.Et Shanoa haissait les souris.La petite Antarr sembla reflechir.Elle ne savait pas quoi faire.Partir ?Alors que Melfia était dans la piéce ?Pas question,a moins d’y être invité.Monter sur le canapé ?Peut être….Mais partager le même support que la reine,c’était trop d’honneur pour elle.Alors que pouvait t’elle faire ?Au moins,sur son parapluie,elle avait été en sécurité….Mais a present,il n’y avait plus aucune raison de se hisser sur son fidéle instrument,et de se ballader un peu partout en flottant dans la piéce.Pire encore,elle ne savait pas quoi faire.Elle ressera un peu ses jambes contre ses genoux.jamais elle n’aurait eu ce genre de comportement avec quelqu’un d’autre que la Reine.Jamais.C’était exceptionel.

«Mais fais comme bon te semble, c'est toi qui dé-cide, Reste par terre si tu t'y sens plus à ta place...»

La petite Antarr placa ses mains sur ses tempes,avant de doucement,se les masser.Un moment,elle reprit le mouchoir que lui avait dedaigneusement jeté la reine,quelques minutes plus tôt,pour le fixer,et enfin,le serrer contre sa joue.Cet objet était un trésor,mais il lui faisait également peur.Il faudrait prendre garde a le traiter avec beaucoup d’attention.La petite fille releva la tête,pour de nouveau fixer les bottes de Melfia,avant de cligner des yeux.Elle ne savait pas quoi dire.Elle ne savait plus quoi dire.Alors elle se leva,pour aller immédiatement s’asseoir sur un fauteil prés de la fenêtre,a quelques métres de la.La distance entre elle et la reine s’était creusée,mais elle continuait de pouvoir l’observer,et l’entendre.La petite fille se retroussa de nouveau,ses chausettes sur le coussin principal.Elle regardait une nouvelle fois le mouchoir,avant de l’appliquer sur sa petite cicatrice qu’elle s’était faite precedemment.

Je….Ma place….Je….

Elle ne savait pas quoi dire.Elle begayait,stupidement,et elle était consciente de l’inutilité de la situation.Shanoa baissa les yeux,et s’inclina vers sa reine.

Veu….Veuillez m’excuser.

Elle avait beau ne pas ressentir d’emotions a proprement parler,jamais elle n’avait été aussi proche des larmes.
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Mer 9 Sep - 22:16

Melfia regarda la petite Antarr aller s'assoir sur le fauteuil, sans cesser de sourire. A vrai dire elle se fichait bien qu'elle reste au sol ou qu'elle s'en aille ; tout ça lui était bien égal. Alors au lieu de lui faire une quelconque remarque sur quoi que ce soit elle se contenta de regarder le vide, souriant de cette manière étrange qui lui était particulière.

Je….Ma place….Je…Veu….Veuillez m’excuser.

Melfia passa sa main gantée sur ses lèvres, l'air d'être perdue dans ses pensées. Elle semblait intimidée. Rien d'étonnant en soit, donc rien qui retienne d'une quelconque manière l'attention de la souveraine aux yeux de rubis et d'argent. Non, à la place elle se releva, et epousseta gracieusement sa robe d'un geste machinal, avant de ne se rassoir. Sans raison apparente.

"Hm, la souris ne sait plus parler dirait-on, dit-elle avec un petit sourire en coin, appuyant la paume de sa main contre son visage et son coude contre l'accoudoir, sans se retourner vers elle pour autant. La demoiselle dont je ne sais pas le nom..., a peur, peut-être?", finit-elle en chantonnant légèrement.

La jeune reine fit voler doucement ses cheveux roses derrière elle alors qu'elle détournait son regard vers le plafond, et poussa un soupir exaspéré.

"Tout m'en-nuie, dit-elle brusquement. Hm, et on peut savoir pourquoi tu vas si loin? Je déteste ne pas voir les personnes à qui je parle...", ajouta-t-elle avec une pointe d'irritation égoïste dans la voix.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Jeu 10 Sep - 13:28

Shanoa ne savait plus vraiment quoi faire.Elle était pour ainsi dire perdue dans ses pensée,et n’avait plus rien a dire,ni a faire,elle ne pensait plus qu’a une seule chose : Il fallait au moins que Melfia ne voie pas en elle quelque chose de vraiment insignifiant.Elle savait que c’était beaucoup trop demandé,bien sur,mais elle nourissait quand même cette ambition de pouvoir une nouvelle fois briller,mais même aux yeux de la reine,personne ne brillait,mis a part la reine elle-même.Shanoa savait pertinemment que jamais,au grand jamais,la reine ne s’interesserait a quelqu’un comme elle.Elle était trop petite,trop insignifiante,trop faible,trop…..Comme tout le monde.Shanoa savait au fond d’elle-même que,malgré tout ses efforts pour ressembler a sa si parfaite Reine,elle n’était pas comme elle.Elle ne serait jamais comme elle.Elle ne serait jamais a ce niveau si haut,si parfait.Elle ne serait jamais aux cotés de Melfia,si haute dans la hiérarchie du monde.Pour Shanoa,c’était bien simple.Melfia était bien plus qu’une reine.Melfia était bien plus qu’une Reine si belle et si forte.Elle était bien plus que la surdouée cerebrale que tout le monde voyait en elle.Elle était bien plus que celle qui avait été irradié le plus puissemment par le cristal de la Kara-Xanthe.Pour Shanoa,Melfia était plus que tout cela.Elle était au dessus de tout.Au dessus des hommes,au dessus des Elfes,au dessus des Démons,et au dessus des Anges.Elle était encore plus que les Dieux eux-mêmes.Elle était tout simplement l’être suprême.L’être parfait,l’être qui avait été favorisé par les Dieux et par les Diables.L’être destiné a les surpasser.L’être qui avait été concu pour regner sur le monde.Et Shanoa s’était mise en tête de la copier dans tout ses faits et gestes afin de pouvoir enfin se sentir vraiment forte.Shanoa,contrairement a ce qu’on pouvait penser,n’était pas une jeune fille très puissante en matiére de pouvoir combattif.Certes,elle était une magicienne très douée et maitrisait presque a la perfection les sortiléges de lévitation,mais malgré cela,elle n’était qu’une petite fille,a peine agée de treize ans,qui ne demandait rien a personne.Elle était fragile physiquement,et tentait de compenser cela par son imposant pouvoir magique,mais cela n’était malheureusement pas suffisant.Elle avait beau savoir manier la magie,tant qu’elle n’entrainerait pas son corps et son endurance,elle ne serait jamais la femme parfaite qu’elle avait juré de devenir un jour,en décidant d’imiter tout les mouvements et expression de la Reine Rouge de la Méridionale Sal’ahë.Elle avait,ce jour la,décidé de devenir Shanoa Belphegor,la deuxiéme femme la plus importante dans ce monde.Celle qui n’aurait pas l’original de Melfia,mais qui serait sa parfaite copie,tout ce qu’elle était retranscrit dans le mental de la petite demone-Antarr.Elle avait prit la décision de toujours faire comme si elle était l’ombre de sa reine.De toujours tout faire pour l’aider,et l’imiter,d’atteindre cette perfection qui semblait naturelle chez sa reine.La petite demone afficha un visage un peu tristounet.Elle était réellement décue que Melfia la voie ainsi,dans cet êtat pitoyable.Elle savait bien que la Reine n’avait d’yeux pour personne,a part elle-même.Et c’était bien normal,puisque personne ne lui arrivait a la cheville,après tout.Jamais personne,personne,ne serait capable d’egaler la grande…..Que pensait t-elle,la divine et titanesque a la fois,Melfia Hider.Personne ne lui arrivait ne serait ce qu’a son talon.Dans tout les domaines,Melfia était la meilleure.Les seuls qui pouvaient la battre c’était purement dans des domaines inutiles,comme la taille,le poids…Et bien sur,la laideur.


Tout le monde était plus laid qu’elle,ca aussi,c’était evident.Tout était l’evidence même,après tout.Elle se sentait bien,sur le coup.La petite Shanoa Belphegor semblait d’un seul coup avoir retrouvé son energie qu’elle avait perdue.Peut être que maintenant,c’était l’occasion de briller aux yeux de Melfia ?Ou tout du moins,de lui montrer qu’elle pouvait être utile ?Qu’elle pouvait devenir quelqu’un de parfaitement parfaite en imitant sans arrêt les gestes et pensées de Melfia ?Oui,elle pouvait le faire.C’est pour ca qu’elle était née,elle en était convaincue.A présent,elle ferait tout,absolument tout pour prouver a Melfia,et par conséquent,a tout le monde,qu’elle pouvait lui ressembler un petit peu,en dédiant sa vie a l’imiter.Elle lui montrerait,a sa Reine,qu’elle n’était pas inutile.Shanoa releva légérement la tête pour regarder le mouchoir qu’elle lui avait envoyé au début de leur rencontre.Elle trouvait ce mouchoir très beau.Le sang dessus était le sien,la poche dans laquelle il avait trainé,celle de melfia.C’était une étrange coincidence,non ?Aprés tout,Shanoa n’était guére plus que la petite tâche qui s’accrochait desesperement a la robe de Melfia…..Et qui tentait de l’imiter le plus possible.Oui,Shanoa était une tâche sur Melfia.Mais une tâche sur Melfia,c’était quelque chose d’irréparable,alors elle n’aimait pas ce terme.Elle préférait celui de « miroir ».C’est a dire qu’elle serait ce qui pourrait au mieux la refleter,sans pour autant avoir l’egal d’elle dans tout ces domaines.


"Hm, la souris ne sait plus parler dirait-on. La demoiselle dont je ne sais pas le nom..., a peur, peut-être?"


Shanoa la regarda un moment,essayant de ne pas trop imiter l’expression qu’elle voyait.Elle la regardait non pas dans les yeux,mais sur le sommet de son crâne,en affichant une expression de ravissement.Melfia était tellement belle,même pour Shanoa qui était une femme et qui donc,n’était pas vraiment censée avoir de bon critéres,elle trouvait Melfia resplendissante.Et cette chevelure rose….Elle était a l’image de sa propriétaire.Parfaite.


Non,je n’ai-pas-peur des sou-ris.Mais j’ai peur de-vous.


Elle rougit timidement,avant de basculer legerement sa tête de gauche a droite.Elle ne savait pas du tout ou cette comédie allait la mener.Tant pis,après tout,non ?


"Tout m'en-nuie. Hm, et on peut savoir pourquoi tu vas si loin? Je déteste ne pas voir les personnes à qui je parle..."


Shanoa releva une nouvelle fois la tête,pour la baisser dans la direction de Melfia,et regarder ses bottes si gracieuses.Elle s’inclinait devant sa reine,en gage de respect profond.Elle esperait sincérement pouvoir s’en sortir comme ca.


Je ne suis pas digne d’être a-co-té de vous.Mais si vous-me-fai-tes cet-ho-nneur….


Elle releva la tête,pour regarder un court instant les yeux de Melfia,avec ses deux yeux violets et vides.Elle avait très envie,en effet,de se retrouver proche de sa souveraine.Juste pour pouvoir s’en vanter.
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Lun 28 Sep - 0:31

Non,je n’ai-pas-peur des sou-ris.Mais j’ai peur de-vous.

Melfia laissa fuser un petit ricanement. Bien entendu, c'était tellement évident. Qu'elle ait peur d'elle, soit entendu ; qu'elle n'ait pas peur des souris, elle s'en fichait plus au moins. Mais tout le monde ici avait peur de la souveraine, et Melfia le savait pertinnement. Mieux encore, elle aimait ça. C'était jouissif de savoir que les autres avaient peur de vous au point que vous puissiez leur faire faire quoi que ce soit. Or là c'était bien de ça qu'il était question : elle ne doutait pas un instant que quoi qu'elle eut demandé à Shanoa Belphegor, elle l'aurait fait.

Qui n'aurait pas aimé cela, hm?

Je ne suis pas digne d’être a-co-té de vous.Mais si vous-me-fai-tes cet-ho-nneur….

Melfia ne posa pas ses yeux délicieusement dépareillés sur son interlocutrice, n'y voyant pas là un quelconque interêt. Elles étaient seules dans la pièce, alors si l'une élevait la voix à qui cela s'adressait était plus qu'évident. A moins que Melfia n'eut décidé d'entamer un monologue, ou de ne réfléchir à voix haute, il n'y avait pas de raisons de douter, non. Alors elle ne regarda pas son interlocutrice, se contentant de fixer le vide, les paupières à moitié closes à présent.

"Je dé-teste ne pas voir les personnes à qui je parle, répéta-t-elle, une intonation ferme dans la voix. Ce n'était pas un hon-neur, mais un ordre. Voilà tout."

Elle poussa un petit soupir agacé, sans pour autant perdre l'expression presque calme et sereine qu'arborait pour une fois son visage fin et dénué de la moindre impureté. Ses pensées chaotiques n'arrivaient pas à se frayer un chemin jusqu'à son expression, mais il n'en restait pas moins que ça pouvait exploser à tout moment, soudainement, brutalement.

"Et il n'y a que toi dans la pièce, dit-elle en faisant un vague signe de la main. C'est tout."

[Et au cas où tu te poses la question, oui, je vais répondre comme ça à chaque fois ici. Parce que les longs postes inutiles et sans intérêts sont jamais vraiment passés.>__>]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Lun 28 Sep - 19:33

"Je dé-teste ne pas voir les personnes à qui je parle, répéta-t-elle, une intonation ferme dans la voix. Ce n'était pas un hon-neur, mais un ordre. Voilà tout."

Shanoa,toujours accroupie face a sa reine se demandait sincérement si elle avait le droit de se placer a sa hauteur.Mais en même temps,Melfia elle-même avait declaré qu’elle pouvait elle-même se placer a coté d’elle.Daccord,c’était en disant qu’elle n’aimais pas ne pas voir les personnes a qui elle parle….Mais en même temps,Shanoa pouvait être fiére que Melfia daigne lui parler.Elle pouvait aussi être fiére de pouvoir de placer peu loin de la jeune femme aux yeux de couleurs differentes,après tout,cela restait une sorte d’exploit,surtout pour Shanoa qui placait sa reine au dessus de tout le monde dans Lysandre tout entier,et bien au dela.Melfia,l’être le plus parfait qui existait dans l’univers entier.Rendue forte par le cristal,déjà parfaite de son Humanité parfaite,Melfia était tout simplement une sorte de déesse pour les Antarrs.Une personne que les irradiés de magie maudite craignaient au moins autant que les êtres inférieurs,tels que les non-irradiés.Et a juste cause,Melfia n’était pas réellement quelqu’un de docile ou de sympathique,que ce soit avec les peuples enemis,ou au contraire,ses propres alliés.Elle était même capable de massacrer ses propres troupes,juste pour se servir de leur sang en guise de peinture.Enfin,Shanoa en aurait été capable,elle.Et elle imaginait très bien Melfia tuer un a un ses soldats.Pas par stupidité,simplement parce qu’ils etaient devenus tous inutiles et que elle avait besoin de peinture rouge ecarlate.Alors le rapprochement était bien sur evident.Qui plus est,si ces soldats avaient commis une faute,la punition se devait forcement de tomber,que ce soit le jour même ou l’année prochaine,la punition devrait arriver.Donc,autant les massacrer tout de suite,c’était du temps précieux de gagné.Le temps ca devait vraiment être quelqu’un de vicieux.Shanoa songea un instant que Melfia elle-même ne serait pas en mesure de triompher de cet ennemi si redoutable qu’était le temps.Enfin,elle s’en moquait,non ?Melfia ne pouvait pas perdre quoi que ce soit d’autre que des choses négatives.Aprés tout,elle n’avait que des qualités,et pratiquement aucun défaut.En fait,l’unique et seul defaut dont Shanoa aurait peut être put accabler la reine,c’était qu’elle n’était pas une démone.Mais cela revenait au même puisque Melfia était bien plus qu’un demon.Elle était a la fois de Diable et le Dieu personifié.La bonté du Dieu qui pouvait encore plus basculer dans la cruauté du Diable,voila comme Shanoa percevait sa reine.Même si la petite demone Antarr possédait l’opinion la plus haute peut être de tout Sal’ahë sur sa reine,elle n’en restait pas moins quelqu’un qui avait particuliérement peur d’elle.Mais cela pouvait être evident a deviner.Après tout,comment respecter quelque chose dont on n’avais pas peur,d’une certaine maniére ?Oh,certes,le respect n’as pas grand-chose en commun avec la peur,mais Shanoa était une Antarr.Elle ne ressentait pas de sentiments réells a proprement parler,simplement des brouillons d’emotions qui venaient lui secouer les méninges de temps en temps.Certains Antarrs arrivaient a s’aimer d’une certaine facon,comme ca.D’autre pouvaient mieux comprendre les humains,et donc,mieux les abattres.D’autres,comme Shanoa pouvaient alors effectuer une mauvaise interpretation de leur ressenti vis-à-vis de leur similitude avec d’autres types d’emotions,comme c’était le cas présent.En effet,la jeune fille confondait vraisemblablement le respect envers une personne et un semblant de crainte qu’on eprouvait,toujours pour cette même personne.Ca n’avait rien d’etonnant qu’elle pense cela,après tout.Shanoa n’eprouvait du respect que pour une seule et unique personne,et elle avait peur de cette derniére,par conséquent,compte tenu de son êtat Antarr,il était bien naturel de penser qu’elle était a même de mélanger la crainte et le respect.Dans l’immédiat,Melfia ne lui faisait pas réellement peur,elle lui inspirait surtout une sorte de malaise.Mais la petite Démone ne pouvait pas s’arrêter en si bon chemin.Melfia n’aimait personne d’autre qu’elle-même,la reine était au dessus de tout le monde….Mais si seulement Shanoa pouvait,ne serait ce qu’un tout petit peu,se hisser dans l’estime de sa reine qui était aussi son modèle de vie,alors la démone aux cheveux mauves sombres aurait atteint son objectif.Elle serait devenu quelqu’un de digne de pouvoir admirer la beauté de Melfia.Elle aurait adoré avoir ce statut.Libre de pouvoir contempler son idole si celle-ci aparassait devant elle….Shanoa trouvait ce privilége au dela de ses espérances.Elle sauta donc pour se placer en face de Melfia,de maniére a ce que la reine puisse la voir de face,et même de profil,il aurait suffit pour la régente de Sal’ahë de se tourner légérement.Shanoa,elle,gardait les yeux rivés sur les bottes de sa dirigeante,toujours intimidée par cette derniére.


"Et il n'y a que toi dans la pièce, dit-elle en faisant un vague signe de la main. C'est tout."

Shanoa savait pertinement que la reine ne l’avait pas demandé,ou ordonné de se placer dans son champ de vision parce qu’elle avait des choses a lui dire,elle l’avait choisie uniquement par defaut.C’était certes,moins gratifiant,mais c’était quand même une récompense en soi,enfin c’est ce que pensait la jeune fillette,en tout cas.La petite fille regarda autour d’elle,toujours evitant de croiser le regard de Melfia,et se prit a resserrer ses bras contre son propre corps,peut être pour se rassurer de la peur qu’elle eprouvait.Puis,la jeune fille releva legerement les yeux pour fixer les dentelles rougâtres qui accompagnaient la robe de sa reine,sans toutefois fixer ne serait-ce qu’un centimére carré de la peau diaphane de Melfia.Elle cligna des yeux quelques fois,avant de rebaisser une nouvelle fois la tête.Elle commencait serieusement a avoir mal a la nuque.Mais elle ne disait rien,ne se plaignait pas.Si elle se plaignait,Melfia la detesterait.Alors il fallait garder silence et tête basse .Shanoa,tout de même n’aimait pas réellement devoir ainsi rester courbée.Même si c’était Melfia en face d’elle,elle avait au moins le droit de se soulager le cou,sans regarder sa reine.C’est pourquoi elle se mit a regarder le plafond et a expirer lentement et faiblement une petite quantité d’air.La jeune démone Antarr,après s’être executée,se mordit la lévre,et choisit de ne rien dire.Ca n’était pas a elle de prendre la parole.Melfia lui avait ordonné de venir,elle était venu.


Point.
Revenir en haut Aller en bas
Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

Messages : 221
Inscrit depuis le : 14/03/2009
Age : 32
Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1Sam 1 Mai - 20:46

[Ohooo..., on va pas te laisser zapper Shanoa. Elle doit poster, elle aussi.-__-

Alors quitte à être chiante, tututu...~]

Melfia ne mourrait jamais. Et puis voilà, et puis c'est tout.

Pouvait-on faire raisonnement plus simple? Melfia ne mourrait jamais, ce n'était un secret pour personne. Elle le savait, elle en était persuadée. Le temps, l'âge, les blessures, rien ne viendrait jamais à bout d'elle. Jamais, rien, jamais. Elle n'avait jamais perdu aucune bataille, on ne lui avait jamais refusé quoi que ce soit. Et si, par malheur, quelqu'un avait décidé de se dresser sur sa route et de lui dire 'Non', qu'est-ce que ça aurait changé? Mais rien, absolument rien! Ce qu'elle voulait elle l'avait, d'une manière ou d'une autre. Si elle avait demandé à cette jeune fille de se jeter par la fenêtre, l'aurait-elle fait? Ça aurait pu être intéressant à vérifier, mais ça n'aurait eu aucun sens, aucun intérêt. Ça ne lui aurait servi à rien. Et surtout, elle n'en avait pas envie. La jeune souveraine avait tout pouvoir sur son peuple, et pouvait appliquer sur eux des chasses au sorcières des plus cruelles. Comme demander à cette jeune fille de sauter par la fenêtre. Oui, c'était exactement le même principe qu'une chasse aux sorcières, que de vérifier si son autorité était absolue. Si vous êtes accusé de sorcellerie, pour prouver que vous n'avez rien à voir avec tout ça vous devez vous noyer. Si vous ne vous noyez pas, on vous brûle. Qu'elle saute, et elle serait probablement morte. Qu'elle refuse, et elle l'aurait tuée. Melfia avait entre ses doigts fins et gantés plus de pouvoir que quiconque pouvait s'imaginer, plus que tout ce qu'on aurait pu croire en analysant ce qu'elle pouvait faire ou pas. Un mot, un seul mot sorti d'entre ses jolies lèvres aurait pu tuer des milliers de personnes. Des milliers, des milliards, qu'en savait-elle? Son peuple raisonnait comme entité commune, et était à la fois l'enchevêtrement de milliers de personnes, prêts à lui obéir au doigt et à l'œil au moindre murmure, à son moindre soupir. Elle était la reine de Sal'ahë, et nulle autre personne dans ce monde ne pouvait se vanter d'être comme elle. La jeune fille aux yeux délicieusement dépareillés était la plus belle, la plus puissante, la plus intelligente créature que cette Terre ait jamais crée. Elle le savait, elle ne se vantait pas : elle le savait. Qu'importait si certains n'étaient pas d'accord avec elle? Ce simple fait prouvait leur infériorité par rapport à elle, cela prouvait simplement qu'ils ne méritaient pas de vivre. Elle ne pensait pas avoir été envoyée ici pour accomplir quoi que ce soit, ne pensait pas avoir été bénie par un quelconque Dieu ni d'avoir hérité de pouvoirs particuliers pour faire quelque chose de particulier. Tout ce qu'elle savait était qu'elle était un être unique, qu'elle était un être puissant, et qu'elle faisait strictement ce qu'elle voulait de cette puissance qu'elle étreignait contre elle comme si elle avait eu peur qu'elle ne s'en aille. Oh non, elle tenait trop à ce qu'elle était dorénavant pour laisser qui que ce soit changer la situation, ne serait-ce que d'un micro millimètre. Cette pierre était un hasard peut-être, mais qu'est-ce qu'elle s'en moquait : c'était elle qui l'avait ramassée, c'était elle qui l'avait touchée du bout des doigts ce jour là. Et à présent, personne ne lui retirerait cela. Elle se sentait bien, bien, bien, tellement bien! Elle était belle, elle était puissante, elle était intelligente. Elle était Melfia Hider, reine de Sal'ahë, et jamais Reine n'aurait été aussi parfaite, aussi proche de ce qu'ils appelaient naïvement Dieu. Dieu, Diable, qu'importe : elle serait les deux à la fois, elle serait la dernière chose qu'ils verraient. Elle serait leur plus grand fantasme et leur cauchemar le plus poignant, leur plus grande peur et leur désir le plus insatiable. Celle dont ils parleraient, en bien, en mal, celle qui hanteraient leur pensée où qu'ils aillent, rodant quelque part dans les couloirs de leur esprit. L'exemple de la perfection, la plus belle femme de ce monde, un modèle d'intelligence et de réflexion, la personne la plus particulière qu'ils aient jamais vue. Celle qu'ils aimeraient toucher du doigt et qui auraient peur de se faire brûler au moindre regard. Et elle aimait être cette personne que tout le monde craignait, que tout le monde connaissait alors qu'elle, elle se fichait bien d'eux.

Elle trouverait tout les morceaux de cette pierre et s'en ferait des diadèmes, des colliers et des bracelets. Elle s'en ferait une seconde peau, et elle détruirait ce monde pullulant d'êtres sans intérêt, ignorants et arrogants. Elle les tuerait tous, tous. Un par un. Morceau par morceau. Oui, elle serait la dernière chose que ce monde à l'agonie aurait vu. La plus belle, la plus puissante, la plus intelligente, la plus parfaite peinture que ce monde aurait jamais peinte. Peinte avec de la souffrance, des cris, des hurlements, de la douleur, de la terreur. Une infinie douleur, insurmontable terreur. La plus belle peinture que ce monde aurait jamais peinte, oui. La plus parfaite. Fascinante et meurtrière. La pire erreur que ce Dieu si miséricordieux aurait jamais commise. Elle tuerait Dieu, et prendrait sa place. A jamais, jamais, jamais. Elle détruirait ce monde et en referait un autre. Elle le remplirait de ce qui lui plairait, et les laisserait s'entretuer à loisir. Elle les regarderait se tuer et se salir, se blesser, se mutiler en riant, sans rien faire. Elle rirait à en mourir, elle rirait de leur incompétence, de leur stupidité, de leur laideur tant intérieur qu'extérieure. Et quand elle en aurait assez elle recommencerait à nouveau. Et ce à jamais, jamais, jamais.

Après tout, s'il existait réellement, n'était-ce pas déjà ce qu'il faisait, ce Dieu bon et miséricordieux?

Melfia restait silencieuse, fixant le vide, les yeux mi-clos. Le silence ne la dérangeait pas. Ses pensées se répercutaient encore mieux quand rien n'était dit, au contraire. Elle ne bougea pas, ne tressaillit pas, ne sursauta pas, quand la petite demoiselle se laissa tomber sur le canapé. Melfia était impossible à comprendre pour la simple et bonne raison que ce qu'elle faisait n'obéissait à aucune règle, aucun stéréotype, aucune logique. Réellement aucune. Posez lui une question, elle pouvait y répondre différemment dix fois de suite. Observez son regard, et d'un seul coup il pouvait passer d'une sorte de joie étrange et malsaine à une sourde colère. Et pourquoi? Parce qu'elle était incapable de ressentir la joie, la colère, la tristesse, la peine, la honte, l'agacement, la gêne. Rien. Elle n'avait aucune limite, pas la moindre. Plus encore que tout les autres Antarr elle avait été touchée par la Kara-Xanthe, avait été au centre de tout, avait touché la pierre qui était à l'origine de leur état. Les sentiments, elle n'en avait pas le moindre. Elle était comme quelqu'un qui aurait perdu partiellement la mémoire et la vue par la même occasion. Essayer de se rappeler ne lui apportait rien, même si parfois elle le faisait, bien involontairement. Comme quelqu'un ayant perdu un bras n'aurait cessé de vouloir faire quelque chose avec, elle ne cessait d'avoir l'impression étrange qu'il lui manquait quelque chose, dans le fond, de manière très diffuse. Et cette sensation de manque, ça vous aurait rendu fou n'importe quelle personne censée dans ce monde. Cherchez, cherchez..., qu'est-ce qui vous manque? Elle pouvait inconsciemment chercher des jours durant ce qui lui manquait, elle ne le saurait jamais. Elle ne s'en rendrait jamais compte. La jeune femme aux yeux vairons cherchait à provoquer ces sentiments, à les faire remonter, et n'obtiendrait jamais aucun résultat. Comme un alcoolique privé de boisson elle jetterait à jamais, à jamais tout par les fenêtres pour récupérer ce qu'elle avait perdu. Parce que son corps avait besoin de ses sentiments, même si elle se sentait tellement plus forte et plus intelligente sans. Comme une sorte d'alarme qui disait que là, il aurait du se passer quelque chose. Et ça se voyait, après tout, qu'un jour elle avait ressenti joie et peine, qu'elle avait pleuré et rit sincèrement : parce qu'était-elle amorphe, sans la moindre expression, droite et vide? Non. Elle pouvait sourire, rire, crier, avoir l'air énervée ou complètement amusée. Des réflexes d'un ancien temps qui trahissait ce vide qui avait pris place au creux de sa poitrine. Elle était Melfia Hider, intransigeante, cruelle et sans la moindre émotion vis-à-vis de quoi que ce soit. Et elle serait folle à jamais, jamais, jamais.

A jamais.

La jeune femme tourna doucement sa tête sur le côté, observant le Grand Salon dans lequel elle était, et reposa son iris rubis, son iris argenté sur la jeune fille aux cheveux violets. Melfia n'agissait pas selon une quelconque logique. Elle réfléchissait, mais aurait été incapable d'expliquer ses propre réflexions. Comme un génie n'aurait pu expliquer son raisonnement au commun des mortels, elle ne pouvait essayer de faire comprendre quelque chose qui était au-dessus de la portée de n'importe qui à Lysandre. Elle donnait les ordres, ils obéissaient. Tout le reste se passait dans le secret de son esprit, entre elle et elle-même. La jeune femme ouvrit complètement ses paupières, et bougea légèrement sa jambe droite, froissant légèrement le tissu de sa longue robe rouge, qui ne trahissait que trop le fait qu'elle ne comptait pas sortir ce jour là. Puis elle donna un léger coup sur le sol avec ses talons, et rejeta une mèche de ses cheveux en arrière d'un geste professionnel et élégant. Il fallait s'occuper, non? Elle voulait s'occuper. Ici. Maintenant.

«Ton nom. Tu sais jouer aux échecs?»
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Sans Titre.XD Empty
MessageSujet: Re: Sans Titre.XD   Sans Titre.XD Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 
Sans Titre.XD
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» ... Pas d'inspi pour le titre.xD
» ... Les titres, encore et toujours, pas besoin d'un titre!XD [PV Allyriane et Angelina...8D ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Sal'ahë :: Château de Melfia :: Le grand salon.-
Sauter vers: