STONH Léa [V1]

Nom: Comme elle s'en souvient pas, c'est Stonh...

Prénom:Léa et tellement d'autre... Amber, Louise, Lucy... Tout y est passer =P

Âge: Twenty years^^[Pour les raclettes, 20 ans xD]

Description physique (dix lignes minimum):Léa est une jolie demoiselle de 20 ans, tout à fait charmante. En tout cas, elle n'a pas du tout à s'en plaindre. Et puis, de toute manière, il ne lui sert pas à grand chose, son physique. Mais il est toujours très agréable d'avoir un joli physique. Plus que se retrouver laide en tout cas. Du coup, la jeune demoiselle se trouve bien heureuse de son physique. Elle est assez petite, du haut de son mètre soixante-huit, mais cela aussi, elle trouve cela bien pratique pour se faufiler tranquillement. Elle pèse, en rapport avec sa taille, peut être une cinquantaine de kilogrammes à tout casser. Elle est fine, mais pas maigre, parce qu'elle trouverait cela totalement horrible, elle mange beaucoup. Et elle aime manger, allant dans le sens contraire de toute les demoiselles de son âge qui se font belle pour se trouver un bon mari. Oui parce qu’elle fait beaucoup de sport, il vaut mieux beaucoup manger, pour compenser. Du coup, elle perd rapidement ce qu'elle gagne et trouve l'équilibre parfait. Elle aime penser qu'elle restera toujours ainsi. Mais bon, on n'est jamais à l'abri d'une déprime au chocolat ou de se perdre quelque part et ne rien manger. Et ça, Léa le savait parfaitement.
Pour continuer, la jeune fille ne fait pas son âge. Elle fait plus jeune, environ 18 ans. Parfois même, elle peut faire adolescente, dans les 16, 17 ans. Mais c'est plutôt lorsqu’elle fait la gamine. Elle a de très jolis cheveux longs, d'une étrange couleur violette, assez rare et très amusante à regarder, parce que de temps à autre, ils deviennent plus clairs, et parfois, ils paraissent carrément noirs dans l'ombre. Elle les attaches la plupart du temps en une longue natte. Normal, si elle a les cheveux longs... Lorsqu'ils sont lâchés après une journée, ils ondulent, ce qui les rend plus agréables et jolie. Il est rare qu'elle les laisse détaché, mais cela arrive, ce qui lui donne un air sauvage et adorable. Lorsqu’elle les attache en queue de cheval, elle fait plus sérieuse, plus grande peut être. Mais elle fait rarement cette coiffure. Ses yeux sont de la même couleur que ses cheveux, mais qui reste plus clair, la plupart du temps. Parfois même, ils peuvent prendre une teinte bleu, avec de la lumière, ce qui arrive assez souvent en été ou au printemps. En hiver, lorsqu’il neige généralement, ses cheveux fonces et ses yeux deviennent légèrement plus clairs. Son visage et fin et doux, mais il reste assez adolescent, malgré le fait qu'elle soit quasiment, voir carrément dans l'âge adulte. Mais il a encore le temps de changer. C'est ce qu'elle se plaît à dire, parce que cela ne fait pas encore très sérieux. D'une certaine manière, comme elle ne se prend pas non plus trop au sérieux pour l'instant, cela lui convient parfaitement pour l'instant. Bien que cela l'énervera certainement à un moment de la vie. Pour cela, elle se demande si se couper les cheveux la rendrait plus adulte, ou plus gamine... Donc, elle les garde longs. Ses oreilles sont percées, elle porte souvent des boucles d'oreilles, mais pas des grosses, souvent des petites, juste une petite pierre. Parce qu'elle n'aime pas ne rien avoir sur les oreilles. Une coquetterie, elle pouvait bien se le permettre, de temps à autres! Oh mais, oui il fallait bien le préciser, elle possède tout de même de la poitrine! Une quantité qu'elle trouve totalement respectable, en comptant sur le fait qu'elle trouvait cela très embarrassant en combat. Alors qu'elle n'en aille pas une énorme l'arrangeait totalement. Finalement, son physique l'arrangeait. Rien à jeter, rien à refaire!
Au niveau vestimentaire, c'est là que la jeune fille se fait assez amusante. Elle met de la couleur en tout cas. Ses couleurs fétiches, le rouge, le violet, l’orange, le vert... Et tout ce qui flache! Plutôt garçon manqué pour s'entrainer, elle se retrouve souvent avec des tenues féminines dès qu'elle ne travaille pas, ou ne s'entraine pas. Léa n'aime en revanche, pas trop les longues tenues embarrassantes et chasse plutôt cela d'un grand revers de main. A moins qu'il n'y aille une obligation, mais elle les fuit plutôt. Tout ce qui est embarrassant et l'empêche de bouger librement l'énerve beaucoup. Et pour cela, heureusement qu'elle a de belles jambes, parce qu'elle se ballade souvent en tenu courte. Il ne faut rien qui l'empêche de vivre. Et elle vit bien, alors. La jeune fille est un peu double. D'un côté garçon manqué quand elle travail et s'entraine, d'un autre féminine au naturel. Talon plat à talon hauts, le changement est plutôt énorme. Mais là, le changement n'est que vestimentaire… Et aussi dans le caractère ! Encore, heureux qu'elle ne change pas de physique, hein...
Ses mains sont fines parce qu’elle s’en sert beaucoup dans son métier. En vu des armes qu’elle utilise, il vaut mieux avoir une parfaite maîtrise de ses mains et de ses gestes. En revanche, son corps n’est pas très musclé, et on pourrait d’ailleurs s’en demander la raison. Mais elle-même n’en sait absolument rien. Des fois, elle dirait qu’elle aime bien, mais d’autres, qu’elle aimerait largement être un peu plus imposante pour imposer plus de respect. Pas simple de commander un régiment avec un physique aussi discret et fin… Heureusement que ses capacités y sont.
Enfin, enfin... Malgré son physique et ses airs doux qu'on lui voit lorsqu'elle dort ou qu'elle reste calme, elle possède une palette d'expression totalement diverse et varié. En raison de son caractère certainement. Mais pourtant, il est rare de voir son visage tellement déformer qu'il en devienne laid. Bah... C'est pas beau, et ça ne fait pas forcément peur, alors... Tant qu'à faire, mieux vaut éviter! Ce n'est pas parce qu'on a une place importante dans l'armée que l’on n’a pas le droit d'être un minimum charismatique... Si?
De toute manière, son caractère est tellement étrange qu'il fallait bien que la nature la gâte un peu, n'est-ce pas? -^^-

Description mentale (dix lignes minimum):Léa… Léa, malgré un nom court avec une intonation douce,  est une bien surprenante jeune fille. On peut avoir plusieurs avis sur elle, selon les conditions et l’endroit où l’on la rencontre. Au naturel de tous les jours, c’est une jeune fille très énergique, qui est définitivement intenable, mais aussi très souriante. Elle est très agréable, polie et dynamique à souhait, peut-être même trop. En faite, elle ressemblerait même plus à une adolescente qu’à une jeune adulte. La jeune Stonh est aussi (très) maladroite. Confier lui quelque chose à faire, cela se transformera certainement en véritable catastrophe. Encore heureux qu’elle soit responsable, comme une vraie adulte, n’est ce pas ? En tout cas, elle ne ressemble pas du tout à un colonel de l’armée, non plus…  Du moins, avec ce caractère là ! Ce qui est bien chez elle, c’est qu’elle est à l’écoute des autres, ce qui est une qualité non négligeable en somme. Ainsi, elle peut devenir très douce, tout comme elle peut s’énerver sur un problème, tout comme elle peut faire rire une personne triste et lui remonter le morale^^. En revanche… Elle est toujours aussi impatiente et ne peut s’empêcher de presser les gens, comme si il y avait le feu au lac ! C’est ainsi qu’une histoire très longue peut devenir une petite nouvelle en peu de temps. D’ailleurs, lorsqu’elle lit un lit un livre, Léa ne peut s’empêcher de lire la fin en ayant à peine entamé le début… Ce qui est très stupide, puisqu’elle manque à coups sûr de motivation pour lire le livre en entier après. Tout les livres racontant une histoire l’ennuie, du coup, elle n’en lit pas beaucoup, mais connaît toute les fins ! Comme dans la vraie vie, elle semble toujours blasée de tout. Ce qui casse parfaitement son attitude enfantine. Un enfant qui est toujours surpris et émerveiller de tout, là, elle semble bien à côté de la plaque. Comme si elle avait déjà tout vu, tout entendu. Son entrain semble toujours sonner étrangement, tout comme son sourire. De même, elle se lasse très vite des objets. C’est peut être pour cela qu’elle est très sociable, qui sait ?
Remplacer des objets par des êtres humains… Qu’elle étrange idée ! Et c’est pourtant bien ce qui semble se passer avec Léa. C’est peut être pour cela qui peut parfois être dérangeant de parler avec elle. Une étrange impression qui n’a pas de nom. Comme si il lui manquait quelque chose malgré sa gentillesse et ses sourires. Quelque chose, oui… En tout cas, elle reste très proche des autres, comme si elle attendait quelque chose. L’attente de la surprise. Pour elle, un objet la surprend une fois. Et hop, elle s’en lasse.  Les autres êtres humains… Elle veut être surprise. Léa attend certainement la personne qui pourra la surprendre.  Une personne difficilement cernable peut-être. Pour qu’elle puisse être surprise tout les jours.
C’est peut être pour cela que l’on reste étrange avec elle. Et aussi peut être pour cela qu’elle a beau avoir souvent le béguin et être attirer physiquement par une personne, elle ne tombe jamais, ou rarement, réellement amoureuse de lui. Peut être aussi à cause d’une expérience douloureuse derrière elle qui continue de laisser un vide en elle. Parce qu’elle n’a pas totalement oublié, parce qu’elle n’y arrive, parce qu’elle n’en a pas la force, peut-être… Tourner la page est toujours plus dur que rester sur la même, n’est-ce pas ? En tout cas, on ose espère qu’elle puisse un jour la tourner. Ce serait triste de finir vieille et célibataire. Et d’un autre côté, peut-être mieux. Et oui, elle était tout de même colonel… La mort guette toujours les soldats, de toute manière.
Souvent, elle semble ailleurs, absente. Parfois lui parler lorsqu’elle est ainsi est semblable à parler à un mur. Elle fixe un coin ou le ciel, le regard comme vide, disant oui de temps à autre, vraiment absente. Ce qu’elle se plait à corriger avec un sourire pour dire qu’elle est plutôt dans la lune. Ce qui est amusant avec Léa, c’est que même lorsque l’on semble la connaître, que l’on se dit la connaître, on est toujours surpris par elle. Très peu de gens peuvent prétendre la connaître assez bien. Si l’on demandait à un soldat de son régiment de nous donner un mot la décrivant, il dirait effrayante ou bien folle à lier. Si l’on demandait à quelqu’un qui a participer à une réunion avec elle, il dirait qu’elle est calme et réfléchis. Et si on demandait à quelqu’un qui la connaît en dehors, il dirait certainement dynamique et gentille. Léa semble avoir plusieurs caractères bien distingués en réalité. Passer une journée avec elle ne peut être qualifiée que de étrange.
Le matin, en se levant, elle est dans son caractère que l’on pourrait dire « principal ». Très dynamique, souriante, gentille, amusante… Mais dès qu’elle enfile une tenue pour aller s’entrainer, elle change radicalement. Passer de la fille parfaitement sociable à celle insociable est déjà très surprenant en soit. La Stonh devient alors sérieuse, fermée, concentrée, voir même froide et très peu bavarde. Comme si son sourire et sa salive lui coutait. C’est très troublant de la voir ainsi si on avait l’habitude de la voir souriante. Ce caractère est un peu comme… Le calme. Le calme après la tempête. Le plus étonnant c’est qu’elle devient bien plus habile et dégourdie qu’avant. Plus concentrée, c’est certain en tout cas. Léa se montre soudainement d’une patience infaillible et possède soudainement un sens de la repartie assez cassant. Le problème, c’est qu’elle en devient bien plus dure et sans pitié. Si l’on interrompt son entrainement quotidien, gare aux représailles, et c’est plutôt… Douloureux, oui. Surtout si l’on est inférieur à elle. Et autant dire qu’elle a beau être une fille et humaine, elle est très douée dans son art. Après, si cette personne est son supérieur, elle se montre juste très grognonne et fait bien comprendre son mécontentement. En réunion, c’est ce caractère calme, posé et réfléchis qu’elle affiche. Elle donne son avis sans hurler et reste discrète. Si elle n’est pas d’accord, elle ne s’énerve pas et ne presse pas les autres. C’est une personnalité assez reposante, mais certainement pas faite pour le sociable. Sinon, sa vie sociable serait totalement nulle.
En continuant avec son caractère surprenant, il reste sa personnalité de travail. Et autant dire que c’est la plus étrange. Dès qu’elle doit entrainer quelqu’un, qu’elle doit s’occuper de son régiment, elle devient réellement… Effrayante ? Oui, un peu. En tout cas, elle est assez crainte dans son régiment. Personne n’ose réellement la défier, à part quelques impertinents qui se croient plus fort qu’elle, mais qui finisse bien souvent par se calmer assez rapidement. C’est certainement là qu’elle est la plus dangereuse. Dans son régiment, il y a ceux qui veulent sa place, ceux qui pensent qu’une femme est forcément plus faible qu’un homme, ceux qui se taisent, ceux qui se sont fait battre par elle, ceux qui n’ont pas d’avis, ceux qui la suivent par crainte, ceux qui la suive par respect, ou même admiration. Une femme aussi frêle qui arrive si haut…  Enfin, en même temps, vu son caractère… Lorsqu’elle est ainsi, elle devient soudainement sans pitié, légèrement sadique, faussement-flemmarde, colérique sur les bords, totalement disjonctée, manipulatrice, ironique, moqueuse, infernale, cassante... Il suffit de demander quel genre d’entrainement ses pauvres soldats subissent pour les voir toujours aussi à plat pour qu’elle réponde avec un grand sourire légèrement effrayant qu’elle ne fait que les forger à ce qui les attend. Certain la disent complètement folle, et peut-être ne sont-ils pas loin de la vérité. Certainement pas aussi cruelle et folle que la pauvre Melfia, mais folle d’une autre façon. Parce qu’au fond, ce n’est qu’une façade. Parce que dès qu’un soldat craque, elle a toujours cet air triste. Alors elle va le voir et tente de le remettre sur pied. Un peu brusquement certes, mais en y mettant son cœur. Parce qu’elle les supporte tout de même. Parce qu’elle fait cela uniquement pour leur bien. Une de ses expériences du passé lui interdit d’abandonner les autres. Pour ne pas refaire l’erreur déjà faite avec elle, elle devient si cruelle et hors de limite.
Léa est tellement difficilement cernable que s’en est ahurissant. A s’en arracher les cheveux. Un sourire si simple pour tant de complexité. Au moins, on est toujours occupé avec elle. Arriver à la comprendre est comme tenter de rester la tête immergé dans l’eau pendant une demi-heure. Totalement impossible en réalité. Les êtres vivants sont tellement complexe… Elle en serait un très bon exemple visiblement !

Pays (de Dahrenn, Melfia, Amy, Dail): A Moria!

Arme: Une arme? Une seule? Non, vu ce que la jeune fille utilise, cela ne peut pas réellement être considérer comme une seule arme. Oui, car aussi étonnant que celui puisse paraitre, Léa utilise, à plusieurs occasions, des fils. Des fils bien coupants. Pour cela, elle doit même porter des gants parfois. Mais c'est assez étrange et compliqué de manipuler des fils sans aucunes magies. C'est pour cela qu'elle les utilise souvent et temps que piège. Elle se sert aussi bien des armes blanches. Normal de savoir se défendre au corps à corps en étant colonel... Elle est d'ailleurs très douée pour cela. Même si ce n'est pas du tout sa spécialité. Oh oui, la jeune fille se bat aussi avec une étrange arme. Un... Un fusil. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle possède un fusil qu'elle garde bien souvent à côtés de ses fils. Bien entendu, le nombre de munition est limité. Mais c'est très pratique. On peut aussi la voir se trimballer un fouet lors des entrainements, mais elle ne s'en sert pas réellement pour combattre des ennemis. En revanche, c'est très utile pour effrayer les autres.

Race: Humaine [même si on n'est pas certain qu'elle n'ai pas des origines démoniaques...Elle a un caractère tellement effrayant. et comme elle ne connait pas sa famille...]

Histoire (douze lignes minimum): 25 Décembre. Sans aucune certitude, ce serait là la réponse que Léa répondrait si on lui demandait sa date d’anniversaire. Parce qu’elle ne s’en rappelle pas. Parce que jamais personne ne lui avait fêté joyeusement son anniversaire dans sa jeunesse. Parce qu’elle n’aimait pas cette date. Combien de fois avait-elle souhaité ne jamais exister ? Dans son enfance, elle l’entendait tellement souvent. On ne voulait pas d’elle. Une honte. Un poids. Toujours, toujours. C’était ce qu’on lui répétait. A elle, et à sa mère. Tout ce qu’elle avait retenu. Son père était parti avant sa naissance. Irresponsable. Ses mots étaient toujours sortis de sa bouche lorsqu’on lui demandait de décrire son père. Jamais. Jamais Léa ne l’avait vu de sa vie.
Lorsqu’elle était née, sa mère avait été tellement heureuse… Mais elle ne lui avait pas donné de nom. Parce qu’elle voulait attendre le retour de l’homme qu’elle aimait tant… Mais il n’était jamais revenu. Un noble. Un noble d’on ne sait où. Sa mère était une simple paysanne. Il les avait totalement abandonnées. Depuis toute petite, elle ne se souvenait pas d’un prénom précis. Elle devait se faire aux prénoms que tout le monde lui donnait. Sa mère était pauvre. Elle avait déjà du mal à subvenir à ses besoins avant. La seule chose qu’elle possédait pour elle était sa jolie tête. Et rien d’autre. Les autres villageois les regarder de haut. Ils disaient tous qu’elles avaient apportées la honte. De la méprise, de la pitié. La jeune enfant avait toujours vu cela dans le regard des autres. Elle ne comprenait pas encore. Pourquoi son père ne revenait-il pas ? Pourquoi tous les enfants la rejetaient ? Pourquoi sa mère pleurait tous les soirs ? Pourquoi était-elle triste ?
Peu à peu, ses yeux d’enfant de six ou sept ans voyaient sa mère se détruire. Celle qui lui avait toujours sourit et dit que tout allait bien, que son père allait venir, cette femme qu’elle avait toujours connu douce et gentille… Peu à peu, cette femme la rejetait. Pourquoi ? Qu’avait-elle fait de mal ? Elle ne comprenait pas. Pas encore. Mais le grand changement venait. Elle commençait peu à peu à comprendre que finalement, son père ne viendrait pas. Lorsqu’elle voyait sa mère pleurer, elle ne pouvait que serrer les poings. Le poids était trop lourd. Mais elle ne s’attendait pas à ce que sa mère la rejette. Lorsqu’un soir, elle voulut aller la réconforter, la prendre dans ses bras comme elle l’avait toujours fait pour elle lorsqu’elle avait mal, elle la repoussa violemment. Trop faible et vulnérable, elle se retrouva projeter plus loin, se cognant contre un mur. Léa entendait à peine les cris de sa mère. Mais elle hurlait. Quelque chose ressemblant à un rejet de faute. Elle criait à la pauvre enfant que tout était de sa faute, que si elle n’était pas venue au monde, elle s’en serait bien mieux porter, que si elle pouvait disparaitre, tout s’arrangerait… La seule chose que Léa avait fais n’était pas de pleurer. Parce qu’elle en avait assez de pleurer. Bien qu’elle fût jeune, la vie l’avait fait grandir plus vite. Elle s’était juste lever. Et elle avait dit, comme une adulte. Elle lui avait clairement dit :
« Maman… Je n’ai jamais décidé de vivre. Et je n’appelle pas ça vivre non plus… Si cela peu aider maman, je vais disparaître, maman. Pour que maman aille mieux… »
Et elle était partit. Même si sa tête lui faisait mal, même si son corps lui faisait mal, même si son cœur lui faisait mal. Parce qu’elle voulait que sa mère soit heureuse…

Elle était effrayée. Elle n’avait que sept ans ! Les rues lui semblaient tellement grandes… La faim lui faisait tellement mal aux côtes… Tout ses gens qui la regardaient de haut dès qu’il la voyait. De la pitié et de la méprise. Encore. Léa n’aimait pas cela. Pas du tout. Le monde entier l’ennuyait. Pourquoi était-ce ainsi ? La justice et l’égalité n’existait pas. Souvent, elle entendait des gens qui demandaient avec un air faussement désolé :
« Mais où sont les parents ? Pauvre fille… »
Parce qu’elle était trop frêle et faible, elle était à bout de force. Après un an dans la rue à voler et tout autre, elle aurait pu mal tourner. Tout ses gens, si grands et forts… Tous avaient pitié. Et bien quoi ? Ils n’avaient cas l’aider ! Mais l’indifférence régnait toujours. Personne n’était là pour la supporter. Elle avait baissé les bras. Se laisser mourir lui semblait être la meilleure chose à faire. Haineuse envers ce monde d’égoïste, elle ne pouvait plus rien faire. Elle abandonnait tout espoir. De sa petite position, que pouvait-elle faire ? Rien. Absolument rien. Elle avait pensée, tellement souvent : « Pourquoi est-ce que j’existe ? Personne n’a besoin de moi ici… Ce monde n’est pas fait pour moi… ». Jusqu’au jour où quelqu’un lui tendait finalement la main.

Léa s’en souvenait parfaitement. Un 24 décembre au soir. La veille de ses 8 ans. Le jour de noël aussi. Il neigeait beaucoup. Tout le monde riait joyeusement. Elle était juste allongée piteusement à l’ombre d’une ruelle, dans la neige. La faim, la fatigue, le froid… Tout cela en même temps l’achevait. Elle qui n’avait jamais fêtée ni noël, ni son anniversaire, elle se sentait tellement étrange… Alors que ses yeux se fermaient doucement, quelqu’un la redressa et elle sentit qu’on lui mettait quelque chose de chaud sur les épaules. Par pur reflex, elle recula brusquement avec la force qu’il lui restait.La rue l’avait rendu méfiante. La personne qui se trouvait devant elle était un homme. Un garçon d’environ une quarantaine d’année. Pour une quelconque raison, il ne lui semblait pas effrayant. Il lui souriait doucement. Il lui tendait une main chaude et accueillante. Léa l’avait jaugée un instant. Et l’instant d’après, elle c’était évanouie.
Son réveil, c’était dans une belle maison. Pas une gigantesque maison. Mais une maison chaleureuse, dans un lit aux draps blancs chaleureux. Une ambiance totalement inconnue pour elle. Une bonne odeur de nourriture, la chaleur d’un feu de bois… Tout ressemblait à une agréable maison de famille. Léa s’était assise en vitesse et avait regardé autour d’elle. Un chat ronronnait à ses pieds, une jeune fille à peine plus âgé qu’elle était endormie à moitié sur une chaise, à moitié sur le lit. Dehors, il faisait jour et il ne neigeait plus.Elle s’était levée doucement, pour ne pas réveiller la jeune fille. Elle se sentait encore faible, mais pouvait marcher. Ses petits pieds ne faisaient pas de bruit sur le parquet de la maison. Elle était tellement maigre et petite… Elle portait une robe de nuit, bien trop grande pour elle. Bien qu’elle ne sache pas où aller, l’odeur alléchante de nourriture l’attirait. Léa l’avait donc suivi. Sur une table reposait une assiette. La regardant d’abord avec méfiance, elle voulut se jeter dessus ensuite. Mais l’assiette glissait sous ses mains. Elle recommençait encore une fois, et la même chose se passa. Encore et encore. Avant de finalement se retrouver devant l’homme de la dernière fois. Elle bondissait de nouveau sur ses jambes pour reculer. Il lui disait qu’elle n’avait rien à craindre en rigolant et lui donnait l’assiette. Pendant qu’elle mangeait, il la questionnait :
« Comment t’appelles-tu ? »
« J’ai pas nom. »
« Quelle âge à tu ? »
« Sais pas. »
« Depuis combien de temps étais-tu dans la rue. »
« T’être un an… »
« Et où sont tes parents ? »
Elle avait soudainement posé son assiette. Léa lui avait par la suite retourné les questions, ce qui l’avait fait rire. Il lui avait répondu qu’il s’appelait Jack Sperawer, qu’il était un ancien soldat de Moria. Et que ses parents étaient morts. Il avait alors insisté.
« Et tes parents ? Ta mère ? »
« Voulait pas de moi. »
« Et ton père ? »
« Irresponsable. »
Par la suite, elle était restée chez lui. Elle était devenue peu à peu amie avec sa fille, Lisa. Mais ce qui l’intéressait était de savoir se battre, pour pouvoir aider à changer ce monde pourri. Alors, jusqu’à ces 15 ans, elle était resté chez lui. 8 longues années. Et elle était partie en disant qu’elle allait s’entrainer encore, qu’ils seraient fier d’elle quand elle reviendrait les voir. C’était eux qui lui avaient donné comme nom Léa. Un peu comme son oncle et sa cousine.
Et elle était arrivée au château de Moria. Sur recommandation d’un ancien colonel, elle était devenue un soldat. Dur dur pour une fille tout de même. Mais elle avait tout enduré. Ce n’était rien comparé à la rue. C’était ce qu’elle se disait.
Cependant, pendant un moment, elle baissa les bras. Parce que c’était trop dur. Tous ces regards qui revenaient… Elle n’aimait pas cela. Personne n’était là, personne ne l’avait aidé. Mais elle était remontée. C’est de là que c’était forgé ses caractères. Sociable en public, sombre et mystérieuse seule, et presque folle avec les autres soldats. Elle avait poussée son coup de gueule, elle s’était fait une place. Mais c’était toujours pareil. Léa gardait tout pour elle. Même si elle écoutait les autres, elle gardait tout pour elle. Toujours blasé, toujours seule.
Un jour, elle fit la rencontre d’un autre soldat. Un de ses supérieurs. Un homme bien vraiment. Il était un peu plus âgé qu’elle. Un jour, alors qu’elle allait craquée et s’effondrer, il la remit sur pied. Il ne parlait pas comme si il avait pitié. Il était un peu dur, mais elle avait bien vite compris le fonctionnement de ses paroles. Une personne admirable et surprenante. Même si elle se laissait de tout le monde, elle avait du mal à ne pas être surprise de lui. Et sans sincèrement s’en apercevoir, elle tomba amoureuse de lui. Mais leur relation ne devait pas être découverte. Il était son supérieur, on penserait à du favoritisme, forcément. Et elle serait de nouveau rejeter.
Léa ne voulait pas. Mais au final, ce fut lui qui la blessa le plus. De peur que sa réputation se ternisse, il la repoussa. Il la rejeta. Ce fut le plus blessant. Devant d’autres soldats, il l’envoya ailleurs. Il l’humilia. Malgré cela, les larmes ne venaient pas à ses yeux. La seule chose qu’elle fit, c’était de le gifler. Du plus fort qu’elle le pouvait. Et elle se mit à compter que sur elle-même. Même si la tristesse la rongeait. Dès qu’elle le croisait, alors qu’il voulait lui parler, elle l’ignorait. Et cela encore et encore. Parce qu’elle était blessé.
Mais le jour ou il ne revint pas d’une mission, et qu’elle fut promus à sa place, elle réalisa. Mais il était bien trop tard. A présent, plus personne ne la surprend. Elle ne donne plus son entière confiance à personne. Parce qu’elle a peur. Léa ne sait pas non plus ce qu’est devenue sa mère, ne sait pas qui est son père, et ne sait même pas si Jack et Lisa sont encore en vie dans ce monde de guerre.
Tout ce qu’elle voit, c’est le présent, sans même arrivé à tourner la page…
Cependant, comme toujours à la recherche de la surprise, elle est devenu plus ouverte, plus bavarde. Plus sociable encore, en essayant de retrouver cette sensation d'émerveillement continu...


Rang (général, dirigeant, villageois...): Colonel dans l'armée è___é

Code du règlement:C'est une bonne question xD. 732, me semble t-il...

Autre: Heu... Ah, si, il faut le dire^^. Elle est bi xD.

Expression favorite (facultatif): "J'ai des goûts simples... Je me contente du meilleur!"