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 Symphonic death [pv Claid]

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Symphonic death [pv Claid] Empty
MessageSujet: Symphonic death [pv Claid]   Symphonic death [pv Claid] Icon_minitime1Sam 14 Aoû - 2:52


    Soshite watashi ga mayoi komu no wa usuyami no sekai

Le monde peut bien brûler en enfer. Les chevaliers de l'apocalypse viendront abattre leurs plaie sur le monde, faisant de lui un bûcher géant autour duquel nous danserons jusqu'à ce que le soleil lui même soit masquer par la fumé putride de cet enfer terrestre. Nous danserons jusqu'à ce que nos pieds ensanglantés tasse les cendres des êtres chères qui nous ont précédé. Nous ne serons plus, alors, que des cadavres mu par la force d'un Dieu colèrique et usurpateur qui continuera de rire bien après notre trépas, continuant de bouger ses pions sur son échiquier temporel. Haine fendait la foule. Il la traversait sans la voir, sans même la toucher, comme un fantôme hantant un monstrueux conte de fée. Ses cheveux blancs, immaculé, scintillaient sous la lumière agressive des lampes à gaz. La nuit avait creusé son nid dans le coeur des hommes, s'insinuant dans leur veine, les poussant à s'immerger dans un monde onirique peuplé des visages inconnus du monstre sociale. Leur masque tombait sans cesse dans un éclat de rêve pareille à des milliers d'éclat de verre se brisant sur la pierre froide. Haine ne connaissait pas ce monde, ou plutôt il en faisait parti. Il le contempler et se régaler de ces morceaux de vie laissé à l'abandon. Les rêves que poursuivent les humains sont futiles et vains, ils ne guident pas leurs pas dans la bonne direction, ils les emmènent aux plus profonds des ténèbres, et là, ils s'enroulaient dans les fils qu'une araignée impalpable avait tissé pour eux. Ils se débattaient sans cesse, sachant qu'ils allaient mourir, mais luttant encore, sporadiquement en vain. Et Haine était là pour les cueillir et pour voir flétrir la flamme qui brûlait dans leurs yeux. Il les observait s'éteindre lentement, douloureusement, parce que cela le rendait heureux, cela l'enivrait, le comblait d'une joie malsaine. Il adorait cette fascination morbide que les gens pouvaient avoir lorsqu'il regardait leur propre mort dans les yeux. Des yeux pourpres, des yeux incandescents des yeux de bête.

Son manteau noir flottait derrière lui comme une cape de ténèbres, à ses côtés Zwei marchait, ses griffes raclant le pavé, annonçant une mort certaine à quiconque les croiserait de trop prés. Ils étaient en chasse, en chasse d'une nouvelle victime qui viendrait allonger la liste de leur ignoble tableau de chasse. Le bourdonnement de la ville était comme un chant magique à leurs oreilles sensible à l'esthétique putride de ce monde et déliquescence. Les rires leur parvenait des maisons closes, l'odeur du sexe et de sang se mêlait à celui de l'alcool de mauvaise qualité. Les cheminées crachaient un nuage noir qui souillait l'atmosphère en même temps que le souffle de ces créatures faibles et sans but. Leur existence même était une honte, et Haine les haïssait juste pour ça. De la haine ? Pas vraiment, du dégoût et de l'incompréhension. Dégoûté parce que ces êtres ignoraient tout, tout jusqu'à l'existence même d'un enfer possible, un enfer probable et tangible, un enfer qu'il ne faisait qu'imaginé, et leur imagination était tellement loin de la vérité. De l'incompréhension, car ils vivaient, ils vivaient comme l'on vit normalement, poursuivant des rêves éphémères en quête d'amour, de chaleur et de bonheur. Chaleur, bonheur, amour, Haine ne savait même pas ce que cela voulait dire, il aurait pû... Avant, avant la catastrophe, mais à ce moment là, pendant cet avant, il vivait déjà en enfer. Un enfer froid et boueux, un enfer taché de sang dans lequel il s'était roulé, jusqu'à souillé son âme au plus profond de son être. Alors il chassait, il chassait pour retrouver cette extase que cette libération lui avait procuré, il voulait massacrer, éventrer, lapider, égorger, saigner, jusqu'à ce que on corps dise stop, que son âme s'éparpille dans la folie. Mais avant, avant il voulait sentir le manque, un manque si intense qu'il ne pourrait plus contrôler le moindre de ses gestes. Il voulait sentir la sueur coulait le long de son échine, il voulait sentir le frisson de la mort lui glacé le sang, il voulait sentir l'adrénaline montait si haut, si haut que son coeur exploserait. Un sourire amusé flotta sur son visage. Cette nuit, cette nuit il allait faire courir l'odeur de la peur dans les profondeurs des chaumières.

L'homme passa. Svelte, élancé, bien habillé, il sentait le vice. Son coeur battait mollement dans sa cage thoracique envoyant son sang dans tout son organisme, les ventricules se compressaient et expulsé le précieux liquide de vie dans ses organes, son cerveau produisait des pensées qu'il difusait aux nerfs et aux muscles. Zwei leva les oreilles. Haine s'arrêta. Le temps suspendit son vol indolent. Haine se retourna lentement. L'homme marchait à allure régulière, il portait un veston blanc et un chapeau melon commun en feutre crème. Ses chaussures de bonnes factures foulaient le pavement à rythme régulier, produisant un son mat bien particulier. Haine lui emboita le pas, les mains dans les pôches, sifflotant une comptine pour enfant. Il évitait les autres passant, concentré uniquement sur sa nouvelle proie. Celle ci continuait d'avances, tournant à droite, puis à gauche. Ce qu'il y a de merveilleux dans l'être humain, c'est qu'il possède un sixième sens qui l'alerte du danger. A ce moment là, le corps devient incontrôlable, le cerveau commence à emmètre toutes sortes d'hormones qui stimulent les glandes qui se mettent à secréter de la sueur, cette sueur sans la peur. Elle sort des pores, glisse le long de la peau, la rendant moite et glissante. Les yeux s'affolent à la recherche d'information, les sens s'aiguisent et réagissent aux moindre son, à la moindre anomalie. Le rythme cardiaque s'accélère et le souffle devient erratique, l'adrénaline se répand dans tout l'organisme agitant le système nerveux et le rendant confus. Haine sourit. L'homme commencé à se sentir observer et piéger, la terreur s'emparait de lui lentement, comme un poison insidieux. Il tourna à droite, encore à droite, déviant de son chemin initiale, consultant sa montre de gousset compulsivement. Il accéléra le pas. Tourna à gauche, erreur. Un haut mur de brique le coupait du monde. La ruelle étroite dans laquelle il venait de s'engager ne déboucher sur nul part. Quelques poubelles abandonnées dégageaient une odeur putride de déchets en décompositions. La sueur coulait de ses tempes, des cheveux blonds collaient à son front humide. Ses yeux s'agitaient pour trouver une issue tout en sachant qu'il n'y en avait pas. Il n'y aurait jamais d'issue. Pas pour lui. Plus maintenant. Haine attendit patiemment que sa proie se débatte, tentant de se calmer, se disant que ce n'était que son imagination. Une ombre furtive passe. L'homme sursaute. Ce n'est qu'un chien, un gros chien certes, mais un chien, il pousse un soupir de soulagement. Ses épaules s'abaissent, il se croit en sécurité, pourtant, pourtant il lui semble que le chien l'observe, le dévisage, pénètre son âme. Non, ce ne pas être ça. L'homme lève la tête. Le chien à disparu. La rue est silencieuse, le vacarme du boulevard ne parvient plus jusque là. Où est il ? Que fait-il ici ?

" Vous êtes perdu ? "


Demande la voix calme de Haine. Le jeune sursaute violemment et dévisage le nouveau venu. Il n'a pas l'air dangereux, il est bien habillé et un sourire affable s'étire sur son visage aux traits fins et délicats. Il ne sait pas, il ne se doute même pas, que c'est le bras de la mort qui s'étend sur lui. Haine fait un pas, un sourire toujours fixé sur ses lèvres carmins, instinctivement l'homme recule.

" Je.. Je... Je suis perdu, oui, c'est ça ... "

Bafouille-t-il. Haine fait encore un pas, puis deux, l'homme ne peut plus bouger, son cerveau lui hurle de fuir, mais il est dans un état agentique, c'est l'état qui nous pousse à faire exactement l'inverse de ce que notre bon sens nous dicte. Haine fait encore un pas, ce jeu l'amuse beaucoup. La peur consume sa victime de l'intérieur. Son sourire retombe, il surplombe l'homme qui est tombé au sol incapable de prononcer le moindre mot, incapable de faire le moindre geste. Haine sort son uzi. Il le regarde avec amour, comme si c'était une chose précieuse et pleine de souvenirs. L'homme comprend.

" Je vous en supplie... je n'ai rien fait. Si c'est de l'argent...
" De l'argent ? Je n'en ai pas besoin.
- mais...
- Allons, allons, soyez sans crainte, je ne vais pas vous tuer tout de suite.

Haine retrouve son sourire et il se met à chanter, une chanson pour enfant, une chanson pleine de joie et d'énergie positive. L'homme ne comprend plus. Son assassin lui tourne le dos en agitant son revolver d'une manière assez inquiétante. Puis il se tait. Il se retourne et le coup part. La balle fend l'air et vient se ficher dans la cuisse de l'homme qui hurle de douleur. Le sang coule sous ses doigts qui tentent de comprimer la plaie, Haine s'est remis à chanter. Il tourne autour de sa victime comme un loup autour d'un animal bléssé. Sa proie supplie, des larmes perles sur ses joues livides. Haine n'aime pas qu'on le supplie, il a horreur qu'on implore sa pitié, il ne sait même pas ce que "pitié" veut dire. Il tire une autre fois. La balle vient se ficher dans l'épaule de l'homme qui s'égosille en tombant au sol. Son corps émet un bruit mat lorsqu'il entre en contact avec le pavé. Le sang coule, chaud et humide, en lourdes gouttes purpurines. Haine se lèche les lèvres comme un prédateur affamé. Il s'agenouille doucement sur sa proie et le regarde droit dans les yeux. Il ne voit que de la terreur et de la douleur, c'est son moment préfèré. Il voit que la vie quitte cet homme, mais cet homme sait qu'il ne peut pas mourir de simples blessures par balles. Il le sait. Il le sait même très bien. Haine sort de sa poche un étui de cuir, lorsqu'il l'ouvre, des lames aiguisaient scintillent à la lumière blafarde de la lune. Il aime ses objets tranchant qui tiennent dans une poche de manteau, qui ne prénent pas de place et qui sont si facile à ranger et à nettoyer. L'homme hurle, il hurle, mais personne ne peut l'entendre, son bourreau s'est remis à siffloter sa chanson pour enfant en choisissant minutieusement son arme. Il jette d'ailleurs son dévolu sur un petit scalpel aussi coupant qu'une lame de rasoir.

" Voyons monsieur, dans votre état, cette veste n'est pas en condition."

Murmure Haine amusant en découpant méticuleusement le veston blanc. Il enlève les boutons un à un, l'homme n'arrive pas à se débattre, il ne peut que s'égosiller en vain pour essayer de couvrir l'air de cette chanson impitoyable qui s'insinue dans sa tête. D'un seul coup la douleur devient intolérable, il ne voit plus rien et n'entend rien. La souffrance explose dans son cerveau. Le sang perle sous le scalpel qui tranche dans les terminaisons nerveuses. Les endroits les plus douloureux. L'homme sens son estomac se contracter. Il vomit sur les chaussures parfaitement cirées de Haine qui grimace. Il déteste ça. Son pied vient heurter la mâchoire de l'homme qui se retrouve à plat ventre sur le sol froid. La lame inquisitrice de l'arme de Haine descend le long de sa colonne vertébrale dans une éxplosion de douleurs intolérables. L'homme veut s'évanouir, mais il ne peut pas, la douleur est si intense si présente qu'il ne peut penser à rien d'autre. De son côté Haine est ravi, il chante à plein poumon pour couvrir les hurlements de souffrances de sa victime. Il adore cette sensation. Un frisson de plaisir parcours tout son corps alors qu'il tranche les tendons de l'homme qui a cessé de se débattre. Il joue, il s'amuse, il découvre l'anatomie humaine. Il adore voir la peau se couvrir de cette si jolie teinte carmin qui va tant aux gens qui se croient à l'abri du danger. Il rit même quand il incise l'abdomen pour en extirper les boyaux encore chauds et palpitant. L'homme à cessé de crier. Il ne peut plus sa voix s'est brisée. Ses yeux vides attendent la mort, délivrance ultime de cet enfer. Haine arrête de rire et de chanter. Son jouet ne réagit plus. La chasse est finit. La bête réclame maintenant la mort de cet homme, il n'était pas trés résistant, pas trés amusant non plus. Le jeune homme se relève ses habilles sont maculés de taches sombres, ses cheveux blancs comme la neige sont souillé de pétales pourpres comme ses yeux froids qui contemplent sa victime. L'homme n'est plus qu'un tas de chaires sanguinolentes, et de plaies à vif, à peine plus appétissant qu'un bout de viande. Haine serre les dents, Zwei patrouille sans doute en attendant de se repaitre de ce fabuleux festin. L'homme respire encore. Faiblement. Haine sent une bouffé de rage le submerger, il attrape la tête de sa proie et l'éclate contre le sol, une fois, deux fois, trois fois, la boite crânienne explose et la cervelle gicle et se répand sur le sol, se mélangeant à la marre de sang déjà présente, des petits bouts d'os volent de ci de là. L'homme retombe, cette fois il est bel est bien mort.

Haine se relève en prenant une grande inspiration. Cette fois, ce n'était pas drôle non plus.
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