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 PATVAKAN Ambroise [V.2]

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Ambroise Patvakan
villageois
Ambroise Patvakan

Messages : 18
Inscrit depuis le : 16/11/2009
Localisation : Loin.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Patvakan Ambroise.
Arme: Non
fonction: Faire beau.

PATVAKAN Ambroise [V.2] Empty
MessageSujet: PATVAKAN Ambroise [V.2]   PATVAKAN Ambroise [V.2] Icon_minitime1Lun 16 Nov - 22:41


PATVAKAN Ambroise [V.2] Who_zpsb5a55438
"You give me miles and miles of mountains and I'll ask for the sea."


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Identité ; veuillez signez au bas de la page
▬ nom : Patvakan
▬ prénom :  Ambroise
▬ âge : 15 ans
▬ race : Humain -Antarr
▬ pays :  Sal’ahë
▬ emploi : Aucun, il est juste un bourgeois qui étudie.
▬ lieu de résidence : Une grande maison dans Kyranarr.
▬ arme : Ambroise ne sait à proprement parler pas se battre, cependant il est capable de se défendre et se promène en quasi-permanence avec une canne alors qu’il n’en a évidemment pas besoin ; au pire des cas il sait très bien frapper.

▬ aime :  L'argent; le calme; étudier; être seul; l'été; les chats; tout ce qui est sucré; commander.
▬ déteste : Les ânes; la nuit et l'hiver; qu'on l'importune; les gens stupides; que l'on prenne ce qui lui appartient.

▬ amis : Ça n'existe pas.
▬ ennemis : Ça non plus.
▬ famille :
Noah Patvakan : Le père, 38 ans.
Meghan Patvakan – née Hyde : la mère, 38 ans.
Lucile Patvakan : La sœur jumelle, 15 ans.

Ambroise Patvakan


Compléments ; fouillez les dossiers
▬ sexualité : $
▬ passe-temps :  Traîner – de jour et étudier.
▬ signe du zodiaque :  Poisson
▬ religion : Christianisme.
▬ expression favorite :  « Vermine. »
▬ photogénique :  Oui, bien sûr.
▬ allergies :  Pas qu'il ne le sache.
▬ plat préféré : Raviolis aux cèpes et sauce à la crème de truffe
▬ plat le moins aimé :  La Bouillabesse
▬ couleur préférée :  Le bleu clair
▬ couleur la moins aimée :   Le mauve
▬ sait chanter : Curieusement, oui.
▬ danse favorite : Il ne connait que la valse.
▬ prénoms préférés :  Evan et Krista
▬ sports préférés : Indigne de lui.
▬ aime le thé :  Enormément.
▬ aime le café :  Un peu.
▬ animal préféré : Le chat.
▬ parfum favori :  Le chocolat.
▬ plus grandes peurs :  Perdre tout son argent et être coincé dehors sans lumière.
▬ dépendances :  $
▬ mensurations : ?
▬ autres :  Ambroise est atteint d’héméralopie, autrement dit il ne voit absolument rien la nuit ou lorsqu’une pièce est trop sombre. Pas même les étoiles !
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Description physique

Bien qu’Ambroise ne soit le plus beau garçon qui existe, il est loin d’être moche, et si quelqu’un lui demandait son avis, il se dirait supérieur à la ‘norme’, si norme il y a, voir même beau. L’adjectif qui définirait peut-être le mieux le jeune garçon serait plutôt angélique d’ailleurs ; n’ayant que quinze ans, il reste tout de même des traces de son physique d’enfant, sur son visage notamment. Il possède toujours un côté bouille d’enfant, bien que la puberté lui fasse peu à peu perdre sa rondeur d’entant, et ce n’est pas sa peau blanche et lisse comme celle d’un bébé qui contredira cela. Cependant au fil des mois, son visage s’affirme et devient un peu plus dur et ovale ; nul doute qu’il ressemblera plus à son père plus tard, bien qu’il gardera la beauté naturelle de sa chère mère.  Son visage n’est pas la seule chose qui fait son air angélique, il s’agit plutôt de ses cheveux blonds et de ses yeux bleus.
Ses cheveux blonds dorés lui arrivent un peu au-dessus des épaules lorsqu’ils sont détachés, mais sont en masse sur sa tête. Il les attache en quasi-permanence en une petite queue de cheval qu’il espère à présent voir grandir ; il voudrait effectivement avoir les cheveux longs, avant de très probablement changer d’avis comme il y a peu déjà. Sa mèche retombe en masse sur son front mais pas devant ses yeux par miracle puisqu’elle est également plus ou moins indomptable selon les jours. Cependant, pour rien au monde Ambroise n’aimerait avoir les cheveux courts, sachant parfaitement que cela ne lui va pas très bien- même si honnêtement, il trouverait bien un moyen que cela lui aille. S’il lâche ses cheveux, ils ne retombent malheureusement pas en ordre parfait, au contraire, ils partent bien souvent dans tous les sens, c’est d’ailleurs ce qui le pousse à les attacher la plupart du temps ; le matin il n’était pas rare que sa sœur se moque de lui pendant au moins dix minutes à cause du caractère indomptable de ces beaux cheveux. Ses yeux eux sont bleu océan mais apparaissent bien souvent plus clair à la lueur du soleil, jusqu’à en devenir aussi clairs que le ciel d’été. Ils sont assez grands et légèrement en amande avec de longs cils qui ne font qu’ajouter à sa beauté. Ses yeux sont également la partie de son corps fétiche, de par leur couleur surtout, mais aussi parce qu’il pense très souvent qu’ils sont plus jolis que ceux de sa sœur jumelle – et secrètement, c’est une grande satisfaction. Bien que ses yeux brillent, ils manquent cruellement d’expression ou de lueur quelconque ; ils sont juste brillant de vitalité, mais l’on peut dire qu’ils semblent un peu pâles. Bien avant le Kara-Xanthe déjà, l’une des seules émotions reflétée dans ces billes bleues était l’ennui ou bien encore l’irritation.
Ah, mais n’est-il pas attirant, ne vous donne-t-il pas envie de le parler à lui et sa bouille adorable ? Il a l’air d’un petit ange. Enfin, petit d’ange d’un mètre 70 déjà, à quinze ans, cela promet une bonne taille adulte ! Sa mère mesurant la même taille et son père plus d’un mètre 85, il devrait arriver à son avis vers le mètre 87, c’est sûr – voilà une autre chose qu’il a de mieux de sa sœur qui ne fait qu’un mètre 63. Il pèse seulement entre 55 et 60 kilogrammes, malgré le fait qu’il mange plutôt sucré- pour ne pas dire qu’il dévaste tout dès qu’il y a des sucreries et des gâteaux. Le garçon fait partit de ceux avec un organisme rapide, de ce fait il ne prend que difficilement du poids. Son corps est fin et élancé, mais on ne peut pas dire qu’il soit très musclé. Le moins qu’on puisse dire est qu’Ambroise n’est pas très sportif et trouve ingrat de faire du sport ou de s’entrainer à manier une épée- en réalité à part marcher et peut-être danser, il trouve toute activité physique indigne de lui. Du coup, il est juste maigre ; mais peut-être qu’un jour il s’y mettra, qui sait ?
Ambroise aime s’habiller de manière riche afin de montrer à qui le voudra qu’il a de l’argent et qu’il ne faut pas le confondre avec un vulgaire paysan. Il est riche, autant que l’argent lui serve à le montrer afin qu’il puisse s’enrichir encore plus, c’est bien là sa mentalité. Et puis, il aime tout simplement bien s’habiller, être élégant, avoir des vêtements dont la matière ne le gratte pas… Avoir le regard des gens sur lui ne le gêne nullement, alors il imite sans mal le style d’un jeune maître. Trois pièces, cravates frivoles, pantalons ou short noirs et une veste bien colorée, voilà un style qui lui convient parfaitement, le tout avec des chaussures bien lustrées. Si ses cheveux semblent parfois un peu désordonnés, sa tenue en est tout le contraire. Il déteste se montrer habillé de manière plus détendu, parfois même refusant de mettre un pyjama qu’il juge indigne de sa personne.
S’habiller de la sorte, cela donne presque plus envie de lui parler encore que pour son air angélique. Cependant si sa palette de vêtement est variée, il n’en va pas de même pour ses expressions. Ennuyer, irriter ou blanc, ce sont là bien les seules expressions peintes sur son visage doux 99% du temps. Si quelqu’un est chanceux ou intéressant dans une quelconque manière, peut-être daignera-t-il avoir l’air intéressé ou curieux, parfois même il peut avoir une expression plaisante, mais il ne faut pas compter sur cela trop souvent. En revanche, obtenir un sourire est un vrai parcours du combattant. Il faut soit être très, très chanceux, soit/ou rencontrer des critères, comme être très riche et influent par exemple. La plupart du temps pourtant, s’il sourit, il vaut mieux fuir, car cela ne veut rien dire de bon, absolument rien.
Si l’air angélique prend un sacré coup avec les expressions plates, et encore plus plates après l’irradiation, et peu aimables du garçon, son caractère peu avenant l’achève totalement.


Description mentale

Un mur, c’est ce à quoi ceux qui s’approchent d’Ambroise se heurtent avec violence. Faire la conversation au jeune blond revient pratiquement au même. C’est froid, ça ne répond pas et ça fait mal, voilà comment décrire la situation. Autant dire tout de suite qu’on est loin, très loin du jeune garçon à l’air angélique que l’on entrevoit dans son physique, et loin du caractère d’un garçon de quinze ans tout court. Non, il n’est pas très causant et parler de la météo n’est définitivement pas dans son top 100 des choses qu’il souhaite faire à un moment de sa journée. Dire qu’il est un mur est un peu fort, Ambroise sait parler, il sait même très bien parler si la récompense est au bout ; la réponse à tout est là, le bourgeois ne jure que par l’argent, il est obsédé par l’argent, ne vit que pour l’argent. Personne n’a aucune idée d’où vient cette obsession puisqu’il n’a jamais manqué d’argent et ses parents ne l’ont pas spécialement sensibilisé à cela. Certes son père commence depuis deux ans à lui expliquer le business et ce genre de choses, mais auparavant on ne lui en parlait pratiquement jamais, se contentant de lui donner de quoi s’acheter des gourmandises. Et pourtant cette obsession est là et gouverne sa vie. Ce qui fait que si la personne à qui il parle ou qui vient lui parler possède de l’argent, il va automatiquement être plus agréable que s’il s’agit d’un simple villageois. Le Patvakan doit voir son intérêt dans la conversation avant de s’y adonner à cent pour cent, et il pense que c’est normal. Honnêtement, c’est un peu effrayant de se dire qu’il pourrait faire pratiquement n’importe quoi tant qu’on y met le prix ; bien heureusement personne ne lui a jamais rien demandé de dégradant ou qui pourrait lui valoir un voyage en prison. Personne ne lui demande grand-chose de toute façon, il n’a que quinze ans, non ?
Une chose qui énerve le garçon prodigieusement bien qu’il aura toujours le chic de cacher sa colère et de ne pas se jeter sur quelqu’un dès qu’il mentionne qu’il est jeune, c’est bien qu’on le sous-estime simplement parce qu’il est encore un ‘enfant’. Suite à de nombreux problèmes dût à son jeune âge, Ambroise est devenu plus mature que la normal très rapidement, le fait qu’il soit un garçon intelligent et plein de ressources l’aidant énormément dans cette quête. Sa maturité fait qu’il possède un sang-froid impressionnant : il ne s’énerve que rarement et préfère à la violence les paroles. La particularité du garçon est qu’il a une langue de vipère très bien entraînée et il n’hésite pas à dire des mots blessants peu importe la situation. Peut-être est-il trop téméraire justement dût à son sang-froid et son évident manque du sens du danger, mais il ne recule devant rien, pas même un garçon qui pourrait aisément lui refaire son beau visage- oh non, la fuite ce n’est pas quelque chose digne de lui, Ambroise Patvakan ! La fierté est un élément qui revient dans plusieurs aspects de sa personnalité, comme le fait qu’il se sent supérieur à beaucoup de monde ; que ce soit ses parents ou un parfait étranger dans la rue, automatiquement et jusqu’à preuve du contraire, il est supérieur. Il ne se pense nullement narcissique, mais très juste. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il est parfait, non, et il admet qu’il y a des personnes qui valent mieux que lui dans de nombreux domaines, cependant il a une opinion de lui-même qui est relativement haute, et il a de quoi la nourrir tant que l’on ne parle pas de ses capacités physiques médiocres. Pas de sa faute si les activités physiques ne sont pas à la hauteur d’un cerveau comme lui ! Il n’a pas besoin de muscles, ses paroles suffisent la plupart du temps ; cependant si la situation le demande, ses petits poings font tout de même assez mal et il n’abandonne pas jusqu’à ce que son opposant, lui, abandonne, ou qu’il s’évanouisse, à voir.
En plus d’être peu aimable la plupart du temps, Ambroise est extrêmement possessif, en particulier de sa sœur, qu’il considère comme sien et point. Il ne l’apprécie pas plus que ça et se pense en constante compétition avec elle, mais il déteste que quelqu’un s’approche d’elle ou que l’on dise quelque chose en mal d’elle. Ou en bien. Il n’aime juste pas qu’on parle d’elle. S’il le pouvait il est presque certain qu’il l’enfermerait à la maison et lui ramènerait tout ce qu’elle veut en compensation. S’il s’agit d’elle alors il veut bien y laisser un peu d’argent, mais l’argent passe avant tout quand même, attention. Que ce soit l’amitié ou l’amour, Ambroise n’y croit pas. Il ne croit en personne à vrai dire, comme ça, c’est simple. Dans sa tête, tout le monde veut obligatoirement le trahir ou son argent, comme c’est malheureusement ce qui arrivait souvent lorsqu’il pensait avoir un ami. De plus, le fait qu’il soit aussi accueillant qu’une porte de prison n’aide pas vraiment à se sociabilisé. Les seules personnes auxquels il pourrait peut-être accordé un minimum d’amabilité serait des enfants de riche puisqu’obligatoirement, s’ils sont déjà riches, ils ne voudront pas forcément son argent… Mais cela reste à voir, vraiment. L’amour, c’est un peu la même chose ; il n’y croit tout simplement pas, il n’existe pas de tels sentiments, et si cela était vrai, alors ce serait certainement très douloureux et donc cela ne valait pas une seule seconde de son précieux temps. La seule chose qu’il peut croire est l’argent, définitivement.
Le jeune homme est peut-être une langue de vipère, mais lui ne ment pas. Actuellement, il déteste cordialement le mensonge et de toute sa vie il ne s’en rappelle pas un seul, préférant se faire punir que de mentir. S’il le déteste ce que l’on a souvent cru qu’il mentait lorsqu’il était plus jeune pour se faire intéressant, mais cela n’a jamais été le cas. S’il aurait pu commencer à mentir, il a préféré rester fidèle à son honnêteté et montrer à tous ces gens qui passent leur vie à mentir qu’il est tout autant possible de passer une vie honnête tout en s’enrichissant. Ce n’est pas un mensonge que de dire à une noble qu’elle est jolie, car l’argent la rend tout de suite jolie, à ses yeux, et digne d’intérêt, alors techniquement, non, il ne ment pas. Ne pas mentir ne l’empêche pas de parler un peu mystérieusement et de camoufler deux ou trois trucs. Ambroise adore parler en énigme et ne pas dire tout, il trouve ça intéressant, plus amusant et surtout, il aime bien le fait que ça lui donne un certain genre, vraiment.  Sinon, c’est aussi quelqu’un qui aime avoir le pouvoir et commander tout le monde autour de lui, sans aucune distinction. Sa fierté, encore. Il se place sur un piédestal et fait travailler pour lui tout le monde pendant que lui dirige avec son cerveau. Il est supérieur, enfin ! Il ne peut pas faire tant de tâches ingrates… Il commande et c’est tout, point, personne n’a rien à redire. Son caractère n’a réellement que peu changer depuis l’incident du Kara-xanthe, il s’est juste intensifié, comme son obsession pour l’argent. Il est devenu plus las, et si avant il lui arrivait d’être gentil et aimable plus souvent, ce côté agréable n’est malheureusement plus.
Les sentiments envolés, Ambroise ne comprend plus les raisons de sa méfiance envers les autres mais se rappelle vaguement la douleur d’être trahi et incompris, ainsi préfère-t-il rester le plus loin possible des autres. Ce n’est pas comme s’il était vraiment fait pour être social, à l’origine.

Histoire

Lucile Ambroise, Ambroise et Lucile, depuis le 18 mars 1507, c’est autour de ces deux prénoms que tourne la vie dans la maison des Patvakan. Des jumeaux, en voilà une bonne nouvelle pour Meghan Patvakan qui avait peur de devoir sacrifier son corps plus d’une fois ; s’en était aussi une mauvaise puisqu’il y aurait probablement plus de souffrances, mais au moins se disait-elle, elle n’aurait qu’à le souffrir une fois, l’objectif de la famille étant deux enfants. Ce serait bien suffisant, pensaient-ils.
A 23 ans, les époux Patvakan furent plus qu’heureux à la naissance des deux faux jumeaux. Si avoir deux enfants d’un coup était déjà comme un rêve, avoir en plus une fille et un garçon, que demander de plus ?

Noah Patvakan est un homme charismatique issu d’une riche famille bourgeoise qui avait construit sa fortune sur le commerce des vêtements, tout comme sa femme, Meghan, venant de la famille Hyde. Leur union cella une alliance entre les deux familles et ne fit qu’augmenter leurs profits. Si Noah ne possède pas un visage à en tomber par terre, il est charismatique et sociable ; Meghan quant à elle est une vraie beauté, ce qui, soyons honnête, ne fait qu’avantager les affaires. Dans ce monde d’apparence, le couple des Patvakan savait jouer de leurs cartes avec aisance.
La chance n’a jamais cessé un seul instant de sourire au couple à qui tout semble réussir ; bien que le mariage fût avant tout d’intérêt, il se trouve que les deux époux étaient amoureux, alors en plus de la bonne situation financière, la situation de couple est également excellente. Même dans la grossesse, bien qu’elle souffrit pas mal durant ces longs mois, la chance ne les quitta pas en leur offrant les jumeaux.

Pourtant on ne peut pas dire que Lucile et Ambroise soit réellement des cadeaux tombés du ciel. Déjà vers l’âge de trois ans l’on pouvait observer un caractère bien distinct chez l’un et chez l’autre. Les deux têtes blondes s’ils se ressemblent énormément physiquement, n’ont depuis toujours absolument rien en commun mentalement parlant. Si Lucile courrait partout, jouait avec n’importe quoi ou n’importe qui à n’importe quelle heure, Ambroise était un enfant plutôt silencieux qui jouait dans son coin avec ses jouets et ne prêtait jamais, mais vraiment jamais rien. Les gens étaient bien souvent très surpris lorsqu’ils avaient l’occasion de rencontrer les jumeaux ; c’était comme voir quelqu’un avec un dédoublement de la personnalité qui s’est vraiment dédoublé au final.
La situation ne s’arrangea pas au fil des années, bien au contraire, et ce n’est pas l’attitude effacée de leurs parents qui allaient aider au bon développement des deux têtes blondes.
Ce n’est pas que les époux n’aimaient pas leurs précieux enfants, non, lorsqu’ils étaient présent ils les couvraient d’amour et de cadeaux sans compter, et même lorsqu’ils n’étaient pas là d’ailleurs. Ambroise et Lucile vécurent la plupart de leur vie en tant qu’enfants pourris gâtés qui obtenaient absolument tout ce qu’ils voulaient – sauf la fois où Ambroise s’était mis en tête qu’il voulait son propre château, ils ont dû refuser puisqu’apparemment, c’était un peu trop pour leurs moyens. Pareillement, ils n’eurent d’autres chaud que de refuser d’acheter à Lucile le beau garçon qui n’habite pas loin, sous prétexte qu’on ne peut pas acheter d’êtres humains. Vraiment, que d’excuses !
Meghan et Noah aimaient sincèrement leurs enfants, ils étaient juste un peu… Absent, et surtout ils n’avaient aucune idée de comment faire autre chose que des affaires. S’occuper d’enfants est un peu abstrait pour eux, et plus les années passaient, moins l’envie de s’en occuper ne les préoccupait.

Une, deux, trois, quatre… Ambroise comptait les nourrices et Lucile en riait. C’était comme un sport pour eux, d’accumuler le plus de nourrices possible. Aucune ne leur convenait, aussi gentilles puissent-elles être, ce n’était pas ce que les jumeaux voulaient. C’était si simple de les renvoyer ! Jamais elles ne remplaceraient leurs parents. Au fond, c’était tout ce qu’ils voulaient, que leurs parents soient là, qu’ils s’occupent de leurs enfants. Ils voulaient que la personne qui leur raconte une histoire soit leur père, que leur mère soit là auprès d’eux pour les soigner.
Ambroise voulait que lorsqu’au milieu de la nuit il se réveillait dans le noir le plus complet, sa mère soit là pour le rassurer, lui dire que c’est normal et qu’elle lui chante une berceuse, c’était aussi simple que cela.
Le garçon aurait bien aimé que le manque de l’affection parentale soit le seul problème qu’il eut à faire face à son jeune âge, mais ce ne fut pas le cas. Il se rendit compte de son problème assez rapidement, étant un garçon intelligent. Il faisait noir très souvent et il n’avait aucun moyen de se repérer, alors que les autres semblaient être parfaitement capables de toujours s’amuser malgré tout. Et puis, il y avait ces « étoiles » dont tout le monde parlait. Ambroise ne comprenait pas du tout cette obsession à regarder le ciel –il savait que c’était le ciel puisque sa sœur le regardait souvent lorsqu’ils étaient dans une pièce bien illuminée- alors qu’il n’y avait rien qu’une large étendue noire. Les étoiles ? La lune ? Parfois il lui arrivait devoir faiblement des lumières dans le noir, mais jamais il ne put voir l’étendu de la beauté que lui décrivait sa sœur. C’était frustrant, très frustrant et Ambroise détestait cela, mais ce n’était même pas le plus frustrant dans toute cette histoire. Peu importe combien de fois il répétait qu’il ne voyait rien, le nombre de fois qu’ils rentraient dans des objets ou des gens lorsque la nuit tombait ou encore la panique qu’il éprouvait lorsqu’il ouvrait les yeux pour être simplement englouti de noir, personne ne le croyait.
C’est un menteur, il ne veut qu’attirer l’attention. On lui ébouriffait les cheveux, on riait, on lui disait que c’était un petit farceur et c’était tout. Son père osa même le gronder sèchement pour cela un jour. Ce n’était qu’un gamin, donc c’était forcément une farce.
Jusqu’à ses huit ans, Lucile fut la seule sur qui il pouvait compter. Bien qu’elle ait du mal à le croire au début, à force de passer plus des trois quarts de son temps avec son frère, elle le connaissait mieux que personne et donc appris qu’il ne mentait jamais. Lorsque quelqu’un est prêt à avouer qu’il a mangé tout le gâteau d’anniversaire de son père et que c’est lui qui a pris les chaussures préférées de sa mère pour les jeter dans le lac simplement parce qu’il ne les aimait pas alors qu’il sait pertinemment qu’il va se faire punir sévèrement ne peut pas mentir sur le fait que ses yeux ne voient rien si la lumière est trop faible. C’est sans doute là la raison pourquoi toujours à ce jour elle est la personne dont il est le plus proche et qu’il a le plus confiance en.

Peu de temps après qu’ils aient fêtés leurs huit ans et que la neuvième nourrice ait jeté l’éponge apparu la personne qui changea pendant trois ans leur quotidien en l’améliorant considérablement. Jane Vallière était la dixième nourrice et la première adulte à le croire du premier coup. Un mètre quatre-vingt, plus de cinquante ans, un monstre de douceur et d’instinct maternel. En un rien de temps elle transforma les jumeaux belliqueux en de presque adorables jeunes gens. Au lieu de privilégié l’éducation scolaire comme ses prédécesseurs ou de constamment crier sur eux, elle sût rapidement trouver les problèmes – il faut dire qu’elle n’avait pas d’expérience- et était tout ce que les jumeaux avaient toujours rêvé d’avoir. Certes, il y eut des temps difficiles, on ne dompte pas des affreux jojos comme eux en quelques semaines. Le travail fut rude, mais enrichissant des deux côtés.
Pour Ambroise, le fait qu’elle le crut immédiatement lorsqu’il murmura à mi-voix, presque honteusement parce qu’il pensait qu’on allait encore lui dire qu’il devait arrêter de mentir, que pour lui il n’y avait pas d’étoiles ni même de ciel la nuit le toucha énormément. C’était fou tout de même ! Elle débarquait de nulle part comme ça et alors que ses propres parents refusaient de le croire, en une semaine à peine elle lui faisait totalement confiance. Jane se démena pour montrer à ses parents qu’il n’avait rien d’un menteur et pour qu’enfin l’on puisse admettre qu’il n’avait effectivement jamais pu voir le ciel étoilé. Enfin, il fallut tout de même qu’un soir il revienne à moitié porté par sa sœur en plein milieu d’un repas d’affaire dans un état lamentable avec pour explication que comme il ne voyait pas, en voulant attraper sa sœur, il avait attrapé la queue de l’âne faute avant de finir ainsi pour qu’ils commencent à admettre que ce n’était peut-être pas un mensonge, toute cette histoire. Cela laissa à Ambroise, en plus d’un traumatisme avec les ânes qu’il ne peut plus voir, une envie de grandir vite afin qu’on ne puisse plus jamais dire qu’il invente des trucs parce que c’est un gamin, et c’est ce que les gamins font.

Au fil des années, il s’était renfermé, se disant qu’il ne pouvait s’appuyer que sur lui-même puisque personne si ce n’est sa sœur – qui est en quelque sorte une partie de lui- ne lui faisait confiance. Jane bouscula un peu son monde, alors il se dit que peut-être, tout le monde n’était pas si mauvais…

Il essaya. Il essaya vraiment de s’ouvrir au monde et aux autres enfants, cependant ce n’est pas un secret qu’il n’avait pas hérité du caractère social de sa sœur et qu’il était vraiment très mauvais avec les gens. Et pourtant, à force de persévérance et avec l’aide de Jane et Lucile, il se fit des amis à l’école. Il cessa de rester seul dans son coin en permanence à étudier et il se força un peu à rejoindre les autres ; honnêtement, ce n’était pas si horrible, c’était plutôt amusant et même les idiots pouvaient être des personnes intéressantes. Il s’amusait avec autre chose que des calculs pour une fois dans sa vie et ça lui plaisait pas mal. Il avait dix ans, quelques amis, il était bon à l’école et il se montrait aimable un peu plus souvent.
Ambroise s’attacha plus particulièrement à un garçon du nom de Jeremy Pietras. Il était calme mais souriait tout le temps. Le blond aimait passer du temps avec lui tout simplement parce qu’il ne l’embêtait pas en permanence et que tout comme lui, il était intelligent. C’était agréable d’avoir quelqu’un à qui parler de choses un peu plus scolaire sans qu’il ne grimace. Il s’était habitué à lui, il lui faisait même un peu confiance ! Cela dura deux, deux avant que tout disparaisse dans un éclat de rire.

Mais avant tout, les jumeaux eurent à faire face avec une énorme déception au renvoi de Jane. Lucile ne fut jamais mise au courant de pourquoi ni comment ses parents en étaient arrivé là, mais Ambroise qui s’était de nouveau réveillé en pleine nuit ce soir-là eu vent de la conversation. C’était cruel de ses parents, vraiment, il leur en voulait beaucoup, au fond il leur en voulait toujours. Ils ne pensaient pas à mal encore une fois, ils voulaient vraiment le bonheur de leurs enfants... Presque autant que leur réussite. A leur goût, Jane ne leur apprenait pas les bonnes choses. Leur raconter des histoires à dormir debout et les encourager à faire passer l’amusement avant les études, c’était hors de question. Leur attitude en publique était devenue mauvaise selon eux, Ambroise était trop lâche maintenant et Lucile bien trop libre. Leurs manières durement acquises avaient disparus et plus que tout, elle était beaucoup trop impliquée avec eux, et ça ne pouvait plus durer. Meghan la sermonna en lui disant qu’elle n’était pas leur mère et qu’elle les couvait trop, ce à quoi la nourrice répliqua avec zèle qu’il fallait bien que quelqu’un tienne ce rôle et que si elle n’était pas contente de sa manière de faire, elle n’avait qu’à s’en préoccuper auparavant d’elle-même.
Les adieux furent rapides et malgré les larmes et cris de Lucile, rien ne pût changer la décision du couple. Ni Noah, ni Meghan ne changèrent quoi que ce soit dans leur manière d’être. Ils se firent peut-être même encore plus fuyant, donnant plus de cadeaux, peut-être dans l’idée qu’ils pouvaient ainsi se rattraper, se faire pardonner. Effort inutile pour Ambroise.
Si le départ de Jane laissa une plaie béante qu’aucune nourrice ne réussit à soigner par la suite – le bal recommença de plus belle-, la trahison de Jeremy remua douloureusement le couteau dans la plaie.
Il n’aurait pas dû entendre cette conversation, il était censé rentrer tôt chez lui pour réviser un important contrôle, mais il avait par inadvertance oublié quelque unes de ses feuilles, ce qui l’obligea à retourner à l’école. Jeremy était là, à discuter avec un autre de ses amis et il riait aux éclats. Il riait en le traitant d’imbécile. Il riait en disant qu’il faisait ce qu’il voulait d’Ambroise. Il riait parce qu’Ambroise croyait vraiment être son ami. Si facilement manipulable, lui qui se disait intelligent !
Bam, comme une grande claque. Il n’aurait jamais dû écouter sa sœur, ni Jane. Au final, les gens n’étaient tous que des hyènes assoiffées d’argent.
Il ne provoqua pas de scène, il rentra chez lui calmement et refusa de parler à qui que ce soit ou de manger quoi que ce soit. Le lendemain, lorsque Jeremy vint à lui, il ne lui accorda même pas un regard, l’ignorant royalement. A partir de ce moment, le garçon n’était même pas digne d’entrer dans son champ de vision. Il n’abandonna pas pourtant, revenant à la charge jusqu’à ce qu’Ambroise ne lui fasse part de son ressenti en lui crachant dessus ‘par accident’. Il était tellement insignifiant et bas comme la terre qu’il ne l’avait pas vu. La bagarre qui suivit eu beau lui laisser pas mal d’entailles et un visage un peu déformé pour une semaine, il était fier du fait qu’il avait réussi à frapper la vermine au moins autant de fois avant que quelqu’un ne les séparent.

Et s’en était finit de sa période plus ou moins sociale, Ambroise était redevenu le même, même plus froid, endurci par cette amère expérience. Personne n’osa vraiment l’ennuyer par la suite et si quelqu’un venait lui parler il se contentait de faire sa meilleure imitation du mur qu’il pouvait et généralement, cela fonctionnait pas mal. Sa passion pour l’argent démarra à ce moment, puisqu’il se dit qu’au lieu de se faire utiliser pour son argent, il pourrait tout aussi bien utiliser les autres afin d’obtenir le leur. En clair, il passait du statut de victime à persécuteur, il n’y avait pas de meilleure vengeance.
Puis deux ans auparavant le Kara-Xanthe irradia Sal’ahë, détruisant tout espoir d’un possible changement vers le meilleur. Dès lors il n’y eu plus de nourrices, les jumeaux étaient bien assez grand pour s’occuper d’eux-mêmes à présent et plus rien ne changea, comme si la situation s’était figée dans le temps. Ambroise va à l’école, ignore tout le monde, sort premier de la classe et se balade avec un bâton, au cas où quelqu’un déciderait de l’attaquer pour ses propos criants de vérité. Il passe une grande partie de ses journées lorsqu’il n’est pas à l’école à flâner dans les rues ou à lire, faisant toujours attention à rentrer avant que le soleil ne se couche. Si cela venait à arriver, il n’avait malheureusement pas encore mémorisé toutes les rues de la ville…
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PATVAKAN Ambroise [V.2]
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