KOWASMA Yuuki [V.1]

Description physique

Miroir, miroir, dis-moi, qui est la plus belle ?

Yuuki n’aura certainement personne après sa tête pour la beauté puisqu’aucun miroir ne la sélectionnera comme la plus belle des belles, elle le sait, l’accepte sans broncher et n’ira pas pour autant s’attaquer à celles qui lui font de l’ombre. Nul besoin d’être la plus jolie, ça n’a jamais été sa priorité dans la vie, ne le sera jamais. Sans pour autant dire qu’elle est parfaite comme elle est, elle-même se complaît dans son apparence physique, tout comme son entourage d’ailleurs ; elle n’a pas à s’en faire pour son avenir, en tant que noble, elle est un exemple, lorsqu’elle en prend la peine.
L’on ne cesse de le lui répéter, elle possède de magnifiques cheveux noirs de jais, héritage de famille, qui, détachés, se balancent sur ses hanches. Ils n’ont jamais l’air en dehors de leur place que ce soit au réveil ou au couché, même si elle y met tant d’efforts, ils retombent impeccablement sans broncher, luisants et soyeux, glissant aisément entre les doigts. D’eux, elle peut tout en faire, au plus grand délice des servantes qui un jour se battront pour les coiffer. Yuuki les préfère au naturel, lisses, détachés, n’ayant jamais été une grande fan des coiffures beaucoup trop tirés par les cheveux –c’est le cas de le dire- de nombreuses femmes qu’elle peut croiser au château ; malheureusement, elle n’en a le droit que dès la journée terminée, sa tutrice est stricte sur le sujet. Ca n’est pas la conduite d’une bonne demoiselle noble de se balader aussi simplement coiffée, oh ça non.
Si l’on s’extasie sur sa chevelure digne d’une Kowasma, sur ses beaux yeux émeraude, en revanche, le mystère plane depuis sa naissance. Ils ont beau complimenter ses cheveux bruns, ils ne semblent venir d’aucun parent, proche ou éloigné, ce qui, bien entendu, a été pendant longtemps le propos de nombreux murmures, le bois pour de nombreuses rumeurs s’il en fallait encore. A présent que l’objet principal de la rumeur s’est éteint, elles se font plus rares ; d’une manière ou d’une autre, cela n’empêchait pas Yuuki d’apprécier ses  yeux. Ils sont de forme ronde, encadrés de longs cils noirs et de par cela, donnent une impression de bonté et douceur naturelle, tout comme il s’agit de l’impression générale de son visage ; tout y est légèrement rond. Ses pupilles scintillent sans cesse, en toutes circonstances, expressives au possible. C’est au soleil qu’ils sont le plus beau, là où ils peuvent briller le plus, là où elle-même se sent briller le plus. Elle n’est pas une fille d’intérieur, ce que son teint blanc ne trahi pas, à son plus grand malheur ; elle ne bronze pas, elle brûle, ce qui la force à sortir en quasi-permanence équipée d’une ombrelle dont elle se passerait bien. Maudits gênes. Elle ne peut pourtant pas se plaindre de sa peau, impeccable une grande partie du temps. Une vraie peau de bébé !
Mais d’un bébé, elle n’en a plus rien, si ce n’est un visage un peu trop rond pour être parfaitement celui d’une adulte. Sa silhouette, elle, est celle d’une jeune femme en excellente santé qui mange bien tous ses repas sans exception, ce qui rend malheureuse sa tutrice qui l’aimerait un peu plus si elle perdait deux ou trois kilos supplémentaires. Certes, Yuuki n’a pas le corps le plus glamour au monde et ne dirait pas non à un peu plus de poitrine, la sienne ayant tendance à se faire un peu trop oublier si ça n’était pour les corsets et autres astuces de femme, toutefois elle est bien en chair et c’est ce qui lui importe le plus. De toute manière, hors de question de se priver de nourriture, jamais. Ses quelques cinquante-six kilos se répartissent aisément sur son mètre soixante-huit ; un peu trop sur les hanches, pas assez sur la poitrine, si elle s’en préoccupait, ce serait un combat sans fin. Les robes sont là pour arranger tous ces petits défauts, n’est-ce pas ? A ce niveau-là, Yuuki laisse champ-libre à sa tutrice pour lui choisir ses vêtements, ayant très peu d’intérêt dans le sujet elle-même, du moment qu’elle ne ressemble pas à une saucisse maquillée. La jeune femme préférera toujours les robes simples aux lourdes et compliquées qui lui compressent le thorax, toutefois elle ne bronchera pas si elle doit en mettre tous les jours de la semaine, acceptant ce que son statut lui incombe.
Elle ne peut tout de même pas cracher sur des robes si durement réalisées, ce serait franchement odieux de sa part, ce qui n’empêche pas qu’à ses yeux, le plus léger, simple et pratique est le mieux.

Description mentale

Histoire

                 

Nan