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 Quand tu rencontres ta reine et que tu lui jures allégeance-{MORT}

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MessageSujet: Quand tu rencontres ta reine et que tu lui jures allégeance-{MORT}   Quand tu rencontres ta reine et que tu lui jures allégeance-{MORT} Icon_minitime1Lun 9 Nov - 16:16

Son père était dans un état de fatigue très avancé, l'aube des temps nouveaux approchait à grand pas pour Nayoji. Il était temps de déplacer les pièces de l'échiquier et de partir chérir la plus importante de celle-ci : la reine. C'est donc d'une manière assez théâtral et sans doute surfaite que la jeune noble arriva avec son défilé. Il descendit et monta les marches du château, prenant une longue inspiration. Même lui qui était d'un naturel confiant était en proie aux doutes face à sa souveraine.

Les hautes portes s'ouvrirent laissant apparaître la silhouette travaillée de l'homme. Il se dirigea vers la salle du trône, une fois cette porte franchit, il décida d'être seul à seule. Il s'approcha lentement d'elle, faisant claquer ses bottes sur le sol. Arrivé à cinq mètres d'elle, il s'agenouilla : signe de soumission.


- Bonjour, Noble Reine. Vous m'avez sûrement déjà vu mais, je doute que vous vous souvenez de moi. Je suis le noble héritier du siège de mon père, noble sur votre royaume (Duc de préférence mais tu peux me nommer Marquis, baron ou comte. Fais comme bon te sembleras :p). Sa vie est sur le point de se terminer et bientôt elle s'éteindra. Je deviendrai donc un noble important de votre entourage. Je n'ai aucune raison particulière de venir à vous car mon titre est héréditaire. Néanmoins, je désire vous prouver ma valeur et que le sang pur coulant dans mes veines est digne de votre confiance.

Il parlait, toujours à genoux et cela durerait jusqu'à ce qu'elle l'invite à se relever.

- C'est tout ce que j'avais à dire. Enfin ... non ... il va de soit, que j'exprime ici mes vœux de vous servir, je vous jure allégeance et je vous suis reconnaissant d'exister : servir à vos cotés est honneur que bien peu peuvent exprimer.
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Melfia Hider
dirigeante de Sal'ahë
Melfia Hider

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Localisation : Sur son trône.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Hider Melfia.
Arme: Un katana.
fonction: Reine de Sal'ahë.

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MessageSujet: Re: Quand tu rencontres ta reine et que tu lui jures allégeance-{MORT}   Quand tu rencontres ta reine et que tu lui jures allégeance-{MORT} Icon_minitime1Ven 27 Nov - 18:06

C'était d'un ennui, mais d'un ennui...

C'est ce que se dit la jeune reine de Sal'ahë en tapotant doucement avec ses ongles l'accoudoir de son magnifique trône. Certes, elle n'était jamais vraiment satisfaite : mais en l'occurrence, le seul sentiment qui parvenait un tant soit peu à filtrer dans son esprit était l'ennui. Elle n'avait pas envie de rester assise sur ce trône, bien qu'il fut aussi magnifique que sa propriétaire ; elle avait envie d'aller parcourir le château, et peut-être bien s'aventurer au dehors pour voir s'il y avait quelque chose de plus amusant à faire une fois là-bas. Si elle n'aurait pas voulu rentrer une fois sortie, personne n'aurait su le dire ; pas même elle-même, probablement. Pourtant le fait était là, tant qu'elle ne pourrait pas sortir ce serait à peu près la seule chose qu'elle aurait envie de faire sur le moment. Bien sûr elle pouvait le faire, rien ne l'en empêchait, matériellement. Pas même une contrainte morale autre que celle d'assumer son rôle de dirigeante ne la forçait à rester ici, assise de la sorte sur ce grand trône. Pourtant elle restait là, c'était un fait ; elle ne bougeait pas d'un millimètre, si ce n'étaient ses doigts qui tapotaient toujours l'accoudoir. S'en aller, c'était un peu comme céder contre l'ennui qui l'assaillait : or comme dans tout combat qu'elle menait, du plus futile au plus meurtrier, elle tenait à les gagner. Le mot défaite ne faisait pas parti de son vocabulaire, que l'on parle de guerres, de discussions houleuses ou même d'ennui, comme en cet instant précis. Si l'ennui l'énervait de la sorte et essayait de la faire sortir de ses gonds, de céder et de s'en aller, et bien elle ne bougerait pas. On pouvait y voir là un esprit hautement contradictoire, mais c'était un raisonnement des plus simples pour la jeune femme aux longs cheveux roses. Quelqu'un qui ne réfléchissait pas et se pliait à la moindre difficulté, s'arrêtait et abandonnait au premier obstacle, et bien celui-là ne méritait pas la vie qu'on lui avait offert. Non, la vie était un combat perpétuel, un commencement et un recommencement sans fin ; restait à savoir si on voulait faire parti de l'essentiel de ce monde, de ce dont on ne pouvait pas se passer, ou du superficiel qui changeait plus vite qu'on ne le pensait. Amis, Amours, Ennemis, tout cela était superficiel et interchangeable ; ça ne tenait qu'à la nature humaine, et rien de plus. Or la nature humaine, Melfia Hider pensait bien en avoir fait le tour. Insipide, inintéressante, futile et abjecte. Vouloir la détruire pour en faire quelque chose de mieux était un véritable acte de charité en soit. Et c'était bien le seul cadeau qu'elle comptait leur faire, d'ailleurs.

En un rien de temps la jeune femme se renfrogna, perdant toute trace d'une quelconque joie sur son beau visage. Rien n'était plus agaçant que toute cette paperasse, que toutes ces choses officielles dont elle devait s'occuper. D'un autre côté elle devait avouer qu'il était plaisant que l'on vienne vous consulter pour toute chose ; ça ne lui rappelait que trop bien l'immense pouvoir qu'elle détenait entre ses mains, et dont elle faisait un usage parfois peu sûr. Elle tenait à ce que tout le monde sache qu'elle avait droit de vie et de mort sur eux. Qu'on se le tienne pour dit : que ce soit à Sal'ahë ou dans n'importe quel Royaume de Lysandre, c'était elle qui décidait de votre sort. Attaquer Oria, Hatès ou Moria aurait été un loisir plus qu'une véritable attaque, et ses sujets contaminés par la belle pierre aux éclats multiples n'auraient fait qu'une bouchée des autres. Même les villageois étaient dangereux, alors que les leurs faisaient aussi pitié qu'un chaton essayant de faire le gros dos. Les siens ne prévenaient pas avant d'agir, et quand ils vous griffaient vous en gardiez la marque pour le restant de vos jours, petit cadeau pour vous mettre en garde. Ou pour agrémenter votre beau visage, une fois que plus personne ne pourrait le voir et qu'il serait caché à la vue de tous, sous terre. En tout les cas, elle détenait le sort de milliers de personnes entre ses mains grâce à cette précieuse pierre. Ce n'était pas pour rien après tout qu'elle l'avait ramassé, elle et pas quelqu'un d'autre ; ce devait être le destin, ce devait être ainsi que ça devait se passer. Oui, ainsi et pas autrement.

La jolie Reine soupira un instant, continuant de tapoter de ses doigts l'accoudoir de son trône, lorsque que la porte de la salle s'ouvrit. Elle s'ouvrit sur un homme-sans doute de la coure, mais elle n'aurait su le dire à cette distance-qui s'avança, lentement. A vrai dire, mettre un nom sur ce visage lui aurait été totalement impossible pour la bonne et simple raison qu'elle ne se souvenait pas de cet individu. Enfin, se souvenir de tout ceux qui habitaient dans son château aurait été proprement infaisable, personne ne pouvait faire un tel exploit de mémoire à moins de n'avoir que ça en tête. ET pour être tout à fait franche, elle se moquait bien de cette personne ; ce n'était qu'un pion parmi tant d'autre, rien de bien important. Son existence ne lui apportait rien qui lui soit vital. Il était lui, et n'était personne en même temps. Triste réalité.

- Bonjour, Noble Reine. Vous m'avez sûrement déjà vu mais, je doute que vous vous souvenez de moi. Je suis le noble héritier du siège de mon père, noble sur votre royaume. Sa vie est sur le point de se terminer et bientôt elle s'éteindra. Je deviendrai donc un noble important de votre entourage. Je n'ai aucune raison particulière de venir à vous car mon titre est héréditaire. Néanmoins, je désire vous prouver ma valeur et que le sang pur coulant dans mes veines est digne de votre confiance.

Melfia continuait de tapoter mécaniquement ses ongles sur son trône, écoutant la personne agenouillée à quelques mètres d'elle sans pour autant y prêter une attention soutenue. Bien, bien..., Noble de son royaume, son père allait mourir, il voulait lui prouver sa valeur. Rien qui ne lui semble particulier, jusque là. La mort autant que la vie avait sa place dans ce monde, et même Melfia Hider savait qu'un jour sans doute elle trépasserait. Pour autant, de toutes les morts la sienne serait la plus belle. Elle ne savait exactement comment sa vie se terminerait, mais étant donné le tour qu'elle avait prit elle savait que ce ne serait pas autrement que de manière spectaculaire. Et si elle venait à mourir, quel désastre pour les pays voisins! Qu'auraient fait ses gentils louveteaux, si on coupait la corde seule qui les empêchaient d'aller manger les moutons du berger? Et peut-être même le berger aussi, qui sait. Sans elle les Antarrs auraient été perdus. Et il n'aurait pas été étonnant qu'ils ne veuillent venger la mort de leur souveraine. Alors même après sa mort, la jeune femme savait qu'elle continuerait d'avoir un certain pouvoir sur les vivants. Ce n'était pas son absence subite qui changerait quoi que ce soit, c'était un fait avéré. Et rien que pour ça, elle ne tenait absolument pas à 'guérir' ce qui n'avait pas besoin de l'être. Elle se sentait en pleine forme, mieux que jamais. Elle se sentait importante, forte, adroite et intelligente bien plus que jamais. Comme tout les Antarrs sans doute, d'ailleurs ; elle ne voyait pas ce qu'il y avait à changer. Tout était parfait, parfait. Absolument parfait.

- C'est tout ce que j'avais à dire. Enfin ... non ... il va de soit, que j'exprime ici mes vœux de vous servir, je vous jure allégeance et je vous suis reconnaissant d'exister : servir à vos cotés est honneur que bien peu peuvent exprimer.

Melfia fit un petit geste de la main, cessant de produire ce petit bruit stressant avec ses ongles.

«Relevez vous.»

Aucune intonation particulière dans sa voix, pas même de trace de l'ennui qui l'avait assailli durant tout ce temps avant sa venue. Rien que sa voix, neutre au possible.

«Cela va de soit, bien sûr, ajouta-t-elle en faisant référence à ses dernières paroles. Votre père va mourir? Comme vous m'en voyez na-vrée. Mais je ne vois pas bien ce que vous pou-vez faire pour me..., prouver votre valeur, et m'assurer que vous êtes di-gne de confiance.»

Ses dernières paroles avaient été prononcées sur un ton ironique, presque blessant. Pour autant, elle gardait le visage fermé, sans la moindre trace de sourire. Le sourire était dans son ton de voix, mais absent, complètement absent de ses lèvres. Le combat sur l'ennui n'était pas encore gagné, bien qu'en bonne voie. Melfia ne perdait jamais, absolument jamais.
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