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 ALANSEZ Mélia

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AuteurMessage
Mélia Alansez
servante
Mélia Alansez

Messages : 22
Inscrit depuis le : 22/04/2010
Age : 31
Localisation : La maison des Leylani. Mon lieu de travail.==

Feuille de personnage
Nom/prénom: Alansez Mélia
Arme: ///
fonction: Servante de la famille Leylani

ALANSEZ Mélia Empty
MessageSujet: ALANSEZ Mélia   ALANSEZ Mélia Icon_minitime1Jeu 22 Avr - 4:27

ALANSEZ Mélia 100422024708993751ƒ×~Votre personnage~׃ALANSEZ Mélia 100422024602653383







Ø_Nom: Alansez {Alan'nssèz}

Ø_Prénom: Mélia

Ø_Âge: 17 ans

Ø_Description physique (dix lignes minimum): Mélia ne prétend pas être une jeune fille d'une inégalable beauté, n'a à vrai dire aucune prétention de la sorte mais en revanche, elle sait ne pas être laide non plus. Si on le lui demandait, elle répondrait se situer dans la moyenne. Ni trop ceci, ni pas assez cela. Le fait est que la demoiselle Alansez ressemblerait, en réalité, plus à une poupée de porcelaine qu'autre chose. Ne mesurant en tout et pour tout qu'un petit mètre soixante-sept -à cela il faut évidemment parfois ajouter quelques centimètres, un ou deux, de talons- elle juge faire une taille tout à fait respectable. Ainsi elle ne se fait pas remarquer de part ce trait de son physique, qui ne sort absolument pas de la norme. Mince mais pas maigre, elle ne pèse qu'une petite cinquantaine de kilos tout au plus. Elle ne passe jamais, ou presque pour ainsi dire, en dessous de cette limite. Plus serait trop, moins ne serait pas assez et, si elle ne prend du poids que particulièrement difficilement, elle en perd à une vitesse incroyable; si elle décide de ne manger que peu un certain temps durant, elle passera pour une anorexique convaincue rapidement. De fait, elle fait donc attention, sans pour autant faire une névrose dessus. Sa silhouette est élancée, ses bras très fins. On devine en la regardant qu'elle ne possède pas une force surhumaine, pas le moins du monde. Toutefois , l'habit ne fait pas le moine et elle ne se révèlera au final pas être aussi faible qu'il semblerait au premier abord. Aller jusqu'à dire qu'elle serait capable de soulever des montagnes, non; mais elle ne fait pas partie non plus de ceux qui ne peuvent soulever plus lourd que leur petite cuiller au petit déjeuner. Peut-être le fait qu'elle doive parfois soulever des objets plus ou moins lourds pour les ranger, les remettre en place, joue-t-il de quelque manière que ce soit. Toujours reste-t-il qu'elle n'en a pas l'air, ainsi. Mélia a également un certain maintient; certes pas celui qu'on les nobles, qui leur confère un air gracieux et distingué et ce qu'importe leur habillement, mais tout de même. Elle ne se tiendra pas exemple jamais courbée, mais toujours le dos bien droit, à un tel point qu'à côté d'elle, un chat pourrait sembler l'avoir rond. Enfin, autre détail -qui n'en est d'ailleurs pas vraiment un- concernant son allure générale, la demoiselle n'a pas réellement beaucoup de 'formes'. En effet, on ne peut pas dire qu'elle ai, comme certaines jeunes filles, une généreuse poitrine, suivie d'une taille de guêpe et des hanches en conséquence. N'exagérons rien tout de même, elle n'en est pas au point de rien avoir du tout; ni trop, ni pas assez. Ce point de son anatomie n'a absolument rien d'étonnant non plus.

Non, ce qui la fait le plus ressembler à une simple poupée serait plutôt son visage. Inexpressif, il est rare, voir même plus, qu'il soit éclairé d'un sourire, que ce soit hypocrite, joyeux, ou ironique. Jamais ses lèvres fines ne s'étirent de la sorte, pas une fois, quelle que ce soit la manière utilisée ou la formulation de la demande. De même, ses yeux, relativement grands, ne montrent guère plus que nécessaire. Ils sont d'un joli jaune doré, un peu terne peut-être, couleur assez rare, mais elle n'en fait pas grand cas. Mélia n'inspire donc pas la sympathie, qu'on la connaisse ou qu'on la croise pour la toute première fois. Sa peau est plutôt pâle, sans être d'une blancheur cadavérique pour autant. Et comme toute poupée, le rendu se doit évidemment d'être beau, au final. Ses cheveux quant à eux sont sans l'ombre d'un doute l'une des plus jolies choses dont elle puisse se vanter. Longs, détachés ils lui arrivent sans le moindre problème jusqu'au milieu des cuisses mais, la quasi totalité du temps, elle les attache. Tantôt en une queue de cheval, tantôt en deux couettes hautes. Sa préférence va d'ailleurs à cette dernière coiffure, qu'elle a tout simplement pris l'habitude de se faire, et qui, qui plus est, est relativement simple à réaliser, ne demande ni du temps à outrance ni assistance le matin en se levant, ce qui n'enlève rien. En plus de cela, cela lui va bien, donc elle n'a aucune raison de changer. D'une couleur bleue, mais pas vive néanmoins, brillants et joliment ondulés. On pourrait, par endroits, les dire bouclés.

Question vestimentaire enfin, la jeune Alansez ne porte que des robes ou, en cas d'extrême nécessité, des shorts courts mais jamais de pantalons. De toute façon, la plupart du temps, elle porte l'uniforme allant de paire avec sa profession, à savoir servante, constitué d'une robe à manches longues dans les tons bleus foncés ou noir s'arrêtant à peine au dessus des genoux, et d'un tablier blanc. Elle porte avec ceci toujours des collants blancs et, au niveau des chaussures, noires et brillantes avec quelques centimètres à peine de talons. Lorsqu'elle a le choix de ce qu'elle porte cependant elle orientera plutôt son choix vers des robes -la longueur n'importe que peu, mais pas trop courtes tout de même- dans des teintes claires, bleu ou blanc. Rarement des habits trop colorés, bien que cela lui arrive d'ajouter à sa tenue un peu de rouge, ou de jaune. Bien que vivant à Oria, elle portera en permanence des manches longues.

Ø_Description mentale (dix lignes minimum): Mélia, si on devait la décrire en quelques mots, n'est tout simplement pas une juene fille très expressive, pour parler par euphémismes. En effet, on ne pourrait honnêtement dire qu'elle fasse, dans tout ce qu'elle fait dans une journée, preuve d'une grande volonté ou, tout du moins, d'un grand enthousiasme. L'habit ne fait pas le moine, dit-on; ici c'est pourtant le cas. Elle est aussi intéressée à ce que vous dites qu'elle en a l'air, autrement dit, pas le moins du monde. Ce manque d'intérêt total envers ce qui l'entoure se traduit sur son visage par une absence de sourire, ou de toute trace d'émotion quelle qu'elle soit. D'une nature discrète et effacée, le plus souvent elle ne dit rien, capabler d'observer le silence des heures durant si on ne lui adresse pas la parole ou si, plus précisément, on ne lui pose pas de question qui exige une réponse de sa part. Ce n'est toutefois nullement par timidité qu'elle le fait mais une fois de plus parce qu'elle se fiche, généralement, d'à peu près tout ce que vous disez. Par conséquent, elle ne verrait pas de réelle et bonne raison de commenter vos parole de quelque manière que ce soit; vous lui demandez quelque chose, la réponse que vous obtiendrez le plus probablement sera un mot d'une syllabe tels que 'oui', 'non' ou encore 'peut-être', si elle se sent l'envie de vous répondre, ou l'obligation bien entendu. La politesse étant une chose tout de même importante à ses yeux, ignorer totalement une personne lui adressant la parole n'est pas une très bonne option, à plus forte raison encore si cette personne est hiérarchiquement plus élevée qu'elle. Etant une simple servante, cela inclue la bonne moitié des personnes qu'elle croise et, de toute façon, lorsque le doute plane quant à la condition sociale de son interlocuteur, la politesse est de mise. Car prudence, et ceci est de notoriété publique, est mère de sureté. Et la sécurité est une chose que Mélia affectionne véritablement. S'il y a un risque, alors le plus simple est encore de s'en débarasser, de manière définitive si possible. Au pire, y remédier temporairement mais en aucun cas le laisser ainsi si elle a la possibilité de s'en occuper. Réduire le danger, faute de le rendre inexistant, est tujours mieux que de rester les bras croisés à attendre tranquillement qu'une chose que l'on aurait pas forcément désirée nous retombe dessus, tel est son point de vue, facilement défendable qui plus est. Garantir que rien de fâcheux ne lui arrivera est donc l'une de ses priorités. Enfin, si on ne peut pas traiter la jeune fille de menteuse, ce n'est pas seulement parce qu'elle parle peu: si elle a quelque chose à dire, elle le dira et sans prendre de gants. Une jeune femme pourrait lui demander si cette robe lui va bien, si elle juge que non, elle ne se perdra pas en excuses plus ou moins convaincante et lui conseillera de ne pas sortir ainsi; cela ne lui sied pas le moins du monde. Mentir peu, de l'avis de certains, vous sortir de situations pour le moins épineuses. Mais ce que l'on a souvent tendance à oublier était que l'on finissait invariablement par s'empêtrer dedans à un tel point que l'on ne pouvait plus en sortir. Et cela plus que tout, ennuie Mélia. Certes, ce n'est pas non plus un exploit; il lui en faut à vrai dire bien peu pour se sentir lassée, pour peu bien sûr qu'elle ai un jour manifesté le moindre intérêt pour la chose. Les beaux paysages par exemples ne la rendent point émue, pas plus que les magnifiques tableaux accrochés au mur d'une église ou d'un grand manoir. L'argent en lui-même n'est pas sa principale préoccupation non plus. Du moment en réalité qu'elle a de quoi s'acheter à manger et a un toit pour dormir, amasser des fortunes serait complètement inutile et fortuit. A quoi bon être riche, et s'acheter de belles choses, lorsque nous nous méprisions poliment ces dernières à un point presque inimaginable? Une immense maison, un voyage loin d'ici, rien ne semble éveiller en elle la moindre trace d'enthousiasme ou de curiosité dans son regard.
Si ni la richesse ni les poésies ne l'attirent, pas plus que les valeurs hautement matérielles des nobles et bourgeois, alors on serait en droit de se dire que, s'il y a bien une dernière chose à laquelle elle doit s'accrocher, c'est l'amour. On serait en droit de le faire oui, mais ce serait lourdement se tromper. Erreur monumentale, colossale: encore plus que le reste, ce sentiment la laisse de marbre. Ne l'ayant jamais connu, pas même une légère attirance, ou une simple amourette d'enfant, elle ne souhaite pas non plus l'expérimenter et juge que, si elle a vécu les dix-sept premières années de sa vie sans cela, elle peut tout aussi bien continuer sans que cela ne nuise à personne. Et, de toute façon, restons francs, que ses agissements fassent ou non du mal aux autres, elle s'en fiche comme d'une guigne. La plupart du temps, elle se contente d'obéir aux ordres préalablement donnés et, lorsqu'elle agit de son propre chef, c'est pour son propre intérêt et celui de personne d'autre. Arriviste? Pas vraiment pour autant. Agir pour elle-même ne signifie pas qu'elle s'amuse à tourner toutes les situations possibles à son avantage. Egoïste en revanche serait un bon mot pour la décrire. Elle se fiche des autres alors, pourquoi leur faire des cadeaux? On ne lui en fait pas non plus à elle et ainsi elle n'a à en rendre à personne, raison pour laquelle elle refusera, plus que par principe, un présent que l'on pourrait être amené à lui offrir. A moins bien entendu que cela n'aille à l'encontre des règles de politesse qu'elle a tant à coeur.
Ce n'est pas qu'elle n'est pas capable de tous sentiments. Comme tout être vivant sur cette terre, elle ressent les choses et les comprends. Elle ne cherche toutefois juste pas à le montrer plus que de raison. L'opinion que l'on peut avoir d'elle ne pesant pas bien loud dans la balance, rien ne la contraint plus à manifester de l'affection pour ces mêmes personnes. Gagner la confiance, l'amitié ou quoi que ce soit d'autre de la jolie demoiselle n'est pas une tâche aisée, et son comportement rétif à toute possibilité de liens aurait de quoi dissuader les plus persévérants, à n'en point douter. En revanche, s'il est difficile de s'attirer ses faveurs, il l'est tout autant de s'attirer sa haine. Si vous l'insultez sans raison, elle l'ignorera. Il en ira de même si vous commettez à son encontre quelque geste insultant. Ou tout du moins, cette phrase serait vraie au début. Après cela, comme toute personne sensée en ce bas monde, elle sera agacée, même si, il faut bien le reconnaitre, il est relativement difficile de détecter ce subtil changement de comportement. En particulier si cette colère est dirigée contre une personne lui étant supérieure; là, elle ne fera que ruminer sa rage en silence, sans cependant en penser moins. Quant aux autres, ceux qui lui sont tout à fait égaux, c'est encore plus simple. Pas besoin de parler pour faire comprendre à quelqu'un tout le bien que vous pensez de lui et, dans le pire des cas, lui exprimer ses quatre vérités face à face, avec cette même mine impassible, ne la dérangera alors nullement. Notons tout de même qu'il en faut beaucoup pour l'exaspérer à un tel point. Mélia passe donc bien souvent inaperçue, pour son plus grand bonheur. Attirer les regards est stupides, à plus forte raison si c'est le regard de personnes que nous ne connaissions même pas.
Intelligente, mais n'ayant pas assidument fréquenté les écoles durant son enfance, la demoiselle Alansez a tout de même appris à lire et de là s'en sont suivies de longues heures passées à lire tel ou tel livre, document, carte géographique. Nullement cuistre et pédante, elle ne cherchera pas à montrer tout ce qu'elle sait, se contentant aisément de la satisfaction de le savoir, ni plus ni moins. Sa culture est donc pour le moins étendue, comme quoi, certaines choses parviennent malgré tout à capter sa pleine et entière attention. En vérité, dès que les mots sont couchés sur le papier, ils prennent pour elle une tout autre valeur, deviennent mille fois plus intéressants. Ce fait ne laisse donc que peu de place au doute quant à ce qu'elle fait de son temps libre. Perfectionniste, si on ne peut pas dire qu'elle aime son travail, elle l'accomplit consciencieusement, disant à qui voulait l'entendre que ce n'était pas pire qu'autre chose, et pas mieux que d'autres. Aucun métier ne l'attirant véritablement de toute façon, que ce soit vendeuse ou servante, bibliothéquaire ou actrice de théâtre, cela ne fait pas grande différence. Si elle aime sa vie? Ni oui, ni non. Elle vit et c'est tout.
En somme, Mélia est donc une jeune fille désintéressée d'à peu près tout, discrète à l'extrême par conséquent, franche et qui, bien que dotée du don de la parole, ne semble pas décidée à en faire usage plus que le strict minimum. Un brin égoïste, ne recherchant en rien la compétition dans quelque domaine que ce soit et prudente.

Ø_Pays (de Dahrenn, Melfia, Amy, Dail): Oria

Ø_Arme: Jeté de cheveux, hop! Plus sérieusement, à part le balais qu'elle peut vous écraser sur la tête, ce qui reste douloureux au demeurant, mais pas dangereux pour autant, rien du tout...

Ø_Race: Humaine

Ø_Histoire (douze lignes minimum): Mélia Alansez est née, il y a un peine plus de dix-sept ans maintenant, dans la nuit du dix-neuf avril. Et depuis cela, on ne peut dire qu'il lui soit arrivé grand chose. Contrairement à d'autres, elle n'a pas eu de traumatisme particulier, n'a pas réellement subi les horreurs de la guerre de quelque manière que ce soit, et les membres de sa famille qu'elle connait vivent encore, quoi que somme toute dans une relative modestie et le plus total anonymat; et les troubles agitant constamment le grand royaume de Lysandre, ces tensions omniprésentes depuis des lustres, depuis toujours lui semblait-il, de ce qu'elle lu plus tard, lui paraissaient totalement étrangers. Son père et sa mère, mariés alors qu'ils n'avaient respectivement que dix-sept et seize ans, eurent donc leur premier enfant très tôt, dans l'année qui suivit pour être exact, mais cela ne sembla pas leur poser de problème particulier, tellement sûrs qu'ils étaient alors tous deux de s'aimer pour leur vie entière et même plus. Lynane, la mère de Mélia, travaillait comme tisserande tandis que son père, homme fort et bien bâti, ressemblant en tous point à un géant aux yeux de la petite fille de l'époque, travaillait tous les jours tôt le matin sur les chantiers, pour revenir fatigué au soir, lorsque s'allumaient les premières étoiles dans le ciel. Il n'avait aucun problème de santé cependant, et leurs salaires conjugués permettait à la famille Alansez de subvenir à ses besoins sans rencontrer de réel ennui. Mélia, déjà à ce moment là, ne montrait guère d'intérêt pour beaucoup de choses ou, tout du moins, plus le temps passait et plus ce trait de son caractère semblait s'affirmer, au grand dam de ses parents. Il fut, durant un temps, après son sixième anniversaire, question d'école. On l'y envoya, les finances qui, sans être au beau fixe, n'étant pas non plus moribondes, le permettant. Elle n'y resta toutefois pas bien longtemps, préférant aider ses parents chez elle, dans leur maison d'une ville de taille moyenne auprès de la mer, bleue et calme, qui bordait la côte d'Oria. On pourait dire qu'elle y passa le temps nécessaire pour apprendre à lire, et les principales notions d'écriture, se distingant en cours par son manque total de participation et, semblait-il, de toute trace d'intérêt. Les notes qu'elle obtenait faisaient néanmoins le bonheur de sa famille, raison pour laquelle elle y est restée aussi longtemps, alors même que la simple perspective d'écouter la même personne parler des heures durant, répéter encore et encore des choses qu'elle avait depuis longtemps compris, ou qu'elle jugeait profondément inutiles, selon les sujets, l'ennuyait profondément. Mais lorsqu'elle eut dix ans, elle fut de toute manière forcée et contrainte de la quitter de manière définitive, lorsque naquit sa petite soeur, Léonia. Avec une personne en plus à la maison, plus moyen pour l'aînée d'aller à l'école. Inutile de préciser que cela ne la chagrina pas beaucoup, dans la mesure où, de toute façon, lorsqu'elle le pouvait, elle passait plutôt par la bibliothèque, préférant mille fois le discours silencieux, muet, le balais des lettres sur les pages blanches au discours, au long monologue ennuyeux d'un enseignant. C'est ainsi qu'au lieu d'aller en cours, elle se retrouva à aider ses parents et, surtout, à s'occuper de sa petite soeur. La grossesse de sa mère avait été quelque peu difficile, bien qu'aucun incident notable n'ai eu lieu à l'accouchement, et cette dernière s'était donc considérablement affaiblie. Elle retrouverait ses forces, avait assuré le médecin, mais il fallait lui laisser du temps et du repos. Par conséquent, elle ne travaillait plus que la moitié de ce à quoi elle avait été habituée et, le reste du temps, dormait. Leur père, inquiet de leur situation, continuait toutefois à travailler au même rythme qu'avant la naissance de Léonia; une personne épuisée au point de n'en plus pouvoir autant travailler était d'ores et déjà assez dans la maison. C'était donc à Mélia que revenait la tâche de s'occuper de la maison, ce à quoi elle s'adonnait matin après matin avec une certaine lassitude. La même à vrai dire qui l'habitait dans à peu près tout ce qu'elle faisait, de toute façon. Lorsqu'elle fréquentait encore les salles de classe, Mélia n'avait pas réussi à se faire tant d'amis, et n'avait pour ainsi dire jamais essayé, sa nature solitaire et taciturne coupant court à tout semblant de conversation avec ses camarades. Cela ne fut pas pour s'arranger par la suite, ni pour empirer à vrai dire; un désert ne pouvait devenir autre chose qu'un désert, honnêtement; sa nature même faisait qu'on ne pouvait en obtenir mieux, et on trouvait difficilement pire. Elle avait peut-être un ami, peut-être deux mais guère plus: et elle n'adressait pas plus la parole à sa petite soeur, qui non seulement à son sens était bien trop petite pour comprendre quoi que ce fut à ce qu'elle aurait bien pu lui raconter, mais également parce qu'elle n'avait rien à lui dire. Lui lire un livre, parfois, un conte pour enfant. Cette petite chose devint bientôt une habitude, et elle ne cessa pas quand sa mère reprit, bon gré mal gré, un plus long travail, que son père perdit le sien en même temps que l'usage partiel d'une main lors d'un accident sur un chantier, en retrouva un autre, moins dur. Moins bien payé. La routine lui allait bien, et même les éléments qui auraient dû venir la perturber ne lui paraissaient être que de mineurs cahots sans réelle importance. Son père avait du mal à se servir de sa main gauche? Fort bien, il lui restait toujours la droite, et il continuait de percevoir de l'argent, sans jamais se plaindre de rien d'autres que des longues jérémiades incessantes de sa femme, répétant à qui voulait l'entendre, comme un leitmotiv, à quel point elle aimait mieux les choses avant et à quel point si son mari avait fait un peu plus attention ils n'en seraient pas là. Oh, il ne fallait pas s'y tromper: Mélia aimait ses parents, mais Mélia était aussi Mélia. C'eût été trop lui demander que de faire preuve d'une gentillesse sans limites, et de se montrer intéressée aux problèmes familiaux, passagers, à travers tout un chacun se doit de passer un jour. Nullement inquiète, nullement préoccuppée, elle continuait de mener sa petite vie tranquille et simple, auprès de ses parents, de sa soeur, et d'un ou deux amis, dans cette même petite ville dans laquelle elle avait toujours vécu. Le bleu du ciel là bas, pâle et se confondant presque avec la mer, lui plaisait beaucoup, au même titre que les oiseaux qui fendaient le ciel à tir d'aile. Aussi ce fut une décision ardue pour elle à prendre lorsque, à l'âge de quatorze ans, presque quinze, elle dû partir pour la grande capitale du royaume d'Oria, proche de la chaleur brûlante du désert et bien loin de sa maison, de Léonia, de ses parents en constante dispute ou en froid, de ses deux ou trois amis. Mais la jeune fille avait un certain sens des responsabilités et savait qu'elle ne trouverait pas de travail en restant les bras croisés ici. Aussi, bien que cela signifiât rompre la routine quotidienne de manière conséquente et, d'une certaine manière irréversible, elle choisit de s'y rendre. L'argent, disait-on, ne faisait pas le bonheur. Elle voulait bien y croire, mais il n'en restait pas moins plus que nécessaire à la survie, vital même. Sa famille en avait besoin et elle était tout à fait en âge de travailler alors, il n'y avait aucune raison que par un simple caprice, une simple peur, une simple envie de sa part, elle ne travaille pas. Le plus tôt, comme le disait ce vieil adage, serait le mieux. C'est ainsi que la jeune fille aux grands yeux dorés et aux longs cheveux bouclés se retrouva au service d'une riche famille, pas des bourgeois, pas au château, non. Mais une riche famille tout de même. Elle avait au début logé chez ses grands-parents paternels, avant de trouver ce travail. Ces derniers avaient fait preuve d'une gentillesse exemplaire à son égard, et encore maintenant il n'est pas rare qu'elle leur rende une petite visite, ou écrive les lettres qu'ils lui dictent, étant eux-même dans l'incapacité d'écrire, et elle ayant appris dans ces livres desquels elle ne se séparait pas. N'ayant pas convenu de date avec ses parents, auxquelles elle pourrait rentrer, elle décida de limiter au maximum ses visites, se contentant de lettres, envoyant parfois un livre de contes pour sa petite soeur à laquelle elle ne pouvait plus en lire. Elle pourrait apprendre seule, avait-elle songé. Travailler pour la famille Leylani n'avait rien d'horrible en soit, qui plus était; on lui offrait le gîte et le couvert, et en échange de cela elle s'occupait de toutes les tâches ménagères, de la cuisine et des courses. Exactement ce qu'elle faisait auparavant, chez elle, en réalité. Rien de perturbant donc, si ce n'était les deux enfants de la famille, à peine plus jeunes qu'elle alors. Ils étaient un brin 'spéciaux' pour ainsi dire, et elle s'acharna, même bien après que leurs parents eurent abandonné, à les appeler par leurs véritables noms respectifs. Ce n'était pas qu'elle les haïssait ou qu'elle les appréciait, et encore maintenant d'ailleurs cette situation est vraie, mais elle aurait bien du reconnaitre qu'il y avait des fois où, bien qu'aucun signe extérieur ne soit présent pour en témoigner, des envies de meurtres. Une nouvelle routine s'installa donc pour elle, lui faisait peu à peu oublier l'ancienne qui n'avait plus, et n'aurait plus jamais lieu d'être de toute façon, devenue tout à fait inutile. Nulle nostalgie donc, nulle tristesse, lorsqu'elle parle de son passé. Parce que tout s'est passé normalement pour elle, et que tout se passera normalement le lendemain et le surlendemain. Pas de perte dans sa famille, pas d'atroce histoire et tragique histoire d'amour, pas de trahison, pas d'incident notable de son point de vue. Mais il est fort probable que, de toute façon, du point de vue de la jeune Mélia Alansez, le seul 'incident notable' qu'un homme puisse rencontrer sur sa route soit sa propre mort...

Ø_Rang (général, dirigeant, villageois...): Servante de la famille Leylani

Ø_Code du règlement: Non. Non, je ne le mettrais pas, point.==*

Ø_Autre: ... Non?XD

Ø_Expression favorite (facultatif): '... ... ... ... ... ...'

Ø_Plat préféré: La salade de fruits

Ø_Plat le moins aimé: Le poisson

Ø_Amis: En vérité, on ne peut pas dire qu'elle ai vraiment beaucoup d'amis, voir même pas du tout. Mais elle n'en veut pas non plus et n'en a pas besoin alors, tout va bien.

Ø_Ennemis: Elle n'a pas l'impression de trop en avoir et, honnêtement, elle s'en fiche.

Ø_Famille: Sa petite soeur Léonia, ses grand-parents, son père et sa mère.

Ø_Couleur préférée: Bleu clair, très clair. Très clair. Très très clair. Très très très très clair. Mais... Vraiment clair.

Ø_Couleur la moins aimée: Marron rouge. Un peu comme les yeux de beaucoup de monde ici...

Ø_Sexualité: Honnêtement, elle n'en sait rien. N'a jamais été avec personne, n'a jamais embrassé personne, n'a jamais rien fait avec qui que ce soit, n'a jamais été attirée par personne non plus, n'a même jamais pensé à qui que ce soti dans ce sens là.

Ø_Hobby: Aucun en particulier.

Ø_Signe du zodiac: Bélier

Ø_Sait chanter?: Oui. Mais elle ne chante pas.

Ø_Danse favorite: N'a jamais appris et n'a jamais dansé, n'y a jamais vu le moindre intérêt et n'y verra sans doute jamais aucun.

Ø_Photogénique?: Elle ne prend pas de photos. Non, aucune.

Ø_Allergies: Aux oranges.

Ø_Religion: Elle n'y pense pas; ce n'est pas Dieu qui va lui donner son salaire, ni Dieu qui va lui dire où elle a rangé les clés, ni passer le balais pour elle, bref, aucune utilité.

Ø_Prénom préféré: Les prénoms n'ont pas de réelle importance; elle n'en préfère aucun.

Ø_Sports favoris: Aucun. Parce qu'aucun intérêt.

Ø_Aime le thé? Elle boit de l'eau plate, toujours. Ni plus, ni moins.

Ø_Aime le café? Eau plate.

Ø_Animal préféré? Elle n'aime pas les animaux. Les oiseaux, peut-être, s'ils se taisent.

Ø_Plus grande peur (et pourquoi.XD) : Elle ne sait jamais posé la question non plus. Un peu tout, un peu rien.

Ø_Parfums favoris? Citron. Elle aime l'odeur du citron.

Ø_Dépendances? (alcool, drogue, chocolat...) : Aucune. Peut-être au travail. Elle travaille beaucoup.

Ø_Mensurations: Ni trop plate, ni trop grosse. Dans la norme. Elle n'en dira pas plus.


Dernière édition par Mélia Alansez le Sam 1 Mai - 16:57, édité 3 fois
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