Ce pic situé à l’ouest domine tous les autres par sa hauteur. La fréquence des tempêtes augmente avec l’altitude mais son pied reste vivable ; les sapins épars à la base disparaissent très vite au profit de roches dures et de glace.
Moins haute que son homologue occidental, cette montagne gagne en dangerosité ce qu’elle perd en hauteur : les avalanches y sont monnaie courante, les pins une rareté, le vent mordant et la faune agressive. La présence avérée de loups et autres joyeusetés, l’impossibilité de se chauffer en font le théâtre d’une mort certaine pour quelque quidam mal équipé.
Les tunnels des mines argentifères percent la montagne. Certains filons épuisés ne sont plus exploités et ont laissé derrière eux des grottes profondes, dangereuses et vides. D’autres au contraire regorgent d’activité. Les mineurs y travaillent toutefois peu en hiver, climat oblige.