Le parc s’étend entre le château et les murs d’enceinte. Couvert d’une neige qui semble ne jamais fondre, son entretient présente de nombreuses difficultés ; des arbres y poussent toutefois, sans que leurs racines ne fragilisent le majestueux édifice qui les surplombe. Les allées de pierre claire sont déblayées au matin après chaque chute de neige, et de petites fleurs pâles percent la glace le printemps venu. La poudre blanche étouffe les bruits, et en émane un calme silence très reposant pour les adultes, tandis que les enfants peuvent s’y amuser. La nuit, la lumière de la lune se reflète sur cette étendue blanche et lui confère une beauté éthérée de laquelle on ne peut que s’étonner dans ce décor.

Il est rare que cet endroit soit désert. Enclavé dans le château, il est entouré de colonnades qui le séparent du couloir qui l’entoure. C’est donc sur un terrain parfois couvert par un tapis neigeux mais protégé du vent mordant que s’entrainent les combattants, aussi bien à l’épée qu’à la magie. Les soldats y passent à heure régulière, les nobles à leur convenance, et lorsque de loin en loin un combat amical éclate, les paris vont bon train dans la société de spectateurs. Le roi lui-même y passe un temps considérable.