des fleurs...des fleurs.. ( pv amy et willow )

( désolée pour le trop peu de lignes o.o)



Arysa se balladait tranquillement dans les jardins du château.Le soleil la frappait d'un éclat éblouissant.Ses cheveux roses pâles brillaient,tels des roses...Des roses?La rose était la fleur préférée de son amour déchu au combat.

Elle se rappelait,son visage,ses yeux,tout.Cela restera gravé dans sa mémoire juqu'à la fin de sa vie.La perte de son père,bien que cruel et son amant,lui était une fatalité,une épreuve,qu'elle ne pouvait à peine déglutir, y penser,reviendrait à la rendre malade,triste.

Des fois,en rêves,elle le revoyait,elle changeait son histoire,l'imaginant revenu de la bataille,vivant,la prenant dans ses bras....Et puis ...Zut! Il ne fallait pas qu'elle repense à son passé,c'est fini,terminé,clos,il ne reviendra pas,elle peut en être sûre.

Elle se baissa,cueillit une fleur,qu'elle mit derrière son oreille....Une rose..noire,comme ses pensées,ses humeurs,Bien qu'elle prend l'air calme,ce n'est rien d'autre de plus qu'une façade,car,son esprit,lui, est toujours triste,il ne trouvera jamais le repos,on ne voit pas ses larmes couler,elle a tellement pleuré,qu'elle n'en a plus le courage.

Elle pensa à Amy,la gentillesse dont elle avait fait preuve à son égard.Elle cueillit une vingtaine de fleurs,et prit le lacet qu'elle avait fait,en soie.Arysa s'assit sur le banc,elle coupa la tige de chaque fleur,les assembla,et quand elle eut finit,elle le mit à côté d'elle,sur le banc,contente de son oeuvre.De l'autre côté de la cour,elle entendit un bruit,très léger,mais qui parvint tout de même à alerter ses oreilles sensibles.

"Qui est là ? demanda-t-elle,anxieuse"

Comme réponse,le silence reprit alors la parole.Rien, pas un bruit ne trahissait une présence quelconque.
*j'ai dû halluciner...* pensa-t-elle il n'y a personne d'autres que moi dans cet endroit paisible que sont les jardins.

Elle regarda dans le ciel,qui était d'un bleu.....ciel.Des nuages blancs apparaissait un peu sur le nord.Il était vraiment vide.Quelques oiseaux y volaient...le vide presque absolu.Un petit vent secouait ses cheveux qui cascadaient dans son dos.un autre bruit retentit,comme si l'on marchait sur des branches cassées,ce qui devait être le cas.

Mais personne à l'horizon.les Jardins étaient aussi tellement grands...Mais bon quelqu'un trainait comme elle dans les jardins à la même heure qu'elle.Elle ramassa le bracelet de fleur qu'elle avait fait, le mit à son poigent,et marcha,droit devant elle.Elle redemanda:

"Qui est là ?"

mais cette fois elle prononça ces mots plus assurément,elle n'avait rien à craindre,son accès de peur tout à l'heure lui semblait totalement stupide.Elle marchait toujours..droit devant soi,en regardant fixement ses pieds.
*..Il va falloir aussi que j'aille faire un peu de cheval, çela fait longtemps que...*

SBAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM

Elle n'avait pas tout compris,elle marchait,tranquillement,et soudain, elle se retrouve par terre , à moitié sonnée.
Elle voyait comme de petits points couleurs d'or passer devant ses yeux,ils éclairaient telles des lucioles dans la nuit.Elle se secoua la tête,faisant de même manière onduler ses longs cheveux.Elle fit l'inspection de son inventaire..non rien de cassé..En se relevant,Elle aperçut Amy,devant elle.

"Oh Princesse Amy je suis sincèrement désolée,je ne regardais pas ou je marchais, j'étais dans mes pensées je suis vraiment vraiment désolée,excusez moi,excusez moi!"

Elle s'était relevé trop vite,elle en eu le tournis.

"Oh,tout devient....comme si le monde tanguait..."

Et,forcément,retomba sur son derrière, une fois de plus.

"Oh,quelle maladroite je fais...Excusez moi encore ,votre altesse"

Les jardins. Ces lieux étaient, parmi tous ceux présents au château, l'un des favoris d'Amy Grimm. Le soleil de fin d'été brillait encore haut dans le ciel en ce début d'après midi, bien que quelques nuages le couvrent parfois, cette ombre n'était pas dérangeante. Le vent, quant à lui, continuait de souffler, comme la quasi totalité du temps à Moria. Ce vent, la jeune fille s'y était accoutumée, comme presque toutes ces caractéristiques qui faisaient que son ppays était son pays, et pas un autre. Le vent, en particulier, oui. Elle savait que, où qu'elle aillle, elle ne trouverait jamais les mêmes choses. Enfin, elle doutait fortement de se trouver un jour dans un autre royaume que le sien, mais bon... Peut-être Oria, à la limite, un jour. Mais Hatès et Sal'ahë, jamais. La tête levée vers le ciel, ses cheveux blonds - qu'elle avait pour une fois laissész libre- cascadant dans son dos, la régente regardait les nuages. Ils adoptaient parfois de bien étranges formes, pour tout dire... Qu'on était libre d'interprêter à sa guise. Amy ne marchait que depuis bien peu de temps dans ces allées, à vrai dire. Quand elle n'était pas en train de signer divers papiers très importants, mais aussi bien peu intéressants, elle se devait d'accueillir telle ou telle personnalité au château, ou bien assister à telle ou telle réception, s'occuper des demandes aussi variées que les dites formes des nuages cotonneux s'étirant paresseusement dans les cieux. Et, si à ce moment précis elle pouvait marcher tranquillement dans les jardins, ce n'était que parce qu'elle avait enfin réussi à profiter d'un moment de répi pour sortir. Oh bien entendu, elle retournerait à ses occupations un peu plus tard, il ne fallait avoir aucune craintes à ce sujet. Elle retournerait...

Mais pas tout de suite. Pour l'instant, elle s'aérait l'esprit, sans quoi elle avait l'impression, aussi loufoque soit-elle, qu'elle allait exploser. Cette pensée lui arracha un sourire. S'imaginer la tête des uns et des autres si on leur annonçait que leur souveraine était morte, explosée à cause d'un trop pleinde travail... Etait une perpective relativement amusante, pour tout dire. Enfin, ce n'était pas comme si cette métaphore puisse se réaliser un jour, heureussement... Le problème, quand on est ainsi plongé dans ses pensées, que ces dernières vagabondaient librement sans aucune contraintes, passant d'un sujet à un autre dès qu'un minuscule rapport pouvat être trouvé, c'est qu'on ne fais pas attention à ce qui nous entoure. Certes, elle sentait le soleil sur sa peau, ses rayons sur son visage, mais en revanche, ce qui se trouvait devant elle, juste devant ses yeux si bleus, non. Ou si elle le voyait, la demoiselle Grimm n'y prêtait pas une grande attention... Si des gens la croisaient et la saluaient, elle leur répondait toujours d'un petit sourire ou d'un simple geste de la main, histoire de bien leur montrer qu'elle les avait vu. Et ça c'était un fait immuable, qu'il s'agisse d'une simple servante, ou d'un noble très riche, elle ne changeait pas cette habitude. Mais ici, elle ne risquait pas de croiser grand monde, alors elle n'avait pas besoin de remarquer tout ce qu'il y avait autour d'elle, pas vrai?

Enfin, c'était bien là ce qu'elle pensait, lorsqu'un choc plus ou moins violent retentit dans sa tête, et qu'elle se retrouva en moins de temps qu'il ne le fauit pour le dire sur le sol, un rien sonnée, sans comprendre grand chose à ce qui avait buien pu se produire. Levant les yeux vers la jeune fille qui se tenait devant elle, elle la reconnu immédiatement comme étant Arysa Aï. Amy appréciait beaucoup la jeune fille, mais sur le coup, elle n'aurait su dire pourquoi elles s'étaient toutes deux retrouvées ainsi sur le sol. Ce nest qu'après quequyes secondes, au ^moment où la jeune fille aux longs cheveux rosés trouva bon de se relever -ce que ne fit pas la blonde, sachant qu'il était plus prudent d'attendre quelques secondes avant cela...- qu'elle comprit qu'elle et Arysa avaent du... Et bien, se rentrer dedans, c'était bien là le terme exact. Elles s'étaient litéralement foncé dessus, sans même s'en rendre compte... Quelle maladresse!

"Oh Princesse Amy je suis sincèrement désolée,je ne regardais pas ou je marchais, j'étais dans mes pensées je suis vraiment vraiment désolée,excusez moi,excusez moi!"



Ainsi ses paroles vinrent conforter Amy dans son hypothèse. Toutes lkes deux, elles faisaient exactement la même chose au même moment, et conséquence: elles s'étaient... Fais mal, pour ainsi dire. La servante ajouta que la tête lui tournait étrangement, avant de ne tomber une seconde fois. La princesse espéra qu'elle ne s'était pas fait trop mal avec ces chutes répétées, et se releva à son tour, entendant son interlocutrice se confondre en excuses en tout genre, la priant d'excuser sa maladresse. Une fois sur ses deux jambes, elle constata que sa main la lançait légèrement: regardant ce qu'elle pouvait bien s'être fait, elle remarqua une longue éraflure, d'où srtait quelques gouttes de sang. Jugeant cette "blessure" comme étant on ne peut plu bénine, elle tandis la main à la jeune femme encore sur le sol, en lui souriant gentiment, comme à son habitude:

"Ah... Ce n'est rien, j'aurais du regarder où j'allais, moi aussi, c'est un peu de ma faute... Tu es toute excusée... "

Ce n'était pas non plus comme si elle lui en voulait, non plus. En effet, elle considérait qu'elle était au moins aussi fautive qu'Arysa dans leur chute, et que donc, par conséquent, il étai totalement superflu de s'exccuser autant. Néanmoins, cette égratignure lui faisait un peu mal... Oh, mais quelle sotte elle faisait, des fois! La prochaine fois, elle porterait des gants, et tout irait mieux. Elle n'était plus si sonnée maintenant, et se portait comme un charme, si on faisait exception de sa main droite, tendue vers Arysa. En un sens, Amy savait qu'elle avait eu unecertaine chance, elle aurait pu se faire bien plus mal que cela...

"Enfin, tu n'as rien, ji'espère? Je m'excuse, vraiment, je m'excuse... Voila qui m'apprednra à ne pas regarder où je met les pieds, n'est-ce pas? "

La demoiselle Grimm eut un léger rire, gênée. Aussi, elle espérait que personne ne ls ai vues tomber ainsi sur le sol, parce que, sur le coup, elles ne devaient pas avoir eu l'airt particulèrement intelligentes... Voir même, si elle cessait enfin de peser ses morts pour prendre la vérité sans fioriture en tout genre, complètement bêtes et idiotes... L'une aurait du voir l'autre et s'écarter, mais non. Décidément...

Du bruit. Le bruit caractèristique d'une chute pas forcément très agréable sur le sol dur des jardins, avec les exclamations désolées et de douleur qui suivaient logiquement ce genre d'évènement.

Voilà ce qui avait indiquié à Willow qu'il n'était visiblement pas seul dans les immenses jardins de Moria. Enfin, le conseiller se doutait bien qu'il n'était pas seul dans tout les jardins, qui avaient une superficie somme toute assez importante. Disons qu'il n'était plus seul dans ce périmètre des jardins. Car à en juger la sonorité des exclamations, d'autres personnes se trouvaient même assez près de l'endroit où il se trouvait. Il ne restait plus qu'à savoir où, ce qui n'allait pas être très difficile pour le jeune homme aux cheveux blancs, voir même relativement facile.

Willow leva la tête vers le ciel bleu parsemés de nuages aux formes toutes plus extravagantes les unes que les autres, et le sourire qui ne quittait jamais ses minces lèvres s'élargit. Il faisait beau, sur le Royaume de Moria, aujourd'hui. Le soleil était assez présent pour donner un goût d'été aux terres balayées par le vent. Il n'était toutefois pas assez présent pour leur donner trop chaud, mais de son avis, c'était aussi bien ainsi. Le fait était que Willow n'aimait que très moyennement avoir trop chaud, et préférait les températures moyennes de Moria. Donc, pour lui, le temps était parfait ainsi.

Tournant sa tête vers sa droite, il se demanda qui pouvait se trouver de l'autre côté de ces épais bosquets de fleurs, puisque c'était visiblement là-bas que se trouvaient ces autres personnes. L'humain préféra cependant ne pas émettre trop d'hypothèses; Vu le nombre de personnes au château qui s'accordaient une pause dans leur travail afin de pouvoir venir se ballader dans les grands et fleuris jardins du palais de Moria (Il en faisait d'ailleurs également parti), cela aurait pu être n"importe qui, de la Princesse en passant par la simple servante venue se dégourdir les jambes ou flirter. Le choix était donc très large, essayer de deviner ne servirait en conclusion à rien, et ce serait une perte de temps. Willow avait prit l'habitude de ne croire qu'en ce qu'il voyait, de toutes façons.

L'invisible ne gagnait rien à être deviné.

Là, le conseiller aurait pu tout simplement emprunter les allées gravillonées, afin de détourner l'épais bosquet de fleurs, afin d'aller rejoindre ces deux mystérieuses personnes, comme tout être humain normal aurait fait. Oui, il aurait pu. Seulement, Willow détestait agir comme tout être humain normalement constitué et raisonnable, sauf quand la situation l'exigeait, bien évidemment. Sinon, le reste du temps, il n'agissait pas comme tel. Il adorait capter l'attention des autres et sentir leurs regards posées sur lui, que ce soit en bien ou en mal. Ca, il s'en fichait éperdument. Même les regards de travers lui plaisait. Bizarre? Peut-être. A vrai dire, Willow ne s'était jamais vraiment posé la question de savoir s'il était étrange ou pas. Il était lui, c'était suffisant. La normalité n'avait pas de seuil, après tout...Non?

Voilà pourquoi lorsque le conseiller arriva auprès des deux autres personnes, ce fut par...le massif de fleurs. Le jeune homme passa sa tête hors du bosquet, avec un sourire ravi en découvrant les deux personnes qu'il venait de trouver. La Princesse en personne, et à terre, visiblement des suites de la violente rencontre qu'elle avait du faire avec la princesse de Moria, ce qui lui semblait êre une jeune et jolie servante avec de longs cheveux roses. Et bien, en effet, spéculer n'aurait servit à rien, il n'aurait jamais réussit à deviner qu'il allait se retrouver en présence de ces deux demoiselles.

"Oh, mais me voici en charmante compagnie, fit Willow à voix haute, sortant totalement du massif par lequel il était passé, ôtant les pétales de fleurs qui s'étaient accrochés à ses cheveux et ses vêtement, esquissant dans le même temps une révérence, aussi bien pour sa princesse que pour la jeune servante, C'est mon jour de chance, on dirait. Mais dites moi, que s'est-il passé pour que vous soyez ainsi assise sur le sol, Mademoiselle?^^"

Willow fit mine de réfléchir quelques minutes, et demanda, d'une voix faussement étonnée:

"Ne me dites pas que Mlle.Grimm vous a sauvagement agréssée?"

Willow et son humour, le grand retour. Certes, si tout le monde ne pouvait pas le comprendre, l'ironie dans sa voix était malgré tout bien présente, histoire d'éloigner tout malentendus qui auraient pu s'avérer gênants.

Arysa,toujours par terre,se releva donc et se tint à coté d'Amy,qui était pratiquement de la même taille qu'elle.C'est alors qu'elle remarqua le vent, le souffle du vent qui siffle à ses oreilles,qui balaye ses cheveux,qui ondulent maintenant au gré de vent.Franchement, maintenant , elle ferait attention ou elle marche,cela lui apprendra.Elle ne l'a même pas vu venir, c'est incroyable.Elle se sentit vraiment gênée et honteuse.Quand Amy s'excusa elel aussi:

"Ah... Ce n'est rien, j'aurais du regarder où j'allais, moi aussi, c'est un peu de ma faute... Tu es toute excusée... "

"Mais non , ce n'est rien.....vraiment"

elle remarqua que le poignet d'Amy était légèrement teinté de rouge,elle voulait lui faire remarquer mais Amy reprit la parole:

"Enfin, tu n'as rien, j'espère? Je m'excuse, vraiment, je m'excuse...
Voila qui m'apprendra à ne pas regarder où je met les pieds, n'est-ce pas? "

" oui , cela nous apprendra à ne pas regarder ou nous marchons"

c'est vrai,j'aurais pû faire beaucoup plus attention...mais ça arrive !

"non je n'ai rien, mais vous , je vois sur votre main du sang... vous saignez n'est-ce-pas ? Je suis vraiment navrée, j'aurais dû faire plus attention,je susi vraiment désolée, voulez-vous que j'aille chercher les pansements,pour que vous puissiez vous bander la main ? Avez-vous mal ?ohlalala je suis vraiment idiote..excusez moi encore...

Arysa entendit un autre bruit de pas... sûrement un fruit de mon imagination pensa-t-elle,je viens de tomber par terre ,presque complétement sonnée,j'imagine des choses qui ne sont pas réelles, mon esprit me fabrique des halluci... cette voix coupa court ses pensées:

"Oh, mais me voici en charmante compagnie, C'est mon jour de chance, on dirait. Mais dites moi, que s'est-il passé pour que vous soyez ainsi assise sur le sol, Mademoiselle?^^"

sursautant de surprise, la servante fit un bon en arrière, tellement elle eut peur.Elle trébucha sur une racine, et se retrouva de nouveau par terre...Décidément, elle passait son après-midi par terre!!! Le choc l'avait resonné. Elle mit sa tête dans ses mains : le monde rebascula de nouveau de gauche à droite , de haut en bas ..quelle étrange sensation,bien qu'elle avait sa tête dans ses mains, le pays basculait, et lui donnait le tournis. Quelques secondes après, elle retrouva ses esprits.Elle releva la tête,voulant connaître celui ou celle qui lui avait fait une si grande frayeur en traversant ce plant de fleur.hmmm...Elle reconnut alors Willow, le conseiller d'Amy,quelle peur lui avait-t- il fait!!!C'est incroyable...Les mots du conseiller venaient de percuter dans sa tête, mais leur sens vinrent après.elle arriva à bagayer:

" m..merci ....d...du ..compliment...et .. je ..s...suis a..assise p....par terre ...c..car v....vous m'avez ....f..fais une ..t.. telle frayeur!!"

"Ne me dites pas que Mlle.Grimm vous a sauvagement agréssée?"

" Agresser quelqu'un ?? Mlle Grimm !! Mais ou avez vous la tête!!Elle ne ferait pas de mal à une mouche!!!"

Arysa n'en revenait pas , sa souveraine , aggresser quelqu'un, mais c'est
A-B-S-U-R-D-E . Amy est calme est douce, elle ne l'aggresserait pas pour le moins du monde !!Notre servante n'avait pas comprit la pointe d'humour que faisait preuve Willow.Elle prit ses paroles à la lettre, il est donc normal qu'elle s'énerve un petit peu.

tranquil,Willow passa sa main dans ses cheveux pour enlever les fleurs qui s'étaient accrochées à ses cheveux.maintenant , elle ne bagayait presque plus:

" mais enfin , p.. pourquoi diable sortez vous de ce massif de fleur ?? Cela n'a aucun sens !! E..Expliquez vous enfin !!"

Amy Grimm ne s'était pas départie de son sourire désolé, qui ornait joliement son visage depuis qu'elle même et Arysa Aï s'étaient si étrangement percutées, sortant de leurs rêveries communes. D'ailleurs, sur le coup, elle se demanda ce à quoi pouvait bien réfléchir la servante, pour être aussi perdue dans ses pensées... Peut-être des souvenirs agréables? Le genre de souvenirs que l'on se sent obligé de ressasser souvent, pour ne pas les perdre? Les bons souvenirs, oui. Ce devait être ça, pas vrai? Même si, il fallait bien l'avouer, depuis l'apparition de la Kara-Xanthe, les occasions d'en acquérir sans qu'ils viennent se teinter d'une couleur vermeille, rouge comme le sang, se faisaient de plus en plus rares. Enfin, cela ne signifiait pas pour autant qu'elles étaient devenues totalement inexistantes.

Par exemple, si elle avait su qu'Arysa allait bien, la princesse de Moria aurait sûrement rit de la situation, elle-même n'ayant franchement pas grand chose. Mais les choses étaient telles que, sur l'instant au moins, elle n'avait pas le moindre idée de l'état de santé de la demoiselle Aï, et qu'elle s'inquiétait proprement pour elle. Certes, toutes deux avaient leur part de responsabilité dans les faits, mais ce genre de pensées n'aurait pas pour autant aidé Amy à se sentir moins coupavle s'il s'avérait que son interlocutrice ait quelque chose de plus grave qu'une simple égratignure. Et encore, même pour une coupure, elle s'en serait voulu... Un magnifique concours de circonstances, en fait, avait fait qu'elles s'étaient cognées sans pour autant que l'une ou l'autre ne souffre de graves maux. A première vue, Arysa allait bien. Mais la jeune fille à la longue robe préférait attendre une réponse confirmant ou infirmant ses pensées.

Quand la servante aux cheveux rose se fut relevée, la blonde l'entendit s'inquiéter de l'état de sa main, et proposer pansements, bandages, et tout ce qui allait avec. Une fois de plus, elle lui sourit gentiment, et tourna négativement la tête de gauche à droite. Cela guérirait aussi bien tout seul, de ce qu'elle en savait, se faire du souci pour si peu était vraiment superflu, d'autant qu'Amy ne lui en voulait pas le moins du monde. Non, pas du tout, même. Arysa ne l'avait pas encore fait exprès, alors il n'y avait pas de raisons de se mettre en colère. Absolument aucune, ou sinon, elle ne voyait pas lesquelles.

Après quoi, Amy entendit clairement un bruissement de feuilles, sur le côté. Curieuse de savoir ce qui avait bien pu provoquer ce bruit, la jeune fille tourna la tête vers la direction d'où il provenait, et ouvrit de grands yeux ronds en voyant sortir d'un massif de roses, son perpétuel sourire au lèvres, son conseiller, Willow Xuan. Venant d'un autre, c'eut été bien plus qu'intrigant, mais de sa part, étrangement, plus grand chose ne parvenait à surprendre Amy. Enfin, après chacun de ses actes un peu étranges, elle pensait que rien ne pourrait plus l'étonner, pour être plus exacte. Et à chaque suivante, elle l'était malgré tout. Sortir d'un buisson sde roses, ce n'était pas une anière très orthodoxe de faire son entrée, et si l'homme aux cheveux très clairs était très intelligent -aucun doute à avoir sur ce point là, on ne devenait de toute façon pas conseiller royal simplement en claquant des doigts. - il semblait aussi avoir un penchant certain pour se faire remarquer, ou une aversion plus qu'importante pour les choses "normales". Le jour où il agirait comme tout le monde n'était décidément pas encore arrivé...

"Oh, mais me voici en charmante compagnie, C'est mon jour de chance, on dirait. Mais dites moi, que s'est-il passé pour que vous soyez ainsi assise sur le sol, Mademoiselle?^^"

Arysa, de son côté, avait à nouveau trouvé bon de tomber sur le sol, qu'elle semblait particulièrement affectionner, ces temps ci. C'était peut-être bien la troisième fois qu'elle tombait, et ce en un temps record, puisqu'elles ne devaient être toutes les deux percutées que depuis quelques minutes à peine. Accumuler ainsi les chutes ne devait pas être bien agréable mais, cependant, la situation n'en devenait que de plus... Insolite?

Et puis, au moins Willow ne les avait-il pas vues s'étaler sur le sol comme de parfaites idiotes c'était déjà ça de gagné, quand on essayait de voir le bon côté des choses. Pauvre Arysa, malgré tout. A présent, elle bégayait, cherchant vainement ses mots, de toute évidence très surprise. Amy avait juste souri, mais n'était pas tombée, elle.

"Ne me dites pas que Mlle.Grimm vous a sauvagement agréssée?"

" Agresser quelqu'un ?? Mlle Grimm !! Mais ou avez vous la tête!!Elle ne ferait pas de mal à une mouche!!!"

La jeune servante avait réagi plus vite que la principale intéressée, et pas qu'un peu. On pouvait dire qu'elle s'était énervée, ou du moins, c'est bien ce que la demoiselle Grimm avait cru percevoir dans sa voix. Elle pouvait toujours se tromper... D'autant que, pour elle, le ton de voix avec lequel s'était exprimé le conseiller ne portait pas à confusion sur l'ironie avec laquelle il avait prononcé ces paroles. Du reste, étant plus ou moins habituées à ces plaisanteries sarcastiques, elle n'était pas vraiment un juge impartial. Mais Arysa n'avait pas à se fâcher pour si peu, ce n'était pas la peine. Quant à faire du mal à une mouche... Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre à certains, non seulement la toute juene dirigeante de Moria savait se battre -et bien- mais elle avait déjà fait couler du sang. Blesser quelqu'un, que ce physiquement ou mentalement, la répugnait. Mais, au fond, avait-elle le choix? Elle n'était ni une fragile poupée de porcelaine, prête à se briser au moindre choc, ni une statue de sel qui s'éffondrerait au contact de l'eau, à protéger de toute atteinte extérieure. D'un certain côté, la fille aux chevex roses avait raison: tant qu'à faire, tant que les ersonnes ne lui nuisaient pas, elle ne voyait pas de raison de leur faire de mal.

Non, elle ne ferait pas de mal à une mouche. Mais à quelque chose de dangereux, si.

" mais enfin , p.. pourquoi diable sortez vous de ce massif de fleur ?? Cela n'a aucun sens !! E..Expliquez vous enfin !!"

Cette fois ci, la princesse souriait pour de bon. Un coup de vent siffla à ses oreilles, dérangeant passablement ses cheveux blonds, qu'elle ne réarrangea que sommairement en glissant une main dans sa longue chevelure. De toute façon, ils seraient de nouveau en l'état dès qu'une bourrasque se lèverait. En rentrant au château, elle devrait les attacher. Ce serait vraiment plus simple.

"Si on plantait des massifs de roses sur le chemin, peut-être que tu te déciderais à l'emprunter? Tu as fait peur à Arysa, je crois... D'ailleurs, tu ne t'es pas fait mal, au moins, Arysa? Come tu n'arrêtes pas de tomber, je... "

Oui, Amy aimait bien Willow. Ce n'était pas un sadique et, de toute façon, elle doutait que son ultime but sdans la vie soit de faire mourir les gens de crise cardiaques. Alors, bien qu'inquiète, elle avait dit ces quelques mots sur un ton tout ce qu'il y avait de plus anodin.

Malgré le ton agacé que la jeune servante avait prit pour s'adrésser à lui, Willow ne pu empêcher son sourire de s'agrandir malgré tout. Et bien, oui, il semblait bien qu'il lui avait fait peur en sortant ainsi du massif de roses, et à vrai dire, cela ne le surprenait pas plus que ça. En effet, s'il avait à la place de la demoiselle Ai, il était certain qu'il n'aurait lui même pu réprimer un mouvement de surprise à la vue de quelqu'un sortant du bosquet de fleurs. Il fallait dire que c'était quelque chose d'assez innatendu dans le genre, du fait que tous les habitants du château ne se promenaient pas dans les bosquets du jardin royal à leurs heures perdues. Mais c'était justement pour ceci que Willow, lui, le faisait. Si les gens normaux préféraient les allées gravillonées, lui préférait les plantes. C'était certes parfois assez étroit, mais au moins, on ne croisait pas grand monde, à part quelques insectes et deux trois oiseaux qui s'envolaient bien vite, et c'était calme. Et il le faisait car lui seul avait ce genre d'idées, évidemment. Sinon, il ne l'aurait jamais fait.

"Si on plantait des massifs de roses sur le chemin, peut-être que tu te déciderais à l'emprunter? Tu as fait peur à Arysa, je crois... D'ailleurs, tu ne t'es pas fait mal, au moins, Arysa? Comme tu n'arrêtes pas de tomber, je... "

Willow sourit à sa princesse, finissant d'enlever une ronce qui s'étaiot agrippée à la manche de sa veste. Elle, n'avait visiblement pas été trop éffarouchée de voir son conseiller ainsi sortir du massif de fleurs à ses côtés, et Willlow le comprenait aussi bien qu'il comprenait qu'Arysa ai eu peur. La demoiselle Grimm était habituée aux étranges facéties de Willow depuis un bon bout de temps déjà, et il était à présent normal qu'elle ne sursaute plus lorsqu'il aparaissait aux réunions derrière un rideau où quand il rentrait par la fenêtre de sa chambre pour lui annoncer quelque chose d'urgent, repassant pour partir par le même endroit, bien que la fenêtre se situe tout de même à quelques mètres de hauteur. Qu'il sorte du buisson, cela ressemblait à l'humain aux cheveux blancs, et par conséquent, il n'y avait pas lieu d'être surprise pour la princesse. L'idée d'apparaître dans le dos de Messire Bellanca ou sous sa chaise la prochaine fois que les seigneurs se reverraient-Si toutefois ils se revoyaient- lui parut sur le coup bien tentante. Enfin, il se dit avec du recul que cela n'était peut-être pas une bonne idée, en fait, le garçon étant légèrement nerveux sur les bords. Quoi que, cela pouvait être amusant, en fin de compte. Finalement, il se promit d'essayer, mais avec Dail Shan'haron: Là, au moins, il était sûr de ne pas risquer son intégrité ou celle de son pays, ou les deux...

En tout cas, si certains détestait l'humour de Willow, Arysa, elle, ne semblait pas l'avoir compris. Il avait pourtant fait en sorte de ne pas paraître sérieux, mais sur le coup, éffrayée, sans doute la jeune femme n'avait pas prêté grande attention au son de sa voix. L'homme ne s'en formalisa pas, se contentant de répondre, toujours sur ce ton de voix rieur:

"Hmmm, pour me faire emprunter les allées, assurez vous donc que tous les habitants de ce château, vous y compris, se déplacent dans les massifs de fleurs, et là, vous pourrez avoir une chance de me voir emprunter les couloirs gravillonés.^^"

Et c'était vrai, bien qu'ironique, puisque Willow savait pertinement qu'une telle chose n'était pas possible. Enfin, si par une sorte de fièvre étrange dont ils auraient tous été contaminés, les habitants du château royal s'étaient mit à se déplacer dans les massifs de fleurs, Willow aurait lui emprunter les allées, bien évidemment. Parcequ'il ne faisait jamais rien comme tout le monde. Mais il se doutait bien que cela n'arriverait jamais, conclusion: Il allait continuer de se ballader dans les bosquets, car cela avait vraiment été très amusant. Il ferait tout de même bien attention à ne pas trop se faire voir: Pour qui prendrait-on la souveraine de Moria, si les autres pays apprenaient que son conseiller se balladait dans les fleurs du jardin? Mettre sa réputation en péril, soit, il s'en fichait bien, de ce que pouvaient bien penser les autres. Mais si cela mettait également la réputation de sa princesse en danger, alors il s'en abstiendrait.

Toujours souriant, Willow répondit cette fois à Arysa, avec une voix à mi-chemin entre l'étonnement et le ton de la confession:

"Comment? Je puis vous assurer que Mlle.Grimm est diablement agréssive. Vous ne devez pas l'avoir vu en colère pour dire une chose pareille: Atroce, tout le mobilier est passé par la fenêtre! Mais je vous prierais de garder cela pour vous, ce n'est pas un fait que l'on répète au monde entier.^^"

Là encore, évidemment, Willow plaisantait, toujours à sa manière. Il savait pertinnement que jamais la princesse Amy Grimm ne se fâcherait à en envoyer le mobilier par la fenêtre, aussi grande soit sa colère. Elle ne s'éxtériorisait pas de cette manière-ci. Mais la jeune fille avait beau paraître douce, n'avoir qu'une quinzaine d'années et un comportement à l'image de son physique, elle n'en restait pas moins extrémement forte. Lui même, qui se battait très bien, n'aurait réussit à la désarmer dans un combat, il le savait très bien. Et il en allait de même pour les meilleurs guerriers de la région. A trop sous-estimer la jeune fille pour ce qu'elle paraissait être, on finissait par complêtement se tromper sur son compte. Forte, oui, sanguinaire, non. Sans doute tout le monde aurait tendance à juger par le physique ou le mental du combattant, et c'était normal en soit. Mais qu'est ce qui empêchait quelqu'un d'aimable et doux de savoir très bien se battre? Rien du tout.

De toutes manières, du point de vue de Willow, savoir se battre était devenu essentiel à Lysandre depuis l'apparition de la Kara-Xanthe, surotut si vous étiez un dirigeant ou quelqu'un de leur proche entourage comme lui. Face aux multiples et croissantes menaces qui faisaient leur apparition, il fallait savoir se défendre, c'était important. Ce n'était pas pour rien que lui avait apprit à se battre quelques années plus tôt. En temps prospère, la vue d'une épée fait frémir des foules entières qui en temps de guerre portent toutes sur elles plusieurs poignards.

Le danger était vraiment partout.

Sous l'accès de la colère,Arysa,les sourcils plissés, le regard accusateur fixait Willow, le conseiller de mlle Amy, sa reine et..son amie.Elle n'avait pas relevé au ton de sa voix la pointe d'ironie qu'affichait Willow dans ses paroles.Il plaisantait.Rien de plus.Arysa se sentait maintenant honteuse... un fois de plus . Elle avait très mal agit envers le conseiller.D'autant plus que ces dernières paroles étaient, méchantes.. piquantes.Ce n'était pas là le comportement à avoir de la part d'une servante.

Un vent frais ce leva en ce moment, soulevant les cheveux roses et blonds des deux jeunes filles.La chevelure de l'une rappelait la couleur du rosier qui se tenait à coté d'elles, et l'autre rappelait la lumière du soleil,vif, brillant, éclatant.Arysa était encore par terre.Elle mit sa main à terre pour se relever.Ses cheveux roses s'étaient accrochés on ne sait pourquoi au rosier qui les entouraient.Elle défit délicatement sa chevelure coincée dans le massif de roses et remit la mèche devenue rebelle au bon endroit.

Elle observait sa souveraine,son amie qui affichait maintenant un regard et un sourire amusés, qui reconfortait quelque peu Arysa.Elle ne se sentait pas insultée, alors tout allait pour le mieux.Arysa regagna son sourire.Amy s'addressa alors de sa voix joviale à Willow.

"Si on plantait des massifs de roses sur le chemin, peut-être que tu te déciderais à l'emprunter? Tu as fait peur à Arysa, je crois... D'ailleurs, tu ne t'es pas fait mal, au moins, Arysa? Comme tu n'arrêtes pas de tomber, je... "

Arysa était totalement d'accord.Willow avait un esprit plus que contradictoire.On lui demanderait de passer à travers champs qu'il passerait par la forêt.On ne pouvait comprendre les méandres tortueux qu'empruntait l'esprit du conseiller. On ne pouvait rien déchiffrer sur son visage, à part quelques fois l'ombre d'un sourire qu'il affichait quand il racontait ses "blagues ironiques".

Il faudrait que tout le monde prenne le chemin à travers les massifs de fleurs que Willow prendrait le chemin.Il aime bien se sentir unique, pensa Arysa,en faisant tout le contraire que ce que le monde fait, il est irrémédiablement unique,différent,particulier, à la limite du "étrange".Sortir d'un massif de fleurs en faisant peur pour assister à une conversation n'est pas donné à tout le monde.

Arysa fut tout de même étonnée que sa souveraine n'est même pas frémit.L'arrivée de son conseiller dans de telles manières n'est pas pour le moins spécial.Elle doit être habituée à ces arrivées pus qu'originales.Willow esquissa un sourire à la remarque de la reine et répondit:

"Hmmm, pour me faire emprunter les allées, assurez vous donc que tous les habitants de ce château, vous y compris, se déplacent dans les massifs de fleurs, et là, vous pourrez avoir une chance de me voir emprunter les couloirs gravillonés."

A croire que les esprits des jeunes filles étaient reilés.Cette remarque était comme qui dirait une confirmation pour Arysa,ses hypothèses sur les humeurs et attitudes du conseiller lui étaient confirmés.Willow le conseiller plutôt spécial...Cela sonnait bien, et ce nom était pour le moins veridique par rapport à lui.

Arysa voyait maintenant parfaitement la forme d'humour qu'utilisait Willow.Car oui depuis le début c'était de l'humour,et rien de plus.Dans aucun cas notre conseiller voulait être méchant ou créer ne serait-ce que le moindre problème à sa souveraine.En fait, il est là pour les éviter.Là est sont travail, alors il serait absurde qu'il fasse le contraire de ce qu'on lui ordonne.L'ironie doit être un des "maîtres mot" de Willow.Ce dernier ce tourna alors vers Arysa pour lui répondre:

"Comment? Je puis vous assurer que Mlle.Grimm est diablement agréssive. Vous ne devez pas l'avoir vu en colère pour dire une chose pareille: Atroce, tout le mobilier est passé par la fenêtre! Mais je vous prierais de garder cela pour vous, ce n'est pas un fait que l'on répète au monde entier."

Une autre blague ironique de notre cher conseiller Willow," le conseiller un peu special" recommençait.Mais elle n'avait jamais vu, effectivement, son amie en colère. Elle imagina les dires de Willow si ils se passaient dans la réalité.Arysa esquissa alors un sourire presque indescriptible face à ses imaginations.

Essayer d'imaginer Amy en train de s'enerver,c'est possible, mais sûrement pas dans son château.Et l'imaginant , sous le coup de la colère,casser tous les meubles de la pièce??? Non, cela n'arrivera jamais , Arysa en était sûre.Amy peut effectivement s'énerver, mais ne pourra faire passer sa rage et colère dans les meubles de la pièce qui l'entoure.C'était tout de même tres ... imagé.Alors notre servante ne put retenir son petit rire cristallin face à cette remarque, pour le moins ...spécial, tout comme l'est le conseiller.

Il est vrai que Amy sait parfaitement bien se battre.Mais, son attitude "normale" est d'être doux comme un agneau si personne ne lui fait du mal, auquel cas, ou le petit agneau, tout doux,devient un être beaucoup plus fort,presque imbattable,comme la licorne,qui reste pur même quan elle se bat.Arysa aimait beaucoup cette facette de la personnalité d'Amy.C'était son amie,celle qui l'avait sauvée des griffes du chagrin et des pleurs.Elle respaectait Amy pour ce qu'elle était, douce et gentille envers elle , alors que pour ses ennemis,elle déverserait toute sa rage,en étant impressionnante.

"Soyer sans craintes Mr le conseiller, je ne divulgerais pas cette information,qui est pour le moins étrange , je vous l'accorde.elle ajouta,souriante. J'ai tout de même du mal à imaginer Mlle Amy dans cette rage , cassant tout le mobilier.Et je vous pris e m'excuser pour ma conduite,tout à l'heure.Mes propos étaient injustifiés et conduits par la colère,Excusez moi."

On dit souvent que les génies sont des personnes pour le moins décalées. Etranges, et tout ce genre de choses qui vont avec. Néanmoins, on ne pouvait pas pour autant en déduire que toutes les personnes semblant être un rien "originales" étaient des génies d'intelligence, parfois, elles s'avéraient posséder un quotien intellectuel des plus normal. Difficile de déterminer avec exactitude, en fait, la capacité à réfléchir de quelqu'un. Pourtant, Amy Grimm savait que son conseiller réfléchissait bien. Et qu'il passait son temps à faire n'importe quoi, pourvu que les autres ne le fassent pas aussi, comme une manière de se faire remarquer par ces derniers. En tout cas,n toujours était-il que, que ce soit dans ses remarques ou ses agissement, il faisait sans cesse l'exact contraire que les masses. Si la majorité prend la solution A, il choisirait sûrement la B. Sans aucun doute, même. Non, absolument aucun... Aussi était-ce la raison pour laquelle la princesse de Moria ne s'étonnait plus de ces arrivées relativement hautes en couleurs.

Arysa, de son côté, ne semblait plus aussi contrariée maintenant. Sans doute avait-elle compris l'ironie dans les propos de l'homme aux cheveux clairs, et son énervement serait retombé à cause de ça. Ou, tout du moins, pour être plus exact, grâce à cela. Mieux valait toujours user de mots dont le sens ne pourrait être mal pris, c'était beaucoup plus prudent, la jeune fille l'avait appris, et bien souvent à ses dépends.

"Hmmm, pour me faire emprunter les allées, assurez vous donc que tous les habitants de ce château, vous y compris, se déplacent dans les massifs de fleurs, et là, vous pourrez avoir une chance de me voir emprunter les couloirs gravillonés."

Exactement comme elle l'avait tout d'abord pensé. Ce n'était pas tant le fait de passer par les rosiers qui devait lui plaire, mais plutôt d'agir à l'inverse des autres... Imaginer tous les nobles, serviteurs et autres habitants du château habilement éviter les allées et sans cesse faire des détours pour ne passer que par des massifs de fleurs était assez amusant. Surtout, elle devait bien avouer cela, pour les femmes. Elle même portait, les trois quarts du temps, de longues et grandes robes, avec des dentelles, rubans et fioritures en tout genre. Alors, oui, passer autre part que par les chemins créés à cet effet, se salissant, s'accrochant des ronces aux cheveux et se coupant, franchement, oui, cela avait un côté burlesque et comique.

Peut-être ne pouvait-il pas prononcer de phrases sérieuses, ou que très rarement? A croire que ces dernières lui brûlaient la langue dès qu'elles dépassaient la barrière de ses lèvres... Et les paroles que prononç par la suite son conseiller ne firent que la conforter dans son hypothèse, puisqu'il commança à parler de ses sois-disant "terribles colères", à en jeter tout le mobilier par la fenêtre, puis dire à la servante aux longs chevex roses que c'était une sorte de secret à ne pas révéler aux autres. Vraiment... Un monstre sanguinaire, voila ce qu'elle devait être, de toute apparence. Sans doute que si elle l'avait vraiment été, Willow n'aurait jamais ainsi plaisanté à ce sujet, de même si elle avait été particulièrement susceptible. Enfin, comme elle ne l'étais pas, il n'y avait pas à se poser de questions la dessus... Il y avait des limites à ne pas dépasser, et le fait étais que le jeune homme devant elle les connaissait parfaitement, ne s'arrêtant jamais au delà de cette dite limite.

"Soyer sans craintes Mr le conseiller, je ne divulgerais pas cette information,qui est pour le moins étrange , je vous l'accorde. J'ai tout de même du mal à imaginer Mlle Amy dans cette rage , cassant tout le mobilier.Et je vous pris e m'excuser pour ma conduite,tout à l'heure.Mes propos étaient injustifiés et conduits par la colère,Excusez moi."

La demoiselle Grimm poussa un léger soupire, croisant les mains dans son dos, ce sourire ne quittant toujours pas ses fines lèvres. Oh, comme Arysa pouvait être naïve, des fois. Pourtant, son lot de tristesse, elle devait d'ores et déjà l'avoir reçu. Enfin, juger les gens de manière objective n'était pas chose facile, alors Amy préférait ne pas le faire du tout, c'était bien plus simple, de son avis. Et puis, quelle utilité y avait-il à tenter de cerner l'esprit de gens qui ne vous voulaient aucun mal, au risque de se tromper terriblement? Non, si jamais Arysa voulait lui dire quelque chose, elle le lui dirait, si elle ne voulait pas, elle ne chercherait pas à savoir, point. Quant à ses excuse, la blonde doutait fort que Willow les refuse et parte, l'air pronfondément blessé, vexé, outré, enfin, ce type de comportements. Honnêtement... C'était un peu invraisemblable, dans le fond. Voir même beaucoup. Cependant, les réactions de cet homme étant proprement imprévisibles, spéculer sur ce qu'il ferait ou ne ferait pas était tout simplement inutile, une pure perte de temps. C'était comme ça, avec lui. Il fallait juste prendre son mal en patience. Tout vient à point à qui sait attendre, de toute façon, non?

"Tu me vois mal faire cela? Pourtant, la bonne moitié des personnes présentes ont préféré sauter par la fenêtre plutôt que de devoir endurer ma colère... Plus sérieusement, un jour, tu vas sous-estimer la taille des épines d'une fleur et tu vas vraiment de te faire mal... Enfin, si ça arrive, ne vas pas me dire que tu ne l'avais pas cherché... "

"Soyer sans craintes Mr le conseiller, je ne divulgerais pas cette information,qui est pour le moins étrange , je vous l'accorde. J'ai tout de même du mal à imaginer Mlle Amy dans cette rage , cassant tout le mobilier.Et je vous pris e m'excuser pour ma conduite,tout à l'heure.Mes propos étaient injustifiés et conduits par la colère,Excusez moi."

Willow hocha doucement la tête, toujours souriant. Visiblement, la demoiselle aux cheveux roses semblait avoir à présent compris que les paroles qu'il avait précédement prononcées n'avait en aucun cas été sérieuses. Elle s'était même excusée pour son comportement à son encontre, qu'elle avait du juger déplacé. Willow allait bien évidemment accepter ses excuses, n'ayant de toutes façons pas été véxé ou bléssé une seule seconde par la réaction d'Arysa, qu'il avait même plutôt trouvée normale en soit. Le conseiller aux cheveux clairs avait de toutes manières connu bien pire, comme réactions à ses phrases désinvoltes et moqueuses, parfois au bord de la méchanceté. Des tonnes de personnes n'avaient fait que l'ignorer, d'autres l'avaient insulté en retour, et certains avaient même parfois tenté de le frapper. Grand mal en prit à cette minorité, qui avait sûrement dû croire qu'un rigolo de ce type ne savait même pas manier une fourchette correctement: Willow se battait très bien, certainement mieux que la plupart des personnes de ce château, si on exceptait évidemment la princesse du lot. Enfin, les excuses d'Arysa étaient les bienvenues, il les préférait largement à des insultes ou des coups. C'était autrement plus agréable, il devait bien l'avouer. Quand quelqu'un d'autre vous présentait ses excuses, après tout, cela signifiait qu'il avait eu tort d'une manière ou d'une autre, et qu'il vous donnait à vous raison. Et avoir raison, c'était toujours bien. Et que quelqu'un reconaisse qu'on avait raison, et lui tort, c'était encore mieux.

"Ne vous en faites pas, j'ai connu de bien pires réactions à mon humour, la rassura Willow sur un ton enjoué, et cela va sans dire que vous êtes toute pardonnée, bien évidemment. Vous semblez être une personne de confiance, aussi vais-je vous croire sur parole quand vous dites que vous n'ébruiterez pas ce secret.^^"

N'être jamais sérieux, se faire remarquer. Voilà comment fonctionnait Willow, la plupart du temps. Ces deux choses formaient à elles seules une bonne partie de la mentalité de Willow. Une bonne partie seulement, car l'autre partie, c'était celle qu'il s'appliquait à dissimuler aussi bien que possible. Etre méchant, bléssant ou sadique, les personnes qui le connaissait l'en aurait cru proprement incapable. Pour la simple et bonne raison qu'il plaisantait et riait en permanence. Mais être tout cela, il en aurait parfaitement été capable, un peu trop bien, même. Ca, personne ne le savait, personne n'avait subit sa méchanceté. Il cachait ce qu'il ne voulait pas que les autres voient de lui derrière derrière ce qui en était l'exacte contraire. Et cela marchait, alors Willow continuait. Son désir de vouloir se faire remarquer était par contre totalement naturel chez l'humain aux yeux foncés, et il s'était fait croissant au fil des années. Quand il était jeune et à l'école, il se contentait de se distinguer par ses résultats au dessus de la moyenne. Puis, maintenant qu'il ne pouvait plus briller en concurrence face à d'autres personnes, il se distinguait des autres dans son attitude et son habillement. Des habits clairs quand l'étique était d'en porter des foncés, des bottes dépareillés, des costumes extravagants, tout ceci était son lot depuis un bout de temps déjà. Et à cette marginalité vestimentaire, Willow avait rajouté une morale qui aurait pu paraître parfois choquante, horrible ou déplacé, avec un humour bien à lui, et un esprit de contradictipn hors du commun. Et oui, Willow avait bien vu que quand on faisait le contraire de ce que tout le monde faisait, tout le monde vous regardait. Et c'était tout ce que Willow voulait, qu'on le regarde.

Peut-être que sinon, il avait peur que tout le monde l'oubli? Peut-être, mais ce n'était pas sûr. Willow lui même avait du mal à saisir pourquoi il voulait que tout le monde le regarde, peu importe comment. Enfin, ce n'était pas une interrogation très intéréssante, non? Trouver une réponse ne changerait pas sa manière d'être.

"Tu me vois mal faire cela? Pourtant, la bonne moitié des personnes présentes ont préféré sauter par la fenêtre plutôt que de devoir endurer ma colère... Plus sérieusement, un jour, tu vas sous-estimer la taille des épines d'une fleur et tu vas vraiment de te faire mal... Enfin, si ça arrive, ne vas pas me dire que tu ne l'avais pas cherché... "

La douce voix de la dirigeante du Royaume de l'Ouest venait de s'élever de nouveau, et Willow détourna son regard d'Arysa pour venir le poser sur la jeune fille blonde non loin de lui, qui souriait, elle aussi. Willow porta un doigt à ses lèvres, faisant mine de réfléchir sur la phrase de sa princesse. Il faisait exprès, bien entendu. Ce qu'il en pensait et ce qu'il allait lui répondre, il l'avait déjà trouvé. La vitesse, Willow réfléchissait très vite, et bien, et il ne pouvait que s'en féliciter. Il avait un esprit analytique relativement bien développé, ce n'était donc dans l'ensemble pas très étonnant qu'il réfléchisse aussi vite. Ca, pourtant, beaucoup semblaient l'oublier. Parcequ'il était original et faisait l'idiot, aux yeux de certaines personnes, il l'était forcément, idiot. Mais il était loin de l'être. Willow ne s'en offusquait pas, trouvant que c'était un avantage: Si les gens le sous-estimait, alors il ne pouvait que les surprendre.

C'était même un gros avantage, quand on y pensait. Et le Royaume entier de Moria, maintenant qu'il y pensait, conservait ce drôle d'avantage. Parceque la gouvernante de ce pays était très jeune, on sous-estimait un peu trop le pays du vent. Il ne fallait pad, pourtant: Il pouvait se montrer aussi redoutable que ses voisins. Pas plus, mais au moins aussi redoutable. Et combiné à cet avantage qu'il avait d'être sous-estimé, et bien...Cela pouvait au final faire pencher la balance en leur faveur. C'était réellement une bonne chose, de l'avis du conseiller d'Amy Grimm.

"Oh, mais ne vous en faites pas, Mlle.Grimm, fit-il avec un petit rire, je sais parfaitement à quoi je m'expose en approchant ma main trop près de ces fleurs. Mais quand on ne tente pas, on a rien. Si j'avais sans cesse peur de me piquer, je n'avancerais à rien. Alors autant que j'avance imprudement, quitte à me piquer à la fin. Je n'irais pas m'en plaindre, cette blessure aura été la conséquence de mes choix."

Le conseiller s'arrêta de rire, mais pas de sourire. Derrière cette métaphore, c'était un propos tout à fait sérieux que l'homme avait tenu là. C'était son avis sur la chose qu'il avait donné, et aussi la manière dont-il procédait dans la vie: Avancer, sans craintes, et voir où tout cela nous mène à la fin. Hasardeux, comme chemin, mais quel chemin ne possède pas de courbes et de virages abruptes?

Aucun chemin n'est clair et droit.

"Oh, mais ne vous en faites pas, Mlle.Grimm, je sais parfaitement à quoi je m'expose en approchant ma main trop près de ces fleurs. Mais quand on ne tente pas, on a rien. Si j'avais sans cesse peur de me piquer, je n'avancerais à rien. Alors autant que j'avance imprudement, quitte à me piquer à la fin. Je n'irais pas m'en plaindre, cette blessure aura été la conséquence de mes choix."


Le dirigeant d'un pays, d'un royaume. C'était une responsabilité énorme, quelque part. Une responsabilité qu'en plus de ne pas choisir, on ne peut refuser. D'autres l'envient, certes, et pourtant... Pourtant parfois, Amy Grimm l'aurait bien donnée à quelqu'un, n'importe qui d'autre, juste pas elle. Des décisions, prises à une certaine échelle, pouvait avoir des cnséquences bénéfiques autant qu'affreuses. Qui ne laissait pas dans l'optique d'un échec, d'une erreur. Elle n'y avait pas droit, alors le soutien, quel qu'il fut, n'étai pas de trop. Elle devait bien avouer que, seule, elle aurait eu du mal, parfois. Pas parce qu'elle était faible, comme certains pourraient le croire. La raison était ailleurs. Elle était un être humain, et une erreur était toujours bien chère payée. Et son conseiller lui en évitait un certain nombre.

Et puis, la jeune fille aux longs cheveux blonds l'aimait bien, autant pour sa capacité de raisonnement qu'en tant que personne. Les amis, c'était quelque chose de tellement précieux...

C'était sans doute ces points qui incitaient la demoiselle Grimm à une extrême prudence. Si elle se "piquait", c'était tout son peuple, et tous ceux auxquels elle tenait qui risquait d'hériter d'un sort identique au sien. L'homme aux cheveux trop clairs devait avoir une dose de courage impressionnante pour oser prendre de tels risques. Amy aussi, en avait. Décidée, elle allait jusqu'au bout de ses idées, et était en réalité bien moins fragile qu'on aurait pu le supposer au premier abord. Juste que, quand elle doutait, prendre une quelconue décision devenait difficile.

La Princesse ne qortit de ses noires pensées qu'au moment où Arysa partit d'un nouvel éclat de rire, de toute apparence, pas prête de s'arrêter. A l'instant où Amy pensait qu'enfin elle se calmer, la jeune servante reposait son regard vert sur Willow et, sans qu'Amy puisse véritablement en déterminer la raison, riait à nouveau.

Qu'est-ce qui lui prenait, ça, elle n'en avait aucune idée. Bon, cela devait avoi un rapport avec l'humain près d'elle, puisqu'elle même n'avait rien, mais alors, rien fait du tout qui puisse déclancher telle réaction de son avis, mais quoi... Mystère? Elle lui demanderait, dès qu'elle serait en état de répondre, somme toute donc, pas tout de suite. A moins que le fille aux cheveux roses ne soit devenue folle? Non, non, cette hypothèse était à exclure -et n'avait par ailleurs d'hypotèse que le nom... La raison ne lui sautait juste pas aux yeux et, quelque part, s'être plus ou moins accoutumée aux manies diverses et variées de Willow était aussi étrange que désespérant... Son sourire s'agrandi encore un peu plus, tant le rire de son amie était contagieux. Elle contenait un rire naissant, elle aussi... Et pour cause: si on posait la question à Arysa, elle répondrait... Elle ne savait trop quoi, mais ellle fournirait une explication à coup sûr. En revanche, elle, Amy Grimm, ne pourrait rien dire. Oh, peut-être un magnifique et surtout très inutile "je n'en ai absolument aucune idée, mais ça doit être très drôle..." .

Puis la servante cessa enfin de rire, juste à temps. Quelques secondes de plus, et elle aurait à son tour éclaté d'un fou rire incontrôlable. Eh bien, au moins avait-elle conservé un minimum de contenance, celle là même qu'elle ne perdait qu'en de très rares occasions, ayat appris à ne pas se laisser aisément déstabiliser.

"Ollala je suis vraiment navré.Mais quelle tête vous faisiez Mr Willow,vous auriez dû vous voir.Encore une fois,je m'excuse de ce rire."

S'excuser, encore et toujours. Face à la dirigeante d'un pays et son conseiller, l'une des personnes les plus proche d'elle, c'était une réaction parfaitement normale. Mais s'excuser d'un rire... Non, il n'y avait pas de raison de donner ses excuses pour avoir ri. C'était pour que les gens continuent de rire et de sourire chaque jour, d'être heureux, toutes ces choses. Pour protéger les gens, qu'ils vivent plutôt que de survivre. C'éait pout tout ça qu'elle se battait... Et cette pensée l'ammena à songer aux Antarrs. A Melfia, aussi. Eux, ne vivaient plus, de souriait plus, le bonheur leur était devenu un sentiment étranger. Une telle existence pouvait être considérée comme étant pires encore que la mort. Le simple d'envisager de ne plus ressentir ces émotions suffisait à lui donner des frissons. Et c'était pour ça qu'elle désirait tant la Kara-Xanthe. Pour cela qu'elle ne voulait pas que Dahrenn Bellanca -lui moins que quiconque d'autre, pour être plus exact, avec sa jeune soeur qu'elle haïssait tant aussi...- ou même Dail Shan'haron -ben que ses intentions à lui lui semblent déjà meilleures...- les obtiennent.

Personne n'avait dit que ces effets étaient irréversibles, après tout... Son sourire, qui s'étai fâné l'espace de quelques instants, reprit sa place sur ses lèvres.

"Allons, Arysa, ne t'excuse pas pour cela, entendre les gens rire est vraiment quelque chose qui redonne confiance en soit.^^
Et puis, Willow, fais attention à ne pas trop te "piquer", je ne voudrais pas que tu uses tout le stock de pansements du château...^^ "

Bah, en soit, cette rélfexion ne servait pas à grand chose. Il ne se trompait pas si souvent, alors, au fond, ses erreurs restaient^plutôt rares, dans l'ensemble. Amy Grimm le prenait plutôt comme une petite vengeance contre es prétendues "colères monstrueuses" évoquées à peine quelques minutes plus tôt.