KYRIAN Tanatos ▬ « You've mastered looking unimpressed »

Tanatos est un jeune homme qui, dans l'ensemble, n'est pas laid. Il n'a de toute façon pas l'impression de l'être, dans l'ensemble, et à une vision à peu près juste de sa propre personne ; pas du genre à faire preuve d'un narcissisme sans borne, mais pas spécialement dans l'auto-dénigrement ou la modéstie poussée à l'extrème non plus. Non, pour la simple et bonne raison qu'il ne voit pas l'intérêt de se penser plus laid qu'il ne l'est, et que se suréstimer n'a à ses yeux pas plus de sens. De toute façon et comme il le dit si souvent, ce n'est qu'une question de goût : les personnes les plus belles puvent déplaire à certains, et le plus laid aux yeux de celui-ci sera la beauté et la magnifiscience incarnée pour un autre. Difficile de plaire à tout le monde, et il ne se sent pas l'envie de jouer au caméléon pour se faire, ce qui s'en ressent certainement sur son physique. Le qualificatif qu'il doit le plus détester qu'on lui attribue est 'mignon', ou quoi que ce soit s'y rapportant. Il est vrai que certains pourraient lui donner un ou deux ans de moins que l'âge qu'il a réellement, et à cause de son visage précieux et de ses traits plus ou moins fins. Pour autant, il n'aime pas qu'on lui dise qu'il est 'mignon'. Ca lui donne indirèctement l'impression qu'on se moque de lui, ou qu'on le relègue au rend de peluche innofensive. Il veut bien jouer le rôle de peluche, mais il n'est pas innofensif.
Le jeune Kyrian est un garçon qui a une allure complètement axées sur une certaine finesse. Autant certains sont minces ou élancés, autant lui est clairement fin, et c'est tout. Du haut de ses dix-neuf ans, Tanatos mesure aux alentours des un mètre soixante-dix sept et ne s'en plaint franchement pas : de son point de vue, c'est une taille parfaite. Il n'aurait pas apprécié être trop grand, et être vraiment trop petit l'aurait sans doute complexé un brin tout de même. Moralité, avec une taille entre un mètre soixante-quinze et un mètre quatre-vingt, notre jeune homme ne trouvera jamais rien à redire là-dessus. Quand certains trouvent le moyen de dire qu'il est petit il retorque gentiment que ça aurait pu être bien pire, et si on a la fantaisie de dire qu'il est trop grand il rétorque qu'il n'aura jamais atteint le mètre quatre-vingt. Donc pour aller avec cette taille, il pèse à peine cinquante-trois kilos, rarement plus, quelque fois moins. De toute façon ce cher Tanatos n'a pas une ossature très forte ; on peut même dire qu'elle est excéssivement fine. Assez embarassant dans le cas de figure ou quelquu'n déciderait de lui tordre le bras dans l'optique de le casser, ça n'a pourtant pas une grande incidence autrement. Oui, sans doute qu'il ne doit pas foncer comme un dératé s'exploser l'épaule contre un mur, mais étant donné que ce genre d'envie ne lui prend pas souvent, disons que ça ne le dérange guère. Une silhouette donc très élancée, très fine, et un visage assorti au reste de son corps.
Son teint hâlé et clair et son grain de peau fin donnent à son visage un aspect assez lumineux, et en aucun cas s'il décide de sourire on ne pourrait penser l'éspace d'une seconde qu'il puisse être quelqu'un de mauvais de quelque manière que ce soit. Pour renforcer cette idée, il possède deux grands yeux d'un bleu assez particulier, oscillants doucement entre l'azure et le cobalt. Lorsqu'il est exposé à la lumière ils paraitront plutôt azure, et si vous l'observez dans la pénombre ils vous sembleront cobalts. Au final peu importe, puisqu'il simplifie constamment en disant qu'ils sont 'bleus'. Si ses yeux sont 'bleus', ses cheveux sont de la même couleur, mais définitivement plus sombres : bien qu'ils soient parsemés de mèches plus clairs de ci-delà, ils n'en restent pas moins d'un bleu bien plus foncé que ses iris. Sa chevelure n'est pas ce qu'on pourrait qualifier des plus disciplinée ; au contraire, elle est même plutôt sauvage et difficile à coiffer. Deux mèches reviennent toujorus au milieu de son visage, encadré lui-même par plusieurs autres de ses compagnes. Il a les cheveux plutôt court aux regards d'autres personnes, puisque les plus longues de ses mèches arrivent au niveau de sa nuque, jamais plus bas.
Pour ce qui est de sa tenue vestimentaire il s'habille généralement de bleu, et même plus que régulièrement d'une tenue bien particulière. Il revêt simplement une veste bleue et d'un or marrônatre se fermant à l'aide de multiples boutons sur le coté droit de son torse, et l'accompagne d'un simple pantalon de la même couleur. Il porte également tloujours sur lui les ceintures entralecées qui gardent ses armes, et il n'est pas rare de le voir porter un chapeau à visière, même si ce n'est pas obligatoire en soi. Tanatos ne se sépare également jamais d'une sorte de pendentif accroché du côté de son coeur représentant une épée posée sur un cercle et flanquée du chiffre V.

Tanatos n'est pas un jeune homme qui a une mentalité difficile à cerner, dans l'ensemble. Il n'est pas particulièrement gentil, pas tellement méchant, n'a aucun Tic ni aucun Toc, ne possède aucune manie spécifique, n'a pas de trait de caractère flagrant, n'aime pas particulièrement le sang ou les tueries, mais n'est pas non plus quelqu'un que vous pourrez impréssioner facilement. Non, au final si on voulait se tenter à définir le jeune homme par un de ses trait de caractère, on le définirait ainsi : il n'en a aucun en particulier. Tout simplement. C'est un jeune homme somme toute assez équilibré, qui n'a aucun problème avec l'autorité mais qui ne déteste pas non plus donner des ordres, et ce dans quelque domaine que ce soit-même si dans le cadre de ses fonctions il aurait un peu de mal à trouver quelqu'un avec qui jouer les maîtres de cérémonie. En effet, contrairement à d'autre, le jeune homme aux grands iris bleus n'a aucun problème avec le fait d'être sous les ordres de quelqu'un, à avoir à obéïr à des ordres ou à exécuter des tâches plus ou moins nobles pour les habitants du château. Après tout c'est son travail en tant que serviteur, et cela lui convient parfaitement-tout du moins ne s'en plaint-il pas, même dans le secret de ses pensées. Non pas qu'il ai vraiment eu l'opportunité de devenir quelqu'un de réellement important, ou qu'il ai eu la chance d'être né de parents nobles ou bourgeois non plus, certes ; sans doute que si ç'avait été le cas il ne s'en serait pas plus plaint, d'ailleurs. Il possède une capacité d'adaptation assez incroyable, et saura faire avec des situations plus ou moins étranges, dérangeantes, humiliantes ou bien au contraire loufoques. Sans doute aura-t-il appris bien assez tôt que parfois on avait pas le temps de réellement réfléchir, et que donc le temps de réaction se devait d'être aussi court que possible, voir infime au point que ne le remarqua pas. Il n'est pas du genre à être surpris si on l'atrappe brusquement par derrière dans l'optique de lui faire peur, par exemple, ou en tout cas n'en saurez vous rien. En revanche, faire peur aux autres est une activité à laquelle il s'amuse régulièrement.
Tanatos est un jeune homme serieux dans son travail ou se sobligations, mais qui parfois à quelques problèmes pour faire preuve de toute la déférence qu'il devrait avoir envers les personnes plus haut placées que lui. Il arrive donc que quelques bribes d'insolence ou d'insubordination pointent le bout de leur nez s'il considère que c'est nécéssaire, et il n'est pas rare que l'on doive le rappeller à l'ordre dans ce genre de cas. Gentil, il l'est clairement ; pour autant il ne faut pas l'énerver. Parce que ce n'est pas tant un jeune homme niais souriant bêtement dès qu'on lui fait un compliment, mais plutôt un jeune adulte souriant polimment et s'amusant quand le temps est à s'amuser. Il est trop âgé sans doute pour pouvoir encore rire innocemment en ignorant tout du monde qui l'entoure, et il doit bien avouer que si parfois cela peut porter à la dérision, il est bien trop de cas où cela devrait donner envie de pleurer. Cacher ses émotions à qui mieux mieux n'est pas dans son style, mais vous ne le verrez pas se mettre à pleurer s'il a perdu quelque chose ou si quelqu'un vient de le réprimander sur sa façon de faire ci ou ça. Si quelque chose lui tient vraiment à coeur ou que ça lui pèse trop, il finira par le dire mais seulement s'il juge cela pertinent. Si Tanatos trouve que dire quelque chose reviendrait à ne lui causer que des problèmes, il faudrait vraiment qu'il ne puisse pas le garder sur le coeur pour qu'il en vienne à le formuler à voix haute. Si en revanche il pense que ça n'aura aucune grave conséquence, il ne se gênera jamais pour faire part de son avis à son entourage, ou même à des personnes qu'il connaît depuis peu.
Tanatos a aussi la fâcheuse tendance de tourner en dérision ce qu'il prend trop au serieux. S'il se sent dépassé par les évenements ou que quelque chose le touche trop personellement, il n'est pas difficile de le remarquer : fatalement, il en rira. A chaque fois qu'on abordera ce genre de sujet, il le tournera à la dérision. En rire plutôt qu'en pleurer, certes, mais plus un rire gêné qu'un rire franc. C'est une manière comme une autre de faire passer sa gêne, et c'est certainement aussi pertinent qu'un brusque changement de sujet très peu délicat. S'il fait ça, c'est tout simplement pour faire comprendre à son interlocuteur que c'est le genre de sujet qu'il vaut mieux éviter si l'on tient à ce que la discussion ne tourne pas court ; parce que clairement, si l'autre en face persiste, il trouvera toujours quelque chose d'autre à faire. Aller ranger ci, aller faire part de cela à untel..., n'importe quoi pourvu qu'il puisse échapper à la conversation. Un vieux reflexe gardé depuis qu'il est enfant, sans doute.
Dernier point à aborder quand on cherche à comprendre le jeune homme aux grands yeux azures est qu'il dissocie totalement l'amour 'morale' de l'amour physique. Pour lui si l'on est amoureux il est bien entendu normal d'avoir des rapports physiques avec l'autre-si tant est qu'il veuille, bien entendu-mais la réciproque est loin d'être une constante. Une relation purement physique ne nécéssite selon lui pas obligatoirement de sentiments, et il applique ce raisonnement jusqu'au bout sans aucune gêne. Ce n'est pas pour autant qu'il ne tient pas à tomber amoureux, et il est entendu que s'il l'est il l'est réellement et n'ira pas vaquer à des occupations peu recommandables alors qu'il est déjà avec quelqu'un. Non, mais tant qu'il est seul cela ne le dérange absolument pas d'aller 'flirter et plus si affinitées' avec qui que ce soit, tant que l'autre en face lui donne une bonne raison de le faire. Soit que la plupart du temps, échanger de laffection contre de l'argent ne lui pose absolumlent aucun problème.

Tanatos est né un Premier Juin, dans une famille fort modèste de Moria. S'ils n'étaient pas plongé dans la misère, il n'en restait pas moins que les revenus de la famille, uniquement assurés par le père, n'étaient que très justes par rapport aux besoins réels de celle-ci. Le petit Tanatos, dès tout petit, n'eut donc pas le loisir de frayer avec des gens particulièrement aisés ou même de jouer avec des jouets très élaborés. Petit dernier d'une fratrie de cinq enfants, il récupérait en fait plus que souvent ceux de ses ainés-bien que lorsqu'il était petit cela ne le génât absolument pas. Un jouet neuf, un jouet déjà utilisé, il ne faisait pas bien la différence et quand bien même il l'aurait faite que ça n'y aurait rien changé, de toute façon ; il n'aurait pas eu quoi que ce fut d'autre pour autant. On dit bien souvent que l'argent ne fait pas le bonheur, même si personne ne cracherait dessus pour autant, d'où qu'il vienne : si vous dites ça à Tanatos encore aujourd'hui il rira et vous répondra que c'est faux. Il vous dira sans doute aussi que quand on est né dans une famille noble et nantie, c'est facile de tenir ce genre de propos. Lui, en grandissant, petit à petit, à choisi de faire le constat suivant : sans argent, le bonheur est totalement different. Bien sûr il pouvait se réjouir de stupides plaisir simples, mais ça n'y changeait définitivement rien. Il est plus simple de se concentrer sur son propre bonheur et sur celui des autres quand on a pas besoin de se préoccuper de nourrir sa famille ou de se nourrir, tout simplement.
Dans la famille Kyrian, il y avait trois garçons, et deux filles. L'ainé, Ariel, avait sept ans de plus que Tanatos : autant dire qu'il ne le connu que très succintement, puisqu'il quitta le domicile familial pour rejoindre l'armée à dix-huit ans, alors que son plus jeune frère n'en avait que onze. C'est plus une image floue dans des souvenirs de jeune adolescent qu'autre chose, étant donné que ce dernier ne rentrait déjà à l'époque presque pas à la maison. Le second s'appellait Blake et avait, tout comme sa soeur jumelle Meagan, trois ans de plus que lui. Elle, elle rentra très jeune dans les ordre et il la revoit depuis quelques années encore très régulièrement, et tient absolument à garder tout de même contact avec elle. Blake, quand à lui, était en voyage à Sal'ahë il y a trois ans de cela, lorsque la douce et jolie reine Melfia mit la main sur le fragment de Kara-Xanthe qui causa tant de problème dans le royaume du Sud. S'il ne revit quasiment plus son frère ainé, autant dire qu'il n'éspère même pas pouvoir un jour reparler avec celui-ci ; sans doute aura-t-il été irradié lui aussi. Toujours est-il que depuis, il ne l'a jamais revu. Reste donc sa soeur la plus proche de lui, Myah ; cette dernière était agée de seulement un an de plus que lui, et doit encore aider ses parents au domicile familial à l'heure qu'il est.
Si la famille Kyrian s'est donc considérablement racourcie au fil du temps, la vie des deux plus jeunes ne fit que s'en améliorer ; les plus âgés ayant un travail réussissaient toujours à leur envoyer partie de leur salaire, et le fait qu'il y ai moins de bouches à nourrir du y faire aussi, sans doute. Toujouts est-il que si l'enfance du jeune Tanatos ne fut pas des plus agréable, son adolescence eut le mérite d'être un peu plus paisible et douce. Une adolescence tout à fait normale en somme, durant laquelle il eut l'impression que tout le monde le detestait, que personne ne l'écoutait, qu'il allait mourir avant de n'avoir passé ses vingt ans, et bien d'autres joyeuseté dans ce goût là ; oui, on ne peut pas dire qu'il ai eu une adolescence des plus calme. Pour autant, sa crise adolescente fut assez brève, et ne s'étala que sur la première moitié de son adolescence : à seize ans, il était déjà rentré dans des modes de pensées bien plus sages et posées, et arrivait à réfléchir sur l'opinion des autres sans s'exclamer qu'il s'en fichait. Ce fut sans doute une des raison qui fit que
le jeune homme aux grands yeux bleus fut indépendant assez tôt. Pas financièrement bien sûr, mais juste d'un point de vue moral. Il n'éprouvait pas le besoin d'avoir ses parents près de lui, d'être dans sa maison plutôt qu'une autre, d'être avec des têtes connues dans un cadre familier ; tout ça, ça ne lui manquait jamais plus que ça. Peut-être était-ce du à sa capacité d'adaptation assez élevé, mais très tôt il se mit à vaquer seul, à travailler de ci-de là, à gagner de l'argent par lui-même sans avoir expressement besoin de ses géniteurs. Il revenait de toute façon tout les soirs à la maison, et ce fut d'ailleurs l'année de ses seize ans que le plus jeune de ses frère ainé disparu sans laisser de trace, en même temps que la Kara-Xanthe ravageait le royaume de Sal'ahë. Cette pierre, sans contestations aucune, intrigue le jeune homme-et elle l'intriguera sans doute toujours. Au point de s'en approcher, sans doute. Au point de la toucher, peut-être pas tout de même. Il éprouve une sorte de fascination mêlé de crainte pour cette pierre étrange, et ne se risquerait jamais à même l'effleurer.
Il rentra l'année de ses dix-huit ans comme serviteur au château-où il est toujours, d'ailleurs-dans l'espoir de simplement trouver un travail plus ou moins stable. Le pays de Moria n'étant pas particulièrement belliqueux il ne vit jamais aucun intérêt à vouloir s'installer ailleurs, et sans doute que son esprit purement sédentaire l'en empêcherait, de toute façon. S'il n'a pas bougé depuis, c'est peut-être tout simplement que ce travail lui plaît et l'énerve autant qu'il l'amuse ; il n'y a rien selon lui de pluis enviable comme poste au sein d'un château. On sait à peu près tout, on entend tout, et il doit bien avouer que même s'il n'apprécie pas les commérages, en entendre le fait souvent bien rire. Il lui arrive aussi d'échanger son corps contre de l'argent, mais il ne considère pas ça comme de la prostitution à proprement parler : il ne le fait pas par pur besoin comme il ne le fait pas par pur plaisir. Si le metier de serviteur peut paraître amusant, il n'est pour autant pas rémunéré comme quelqu'un qui serait général des armées, ou même stratège ; et si le jeune homme vit assez sobrement, il lui arrive tout de même de manquer un peu d'argent. A priori ça ne lui pose aucun problème moral de faire ça, et il n'a même souvent pas l'air de voir en quoi ça peut bien être mal.