... Pas d'inspi pour le titre.xD

Il n'aimait pas lire, alors pourquoi était-il venu ici? Ce fut la première pensée qui traversa l'esprit de Dahrenn Bellanca au moment où il avait passé le pas de la porte de la grande bibliothèque. Les livres ne l'intéressaient pas, en fait. Oh, il en voyait l'utilité, d'accord, mais le Prince aurait préféré ne pas avoir à trop en lire. Da'illeurs,si on lui donnait le choix, il optait bien plus facilement pour un entrainement que pour une séance de lecture... Seulement voila, le terrain d''entraînement était rarement vide, tandis que la pièce où il se trouvait actuellement, à son exact contraire était, elle, peu fréquentée. Surtout à ce moment là de la journée, à savoir la soirée, en fait.
Et un peu de calme, c'était justement tout ce dont il avait besoin, sur le moment. Les discussions animées des autres dans les couloirs le fatiguaient, comme beaucoup trop d'autres choses à son goût, d'ailleurs. Mille fois trop, pour être honnête. Penser à tête reposée à tous les différents problèmes était plus compliqué qu'il n'y paraissait, quand les dits problèmes vous assaillaient de toutes parts... Et ne semblaient, de toute évidence, pas décidés à arrêter. Poussant un long soupir, le jeune homme s'approcha de l'une des si rares fenêtre éclairant plus ou moins bien la bibliothèque. Austère, comme le trois quart des endroits du château, de toute façon.
Oùétait l'utilité de l'agrémenter de décorations aussi inutiles que gênante, hein? Le climat de son pays ne lui permettait pas de jardins fleuris, le privait de tout ce genre de choses. Et, d'un certain côté, c'était tant mieux. Rien qu'imaginer l'allure du palais d'Amy Grimm le révulsait. Quand à l'architecture même de celui de Oria, il pensait la sienne bien mieux adaptée à la guerre. Celui de Melfia, lui...

Du plus loin qu'il se souvienne, cette fille avait toujours aimé les belles choses. Mais depuis qu'elle avait perdu la raison, ses goûts artistiques étaient devenus un rien morbides, de ce qu'il avait entendu, il fallait bien l'avouer; comme pe d'ennemis ne pouvaient de toute façon ne serait-ce que l'atteindre... Bah, elle n'était pas invincible, non plus. Il trouverait bien un moyen de la battre, elle et son stupide peuple. Réunir des morceaux de la Kara-Xanthe lui conférerait sans aucun doute ce pouvoir. La puissance suffisante pour écraser ses calmes ou belliqueux voisins, puis dépasser les frontières de Lysandre par la suite. Question taille des armées, il les surpassait.

D'une pierre deux coups: il devenait puissant, et sauvait sa précieuse petite soeur de sa maladie. Le cheminement de son esprit continuait sa course, passant des problèmes militaires aux problèmes de santé de Bara. A son cruel manque de temps. La sorte de malaise qu'elle avait eu lorsque ce nouveau était arrivé -Claid, peut-être, s'il avait bonne mémoire- n'avait fait que le lui rappeler. Et le fait qu'il n'ai pas le moindre début d'un début de piste l'énervait. Le frustrait. Si au moins il savait comment retrouver les fichus morceaux de cette fichue pierre un peu plus vite, s'il savait les reconnaitre, les repérer, tout irait tellement mieux... Avançant la main vers la fenêtre, il l'ouvrit, laissant pénétrer à l'interieur l'air froid du dehors. La neige avait arrêté de tomber, c'était déjà ça de gagné. L'été touchait à sa fin, et l'automne le remplacerais. Cette saison, les arbres se dénudaient de leurs feuilles, en principe. Mais à Hatès, ils les avaient djà toutes perdues, à part les pins. Et eux, il les gardaient en permanence, alors ce n'était pas pareil.

Un grand coup de vent fit volleter les rideaux sombres, faisant terriblement chuter la température ambiante de la pièce. De toute façon, pour ce qu'il risquait... Peut-être un simple regard réprobateur de la bibliothécaire, jugeant que l'air froid allait abîmer ses précieux ouvrages, comme s'il s'agissait d'un impardonnable préjudice... Autrement dit, rien. S'accoudant à la fenêtre, il fixa son regard sur un point invisible, laissant à nouveau dériver ses pensées. Il gagnerais ses appartements dans peu de temps mais, là bas, quelqu'un viendrais à coup sûr le déranger pour telle ou telle chose et, pour le coup, il n'en avait pas la moindre envie.

"Y va falloir en trouver plus vite, sans ça... Bordel, j'y arriverais jamais. "

Perdu dans ses pensées, il ne se rendit même pas compte qu'il les avait exprimées à voix haute. Ni même que quelqu'un était entré dans la pièce.

Un but.Un objectif.

C'etait le tout,la seule raison pour laquelle les être vivants vivaient.Tous avaient un but.Une destinée,une envie,qu'ils s'efforceraient d'accomplir,et prenant plaisir a le faire toute leur vie,pour enfin y arriver a son terme.Quand le but est atteint,le plasir ressentit fait place au vide.Plus rien ne motive l'homme pour qu'il se maintienne en vie.Il n'existe plus rien.Rien si ce n'est cet affreux sentiment de vide profond,qui emplit le coeur de "l'hereux elu".

Les objectifs irréalisés,voila de quoi etait formé ce monde.Les quatre pays recherchaient le cristal.Respectivement pour la puissance,pour la folie,pour la paix,ou pour l'amitié.Dans l'ordre chronologique,c'etait bien son propre souverain qui cherchait la puissance.Ovan se demandait si,oui ou non,il devait garder un oeil sur lui.Aprés tout,dans les plans qu'il prevoyait,Dahrenn n'occuppait qu'une place mineure,a peine aussi grosse que l'humain qui heberge le loup,pour ensuite se faire devorer.Un rôle stupide,minable,que jamais le roi n'accepterait.

Raison de plus pour ne pas lui en parler.

Au contraire,d'autres avaient une place de choix dans ses plans.Melfia Hider,par exemple.La seule a posseder un autre fragment de Kara-Xanthe aussi gros que celui qu'avait Ovan.Rien qur pour cela,elle etait totalement digne d'interêt.Il y'avait aussi Grimm....A prendre en cosideration.Bara Bellanca,elle,occppait un rôle legerement plus important que son frére.Mais dans latotalité,rien de bien considerable.

Tout cela pour dire que,dans les plans d'Ovan,dont le but ne sera sans doute jamais atteint,son roi n'aurait,au final,qu'une importance mineure.Ovan avait donc en tête exactement l'inverse que ce que pensait Dahrenn quand il entra dans la bibliothéque.

Bien sur,entré ici,n'avait pour but quede compulser les livres,les etudiers,savoir ou,et quand le cristal etait apparut,en quelles circonstances,qui etait le responsable,existait t-il d'autres personnes dignes de l'interet de cette pierre,y avait t-il dans ce monde,quelqu'un qui connaissait ses facultées,ou sur qui elle réagissait ifferemment?Cela etait forcement indiqué quelque part.Quelque part dans ces livres.

Ovan franchit la porte,toujours vetu des memes habits qu'a l'accoutumé.Son canon au bras gauche martelait le sol d'un lourd mouvement.

Et il ententdit une voix.

"Y va falloir en trouver plus vite, sans ça... Bordel, j'y arriverais jamais. "

Penetrant dans la piéce,Ovan fixa son jeune roi a travers ses lunettes orangées,et les redressa avec sa main droite.Puis,il avanca de quelques pas.

Je suppose que vous parlez du cristal,majesté.Si je puis me permettre,nous devrions dabord chercher les cristaux hors de nos contrées.Puisque ceux l'interieu sont pls ou moins d'ores et deja en notre possession.

Un regard noir vint traverser les verres rouges des lunettes d'Ovan pour parvenir a se planter directement dans ses yeux.Decidement,Dahrenn Bellanca etait trés doué pour perturber l'esprit des gens.Enfin bon,Ovan n'etait pas du genreimpressionable.Si son roi tirait son arme,et couperait une bougie dans la minute suivante,la oui,il se montrerait impressioné,et se tairait.

Mais un simple regard,fut-il du diable en personne,n'intimidait pas Ovan.Le capitaine eu donc un petit soupir,legerement agacé par les réactions puériles de sa majesté.Mais on ne pouvait pas le blamer pour cela.Aprés tout,malré son appartenance mineure a ses projets,il restait quelqu'un de bien,dans le fond.Si on creusait.Trés profond.

Mais bon,la question n'etait pas la,dans l'immediat.Pur soulager son roi,Ovan lui avait soufflé une stratégie particuliére.Si elle n'etait pas fondamentalement bonne,elle n'en servait pas moins ses propres ambitions,qui n'impliquait qu'en marge le pays d'Hatés.Pas qu'il n'aimait pas son pays,non.

Juste que ses propres projets,a ses yeux,etaient plus importants.Comme Dahrenn.Comme Dail.Comme Melfia,et comme Amy,Ovan avait sespropres projets d'avenir en cequi concernait le cristal.Et ilferait tout pour lesmettres en application.
Maissa stratégie etait quand meme non negligeable.Enfin,comme Dahrenn allait le faire remarquer,elle avait des lacunes.

Dahrenn regarda le ciel depuis sa fenetre.Il eu un sourire hautain qui lui etaitfamilier.Ovan ne se formalisa pas.Il se contenta de poser son bras gauche scellé sur le sol,pour ensuite s'asseoir sur un fauteil oelleux a proximité.

"Comme vous vous en doutiez, je parlais bien de ça. Et votre théorie tiens debout, sauf que Grimm, Shan'haron et Hider ne se priveront sûrement pas non plus de cette tactique. Ce qui signifie plus ou moins que ceux étant à Hatès seront pris d'assaut, eux aussi, par les autres royaumes. "


Ovan hocha lentement la tête,peu convaincu.Si il y'avait un endroit ou les chasseurs de Kara-Xanthe,et dieux sait qu'ils sont peu nombreux,allaient se diriger prestement,c'etait directement du coté de Moria.Pays non protegé par le climat,des troupes puissantes,maismoins nombreuses qu'ailleurs,une dirigeante cncentrée sur la recherche des ragments pour empecher une infiltration...Hatés serait aprés.Remarque,il pourrait meme etre troisieme,suivant le fait que leur climat rude les protegeaient,et leur soldats etaient plus nombreux.

Ovan,donc,releva la tête.Dahrenn n'avait pas fini.De toute facons,le capitaine n'oserait pas contredire le roi.C'etait trop risqué.

"Il suffirait d'attraper un seul de leurs agent, histoire qu'on ne m'accuse pas d'avoir inventé les faits, et tout irait parfaitement bien, vous ne croyez pas? "

Ovan eu une moue desaprobatrice,avant de parler de nouveau,en regardant la fenetre a sontour.

Je ne pense pas.Si c'est un espion Antarr,ca sera facile de le faire avouer,mais un autre nierait les faits,et pourrait meme vous accuser de l'avoir fait prisonnier alors qu'il etait simplement en visite chez nous.Un homme ne suffit pas.Il faut des peuves.Si il porte un Kara Xanthe a la frontiére,nous avons en effet nos chances.

Cette fois, il commençait vraiment à avoir froid. De fait, il ne portait pas de manteau, et l'air dehors était relativement frais, de son point de vue. Ils étaient en été, et donc, il pouvait encore se permettre d'ouvrir les fenêtres, pas vrai? Néanmoins, il n'en restait pas moins un être humain -au moins à demi, et les Démons étaient tout aussi sensibles au froid, d'ailleurs.- et donc, il commençait tout de même à avoir froid. Rien d'insoutenable, il ne fallait pas non plus exagérer. Continuant de fixer Ovan, il eut un léger claquement de langue. Lorsqu'il l'entendit répondre que faire avouer quoi que ce fut à un espion, il réprima une fois de plus un ricanement. Des preuves, disait-il, pas seulement une personne. Pourtant, généréralement, la personne suffisait. De un, parce que si un des autres pays lui déclarait la guerre, ce serait tout aussi bien. Dahrenn se fichait pas mal de savoir qui commençait les hostilités... Du moment qu'elles étaient lancées. On trouvait toujours tout un tas de raisons de se détester, après. Ce n'était pas si difficile. Et puis, deuxièmement, parce que la volonté des gens avait des limites. Parfois ils étaient très résistants, parfois moins, et parfois pas du tout. La première catégorie de personne était de loin la plus amusante de toutes, à vrai dire. La salle de torture du château n'était pas là pour rien, pour faire joli ou meubler l'espace. Elle servait.

Et ne serait-ce qu'à la vue des instruments étranges, des objets hétéroclites et en général pointus, coupants, et particulièrement inventif, certains se mettaient à parler. Ils avaient beau dire auparavant avec de superbes phrases qu'ils se fchaient de la douleur comme d'une guigne, une fois qu'ils avaient devant les yeux ce qui risquait de leur arriver, ils se révélaient être bien plus causant. Ceux qui s'obtinaient à ne pas parler goutaient à cette hypothétique douleur, et le résultat portait aussi ses fruits. Et s'ils se muraient toujours dans un silence de mort, alors on pouvait aussi menacer de la même peine ceux à qui ils tenaient. Ou de simples enfants, ça marchait aussi. Voir des gamins se faire torturer et tuer sous leurs yeux, cela aussi les faisait avouer.

Il existait tellement, tellement de méthodes qu'il était parfois difficile de savoir laquelle appliquer. On faisait dire, avouer n'importe quoi, même si ça pouvait prendre du temps. Même des choses dont ils n'étaient absolument pas coupables, ils racontaient ce que vous vouliez entendre pour qu'on les laisse, et que ces cris cessent de résonner à leurs oreilles. Quand ils en avaient encore, évidemment... Et les échos de leurs propres hurlements ou de ceux de leurs amis passaient en boucle dans leur esprit à jamais. Une pensée ien réjouissante, en somme.

Quant aux chercheurs de Kara-Xanthe, s'il tombait sur un vrai, avec une pierre sur lui... Jackpot. Mais sinon, il pourrait tout aussi bien s'en débrouiller. Et puis, Oria et Moria devaient pas mal se ficher que l'un ou l'autre trouve les pierres. Mais ils devaient bien plus craindre que lui ou Melfia les aient. Dans un cas comme dans l'autre, cela finirait dans le sang. Un bain de sang le plus total...

Reportant à nouveau son attention sur la fenêtre, le dirigeant d'Hatès secoua légerment la tête. Comme on disait, tout vient à point à qui sait attendre. Mais il avait tout sauf envie de rester tranquillement à attendre bêtement qu'un esprion, chercheur, ou tout ce qu'il voulait d'autre ne se ramène et fasse un faux pas. Il les rechercherait, ça irait beaucoup plus vite. Preuve ou pas preuve, il n'en avait cure: il ne faisait pas grand cas de ce qu'on pouvait bien penser de lui, du moins des jugements comme "il est gentil" ou "méchant, ou même encore "insuportable". Toutes ces personnes ne le connaissaient pas, et jugeaient uniquement de ce qu'elles avaient entendu. Il suffisait qu'elles entendent ce que vous désiriez, et tout allait bien. Il suffisait de surveiller les apparences et le qu'en dira-t-on. Donc, il n'avait qu'à dire à ceux qui posaient des questions qu'il avait la preuve par a b que le dit espion en était vraiment un, et on le croirait.

Et même si on ne le croyais pas, on n'oserait rien lui dire.

"Vous croyez vraiment qu'ils feraient toujours les fiers, dans cette magnifique salle tapissée de sang? Ou devant des gamins tout juste sortis des juppes de leur mère les suppliants d'avouer pour qu'on cesse de les martyriser? commença le jeune homme d'une voix assurée et amusée. Ou de ces personnes qu'ils aiment... Même avec un mental d'acier et une volonté inébranlable... On finit par atteindre ses limites, qu'importe le temps que ça peut prendre. "

Conscient qu'Ovan allait sûrement lui rétorquer qu'on pouvait tenir quasiment indéfiniment, il eut un vague geste de la main. Ce genre de remaqrues, Dahrenn Bellanca ne les cautionnait pas. Il ne doutait pas de sa persuasion à faire dire et faire les choses aux gens, et à l'éfficacité des geoliers. Ce petit sourire n'avait toujours pas quitté ses minces lèvres, lui sonférant un air inquiétant. Dans ses yeux sombres, on pouvait lire une certaine haine, mêlée à un amusement certain.
Pas le meilleur des mélanges.

"Et s'ils s'obstinent malgré tout, je trouverais d'autres personnes. Ils ne sont pas tous aussi fort, je dirais même qu'ils doivent être rares, ceux qui se tairaient. Au pire, ils hurleraient, tant qu'ils auraient encore une langue et des crdes vocales pour le faire, bien sûr... "

Réprimant un éternuement, il comprit qu'il vaudrait mieux fermer cette stupide fenêtre avant de n'attrapper quelque chose, bien qu'il soupçonna qu'il fut déjà un peu trop tard pour songer à cette éventualité.

Laissant distraitement son regard se perdre sur les nombreux ouvrages remplissant les étagères de la bibliothèque, Dahrenn ne pouvait plus s'empêvher de sourire. Comme il serait amusant d'entendre les cris de ces idiots des autres royaumes. Et puis de mener une guerre contre eux. De tout détruire. Et de devenir encore plus influant, puissant et fort. Oui, vraiment, cette perspective le réjouissait, quand tant d'autres n'y parvenaient plus depuis si longtemps... Un jour, vous voulez quelque chose, et les efforts que l'on fait pour l'avoir sont magnifiques. Puis vous l'avez et, à ce moment là, il faut trouver autre chose à désirer, et ainsi de suite. Se fixer des buts qui nous aiderait à suivre le bon chemin, comme une étoile guide un voyageur perdu. Ou plutôt -vraiment, le prince n'aimait pas,mais alors du tout, cette métaphore avec ces stupides étoiles...- comme des cris étouffés nous encoragerait et aiderait dans la décision à prendre. Tant qu'on ne se laisse pas dévier de son but, on reste sur une bonne voie, une voie sûre. Et on en trouvait une autre, puis une autre... Mais là, en l'occurence, ses objectifs à lui étaient bien distincts: sauver sa soeur et conquérir tout Lysandre sous sa bannière avant de ne s'attaquer à plus encore. Après, il aviserait... Et puis, ce serait déjà bien qu'il arrive jusque là, pas vrai?

Entre s'intéresser au paysage ou à Ovan, il hésitait. Quand ce dernier serait prêt à lui répondre -car le jeune homme était sûr qu'il le ferait, aucun doute là dessus-, il le saurait. Alors à quoi bon guetter une quelconque réplique? Peut-être parce que, en un sens, il savait que le capitaine de la garde allait encore dire quelque chose lui faisait explicitement comprendre qu'il avait tord. Ou du moins, qui aurait ce fait pour but. Néanmoins, il ne voyait pas vraiment ce qu'il aurait à redire à ses dernières paroles, qu'il avait lui même trouvées très bien pensées. Enfin, c'eut été assez spécial s'il avait trouvé des failles dans son propre raisonnement sans mêe tenter de les corriger. C'eut été bête, à vrai dire, et Dahrenn était loin d'être un idiot. Il était même tout sauf ça... Au pire, un peu tête brûlée, voir même carrément veinal parfois. Mais ce n'était pas une chose qu'il considérait comme un défaut qu'il serait urgent de corriger.

Il ne s'agit pas de ca,majesté. Je parle de preuves pour les incriminer.Imaginez qu'il n'ai rien sur eux,en ce cas,qu'est ce qu'il nous dit qu'il s'agit bien d'un chercheur,a la solde d'un pays rival?Le torturer ne changeras rien,surtout si il est innocent.Sauf a nous conduire a de fausses accusations,ce qui pourrait trés bien se retourner contre nous.

En revanche, là, c'en fut trop. Qu'il soit innocent? Mais qu'est-ce qu'il en avait à faire? Quelle importance était-ce censé avoir à ses yeux? La vie de ses gens lui importait peu, leurs souffrances de même. Qu'il soit coupable ou non n'y changeait donc rien, rien du tout. Ce qu'Ovan n'avait pas dû comprendre, c'était qu'il se fichait pas mal que ces personnes soient des chercheurs de Kara-Xanthe.Il ne faisait que chercher les hostilités, un prétexte quelconque. Rien de plus... Comme ill'avait pensé plus tôt;tant mieux si c'en était vaiment un. Sinon, tant pis,il n'avait qu'à pas être là, tout simplement. Et les innocents, il en avait fait l'expérience à plusieurs reprises, finissent pas avouer des choses qu'ils n'ont pas commisent, s'accuser comme coupable pourvu qu'on les laisse. Ovan n'avait donc toujours pas compris une chose si élémentaire? Les fausses accusations, si ce n'était pas exactement ce qu'il cherchait, faisaient tout aussi bien l'affaire que de vraies pistes, le but étant juste d'empêcher les gens d'entrer dans lepays, et un conflt armé étant le meilleur des moyens pour ça. Les dites fauses accusations ne se retourneraient jamais contre lui. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il puisse adveir, tout et n'importe quoi, la situation tournerait toujours en sa faveur. Toujours. Du moins, cette situation là. Que le pays voisin lui déclare donc la guerre, qu'il s'amuse!

Jugeant maintenant que, vraiment, il commençait à faire sérieusement froid dans cette pièce, le dirigeant d'Hatès referma la fenêtre d'un geste sec, prenant malré tout garde à ne pas la briser. Ce serait vraiment, mais alors vraiment bête que de devoir la laisser devenir glaciale. Surtout s'il se remettait à neiger...

Et si il est coupable,par chance,ses dires sn malhereusement invérifiables.Les mensonges pour echapper a la torture sont trés efficace,la plupart du temps.Nous n'avons pas de detecteur de mensonge,au palais.

Finalement, ils ne devaient juste pas penser de la même manière. Leurs raisonnements devaient être très dissemblables pour en arrive à des conclusions si différentes. Qu'ils mentent était tout sauf un problème, aux yeux de Dahrenn, puisqu'il partait du fait établi qu'ils étaient des chercheurs. Que tout ce qu'ils pourraient dire à part ça, il le rangerait dans la catégorie mensonges, tout en leur faisant très clairement comprendre que toutes leurs souffrances cesseraient à partir du moment où ils avouerait ce fait, et pas un autre.

C'était exactement la théorie qu'il s'apprêtait à exposer quand un détail de la phrase prononcée précédemment le fit tiquer. S'il se souvenait bien, et ça il n'en doutait pas un seul instant, Ovan avait parlé "d'un pays rival". Sal'ahë, il voulait bien, de par la natire même des Antarrs. Et encore, il l'acceptait avec d'autant plus de difficultés qu'il considérait que ce pouvoir militaire ne leur avait été accordé que grâce à la Kara-Xanthe.
Mais les autres, non. Il se pensait, se savait le plus fort. Aspirait à cette chose, et lui, lui parlait de pays rivaux Il ne manquait plus que ça, la cerise sur le gêteau! La petite touche finale qui mit brusquement fin aux réjouissantes pensées du prince aux yeux sombres. Un agacement certain l'avait remplacé. Parce que, qund il s'agissait d'Hatès, Dahrenn devenait susceptible. Et son orgueil ne supportait pas la moindre petite piqûre. Se tournant cette fois ci entièrement vers son interlocuteur, le visage fermé -voir mêmeun peu en colère, en cherchant bien-, le souverain pris la parole d'un ton cassant.

"Tout d'abord, commença-t-il, je me fiche qu'ils soient innocents, cela ne me concerne en rien. Les innocents avouent même des crimes qu'ils n'ont pas commis sous la torture, et les fausses accusations... Elles nous mèneraient à une guerre ou, au pire, à brouiller nos rapports avec le dit pays, ce qui n'est pas franchement nuisible, cela me faciliterait la tâche. (il marqua une courte pause pour appuyer ses paroles, l'air toujours aussi peu amène.) Ensuite, je leur ferais explicitement comprendre que la torture ne cessera que quand ils auront avoué être ce que je veux qu'ils soient,à savoir des chercheurs de Kara-Xanthe. Sinon... "

Dahrenn s'énervait. Les contradictions en elles-même ne lui avait pas caisé de tord, mais cette évoquation de plusieurs riveaux l'avat froissé. Ne pourrait-il pas écraser les armées de Moria ou Oria, s'il y mettait toutes ses forces et toute son armée? Ne pourrait-il pas vaincre Sal'ahë s'il avait hérité du même genre de pierre que Melfia Hider? N'avait-il pas, jusqu'avant l(appartition de ce stupide cailloux, toujours possédé la plus grande et forte armée? De quel droit avait-il donc parlé de rivaux? Entre Grimm qui faisait l'apologie de la paix, Hider qui ne tirait cette force que de la Kara-Xanthe, et cet idiot de Shan'haron... Il ne s'en voyait pas. Et ne voulait pas s'en voir.
Tout ça pour dire que, quand Dahrenn s'énervait, il y avait deux possibilités: la première, plus courante, était qu'il parle bien plus qu'à l'acoutumée, d'un ton encore plus cassant sur des paroles on ne peut moins blessantes. La deuxième, il frappait. Tranchait, ou toute sorte de chose du même registre... Mais il se maitrisait relativement bien, dorénavant. Il ne le faisait plus pour un rien. Or, là, il n'était pas non plus dans une rage folle, du tout, même. Agacé. Juste agacé.

"Et des "pays rivaux", au risque de vous décevoir, je ne m'en vois qu'un seul véritable, et si tôt que j'aurais assez de Kara-Xanthe, je l'écraserais. Le raserais. Sans cette pierre, personne ne pourrait me battre. Alors, je ne me vois pas, non, de quelconque rival Douteriez-vous de la force de votre patrie, une fois toutes ses armées déployées? Très honnêtement... Les autres peuvent tout aussi bien aller brûler en enfer. Je m'en fiche. Et même, si j'ai l'occasion de moi même les y envoyer, je ne m'en priverais pas. "

"Tout d'abord, commença-t-il, je me fiche qu'ils soient innocents, cela ne me concerne en rien. Les innocents avouent même des crimes qu'ils n'ont pas commis sous la torture, et les fausses accusations... Elles nous mèneraient à une guerre ou, au pire, à brouiller nos rapports avec le dit pays, ce qui n'est pas franchement nuisible, cela me faciliterait la tâche. (il marqua une courte pause pour appuyer ses paroles, l'air toujours aussi peu amène.) Ensuite, je leur ferais explicitement comprendre que la torture ne cessera que quand ils auront avoué être ce que je veux qu'ils soient,à savoir des chercheurs de Kara-Xanthe. Sinon... "

Apparemment,le roi d'Hatés etait quelqu'un de particuliérement confiant.Non pas qu'il avait tort,mais est-ce qu'il se rendait compte de ce qu'il disait?Aprés tout,les trois autres pays,Oria,Hatés et Moria,etaient en ce moment dans une sorte d'alliance tacite pour vaincre Sal'ahë.Et en meme temps,chacun d'entre eux recherchaient la Kara-Xanthe.Mais pas pour des raisons si differentes les unes des autres.Deux voulaient s'en servir,un autre voulait lesdetruire,le dernier les utiliser pour sauver un autre royaume.

Du fait,Oria et Moria etait presque du meme coté.Seul leur but,differait un tout petit peu.Ils se mettraienten tout cas rapidement daccord sur un fait trés précis : Eliminer le danger,si celui ci en est un depuis toujours.Melfia meritait d'être sauvée,a leurs yeux,probablement.Mais Dahrenn,c'etait une autre paire de manches.Si ca avait été Hatés qui aurait trouvé le Kara-Xanthe,et Dahrenn a la place de Melfia,les choses se seraient alors changées en une guerre totale,opposant les Antarr demoniaques a tout les autres.

"Et des "pays rivaux", au risque de vous décevoir, je ne m'en vois qu'un seul véritable, et si tôt que j'aurais assez de Kara-Xanthe, je l'écraserais. Le raserais. Sans cette pierre, personne ne pourrait me battre. Alors, je ne me vois pas, non, de quelconque rival Douteriez-vous de la force de votre patrie, une fois toutes ses armées déployées? Très honnêtement... Les autres peuvent tout aussi bien aller brûler en enfer. Je m'en fiche. Et même, si j'ai l'occasion de moi même les y envoyer, je ne m'en priverais pas. "

Ovan baissa lentement la tête.Le roi n'avait pas tout envisagé.Le fait de torturer l'amusait,visiblement.Mais les problemes etaient toujours omnipresents.Un chasseur de Kara-Xanthe n'etait pas n'importe qui,et on ne pouvait pas se permettre de soudainement arreter tout les etrangers en Hatés,juste par caprice.Meme si ils parvenaient a faire avouer la verité a un chasseur,les autres pouvaient toujours nier.C'etait dans leur nature.Et ils devait avoir parfaitement choiit leurs agents,qui lesserviraient peut être jusqu'a lamort.

En tout cas,c'est ce qu'aurait fait Ovan a leur place.

Majesté,comprenez une chose...Si nous nous embarquons dans une guerre contre Oria,ou Moria,l'un de ces deux va forcement rejoindre l'autre.Gimm et San'haron ne vous apprécient guére,vous le savez trés bien.Certes,individuellement,nous les surpassons.Si is decident de s'unir,cela se compliquera.La derniere choe intelligente est bien de declencher un nouveau conflit.Surtout que pendant que nous serons occuppé avaincre deux nations,Sal'ahë aura le champ libre.Tout aussi fort que nous soyons,meme avec le cristal pour nous,on ne peu pas vancre une association de Oria et Moria,tout en veillant au grain sur Sal'ahë.Je vous prie de reconsiderer les hyppothées de la guerre.

Il soupira,redressa ses lunettes,et reparla de nouveau.

Quand aux chasseurs de Kara-Xanthe,je vous ai donné mon avis.On ne peu pas se permettre d'arrêter n'importe qui,sous ce pretexte.Nous sommes en guerre,il faut eviter de declencher une hostilité qui pourrait se reveler trop dangereuse.Si vous le desirer vraiment,nous pouvons mettre en place une loi qui nouspermet la tortures d'etrangers.Mais si ceux ci sont innocents,les efforts ne servent a rien,a part a nous amuser a la torture,comprenez le.On ne peut pas declarer la guerre sous de fausses accusations.Maintenant....C'est vous le roi.C'est a vous de voir.

Tout le monde a ses défauts, personne n'est vraiment parfait. Seulement certaines personnes en ont plus que d'autres, ou des plus importants, des plus visibles. Dahrenn Bellanca ne faisait en rien exception à cette règle, possédant comme toute autre personne son lot de choses regrettables dans son caractère. Qu'il soit aussi tête brûlée de temps à autre, cette tendance à la violence et ce trop peu de considération pour la vie humaine. Mais le manque d'intelligence n'en faisait décidément pas partie. Sûrement son application était-elle due au fait que son égo surdimentionné refusait la moindre reproche ou remarque désolbligeante, le jeune homme tentait donc de paufiner magnifiquement ses théorie, de sorte que la faille en devenait difficile à cerner. Et Ovan ne semblait pas comprendre sa manière de penser, de toute évidence. Certes, il devait posséder une bonne dose de courage pour contre dire ainsi son roi, et une certaine intelligence -ses raisonnements n'en manquianent nullement- mais le fait était qu'ils étaient trop différents pour que leurs version des faits s'accordent, voila tout. Là où le commandant voyait des problèmes, Dahrenn voyait une aubaine, une chance inouie. Là où il voyait une chose passablement inutiles, lui voyait une utilité folle.

Parce que, de toute façon, tuer des gens des autres pays ne pourraient que leur être bénéfique, il n'en démordrait pas. Campé sur ses positions, il écouta tranquillement la longue tirade d'Ovan, son énervement ne pouvant retomber, et ses paroles ne faisant rien pour l'aider à aller en ce sens: en effet, si son raisonnement était correct, le jeuen homme aux yeux verts pouvait facilement lui trouver des entraves, rien qu'en l'écoutant, il l'avait deviné. Il le laissa cependant terminer, croisant les bras ur sa poitrine, l'air buté. Il ne changerait pas d'avis, du moins, pas sans d'excellentes raisons. Et celles qu'on lui avançaient présentemet ne parvenaient pas à le convaincre, de toute évidence. En y réfléchissant bien , le premier à court d'arguments devrait s'avouer vaincu par l'autre, comme une sorte de jeu. Qu'il ne comptait pas perdre.

Que Oria et Moria s'entraident, ce n'était pas une obligation, certes, mais il semblait pe probable que cela n'arrive pas. Ces deux nations n 'étaient pas en aussi mavais termes, et si la situation le permettait, alors probablement que oui, ils se rejoindraient pour ne pas perdre. Mais déjà, Dahrenn savait en gros ce qu'il aurait dû faire alors. Parce qu'on l'avait toujours entrainéà penser comme ça et que, au fil du temps, c'était devenu une habitude. Ce qu'il aurait donc entrepris de faire était relativement simple, et bien sûr, il l'aurait largement développé pour arriver à un résultat concluant: deux armées, donc des armées plus grandes, mais également un très vaste territoir à défendre. Mettons qu'il déclare une guerre contre Oria, et que Moria l'aide. Il serait en conflit avec les deux royaumes, et pourrait attaquer les endroits plus démunis.

Pour parler plus clairement, attaquer là oùleur armée n'était pas. Parce que se disperser serait la pire, la dernière des mauvauses idée à avoir, ils ne l'aureitnt pas fait. Le territoire état si grand que, de toute façon, ils n'auraient pas pu défendre chaque ville. Et chaque ville non défendue aurait été rasée, voila tout, les obligeant donc à se disperser et les vaincre comme ça. Une fois appronfondie et les derniers détails réglés, c'aurait pu marcher. Et Dahrenn pourrait toujours chercher des plans B, C, D et E, il aurait largement le temps.

Et Sal'ahë. Si Ovan croyait que ce supide royaume allait tout foutre en l'air, il se trompait royalement. Dans ce cas, si on suivait l'hypothèse de son interlocuteur jusqu'au bout, il ne pourrait Jamais plus organiser de bataille. Et puis, armée ou pas, si Sal'ahë attaquait, Sal'ahë vaincrait. C'était une des évidences que le jeune homme rejetait le plus loins possible de lui,mais une évidenc malgré tout. Garder un oeil sur ce maudit royaume ne servirait à rien, d'autant que, pour parvenir jusqu'à Hatès, ils devraient traverser Oria ou Moria, au moins une partie de l'un des deux. Et un mouvement massif d'une armée d'Antarrs, ça ne passait pas inperçu, donc, pas de souci de ce côté là. Ou du moins, pas de soucis qu'il puisse régler d'une quelconque manière, puisque se défense auraient peu de chances de résister à une attaque de Hider et ses soldats.

Et ce pauvre, pauvre Ovan qui n'avait touours pas compris qu'il se fichait d'attraper des vrais chercheurs ou non!Il s'en fichait, et l'autre ne comprenait pas... N'avait-il donc pas été clairs dans ses paroles et intentions? Et cet hypothétique conflit ne serait pas trop dangereux, avec ce qu'il avait pensé auparavant. Le prince Bellanca en était persuadé, le savait. L'exaspération ne descendant pas, le jeune homme posa ses yeux sombres sur Ovan à nouveau, poussant un long soupir. Expliquer tout ça clairement serait une autre paire de manches que de le penser... Enfin, il se devait bien d'essayer, non?

"Oui, je suis le roi. Et la guerre se déclare sous les accusations que je veux. Heureux de voir que vous avez au moins compris ça... Enfin, j'espère. Deuxième point important, nous serions immédiatement informés d'un mouvement militaire quel qu'il soit de Sal'ahë, et même sans être en guerre nous n'y pourrions rien. Si jamais Hider décidait, et y mettait à contribution tous les gens sachant se battre de son pays -soit tous, autant le dire tout de suite- elle nou battrait en nombre et en capacités, pour la plupart. En bref, nos chances d'y pavenir seraient maigres, donc... "

Son ton de voix n'vait pas changé de tout à l'heure, et décortiquer les paroles d'Ovan pour y trouver de quoi répondre ne lui avait pas pris bien longtemps. Une fois de plus, question d'habitudes... Une vieille rengaine qu'on n'avait eu de cesse d lui répéter, i bien que dorénavant, Dahrenn réfléchissait rapidement, aux questions d'ordre militaire. Et correctement, pour ainsi dire. Bien entendu, sûrement qu'Ovan trouverait encore quelque chose à en redire, et il s'en fichait. Pas un seul instant il ne s'était mis à douter de lui depuis le début de cette conversation, ses doutes de tout à l'heure s'étaient comme éparpillés au gré du vent qui battait à présent contre le carreaux sans pouvoir entrer. Sorit avec lui, quelque chose comme ça. Sûr de lui )à présent, il ne doutait pas de pouvoir à son tour rétorquer quelque chose si cela devait arriver. Il reprit sa phrase, continuant.

"Donc autant agrandir le royaumes et s'occuper de ce dont nous pouvons nous occuper, et pas de ces Antarrs que j'abohrre... Et contre lequels, je le répète, on ne pourrait pas grand chose. Quand à une alliance Oria Moria, elle aurait de nombreuses failles, du fait que, déjà, les montagnes nous entourant bloqueraient leur offensive -pas la notre, les gens d'Hatès résistent tellement mieux au froid...- que se disperser, ils éviteraient, c'est l'évidence même, et qu'ils ne pourraient pas protéger un territoire s étendu que deux royaumes entiers, on pourrait toujours attaquer un quelconque endroit. De fait, je suis égaleme,t certain qu'on aurait largement le temps de leur en trouver d'autres, des failles... Donc je ne parlerais pas de conflit "trop dangereux" à votre place. "

Non.

Ovan trouvait le roi decidement trés intelligent,puisqu'a l'evidence,il etait persuadé d'avoirraison.Et Ovan aussi.Cela se produit souvent,bien trop souvent,meme entre les meilleurs amis,meme entre les rois,meme entre les gueux et les soldats.Dans une conversationa rgumentative,aucun des deux camps ne cederait jamais sa conviction,a moins d'une preuve irréfutable.

En le cas present,la seulepreuve irrefutable qui aurait pu confirmer lesdires de l'un,ou l'autre,c'etait de placer la théorie en pratique.Aurement dit,attaquer Oria,ou Moria,leur declarer la guerre.Ovan trouvait cela idiot.Une guerre alors que les 4 pays cardinaux se faisaient tous une raison pour trouver le cristal maudit,cela n'aurait pas que des avantages.Loin de la,meme.Trés loin de la.

Non,aux yeux du capitaine,il n fallait pas declarer de guerre.Mais c'etait aux yeux du capitaine,justement.Pas du roi.Pas de celui qui commande.Si Ovan avait du pouvoir dans le chateau,si il etait sur d'être éxecuté a chacun de ses ordres,il y'avait deux personnes au dessus de lui.Dahrenn Bellanca,et sa jeune oeur,Bara Bellanca.A l'evocation de ce nom,Ovan redressa ses lunettes,et son regard se perdit.

Cette situation entre Bara et Dahrenn...Elle lui rapellait trop la sienne avec Aina.Et si Dahrenn etait prêt a raser Lysandre pour soigner Bara,Ovn etait encorepire sur ce plan la.Il aurait detruit le monde entier,les autres royaumes,pays et êtres vivants pour sauver sa jeune soeur.C'etait d'ailleurs le seul but de sa vie.

Mis a part lesaccés de folie par le Kara-Xanthe a son bras gauche.

"Oui, je suis le roi. Et la guerre se déclare sous les accusations que je veux. Heureux de voir que vous avez au moins compris ça... Enfin, j'espère. Deuxième point important, nous serions immédiatement informés d'un mouvement militaire quel qu'il soit de Sal'ahë, et même sans être en guerre nous n'y pourrions rien. Si jamais Hider décidait, et y mettait à contribution tous les gens sachant se battre de son pays -soit tous, autant le dire tout de suite- elle nou battrait en nombre et en capacités, pour la plupart. En bref, nos chances d'y pavenir seraient maigres, donc... "

Ovan le laissa parler.Il n'y avait pas de points faux la dedans.A pat que si Hatés etait occuppé contr Oria et Moria en meme temps,il n'aurait sans doute pas le temps de revenir a Hatés pour vaincre Sal'ahë.

"Donc autant agrandir le royaumes et s'occuper de ce dont nous pouvons nous occuper, et pas de ces Antarrs que j'abohrre... Et contre lequels, je le répète, on ne pourrait pas grand chose. Quand à une alliance Oria Moria, elle aurait de nombreuses failles, du fait que, déjà, les montagnes nous entourant bloqueraient leur offensive -pas la notre, les gens d'Hatès résistent tellement mieux au froid...- que se disperser, ils éviteraient, c'est l'évidence même, et qu'ils ne pourraient pas protéger un territoire s étendu que deux royaumes entiers, on pourrait toujours attaquer un quelconque endroit. De fait, je suis égaleme,t certain qu'on aurait largement le temps de leur en trouver d'autres, des failles... Donc je ne parlerais pas de conflit "trop dangereux" à votre place. "

Ovan courba la tête.Bien sur,son argumentation etait pleine de failles,il le savait.Mais aucune argumentation n'est parfaite,celle de Dahrenn ne l'etait pas non plus.Il avait beau dire,une alliance entre deux pays,surtout si on prenait la recente augmentation d'Oria,ca serait trés problematique....Meme si les points faibles seraient nombreux,leurs point forts le seraien tout autant....Et les montagnes ouvait être aussi bien une redoutable forteresse qu'une puissante prison.

Enfin bref.Ovan ne dirais rien.Dahrenn etait le roi,c'est lui qui commande et qui decide.Ovan executait.Son avis n'importait que trés peu.

Comme je vous l'ai dit,majesté,ce que je pense n'as aucune importance.A moins que vous ne le demandiez,bien sur.Je preconise quand meme que vous devriez reflechir au moyens d'arreter les chasseurs...Vous savez,faire arreter tout etranger sur nos terres ne les fera plus venir du tout.Ou alors ils enverront des assassins.Enfin,ne faites pas attention.Il en sera fait cmme vous le desirer.

Méchant, gentil, noir, blanc. Des conceptions bien archaïques du monde, auraient dit les philosophes. Oui, mais seulement voila, Dahrenn n'était si un philosophe, ni un grand penseur sur de telles valeurs, qui se résumaient selon lui "alliés, famille, ennemis". Chacun remplissait son rôle, et basta. Manière de penser simple, claire, nette, sans pour autant avoir à appliquer la politique de l'autruche en se cachant la tête dans le sable de manière aussi ridicule qu'inutile sur les résulats finaux. L'introspection ne faisait pas non plus partie intégrante de ses loisirs, alors non, il ne se posait pas de questions d'ordre sentimental, ou quasiment jamais, dans une moindre mesure. Sauver sa soeur restait sa priorité numéro un, du fait qu'il se devait de réussir, derespecter sa promesse faite à Bara et à lui même, ainsi qu'à tous ceux qui tenaient à elle. Alors, si guerroyer contre tel ou tel pays n'entravait pas ce but ci, il ne voyait plus aucune raison de ne pas le faire. Valeur militaires, oui. Valeurs humaines, non. C'était de cette façon qu'il fonctionnait, point. Ovan était différent mais, de ce qu'il savait, restait un excellent combattant. Excellent. C'est pourqoi il pouvait se permettre bien plus de choses que la plupart des personnes au château, autant de part son rang que de part ses capacités. Aussi exigeant que soit Dahrenn, et aussi cruel et antipathique qu'on puisse le dire, le jeune homme savait aussi reconnaitre et respecter les capacités des gens.

Quand elles étaient vraiment exceptionnelles.

Quand toute cette histoire serait enfin terminée, tout serait plus simple, beaucoup plus simple, comme avant l'apparition de cette stupide pierre et de cette stupide maladie. En attendant néanmoins, il se devait de faire avec, tant pis si ça le gênait. Il y avait toujours de grand avantages à tirer des situations les plus désespérées, comme la guérison de sa soeur et la puissace que représentait la Kara-Xanthe. Oui, il y avait toujours des avantages... Et tout autant de désagréments.

Comme je vous l'ai dit,majesté,ce que je pense n'as aucune importance.A moins que vous ne le demandiez,bien sur.Je preconise quand meme que vous devriez reflechir au moyens d'arreter les chasseurs...Vous savez,faire arreter tout etranger sur nos terres ne les fera plus venir du tout.Ou alors ils enverront des assassins.Enfin,ne faites pas attention.Il en sera fait cmme vous le desirer.

Des assassins. A l'entente de ce mot, le dirigeant d'Hatès se raidit visiblement. Ces gens qui vous tuait pendant des moments de faiblesse, au taquet, guettant la moindre occasion pour vous planter un couteau dans le dos, ces gens sans foi ni loi qui n'avaient pas même le courage d'affronter leurs ennemis -ou plus exactement les ennemis de leurs employeurs, personnes tout aussi couardes voir même plus- et de es regarder dans les yeux. Le jeune Bellanca les abhorrait plus que tout, eux. Ne les supportait pas. En particulier dès lors qu'ils étaient dirigés vers sa noble personne et lui tentait de lui porter atteinte, de quelque manière que ce soit. Ces méthodes de lâche, contre lui, il ne les supportait pas. Et probablement qu'il ne les supporterait jamais, du fait qu'on ne pouvait jamais vraiment être totalement protéger d'eux s'ils étaient vraiment forts. En effet, qu'importait le nombre de gardes placés, mille aveugles ne voient pas mieux qu'un. C'était d'ailleurs plus pour sa soeur que pour lui même qu'il s'inquiétait, dans le fond. Lui, se sentait dans une relative sécurité, puisqu'il ne dormait jamais que d'un oeil. Relative et très mince, mais c'était déjà ça de pris.

L'avis du général donc, comptait. Evidemment que si. Sinon, ça ne servirait strictement à rien d'avoir un général et de ne pas prendre en compte ce qu'il disait... Mais n'était-ce pas exactement ce qu'il venait de faire, quelque part? C'était une logique bien contradictoire qu'il venait d'avoir... Le métisse secua légèrement la tête de gauche à droite, avant de ne répondre, l'air mi figue mi raisin.

"Bien sûr qu'il en sera fait comme je le désire. Ca a toujours été le cas et le sera toujours. Quant à réfléchir, j'y passe le plus clair de mon temps, vous savez... Les responsabilités viennent en même temps que le pouvoir. Mais vos hypothèses sont les bienvenues, vous êtes loin d'être un idiot, et donc, votre avis reste intéressant..."

Loin d'être un idiot, c'était un compliment. Un compliment, venant du roi d'Hatès, c'était assez rare, pour ne pas dire extrêmement occasionel, tant il était difficile de lui plaire, de combler toutes ses attentes. Et même lorsque c'était le cas, il se contentait généralement d'un petit signe de tête, voir même d'un gros rien du tout. Rien de visible, en tout cas. Alors, que le mi démon mi humain les dise à voix haute était rare, oui. Son agacement retombé, il retrouvait un peu de l'incertitude des quelqeues minutes précédentes, omniprésentes. En effet, lorsqu'on avait un grand pouvoir, on prenait les granfdes décisions. Et dès lors qu'on se trompait, c'était de notre faute, et celle de personne d'autre. On n'avait plus personne sur qui la rejeter. Dahrenn Bellanca compensait en ne se trompant que peu de son avis, mais s'il comettait une erreur... Il en serait pour sûr le seul et unique responsable. De telles considérations doublées de son jeune âge pouvait semer les graines du doute bien fondé, certes. Mais il était ien décidé à ne pas les laisser germer, jamais.

Sans quoi il aurait perdu d'avance tout ce qu'il avait entreprit. Et ça, c'était innacceptable, impensable.