Steal a Book,or not? {TERMINE}

Vaquer dans les trop nombreux couloirs du château sans aucun but précis, et sans nulle autre raison que de n'avoir rien de plus important à faire que flâner de la sorte. Au fil du tempspassé comme servante ici, Marielle Aelan avait peu à peu déduit que c'était tout à fait le genre de choses que seuls les nobles pouvaient faire. Les personnes plus importantes, elles, devaient travailler, ne serait-ce que pour le bon fonctionnement du pays. Celles qui figuraient tout en bas de l'échelle, à savoir les personne comme elle, devaient travailler à ce que les nobles n'aient toujours aucune occupations valables, et puissent s'ennuyer à loisir, ou pratiquer des activités aussi inutiles et vaines que de se promener et jouer de la musique. Quelque part, il devait y avoir une sorte d'erreur dans ce système bien inégal. Oui, c'était même là une certitude, un fait avéré. Mais les choses étant ce qu'elles étaient, personne n'y pouvait rien. Et puis, personne ne trouvait rien à y redire. Tout dépendait du lieu de naissance et de la famille, des ancètres. Tout ceci avait fait que la jeune fille doive travailler, point final. Oh, certes, elle ne s'en plagnait pas. Après tout, quoi de mieux qu'être une simple servante, dont on peut trouver dix exemplaires identiques au château, pour passer inaperçue parmi les autres? En plus de cet avantage non-négligeable lorsqu'on est une espionne travaillant pour le compte d'un pays ennemi -LE pays ennemi, même, pour ainsi dire- les rumeurs circulant entre le personnel du palais -et seulement entre eux...- avaient de quoi ravir n'importe qui.

"Tiens, il paraitrait que le Prince ait fait... ", ou "Oh, tu sais, celui là, tu ne devineras jamais ce que j'i entendu dire sur lui..." étaient en quelque sorte la seule petite vengeance qu'ilspouvaient se permettre sur eux. Alors, puisque personne ne leur disait rien, pourquoi s'en priver? Raconter ce qu'elle savait sur le Prince titillait sérieusement Marielle, à plus forte raison quand elle le voyait passer, lui ou ce noble avec qui il semblait entretenir de bien étranges relations. Hannibal Winter, de son nom. Si lui ne le lui avait pas dit, elle l'avait appris un peu plus tard.

Somme toute, ce boulot avait autant d'avantages que d'inconvénients. Et celui de deoir courir partout pour faire ceci ou cela sous un soleil de plomb -qui était là printemps, été comme automne et hiver...- entrait aisément dans la catégorie des "inconvénients". Les instants de repos, à part à la fin de a journée, bien entendu, il fallait les chercher. Rien ne l'empêchait de ne pas faire consciencieusement son travail, mais la simple idée de se faire remarquer à cause de ça, et sèchement réprimander ne lui plaisait que très moyennement... C'était donc d'une démarche un peu pressée que la jeune fille aux courts cheveux gris s'était dirigée vers la bibliothèque, trouvant là une occupation peu fatiguante. De fait, non seulement l'endroitdevait être l'un des plus frais qu'elle ai trouvé parmis toutes les pièces de la grande batisse, mais en plus de cela vérifier que les livres ne trainent pas et étaient sagement posés à leur place était un travail peu éraintant, à la limite de l'inutile.

Enfin, juste à la limite, non? Quelqu'un devrait bien s'en charger, autant que ce soit elle. Personne n'aurait rien à lui reprocher, puisqu'elle serait occupée. Non, non, c'était décidément une bonne idée. Même si, de son point de vue, les ouvrages n'allaient pas s'envoler tous seuls et disparaitre pour toujours, enfin bon... Tant que cela lui faisait un bon prétexte pour être tranquille sans tirer au flanc, hein, il n'y avait pas de quoi s'alarmer...

En poussant la lourde porte, la jeune espionne ne s'attendait pas à trouver quelqu'un presque juste en face d'elle et, l'espace d'une bien courte seconde, une lueur d'étonnement passa dans ses yeux gris. Très vite, au moment même où ele était entrée, le plateau avait quitté la table à côté du jeune homme pour venir prendre instantanément place dans ses mais. D'ailleurs, si Marielle n'avait pas été très observatrice, et n'avait pas pris l'habitude de remarquer à peu près tout ce qui peut être remarqué dans une ièce ou les agissement de quelqu'un, elle ne l'aurait pas vu. Bon, en soit, cela signifiait qu'elle n'avait pas été la seule à etre surprise, non? C'était toujours ça de pris. L'inconnu se retourna vers elle et lança un léger "boujour" avec un sourire. Rapidement, elle l'étudia en pied de cap. Un homme, pas très vieux, plutôt jeune, même. De son âge, peut-être un peu plus. Pas nécéssairement grand, voir même relativement petit pour un garçon, il la dépassait tout de même de quelques bons centimètres, chose dont elle ne se formalisa pas. Que les gens la dépassent ou non, peu importait, au fond. Des cheveux sombre, tout comme ses yeux, d'ailleurs. Voila ce qui résulta de l'étudepeu appronfondie de la jeune fille.

Collant un sourire sur son propre visage -'expression tout à fait impassible qu'elle arborait jusqu'alors ne paraissant peut-être pas si sympathique que ça, elle préférait "avoir l'air gentille et serviable", donc le sourire, même aussi petit, allait mieux.- elle croisa les mains dans son dos, son regard rivé sur l'inconnu devant elle.

"Ah, excusez-moi., dit-elle. Je ne vous ai pas fait peur, au moins? Je venais juste vérifier que tout était en ordre, ici... Enfin, ce n'est pas comme si ces livres allaient s'envoler, juste si jamais certains trainaient... "

Bon, phrase à demi-mensongère. Non, elle ne voulait pas lui faire peur, puisqu'elle ne savait pas qu'il était là. Mais non, elle n'était pas franchement désolée de l'avoir surpris non plus. Après, dire ce qu'elle était venu faire, ce n'était pas faux non plus, c'était bien son intention dès le départ ens e dirigeant vers la bibliothèque. En revanche, donner les raisons pour lesquelles elle voulait le faire, non. Et puis, aussi, si elle avait un peu de temps, pourrait-elle apprendre deux ou trois trucs sur le pays du soleil, n'y étant que depuis pas si longtemps que ça, elle devait bien avouer ne le connaitre que mal. Or, pour apprendre, qu'y-avait-il de mieux qu'un livre?

"Oh, je ne me suis même présentée, je... Eum, excusez moi. Je suis Marielle Aelan, mais... Qui êtes vous? "

Ca pouvait être encore une fois une question de chance ou de malchance.Lachance,en fin de compte,ca pouvait être une simple invention.Le hasard pouvait gater quelqu'un,autant qu'un autre.La chance,ou la malchance n'etait jamais definitif,si c'est une question de pur hasard,elle finirait bien par basculer.Tôt,ou tard,mais elle le ferait.Si jamais la malchance 'acharnait sur un pauvre homme,sans jamais lui laisser le repos,alors cet homme n'etait pas malchanceux,l y'avait juste quelque chose qui ne collait pas.Quelque chose qui s'acharnait sur lui,qui le haissait.Cela impliquait une intervention forcée,puisque le hasard diminuait au fil du temps.Il est impossible de rester invaincut au jeu de hasard,sans jamais tricher,par exemple.Meme si on est un excellent joueur.C'est bien connu,dans la loi des probabilités,le hasrd s'amenuisait a chaque seconde.Plus le temps passait,plus la chance avait le pouvoir de tourner.Et au final,elle le ferait.Ca n'etait qu'une question de temps.La chance 'existait donc pas vraiment.Ou si elle l'etait,elle n'etait pas fixée definitivment a quelqu'un.Elle partait,au gré du vent,s'accouplant avec quiconque passait par la,et ne cessant de changer d'hote.Parfois,la Chance avait la sale manie de venirse fixer sur quelqu'un,et de saccompagner de sa compagne de toujours,la malchance.

Ainsi,il arrivait parfois a de pauvres gens,des mélanges habiles,entre la chance,et la malchance la plus pure.Parfois,par exemple,on tombait d'un pont,situé a environ douze métres du sol,chuter vers une riviére non gelée par l'eventuel froid,et attrapper seulement une mauvaise grippe...Qui empecherait a la victime d'êtrepresent a un rendez-vous trés important le lendemain.La,que pourrait t-on dire du jeune malade?Qu'il etait chanceux d'avoir echappé a la mort aprés sa chute,mais qu'il etait malchanceux d'avoir une mauvaise grippe?On ne pourrait rien dire.Il avait eu autant de hance que de malchance,il avait été la malhereuse victime d'un jeu entre la chance et la poisse,se trouvait quelque part das un êtat ou les coups de bol et les mauvaises passes n'existaient pas.Dans l'optique des choses,on aurait put considerer que la situation Actuelle de Jing,etait sas doute dut a sa position.Peu importait qui franchirait la porte,il etai quand meme dans une sale galére.Quel genre de serviteur devrait se promener dans une bibliothéque,avec un plateau?Il etait a peu prés sur de se faire pincer,un jour ou l'autre.Peut être qu'on le renverrait...Peut être qu'on le virerait de cet endroit...Il aurait au moins aimé revoir cette servante aux cheveux gris,avant de sombrer la dedans....La connaitre...Lui demander son nom....

Jing se retourna,le plateau dans les mains,et ouvrit les yeux pour regarder devant lui,qui etait cet intrus.Et bien,a ce moment précis,le facteur de chance entra en collision avec sa soeur jumelle de malchance.Effectivement,quelqu'un etait bien entré.Donc,lamlchance jouat deja avec lui.Mais ce quelqu'u qui etait entré,ca netait pas n'importe qui....Lui qui voulait au moins revoir la jolie servante aux cheveux gris,croisée une courte fois dans les couloirs,durant quelques instants,voila qui se tenait face a lui,dans l'encadrement de la porte la pincipale interessée.Visiblement un peu surprise de trouver quelqu'un dans la bilbliothéque,la jeune demoiselle afficha rapidement un air timide et serviable.

Jign reflechit pendant quelques instants.Certes,il avait un faible pour elle.Mais etait-ce ce visage qu'il appreciait?Peu importe,il effaca lui aussi son veritable visage,avant de prendre son air enjoué et sympathique.Malgré tout,le jeune voleur gardait un regard particuliérement intelligent.

"Ah, excusez-moi., dit-elle. Je ne vous ai pas fait peur, au moins? Je venais juste vérifier que tout était en ordre, ici... Enfin, ce n'est pas comme si ces livres allaient s'envoler, juste si jamais certains trainaient... "

Peur?Oui,il faut dire qu'elle lui avait fichu une sacrée trouille,au fond.Il allait se preparer a commetre un vol de livre important,et elle arrivait a la volée dans sn dos,alors oui,ca lui avat fait peur.Mais en memetemps,il etait soulagé que ca soit elle qui ai franchit la porte.Ca aurait put être un Noble.Pire,le roi,lui meme.Mais c'etait elle,et il en etait plutot soulagé.Il vallait mieux elle qu'un autre.En plus,ca serait peut être l'occasion dela connaitre un peu mieux...Jing,donc,la regarda toujours avec le meme air,et posa son plateau a coté de lui.Il se demandait par ou commencer...Peut être par justifier sa propre presence ici?Ou par se presenter?Visiblement,la eune demoiselle aux cheveux argentés avait elle meme decidé,puisqu'elle enchaina.

"Oh, je ne me suis même présentée, je... Eum, excusez moi. Je suis Marielle Aelan, mais... Qui êtes vous? "

Et bah,d'une pierre,deux coups.Il la revoyait,la detaillait de plus prés,et apprenait meme son nom dans la foulée.Decidement,ca pouvait plutot être de la chance...Au fond.Il avait meme l'occasion de parler un peu.Il sentait quand meme qu'elle lui cachait quelque chose.Mmm....Une bonne menteuse,en tout cas,puisque mme lui,qu parvenait a deceler le mensonge chez n'importe qui,hésitait grandement a son sujet.Mentait elle?Ou pas?Surement oui,ou surement pas?Oh,peu importait,de toute maniére.Elle etait la,belle,mignonne le regardant de ses yeux bleus et ses cheveux gris,en le questionnant su son identité.Bon,il n'avait rien a perdre,au fond...

Je...Je m'apelle Jing Sneaked,je suis...Euh...Serviteur dans le palais.

Il regarda un peu autour de lui,et continua sa petite comédie.Meme avec celle qui lui avait tapé dansl'oeil,il fallait rester "Jing le majordome" et non pas "Jing le Bandit".

Je venait pour deposer un Livre que j'avait emprunté sur Oria.^^.Les differentes facons de survivre a sa chaleur...Je ne suis pas originaire d'ici,alors c'est loin d'être evident de supporter ce soleil...

Il la detailla un peu plus.Avec sa peau pâle,et ses vêtement,on aurait put dire que justement,elle avait ce type de problêmes.

Ca a l'air d'être votre cas aussi,je me trompe?

Pendant les quelques instants que l'inconnu prit avant de répondre, Marielle le détailla plus en avant, chercha à savoir ce qu'il pourrait bien lui répondre. Pour le nom, elle n'en savait rien, alors tenter désespérément de savoir si ellel'avait déjà aperçut quelque part serait tout simplement vain. Néanmoins, elle pouvait affirmer de manière plusou moins certaine que cette personne ne devait pas être un noble. Des détails, de ci de là, différenciaient les personnes dites "simples" des nobles. Et c'éait comme ça, pas autrement. Un serviteur, peut-être, quelque chose dans ce gout là. Cela n'aurait rien eut de bien étonnant, pour être honnête. Les personnes les moins importantes ne retenaient pas toutes son attention, ce qui était normal. Bien que pouvant se vanter de posséder une mémoire assez impréssionnante -ou au moins meilleure que la plupart des gens- la demoiselle Aelan ne pousserait pas le vice jusqu'à dire qu'elle serait capable d'apprendre, en une seule foid, tous les noms de tous les habitants du château, de mettre un visage sur ces derniers, et de n'en oublier aucun.

C'était tout bonnement impossible, point final.

Néanmoins, sans qu'elle ne sache vraiment quoi, quelque chose la dérangeait chez ce jeune homme. Une impression bizarre et étrange dont elle ne parvenait pas à déterminer la cause. Fait quine l'oinquiéta pas outre mesure; pas qu'elle ne se méfie pas de lui, elle se méfiait de tout le monde ici, mais plutôt que, étant donné qu'elle venait à peine de le croiser, quoi de plus normal? Du talent, elle ne niait pas en avoir. A quoi bon se mentir à soi même, au fond? Mais elle ne prétendat pas non plus lire les pensées. Deviner grâce à des paroles malheureuses prononcées dans le vent, sans réelle importance en apparence, écouter des conversations qu'elle n'aurait pas du entendre, oui. Mais, la télépathie, non.

Et elle se débrouillait aussi bien sans.

Je...Je m'apelle Jing Sneaked,je suis...Euh...Serviteur dans le palais.

Jing Sneaked. Comme elle l'avait supposé une poignée de secondes plus tôt, ce nom nre lui étaot nullement familier en quoi que ce fut. Bah, quelqu'un qui savait garder le profil bas. Un peu comme elle. Cependant, elle rangea soigneusement ce nom dans un coin de son esprit aussi, au cas oùelle le croiserait à nouveau plus tard. Savait-on jamais, prudence est mère de sureté. Et les gens aiment qu'on se souvienne d'eux. A part certains nobles surtout, qui trouvaient tout nturel que vous vous rappeliez d'eux, et qui se sentait terriblement lésés et vexés quand vous oubliiez leur identité. Narcissiques à souhait, ils se pensaient inoubliables, ces idiots. Les quelques bafouillements dans la réponse de Jing ne la dérangèrent pas tant. Certaines personnes étaient comme ça, sans aucune explications valable.

Un serviteur donc, sans une bibliothèque, qui affichait un gentil sourire. Et une espionne, dans cette même bibliothèque, se faisant passer pour une simple servante du "Prince' Dail Shan'haron, ce qu'elle n'était pas. Pas plus qu'elle ne considérait le blond aux yex verts comme étant son Prince, ceci dit en passant. Elle vouerait davantage de respect à n'importe quel citoyen lamba de n'importe quel pays plutôt qu'à lui, c'était dire. Ses décisions, même quand elles étaient justes, la jeune fille aux cheveux clairs ne pouvait pas les approuver. Sans doute n'était-elle pas la seule dans son cas, sans doute. Enfin, vu que ce n'était pas franchement le genre de choses que l'on va crier sur les toits à tout va, il était normal qu'elle ne sache pas qui était dans le même éta d'esprit qu'elle. Parce qu'on ne savait jamais à qui se fier, on ne se fitai à personne. Voila qui était bien mieux.

Je venait pour deposer un Livre que j'avait emprunté sur Oria.^^.Les differentes facons de survivre a sa chaleur...Je ne suis pas originaire d'ici,alors c'est loin d'être evident de supporter ce soleil...

En entendant ces mots, les yeux de Marielle s'arrondirent comme des billes perlées. Il n'était pas d'ici? Alors, il deait venir d'un des autres royaumes qui composaient Lysandre. Quatre royaumes, Oria compris. Cela lui laissait par conséquent trois possibilités. Le fait que son "tout nouvel ami" ai du mal avec cette chaleur écrasante, ce soleil de plomb, elle n'en doutait pas un seul instant. Remettre une telle parole en doute eut été stupide, de toute façon. Il n'y avait que les habitants d'Oria pour être assez habitués à ce climat insupportablement chaud pour ne pas s'en plaindre. A vu de nez, l'espionne aurait parié qu'il ne venait pas d'Hatès. La peau un rien trop foncée comparée au teint pâle comme la mort des humains et Démons du pays de la neige. Après, tout dépendait de quand il était arrivé ici, depuis quand il était là, de son type de peau, de... D'une miltitudes de choses diverses et variées.

Sa seule inquiétude, dorénavant, était d'ailleurs tournée vers sa propre personne, à savoir "va-t-il remarquer que je ne suis pas d'ici non plus?". Des gens pâles à Oria, ça existait. Personne, personne n'aurait pu mettre sa main au feu qu'elle n'était pas originaire de ce royaume, non. D'autant qu'elle n'avait jamais rien eu à dire à ce sujet, l'esquivant délibérement tant qu'elle le pouvait. Devinant la question qui risuait fortement de résulter de l'explcation du jeune homme, Marielle commença à s'inventer une histoire. A en peaufiner les derniers détails, de srte de ne pas se surprendre à raconter nmporte quoi et se contredire toute seule. L'improvisation, e n'était pas son truc, tant c'était aléatoire. Autant etre aussi bien préparé que possible.

D'abord, donc: devrait-elle lui dire qu'elle venait d'Hatès, ou citer un tout autre royaume -aussi bien Sal'ahë et Moria qu'un ays limitrophe de Lysandre? Dire la vérité à ce sujet était moins risqué. Tant qu' mentir, autant le faire correctement en collant le plus possible sa version erronée des faits avec la réalité, ne changeant que le trict minimum. Avec des conversations aussi dangereuses pour elle, mieux valait que le jeuen fille reste prudente. Quelque seconde plus tard, et sans que rien n'y paraisse extéieurement, son mensonge parfait était prêt à l'usage.

Si bien sûr il s'acérait qu'elle en ait besoin, auquel cas elle pourrait se féliciter de sa perspicacité.

Ca a l'air d'être votre cas aussi,je me trompe?

Reprenant son habituel sourire hypocrite mais qui semblait tellement sincère, la servante hocha affirmativement la tête, et laissa échapper un petit rire discret et léger. Ni railleur, ni moqueur. Gentil et parfaite illusion de réalité. Et pourtant tout aussi factice que son sourire. Sa réponse à elle était déjà toute trouvée.

"Quelle belle capacité de déduction... Vous avez raison, je ne viens pas d'ici, et ce soleil est tout ce qu'il y a de plus difficile à supporter... Au moins, je ne suis pas la seule à penser comme ça, c'est rassurant! Je suis bien plus habituée à le neige froide et aux hautes montagnes qu'à cette chaleur omniprésente... Mais, si vous ne venez pas d'Oria, d'où venez-vous? "

Elle hésitait entre le "tu" et le "vous". Enfin, elle avait commencé avec la seconde option, autant continuer. Si cela dérangeait Jing, ezlle état persuadée qu'il saurait le lui faire comprendre. Après tout, lui aussi la vouvoyait. Posant son regard sur Jing, elle tenta de voir un début de réponse dans ses yeux, son expression faciale ou son attitude, sa gestuelle. En vain. Détournant habilement le regard vers ses propres pieds l'espace de quelques instants, elle reporta à nouveau son attention sur le jeune homme. Plus que l'impassibilité, avoir des gestes marquant l'exact opposé de ce que vous pensiez pouvait tromper votre interlocuteur, parfois. Et puis, qui ne tente rien n'a rien.

"Si ce n'est pas trop indiscret de ma part, évidemment, si vous ne vouliez pas répondre pour je ne sais trop quelle raison, je comprendrai, s'empressa-t-elle 'ajouter.

Sous entendus très clairs pour elle: personnellement je n'ai rien à cacher, mais vous, alors?

Dans l'attente d'une réponse, Marielle continua de fixer l'autre.

L'amour, c'état une chose très curieuse. D'ailleurs, cette dite chose ne servait pas à grand chose, à part bien sûr entraîner des catastrophes sans précédent, faire sourire comme un idiot de première, et faire dire n'importe quoi. Faire perdre ses moyens, et commettre des erreurs que l'on aurait facilement pu éviter si on avait été seul. Ou qu'on avait été en train de penser à la conversation présente plutôt qu'à la personne que l'on avait coutume d'appeler "élu de son coeur". Somme toute, en plus d'être inutile et superflu, l'amour n'apportait rien de bon, ou au moins rien de concret. Parce que "bonheur et légerté et compagnie", cela ne pouvait, du point de Marielle, pas être considéré comme une compensation suffisante pour toutes les bêtises auxquelles il donnait naissance. Et surtout, surtout, de ce que savat la jeune fille, ça ne se choisissait pas. Et ça, c'était bien le pire...

L'amour pouvait donc être défini comme étant une contrainte qu'on nous imposait. Marielle n'aimait pas les contraintes, et puis, très honêtement, avait-elle le temps pour de pareilles futilités? De sois disant amies, passait. D'autant qu'elle en appréciait réellement certaines d'entre elles, ce n'était pas le problème. Juste que plus les gens sont naïfs et bêtes, plus il est facile de leu faire gober un quelconque mensonge. Or, naïf et bête, cela ne semblait pas être le cas du jeune homme qui lui faisait face. Ou sinon, il ne semblait pas l'être. Une impression, une... Intuition?

Si l'espionne écoutait toutes les impressions qu'elle avait néanmoins, elle ne ferait jamais rien, ne serait-ce que par peur de mal faire. Seulement voila, parfois il vaut mieux faire confiance à ce qu'on pense. Savoir décider de quand il le faut et quand il est dans son intéret d'en faire abstraction doit être bien plus difficile, en fait. Elle avait décidé de ne pas baisser sa garde aujourd'hui non plus...

Oh....Je viens...Je suis né a Sal'ahë....

Sal'ahë. La terre des Antarrs, ces créatures sanguinaires. La pluvieuse et dorénavant brumeuse contrée méridionale. Elle avait donc fait mouche en misant sur le sud ou l'ouest de Lysandre. Tant mieux, de toute façon, elle détestait avoir tort. Heureusement pour elle que cela n'arrivait pas tout le temps... Sans quoi elle aurait très vite commencé à s'en lasser. Apprendre de ses erreurs et fautes en tout genre, d'accord. Mais du fond d'une tombe, on n'apprenait plus grand chose, au final.

Revenant à des constatation plus d'actualités, Marielle se demenda depuis combien de temps Jing pouvait bien être ici. Plus de trois ans, c'était certain. Mais combien, exactement? Quatre, cinq, six, plus? Quoique, en y réfléchissant bien, il aurait été fort improbable que le serviteur ait été à Oria depuis si longtemps, puisqu'il avait avoué ne pas s'être encore adapté à la chaleur plombante du trop brillant et orésent soleil qui veillait sur Elorìa. Que elle, habitante d'Hatès, ne puisse définitivement pas s'y faire, était une idée tout à fait acceptable et envisageable au possible. Mais quelqu'un de Sal'ahë? Enfin, au fond, elle n'en savait pas grand_chose, puisqu'elle n'y avait jamais mis les pieds. Elle eut été bien en peine de décrire les lieux, ou l'architecture de la captale, alors de la à connaitre le temps qu'il y faisait et l'intensité de la chaleur qui y régnait, il y avait un monde. Sal'ahë était à l'extrême opposé d'Hatès, alors pourquoi s'en inquiéter, au juste? Tant que Melfia Hider n'avait pas touché à cette pierre étrange u'était la Kara-Xanthe, le destin de ce royaume ne lui importait que peu, pour ne pas dire pas du tout.

Enfin, cela lui laissait une grande marge d'années pour définir depuis quand il était ici. Avec un peu de chance, il lui apporterait lui même de petites précisions... Sinon, elle pourrait toujours demander. Après tout, un peu de curiosité innocente n'avat encore jamais choqué personne, non?

Et quand j'avais envrion quatorze ans,ma famille a demenagé ici.C'est pour cela que je ne suis pas habitué a cette chaleur,de nature.Je n'ai passé que deux ou trois ans,ici.

Ah. Voila donc le pourquoi du comment, l'explication à sa question muette. Probablement sans le savoir, il avait répondu à ses interrogations, qui n'avaient d'ailleurs plus lieux d'être. Une famille qui déménageait just avant le terrible cataclysme, c'était vraiment une chance pour eux. Cela s'était peut-être, au final, joué à quelques mois à peine... La chance avait-elle donc une place aussi importante, dans ce prétendu "destin" des gens? Selon le moment où ils avaient décidé de quitter les lieux, ils auraient pu devenir l'une de ces créatures ne pensant guère à autre chose qu'à tuer et se battre, affreusement dangereuses, ou rester les gens civilisés qu'ils étaient.

Enfin, bien entendu, cette théorie n'était valable que si la servante prenait pour un fait acquit qu'il ne lui mente pas. Or, elle ne le faisait pas, laissant ce bon vieil ami le doute bien fondé planer, avec son lot de méfiance et de questions sans réponses et imprononcées. Sur ses gardes donc, la jeune fille aux cheeux gris n'en laissait rien paraitre, se contentant de coller un sourire sur son visage.

Et vous..je suppose que vous venez d'Hatés?C'est assez rare de trouver des habitans de ce pays de glace ici....La plupart fondrait comme de la neige,selon certaines rumeurs.^^

Gagné. Oui, elle venait bel et bien de la septentrionale Hatès, bien qu'avec ce qu'elle avait dit, n'importe quel idiot aurait été capable de le déduire. Il souriait, elle souriait aussi. Le sourire de Jing ne lui semblait pas être feint, c'était déjà ça de gagné, mais elle pouvait toujours lourdement se tromper. Quand au fait qu'ils soient rare que des personnes viennent du pays des glaces à celui du soleil, c'était malheureusement vrai... Et franchement, elle comprenat parfaitement pourquoi, et déconseillait fortement à qui que ce soit de tenter l'expérience, qui devait d'ailleurs être tout aussi désagréable dans le sens inverse. C'éait éprouvant, autant physiquement que mentalement, et la comparaison avec la neige qui fondrait, si elle n'était à coup sûr destinée qu''à être une vague plaisanterie, n'était pas mauvaise.

Marielle rit, d'un rire léger, une main placée juste devant sa bouche, comme si elle cherchait à étouffer ce son. Puis, replaçant une mèche de cheveux clairs derrière son oreille et fixant toujours son interlocuteur, elle répondit:

"Vous allez sûrement rire si je vous dit que c'est franchement l'impression que j'ai? Un jour, on devra me ramasser à la petite cuillère... Je compte sur vous, hein!^^ "

Plusieurs fois de reprises, Marielle était réellement tombée plus ou moins malade, de l'insolation aux simples mais douloureux coups de soleil, en passant par les lonues nuits d'insomnies. Et tout ça à cause de quelques degrés en plus, c'éait assez surprenant. Ou peut-être pas, si on prenait en compte que ces "quelques degrés" étaient on ne peut plus nombreux.

"Il fait toujours si chaud, ici, c'en est parfois insupportable. Je ne suis pas là depuis si longtemps non plus, j'espère que je m'y ferais un jour. Mais pour l'instant, la froideur d'Hatès me manque un peu, je dois dire. Et vous, Sal'ahë ne vous manque pas? Enfin, je veux dire... Vous avez eu de la chance de partir avant que... Et bien, que "tout ça" n'arrive, c'est tant mieux d'ailleurs.^^ "

Elle haussa vaguement les épaules, désireuse de ne pas trop en faire non plus. Paraitre gentille et sympathique était une chose, l'être trop n'était pas son objectif premier pour autant. Cela ne risquait que de lui apporter des ennuis, mais bon, après tout, elle pouvait bien s'autoriser un petit compliment, non? Cela ne tuerait personne, dans l'optique ou tout le monde en faisait tou les jours à tout le monde. Oui, cela ne ferait de mal à personne, et lui serait ^surement bénéfique, puisque cela parfairait son image.

"Parce que vous n'avez pas l'air d'être quelqu'un de méchant, je me trompe? "

Etre prudente était une chose essentielle, dans le quotidien de Marielle. En fait, c'était maintenant plus un réflexe qu'autre chose, être toujours, toujours sur la défensive. Chercher dans les paroles de l'autre la moindre insinuation, réfléchir autant que possible tout en restant parfaitement naturelle à ce qu'elle disait, éviter les malentendus, les soupçons, tout ce qui pourrait faire qu'on la pense trop ceci ou pas assez cela. Alors, au final, c'était un peu comme un caméléon, qui chngerait de couleur selon l'endroit pù il était. Oui, au final, selon à qui elle parlait, le royaume où elle se trouvait, l'humeurqu'elle était sensée avoir, les sujets qu'elle abordait, tout changeait. Alors, est-ce qu'on pouvait prétendre l'apprécier, au final? Ne pouvait-on pas juste dire apprécier l'un des traits de caractères qu'elle feignait d'avoir? Ah, on ne pouvait pas l'aimer. Ce devait être impossible. Et si quelqu'un l'aimait, et qu'elle cessait de lui mentir, sûrement ne l'aimerait-il plus. Son métier empêchait les gens de la connaitre, autant qu'ils puissent essayer. Cela ne servait à rien, si quelqu'un d'Oria la connaissait, alors elle serait obliger d'y remédier de manière, disons...

Plutôt radicale et définitive, aussi déplaisant que cela puisse être pour elle.

Alors, les gens qu'elle aimait bien, meixu valait qu'ils ne sachent pas qui elle était. Pour ces gens là, elle savait qu'elle devrait jouer la comédie à merveille. Aussi frts que soient ses sentiments, sa passion n'atteignait pas sa raison. Et sa raison lui dictait que son poste d'espionne lui rapportait plus que tout ce qu'elle pourrait jamais gagner en tant que simple servante, que le sombre dirigeant d'Hatès n'était pas du genre à gracier ou à pardonner les échecs, que par conséquence il était tout dans son intéret de ne jamais, jamais se faire découvrir.

Alors, la personne devant elle semblant être assez intelligente, la prudence était justement de mise. Enfin, il ne semblait pas lui vouloir tant de mal que ça, pas vrai? Oui, il lui semblait même plutôt amical, alors... Certes elle ne baisserait pas sa garde, mais cette rencontre ne la mettrait pas forcément de mauvaise humeur non plus.

Quelqu'un de mechant?Je ne suis pas assez pretentieux pour m'auto-juger,mais si vous dites que je n'en ai pas 'air,ca doit sûrement être vrai,n'est ce pas?^^'.Car je vois mal une jeune fille aussi maligne que vous se tromper sur quelqu'un...

Il marquait un point. Marielle se trompait rarement sur les gens, et quand elle se faisait une opinion de vous, elle était généralement correcte. Néanmoins, il lui arrivait de se tromper et, par exemple, si quelqu'un lui mentait, il lui fadudrait beaucoup plus de temps pour savoir quel genre de personne c'était. Alors oui, la jeune fille aux yeux clairs savait qu'elle était loin d'être bête, et que si se surestimer était mauvais, se sous-estimer l'était tout autant. Il fallait trouver un juste milieu entre ces deux comportements, et elle pensait l'avoir plus ou moins atteint. Au fond, Jing n'avait pas l'ai d'être quelqu'un de méchant. A moins qu'il joue la comédie, ce qui était possible, en soi, mais ce simple fait ne signifierait dans ce cas pas non plus qu'il serait en réalité quelqu'un de cruel.

En tout cas, elle, elle se savat un rien manipulatrce et calculatrice de nature, pas forcément très émotive et démonstrative, et peut-être un peu blessante parfois. Et pourtant, qui aurait dit une chose pareille en l'apefcevant ici, souriante et gentille, serviable à souhait? Personne. Personne ne pourrait deviner une telle chose, à moins d'une erreur de sa part, même imperceptible.

Et Jing ne devait pas être à l'affut d'une erreur, si?

Sal'ahë me...Manquait,dirons nous.Depuis...."tout ca" ca n'est plus vraiment l'endtroit ou je vivais auparavant,a mes yeux.Alors....Alors j'ai decidé de rester ici.Pour plusieures raisons....

Plus l'endroit où il vivait... Oui, cette terre méridionale devait avoir terriblement changé, au point de ne même plus être considérée comme étant la même. Quelque part, elle le plaignait. Perdre ainsi sa patrie, le lieu que 'on pouvait appeler maison, ne lus avoir vraiment d'endroit où rentrer, ce devait être horrible.

Parce que, même si sa maison, elle n'y passait guère plus que très peu de temps, elle restait toujours là, en cas de besoin.

Quant aux raisons pour leqsquelles il avait choisi de rester à Oria, elle devait bien avouer être plus ou moins curieuse de les connaitre. Pourquoi? C'était une bonne question et, tant qu'à discuter un peu -ce qu'ils étaient de toute façon en train de faire- autant le faire sur un sujet qui pouvait s'avérer intéressant. Et savoir ce qu'on pouvait apprécier au pays constamment ensoleillé, c'en était un parfait. Pour elle, il serait beaucoup plus simple de dire ce qui était proprement insupportable: cette chaleur, le Prince des lieux -qui, de son avis, inciterait les gens à partir plutôt qu'à rester...- le paysage, le fait ue Sal'ahë soit juste en dessous -pour ça, Hatès avait clairement eu de la chance d'être séparée de la région cauchemardesque.- et même... Tout, tout le reste. Quelques rares personnes appréciées, à la limite, mais c'était bien tout ce qu'elle trouvait de beau et agréable ici.

En entendant le jeune homme lui dire qu'elle serait surprise de les connaitre, elle laissa un sourire s'échapper. Lui dire que quoi qu'il dise, elle en serait surprise ou ne serait pas d'accord ne serait pas une bonne idée. Sans quoi il lui demanderait pourquoi elle ne retournait pas chez elle... Bah, elle ne serait pas forcée de répondre. Après tout, la jeune fille n'aurait qu'à baisser la tête, fixer ses pieds et feindre la tristesse pour ne pas avoir à fournir la moindre explication.

Marielle s'approcha d'une étagère, parcourant les tranches de livres du regard, avant de ne revenir se poser sur Jing. Ce sourire restait collé sur ses lèvres, un peu moins faux que quelques secondes auparavant. Cette conversation, même emplie de fausseté, de fausse notes et de mensonges, pouvait rester amusante, non?

Et puis, elle était vériatblement curieuse de connaitre les raisons de son attachement à cette partie de Lysandre. Aussi demanda-t-elle, d'un ton qui correspondait plus ou moins à ses pensées précédentes:

"Surprise? Et bien, surprnez moi, alors! Quelles sont-elles, ces raisons? Je suis curieuse de savoir, vous me les direz? S'il vous plait.^^ "

Exécutant un petit tour sur elle même, elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, et reprit:

"Je suis curieuse, excusez moi.^^ "

Que dire de la situation actuelle?Des deux protagonistes de la scéne,aucun n'etait un innocent servieur,gentil et serviable,comme il pretendaient tout deux l'être,et avec ferveur.Et chacun,de leur coté,semblait croire ce mensonge.Visiblement,Marielle prenait Jing pour un simple être humain,tout simplement normal,affligeant de banalité.Et lui,de son coté,Jing ne voyait en Marielle qu'une fille splendide,et relativement intelligente.Il sentait egalement un mystére en elle.Et qu'elle cachait sous son sourire parfait,et ses yeux aimables,un secret,dont elle avait l'interdiction de devoilé.Bon,cela ne restait qu'une simple hyppothése,et dans le meme temps,beaucoup de personnes etaient de la même rengaine.Un petit secret,a fond,qui ne concernait personne d'autre,du genre "mes parents sont morts,tués par un cheval qui vous appartient".Hum,remarque,ca,c'etait peut être un peu recherché,comme secret,non?Le sien etait tellement plus simple.Il n'etait pas serviteur,il etait voleur.Il n'etait pas quelqu'un de normal,mais un bandit,projettant de s'emparer desrichesses du prine d'Oria,et du coeur d'une demoiselle.Cette meme demoiselle qui lui faisait face.Et pourtant,il ne la desirait pas pour les raisons habituelles.Certes,Marielle etait belle,et aimable,et ces qualités restaient généralement celles qu'un homme recherchait.Un archétype,en quelques sorte.

Mais justement,Jing n'etait pas interessé par un archétype,ou une éspéce de caricature de la jeune fille parfaite,a laquelle Marielle semblait vouloir correspondre.Ce qui attirait Jing,dans l'esprit du fait qu'il voulait la séduire,dans la conviction qu'elle lui plaisait beaucoup,c'etait deux choses.Dabord,la beauté de Marielle,qu'il appréciait vraiment.Evidemment,l beauté de la jeune servante etait tout de meme assez dérisoire,aux yeux de certains,surtout pour un habitant de Sal'ahë,ayant deja vut le visage de Melfia Hider,la demente reine a la beauté tombée du ciel.Mais est ce que cette beauté pouvait elle être appréciée?Oui....Mais pas par lui.C'etait ce qu'on apellait la relativité.Tout est relatif,car c'est une simple question de goût (Dedicace a Nikolai.XD).Jing n'aimait pas les femmes trop belles.Pour lui,la beauté simple,et sommaire,d'une jeune fille au doux visage,qui n'eblouissait pas d'un sourire eclatant,les formes simples d'une petite silouette,qui ne rivalisaient pas avec les somptueuses poitrines des "beauté" en general,pour lui,tout ces critéres,si simples,etaient le synonime que la fille etait belle,et a son goût.

Et la seconde,ca n'etait pas la bonne humeur de Marielle,ou un trait de caractére tiré au pif...Non,ce qui lui plaisait chez elle,c'etait cette fois ci,son cerveau.Deja,Marielle etait une personne intelligente.Elle n'avait meme pas cillé,ou evoqué un tic nerveux,quand le jeune bandit avait flatté son intelligence.Elle l'avait regardé,Jing avait meme cru percevoir dans ses yeux,un eclat d'approbation.Elle etait intelligente,le savait.En plus,le fait de recconaître son intelligence,apportait la preuve qu'il s'agissait bien d'une jeune fille relativement maligne.Et mystérieuse.Elle avait beau paraîre comme une jeune fille normale,Jing sentait bien qu'elle avait un secret.Mais il avait aussi une drôle d'impression...Comme quelque chose de viscéral....Marielle etait...Trop parfaite,dans son rôle.Trop irréprochabe.Trop rangée.Elle paraissait ainsi pour quiconque,Mais Jing avait deux atouts pour penser ainsi.Primo,il etait lui meme dans une position précaire,t cachait un secret lourd,ce qui le conduisait a agir comme elle.Secundo,il etait aussi bon menteur,que detecteur de mensonge.Il etait trés doué,pour fouiller dans le psychisme de ses interlocteurs.Grâce a des tics nerveux,une bonne concentration...Il etait capable de deceler des mensonges,souvent.La,non.Juste cette impression,pasfranchement désagréable,que Marielle etait bien plus nteressant qu'elle y paraissait.Et ce mystére attirait Jing,enormement.Et au fil du temps,il avait fini par tout simplement être séduit par ce mystére.

Par l'envie de le decouvrir,et la perspective que Marielle pourrait alors devenir quelqu'un de moins atypique,de moins archétypé.Quelqu'un qui lui plairait,et il le savait.C'etait la,la clé de l'attirance que jing eprouvait pour Marielle.

Marielle,delicatement,approcha d'une étagére,avant de revenir le regarder.Elle affichait toujours un sourire....Celui ci ne parvenait toujours pas a convaincre le jeune voleur en Trenchcoat,mais il avait deja des semblants de vérité.Alors quoi,cela pouvait être un vrai sourire?S'amusait t-elle vraiment?Si tel etait le cas,Jing en etat ravi.

"Surprise? Et bien, surprnez moi, alors! Quelles sont-elles, ces raisons? Je suis curieuse de savoir, vous me les direz? S'il vous plait.^^ "

Elle avait dit cela avec un ton plutot sincére...Et clairement demandant.Jing fronca legerement les sourcils,en se mordant intérieurement la langue.Elle insistait de beaucoup.Il faudrait mentir,et il fallait le faire vite.Marielle effectua alors un petit tour sur elle meme,pour lui tourner le dos.Visiblement,soit elle etait géné,soit cela faisait parti de son plan pour l'obliger a devoiler ses fameuses raisons.Bien entendu,il ne le pouvait pas,fusse a la seule fille pour laquelle il eprouvait de l'attirance....Mais il pouvait toujours poser un masque sur la verité,non?

"Je suis curieuse, excusez moi.^^ "

Elle etait vraiment intelligente.En procedant de cette maniére,la jeune fille aux cheveux grisés pouvait dans le meme temps,l'obliger a devoiler ses secrets,de cette facon attendrissante,et qui demandait clairement une négation de reconfort,et dans l'autre,elle assurait ses arriéres,en se faisant passer pour une gentille fille curieuse.Décidement,elle etait vraiment trés interessante.

En plus,si il se mettait a se renfermer,elle aurait surement des soupcons.Ca,il ne le fallait pas,et il en etait pleinement conscient.

Oh....C'est un peu personel,mais je vous aime bien,vous êtes....Interessante.Alors pourquoi pas?^^

Il prit une petite inspiration,avant de commencer a improviser une petite falsification de vérité.

Pour faire simple,disons qu'ici,j'ai deux raisons qui me poussent a rester.La premiere,c'est que je dois recuperer quelque chose,qui me reviens presque de droit.La seconde,c'est que j'ai...

Il eu un petit regard malicieux,et haussa legerement les épaules

J'ai rencontré dans ce chateau,quelqu'un qui a capté mon attention.Et donc,je ne partirais pas,avant d'avoir satisfait ma curiosité....Et peut être un peu plus.

Il expira,puis placa une main sur sa hanche avant de regarder Marielle de dos.

Et vous?Pourquoi une charmante Humaine de la froide Hatès vient t-elle se bruler son bel epyderme dans cette contrée Orientale?

Il eu un petit rire discret,avant d'ajouter:

Et vous pouvez vous retourner,vous savez...A moins que mon visage ne soit totalement repoussant?^^

Les mots étaient trompeurs, en un sens. Grâce, ou peut-être devrit-on dire "à cause", d'eux, on faisait absolument tout ce qu'on voulait des gens. Il suffisait de dire la bonne chose, au bon moment, et tout allait à merveille. Manipuler, même pas toujours mentir, mais calculer quand les autres étaient assez faibles pour que puissiez user d'eux comme bon vous semblait. Alors, quand on ne pouvat pas agir par soi-même, il ne restait plus qu'à attendre le moment propice, trouver le mot juste, pour que quelqu'un le fasse à votre place. Et la manière la plus simple de parvenir à ce résultat était d'être "ami" avec quelqu'un. Seulement voila, quand on appréciait réellement quelqu'un d'autre, il devenait difficile d'agir de la sorte.

Donc, les personnes susceptibles d'être "utiles", Marielle Aelan se devait d'entretenir la colère qu'elle avait contre euxn quelqu'en fut le prix. Le tout restait donc de savoir si Jing, la personne ici présente, pourrait être utile ou pas. Dans une moindre mesure, s'l se révélait un peu trop curieux et intelligent, il deviendrait urgent de prendre ses distances. L'analyser avant qu'il ne soit trop tard pour le détester. De fait, le jeune homme avait l'air d'être tout ce qu'il y avait de plus gentil, au premier abord du moins. Après, qui n'avait aucun cadavre caché dans son placard? On n'était ni blanc ni noir. Mas, tandis qu'elle glissait lentement mais surment vers le gris foncé, elle aurait aimé penser que l'autre était ce qu'elle voulait qu'il soit: gentil, normal.

Oh....C'est un peu personel,mais je vous aime bien,vous êtes....Interessante.Alors pourquoi pas?^^

Interessante. Bah, au fond, tant qu'il ne creusait pas "trop" profond et n'apprenait rien qui serait franchement mal venu, ça lui allait très bien, d'être intéressante. Ca faisait toujours plaisir, qu'on pense cela de soit. Quant au fait qu'il l'aimait bien, la jeune fille le lui rendait bien, pour l'instant. Avoir des "amis", du moment que ça ne la gênait en rien dans son travail, c'était plutôt une bonne chose.

Qui plus était, cela signifiat qu'elle allait avoir une réponse à son interrogation. Et ça, plus que toute autre chose, la satisfaisait pleinement. Oria était bien le pire royaume dans lequel elle ne soit jamais allée... Enfin, si on prenait en compte qu'ils ne se comptaient qu'au nombre de deux, la comparaison était un peu médiocre, mais c'était bien tout ce qu'elle avait. Alors, quelles raisons pouvaient être suffisantes pour rester de son plein gré dans le pays du soleil, dès lors qu'on n'en était pas originaire? A part le travail, bien entendu, mais Marielle devait bien avouer qu'elle aurait été bien étonnée d'apprendre qu'il était espion. C'était impossile, de son point de vue.

Pour faire simple,disons qu'ici,j'ai deux raisons qui me poussent a rester.La premiere,c'est que je dois recuperer quelque chose,qui me reviens presque de droit.La seconde,c'est que j'ai...

Récupérer quelque chose? Qu'il soit aussi flou dans ses explications, cela ne lui plaisait que très moyennement, d'autant que cela signifiait, si on y pensait un peu plus avant, il ne dirait rien d'autre, rien de plus précis du moins. Et ce genre d'indications autorisaient, entre autres, n'importe quelles hypothèses. Même les plus étrange... D'ailleurs, pour cette fois, et dieu savait comme c'était rare, l'espionne laissa son esprot dériver au gré de ses hétéroclites pensées, à la recherche d'une possible idée sur l'identité exacte de la chose qui était censée lui revenir. Une maison, un vieil héritage? Un ancien bijoux, volé par un ami du tempsou Sal'ahë 'était rien d'autre qu'une partie de Lysandre à l'image de ses voisines, et caché à l'est? Ou encore n'importe quoi d'autre, de la'rgent, un bien à valeur morale, n'importe quoi... Oui, ce pouvat être absolument tout et n'importe quoi.

Jugeant donc cette information relativement inutile sur l'instant, la pseudo servante lla reangea dan un coin de son esprit, loin de l'oublier pour autant. Qui sait, peut-être que, plus tard, Jing lui livrerait -volontairement ou non- une précision qui lui permettrait de comprendre la nature de ce qu'il recherchait? Marielle, croisant t décroisant ses doigts, un sourire qu'n auraity presque pu qualifier de sincère, si Marielle n'avait pas été Marielle, peint sur ses lèvres et une lueur légèrement amusée dans le regard, attendit donc la fatidique deuxième raison.

J'ai rencontré dans ce chateau,quelqu'un qui a capté mon attention.Et donc,je ne partirais pas,avant d'avoir satisfait ma curiosité....Et peut être un peu plus.

Ah. L'amour, toujours et encore, en somme. A priori en tout cas, c'était donc bel et bien de cela qu'il s'agissait. C'était en tout cas l'hypothèse qu'elle aurait choisi en premier lieu. Si elle l'omettait, alors la fille aux cheveux gris aurait peut-être opté pour une simple curiosité. Mais, très honnêtement, une simple curiosité donnerait-elle à qui que ce soit la force et le courage d'endurer ces trop longues journées sous un harassant soleil? Elle en doutait. De ce qu'elle savait sur l'"amour", en revanche... La première valait donc plus que largement la seconde, et de très loin.

Qui était cette personne, par contre, elle était dans le flou le plus total. Mais ça ne devait pas être si important, pas vrai...? Oui, ça ne devait pas la concerner, si?

Toujours de dos, Marielle entendit son interlocuteur soupirer, avant de ne poser une fatidique question, celle que Marielle redoutait de se voir posée depuis le début, et pour laquelle elle avait d'ores et déjà préparé une réponse toute faite. A savoir, "pourquoi êtes-vous ici?", en somme.

Oh, qu'il était amusant de jouer avec le feu, sans jamais se brûler pour autant...

"Pourquoi? Eh bien, ce n'est pas une histoire particulièrement intéressante, mais si vous voulez l'entendre... Je vais faire court, dans ce cas. Il n'y a pas si longtemps, je vivais encore avec mes parents et ma soeur à Hatès, mais... Mais mon père... Disons qu'il... Enfin, il est mort. "

Elle marqua une courte pause, prenant bien garde à avoir l'air triste sans exagérer pour autant sur ses dernières paroles. De toute façon, elle collait à la vérité, à peu de choses près. Et sa tristesse, bien qu'accentuée, n'étai pas non plus entièrement factice.

"Nous n'avions plus beaucoup d'argent alors, pour que ma mère et ma petite oeur puissent vivre correctement, je suis venus à Oria, puisqu'une vieille tante à moi y habitait, elle a réussit à m'obtenir ce poste au château... J'envoie un peu d'argent à ma famille dès que je peux mele permettre, j'espère ne pas passer ma vie ici, pour tout dire, mais... Enfin, ce n'est pas très intéressant, vous voyez bien. "

Passer sa vie ici, hors de question. Viendrait un moment où, sans doute, elle renterrait au royaume nordique. Juste pas maintenant. Aussi dangereux et risqu" que cela puisse être, ce qu'elle faisait, ce travail d'espionne, elle l'aimai bien trop pour le céder à qui que ce soit, et quel qu'en fut le prix. S'il y avait une chose qu'elle se devait d'accomplir dans sa vie, ce serait bien de pourrir, au moins un peu, la vie du seigneur des lieux tout en rendant service à Hatès. Oh, et, ceci dit en passant, cela rendrait spurement service à Oria aussi, à long terme, que Dail Shan'haron quitte le trône. Dahrenn Bellanca, Amy Grimm, elle s'en fichait. N'importe qui d'autre aurait mieux faoit l'affaire que lui.

Et vous pouvez vous retourner,vous savez...A moins que mon visage ne soit totalement repoussant?^^

En l'entendant, Marielle se retourna immédiatement, ce sourire qu'elle arborait depuis un certain temps toujoursposé ur ses lèvres. Repoussant? Non. Des hommes repoussants, de son point de vue, il y en avait beaucoup, mais pas forcément lui. De fait, même si la demoiselle Aelan n'était pas vraiment sensible à ce genre de considérations, trop hâtives et peu profondes à son goût, il était plutôt beau garçon. Bon, un peu petit, certes. En dessous de la moyenne de taille, à coup sûr, elle pouvaoit l'affirmer sans se tromper. Mais il n'était pas laid pour autant. Esquissant un pas dans sa direction, la servante rit à nouveau. Son regard gris se posa sur Jing, avant qu'elle ne se décide à répondre, d'une voix plus enjouée que celle avec laquelle elle avait répondu à sa précédente question:

"Je ne sais pas si mon avis compte beaucoup, mais en tout cas, sachez que je ne vous trouve pas laid du tout...^^
Et puis, vous êtes dôle et gentil. Vous devez avoir beaucoup d'amis, je suis sûre. Personnellement, je n'aime pas du tout rester seule.^^
Ce serait trop demander que de savoir quel est cet objet qui vous reviendrait, j'imagine? "

Mensonge éhonté? Ni oui ni non. Sans les autres, elle ne mentirait à personne, mais rien de tel que la solitude pour mûrir une pensée et reposer un peu l'esprit. Quant à sa dernière demande, elle n'avait que peu d'espoir mais, comme on le dit si bien, qui n tente rien n'a rien...

Pour le moment,la situation se deroulait comme sur des roulettes pour le petit bandit de Jing.Il n'avait aucun réel problême,aprés tout.Marielle avait beau être une fille relativement intelligente,il en etait conscient,elle n'etait pas capable de deviner,la tout de suite la véritable identité du jeune voleur a qui elle faisait face.Bien sur,Jing n'etait pas un voleur a la legende êxtreme,il etait meme certain qu'on ne parle de lui que dans les villes et villages d'Oria.Toutefois,pour un metier commencé il y'a quelques années,le jeune Sneaked se debrouillait plutot bien,et jouissait d'une notoriété dont il etait assez fier.Rien de quoi epater qui que ce soit,mais il etait deja assez connu,enfin,assez pour qu'on commence a parler de lui.La véritable notoriété,ca se résume au fait qu'on devient connu des gens qu'on ne connait pas.A ce moment la,on peu se considérer comme célébre.Et Jing,si il n'etait pas particuliérement renommé,avait deja une solide reputation de voleur.Certes,faible,mais conséquante,prenant en compte le fait qu'il n'avait debuté le vol qu'il y'a un ou deux ans.Donc,meme si Marielle avait entendu parler de ses mefaits,et meme s'etait bien documentée sur le sujet,ce dont il doutait fort,elle n'etait pas en mesure de deviner qui il etait réellement.A ses yeux,il devait paraître comme un jeune serviteur,qui a des secrets assez lourds.Toutefois,qui n'as pas de croix a porter?Marielle elle meme semblait definitivement cacher egalement des secrets a Jing.Une sorte d'intuition lui soufflait.Bon,evidemment,ca n'etait pas la premiére fois qu'il avait ce genre de pressentiment,et la plupart du temps,cela s'avérait infondé,ce qui,au final,amenait a se demander si Jing n'avait pas plutot une sorte de radard qui s'activait completement au pif.Mais il aimait pourtant croire ce sentiment.Ca lui donnait l'impression d'être doté d'une hyper intuition.Bien sur,c'etait faux,mais il aimait se croire legerement plus doué dans ses domaines de predilection,alors il se confortait dans l'illusion.Sans pour autant basculer dans le déni de la réalité.

De toute maniéres,Marielle ne pouvait pas avoir trop a cacher,n'est ce pas?Enfin,il etait tout de meme possible qu'elle etait en fait un terrible guerrier de legende venu ici pour assassiner le roi par vengeance.On etait jamais au courant,aprés tout les anciens souverains de Moria avait eu affaire a un assassin du meme type.Une jeune fille,qui paraissait tout a fait innofensive,et pourtant....Enfin,de toute maniére,elle ne lui en voulait pas,n'est ce pas?Et lui,il aimait beaucoup cette jeune fille.Les garcons de cet âge la tombe si facilement sous l'emprise d'une demoiselle.Mais pourtant,il n'etait pas "amoureux".Juste "curieux".Et elle lui "plaisait".Ca n'etait pas vraiment de l'amour pur et vrai qu'on pouvait eprouver.De toute facons,ils ne se connaissaient pas assez pour cela.Le jeune voleur chassa donc ses petits derivages de son crâne,pour se concentrer de nouveau sur la situation actuelle.Il etait avec une jeune fille qui hantait ses moment libres,depuis quelques temps.Alors pourquoi ne pas en profiter le plus possible?Aprés tout,avoir une amie,bien qu'il voulait un peu plus,tant qu'elle ne le gênait pas dans ses objectifs,cela lui permettait simplement d'avoir de la distraction bienvenue,aprés tout.

"Pourquoi? Eh bien, ce n'est pas une histoire particulièrement intéressante, mais si vous voulez l'entendre... Je vais faire court, dans ce cas. Il n'y a pas si longtemps, je vivais encore avec mes parents et ma soeur à Hatès, mais... Mais mon père... Disons qu'il... Enfin, il est mort. "

Il n'ya pas si longtemps,Jing aurait simplement eu la réaction normale a une telle revelation.A savoir qu'il aurait ecquarquillé les yeux,et se serait immédiatement excusé d'avoir abordé le sujet,pour ensuite prendre un air géné,et figer la conversation.Meme si il meprisait son imbécile de paternel,Jing l'aimait tout de meme.Aprés tout,c'etait son pére.Au moins,il lui devait la vie,et un certain entretien.Alors oui,Jing aurait compatit pour la perte d'un être cher.Toutefois,Jing,a present,n'eu pas cette réaction.Il avait,perdu son pére,lui.Réellement,il savait l'effet que cela faisait,il le connaissait par coeur.En fait,toute sa famille,sauf son ainé etait morte.Et son ainé etant rentré a Sal'ahë,il etait peu probable qu'il soit encore en vie,puisque dans tout les cas,il serait un Antarr.Mais le fait est que Jing avait souvent été a la place de Marielle.Et il se rendit compte de quelque chose dans son petit discours.Qu'il manquait quelque chose,sans qu'il arrive a mettre le doigt dessus.A dire vrai,meme si il doutait de la véracité de cette information,il n'avait pour l'instant,pas d'autre choix que de la croire.Ainsi,il eu la réaction sembable,bien que legerement differente.

Il inclina legerement la tête,et se mit a afficher une mine désolée,et compréhensive en meme temps.Le genre de visage qui reconfortait les gens qui avait vraiment perdu leur papa.Enfin,lui,ca le reconfortait,ca reconfortait aussi son grand frére.Alors il avait généralisé,mais Marielle aurait dut comprendre,sur le coup.

En meme temps,Marielle avait tout de meme l'accent de vérité dans ses paroles et ses gestes.Ce qui ne faisait que renforcer sa veracité.Jing prit donc le parti de la croire...Sans pour autant ecarter definitivement la possibilité que l'affirmation pouvait être fausse.

"Nous n'avions plus beaucoup d'argent alors, pour que ma mère et ma petite oeur puissent vivre correctement, je suis venus à Oria, puisqu'une vieille tante à moi y habitait, elle a réussit à m'obtenir ce poste au château... J'envoie un peu d'argent à ma famille dès que je peux mele permettre, j'espère ne pas passer ma vie ici, pour tout dire, mais... Enfin, ce n'est pas très intéressant, vous voyez bien. "

Non,ca n'etait pas trés interessant,puisque c'etait extraodirairement classique,et par conséquent,ca ressemblait trait pour trait a la verité,puisque justement,c'etait tout a fait crédible,et deja vut des milliers de fois.Jing baissa la tête,et laissa echapper quelques mots.

Veuillez m'excuser.Je ne savais pas.....Pardon.

Ses excuses etaient parfaitement réelles.Aprés tout,il la croyait.Il y'avait toujours cette partie de lui qui refusait de la croire,a cause de cette intuition anonyme,mais il la fit taire pour le moment.Alors,il la cru,la tout de suite.

Quoi qu'il en soit,Marielle avait a present un visage plutot a reflechir,et Jing prefera laisser sa petite histoire pour le moment.Qu'elle soit vraie,ou fausse,elle etait compléte,et il aurait été suspect,voire inutile,de demander des précisions.Alors il n'avait pas d'autre choix que de classer temporairement le sujet.Puis,Marielle se retourna,et avec un petit rire,avanca vers lui,poursuivant sur sa precedente remarque.

"Je ne sais pas si mon avis compte beaucoup, mais en tout cas, sachez que je ne vous trouve pas laid du tout...^^

A ces mots,meme si ils etaient peut être faux,Jing eu un visage relativement eclairé.Pour un homme presque amoureux,recevoir un tel compliment de l'élue,ca remplissait le coeur d'une joie plutot immense.Alors le jeune voleur afficha un sourire tout a fait sincére.Il etait flatté,et heureux,en meme temps.Un compliment lui faisait souvent du bien.Un compliment de cette fille,la,en particulier,cela le comblait.

Et puis, vous êtes dôle et gentil. Vous devez avoir beaucoup d'amis, je suis sûre. Personnellement, je n'aime pas du tout rester seule.^^

Si c'etait le cas,le jeune Jing aurait adoré l'inclure a son cercle d'amis.Quand au fait qu'il en avait beaucoup,ca,c'etait une autre histoire.....

Ce serait trop demander que de savoir quel est cet objet qui vous reviendrait, j'imagine? "

Ah,la,elle tentait un terrain dangereux.Immédiatement,les soupcons de Jing revinrent.Toutefois,il ne pouvait pas trop s'attarder dessus.Le jeune homme fronca legerement les sourcils,en se mordant la lévre.Puis,il commenca a repondre,sucessivement.

Et bien,oui,votre avis compte,plus que vous ne l'imaginez,visiblement..Sachez que j'en suis extrêment heureux de ne pas être laid,a vos yeux.Pour moi,cela suffit deja amplement.^^

Il y'avait un sous entendu subtil,la dessous.Il avait evoqué precedement l'amour.Et si seul l'avis de Marielle importait a l'heure actuelle,alors la reponse pouvait être evidente.Toutefois,meme si la jeune fille etait futée,le sous entendu restait quand meme trés subtil,et les filles en général,de l'experience de Jing...N'etaient en général pas trés douée pour comprendre qu'on les appréciaient plus qu'on ne devait.

Des amis?Je n'en ai pas tant que ca,mais je ne vais pas me plaindre...J'aimerais beaucoup que vous en fassiez partie en tout cas.Puisque vous n'aimez pas rester seule....^^'

Il se gratta la joue d'un air un peu géné.Totalement vrai,pour une fois.Des amis,il n'en avait pas tellement,aucun n'etait réellement proche,et tous pensait de lui la meme chose que Marielle actuellement,avec moins de soupcons.Le jeune voleur tendit l'autre main a Marielle,en lui faisant un sourire de nouveau.

Quand a l'objet que je suis venu recuperer....

Il hésita une seconde,puis commenca a mentir.Cette fois,il ne pouvait pas faire autrement.

Il s'agit de deux choses,en fait.Premiérement,une bague qui appartenait a ma mére,et deuxiémement,un titre que j'aimerais....'ravir' dirons nous,a une certaine personne.^^.

Continuant de tendre la main,il redirigea son regard vers elle.Le faux Jing aimait la fausse Marielle,et le vrai Jing voulait decouvrir la vraie Marielle.Alors il continuerait.

En attendant,j'aimerais vraiment pouvoir vous compter parmis mes amis,je vous assure que ca me ferait extremement plaisir.Si cela ne vous incommode pas,bien evidemment....

[OHAYO! C'est ce qui s'appelle prendre une revanche bien méritée et empêcher Jing de ne faire ami-ami avec sa dulcinée. Non mais, Jayden va pas les laisser faire en plus, manquerait plus que ça..., en plus si je peux déranger les deux principaux dérangeurs de couples, tant mieux...XD]

La vie au château avait toujours fait beaucoup rire Jayden.

Certaines personnes ne se rendaient pas bien compte du fossé qui pouvait exister entre les différentes classes sociales. Et pour la bonne et simple raison qu'il existait, justement, ledit fossé ; entre les plus pauvres et les plus riches, il y avait un monde. Les Nobles ne se rendaient pas compte de ce que pouvaient vivre les simples villageois, et les riches familles habitant au plus près du roi restaient un mystère pour les modèstes habitants de Lysandre. C'était pour ça, que la vie au château avait toujours fait rire le jeune garçon. Visiter le château du Prince Shan'haron, c'était un peu comme faire le tour d'un endroit exotique qui ne ressemblait en rien à son propre domicile. Premièrement, c'était beaucoup plus richement décoré, ici. Beau ou pas, c'était une affaire de goût. C'était aussi immense, et dans les couloirs déambulaient des personnes ressemblant plus à des poupées pour un défilé qu'autre chose. De jolies robes, des costumes, des sourires artificielles..., non, Jayden n'aimait pas particulièrement la haute société de son royaume. Celle des autres non plus, sans aucun doute ; mais à défaut de pouvoir juger les autres, il se contenterait de celle-là. Cela venait sans doute du fait qu'il n'était pas issu d'un milieu particulièrement riche, au final. Il ne passait pas ses journées à flâner gentiment dans les couloirs du château, mais plutôt dans les rues de la capitale. Et si les occupations pouvaient avoir l'air similaire, le fait était qu'en y regardant de plus près, c'était diamétralement différent.

Alors s'il n'aimait pas les locataire des lieux, qu'est-ce qu'il faisait ici?

Le jeune homme aux yeux bruns n'avait rien à faire dans le château, et il le savait. Les membres du personnel, les personnes importantes et les Nobles seuls pouvaient y vivre, et donc y circuler. Jayden Sied n'était ni un serviteur, ni une personne importante aux yeux du monde, et encore moins un Noble. Alors disons qu'il était ici en invité de marque, comme il le disait si souvent avant de ne se faire jeter dehors. Il était déjà rentré plusieurs fois de manière illicite, et il se doutait bien qu'un jour ou un autre il serait obligé de se mettre un voile sur la tête s'il voulait continuer ses éscapades. Il n'avait pas un visage qu'on avait tendance à oublier, et si ç'aurait pu être embétant pour quelqu'un d'autre à lui ça lui plaisait, au contraire. Se faire jeter dehors n'avait certes rien d'agréable du point de vue de l'égo, mais à l'évidence ça l'amusait pus qu'autre chose. Déranger ces pauvres personnes qui étaient obligées de le raccompagner et défier volontairement les autorités : Pour un adolescent en mal de sensation fortes et en constante rébellion, c'était exactement ce qu'il recherchait. Il avait juste besoin de quelques uns de ses amis pour faire diversion ou quoi que ce soit, et le tour était joué. En vérité c'était un peu plus compliqué que ça, et il se faisait bien souvent arrêter avant même de n'avoir pu passer les portes, mais ce n'étaient que de menus détails auxquels il ne prêtait guère attention. Bha, il n'avait pas réussi, et alors? La Belle affaire. L'important c'était que parfois il réusissait à s'introduire dans la résidence royale, et ça compensait largement de son point de vue. Oui, parfois le jeune garçon réusissait son coup. Comme présentement, par exemple ; le fait qu'il marche dans les couloirs était sans doute une preuve suffisante. La seul Bémol notable était qu'il avait été obligé d'enfiler une chemise, en conséquent. Personne ne l'avait coincé en le manaçant de mort s'il n'en mettait pas une, certes, mais c'était l'évidence même. Déjà que ses vêtements étaient clairement différents de ceux des autres personnes qui arpentaient les couloirs, le but n'était pas de se faire remarquer plus encore-même si à ce jeu là il excéllait et excédait. Son pantalon, ses bottes, sa ceinture, sa chemise et même son allure générale n'avaient rien à voir avec la prestance naturelle des Nobles. Il n'aurait pas pu se faire passer pour un serviteur non plus, pas sans un uniforme ou quelque chose y ressemblant. Quant-à se faire passer pour un excentrique haut placé, difficilement jouable. Tout le monde connaissait ce genre de personne ici, donc ils l'auraient tout de suite repéré. Cela étant il avait tout de même jugé mieux de passer une chemise blanche, avec le but de rester plus longtemps que la dernière fois-à savoir guère très longtemps, bien sûr-dans ce lieu qui lui était interdit. Pour ce faire, mieux valait éviter les couloirs où ne céssaient de passer les Nobles, et se trouver un coin tranquille pour l'instant. Et un coin tranquille, pour le garçon aux cheveux roux, ça voulait dire quelque part om il n'y aurait pas grand monde. Il ne connaissait pas le moins du monde la géographie de ce maudit château, mais il avait tout de même retenu les pièces principales, sans trop savoir pourquoi. Ca ne lui était pas d'une grande utilité, étant donné qu'il déambulait sans but réel la majeure partie du temps infime qu'il passait ici. Ayant adhéré à l'idée générale 'Y'a jamais un rat dans les bibliothèques', c'était tout naturellement qu'il était parti en quête de ce lieu hypothétique, avec la ferme intention de divaguer gentiment là-bas, entre les étagères.

Pourtant ça faisait bien plusieurs bonnes minutes qu'il avait arrêté de marcher et qu'il s'était adossé contre un mur. S'il s'était arrêté, c'est qu'il avait trouvé ledit endroit. S'il s'était adossé contre le mur, c'était parce qu'il avait entendu des voix. Et que depuis, il écoutait la conversation en silence.

Très honnêtement, les discussions entre serviteurs, il s'en moquait éperduement, avec un très grand E. Mais pour l'heure, il avait décidé d'aller dans la Bilbiothèque ; là, ça devenait embêtant. Comment y aller si la place était déjà prise? Dianter, quel dilemme, se dit-il avec un sourire mesquin. Enfin, bref. Il avait décidé d'écouter leur conversation, tant qu'à faire quelque chose d'à peu près utile de sa journée. Or leur conversation, il la trouvait passablement agaçante. Tout ce que le jeune homme avait envie de faire, sur le moment, c'était de faire manger un livre à celui qui avait dit s'appeller Jing,ou Jean, ou Ding, Ring, il s'en fichait. Il ne savait pas encore très bien lequel, il aviserait une fois rentré dans la pièce. Vous savez, il avait une voix..., particulièrement agaçante. De celles qui vous disent que l'autre est insupportable, et qu'il va vous énerver à peine une seconde après vous avoir dit bonjour-s'il vous saluait, bien entendu. Leur conversation était fort passionante, en tout cas. Non mais, vraiment : ils parlaient de choses profondes, avec un réel sens, de vrais intérêts et tout et tout. Plus serieusement, c'était ininteressant. Mais il voulait toujours rentrer.

Jayden se releva brusquement, et fit quelques pas dans lee couloir qui menait à la bilbliothèque, s'éloignant l'éspace d'un moment de ladite pièce. Après tout, le jeune homme adorait embêter son monde, non? Alors pourquoi ne pas aller tenter l'expérience avec ces deux personnes là, sans autre pensées derrière la tête?

Après avoir quelque peu reculé-histoire qu'ils n'aient pas l'impression qu'il vienne de juste derrière le mur, même si c'était le cas-il passa la porte de la bilbiothèque. Ca faisait au moins dix minutes qu'il n'avait pas énervé quelqu'un, ça devait commencer le titiller. En tout cas, le garçon qu'il vit en passant la porte ressemblait bien à l'idée qu'il se faisait d'un doméstique. Même s'il n'y avait pas de stéréotype, Jayden ne pouvait pas s'en empêcher. Enfin bref. Première chose qu'il remarqua, la présence de la jeune fille. Deuxième chose-même si c'était stupide-la taille du garçon qui lui tendait la main. Il faisait quoi? Aller, pour être généreux, un mètre soixante-dix, peut-être? Non, sans doute un peu moins. Pour Jayden-qui devait le dépasser d'une bonne quinzaine de centimètre et dont la plupart des amis faisait plus ou moins sa taille-c'était petit, concrètement. Enfin bon...

Soucieux de ne pas rester planté là comme un imbécile-même si ç'aurait été intéréssant, rien que pour voir les réactions-Jayden fit quelques pas en avant, sans s'approcher tant que ça des deux protagonistes.

"Oh excusez moi de vous intérrompre, dit-il en se retournant vers eux, avec un air 'normal', quand on savait ceux qu'il distribuait la plupart du temps. Je me suis plus ou moins perdu, et comme j'ai entendu des voix..."

Hm. Pas faux, pas vrai. Oui, il était carrément perdu même, mais comme on finissait toujours pas la ramener gentiment à la sortie il n'avait jamais jugé utile d'apprendre le chemin. Ensuite, c'était tout sauf la raison pour laquelle il était entré. Plutôt parce que le dénommé Jing avait eu des réponses un peu..., comment dire, niaises? Le genre d'imbécilités qu'on sortait quand on avait quelque chose à cacher à la personne en face. Or bon...

"Sans vouloir être indiscret, que faites vous ici? Vous n'avez pas l'air de Nobles...", ajouta-t-il en penchant sa tête sur le côté, bien qu'il sache parfaitement qu'en effet, ça ne devait pas en être. Cela étant, mieux valait poser ce genre de questions plutôt que de sortir accidentellement l'un ou l'autre des noms qu'il avait entendu-et qui pouvaient très bien avoir connu de légers changement entre leur conversation et ses oreilles, puis dans ses souvenirs eux-même.

Bha..., de toute façon le but était juste de déranger, initialement.

Personne.

Personne aux alentours,j'entends,bien evidemment.Quel etrange composition qu'etait l'absence de gens,vous ne trouvez pas?Le fait est que le mot s'applicait generalement dans les cas ou,en effet,il n'y avait pas un seul être bipéde,ressemblant de prés ou de loin a un humain,ou un monstre,dans les environs.A ce moment la,le seul et unique être pensant se mettrait a dire "personne".Pourquoi?Comment,et la raison de ce mot ci,et pas un autre?Aprés tout,"personne" ca n'existe pas théoriquement parlant.C'est vrai.Cela singifierait qu'il n'ya tout simplement pas la moindre forme de vie aux alentours.Ce qui bien entendu,etait faux.Rien que les lois de la phisique le confirmait.A chaque instant,on etait entouré par une infinité de presence vivante,que ce soit dans l'eau,l'air,la terre,n'importe ou.Une infinité.Et puis de toute facons,le fait est que si quelqu'un se mette a dire "personne" alors il aura d'ores et deja tort,puisque ce quelqu'un etait deja quelqu'un de present.En fait,le mot "Personne" s'appliquait a toutes sortes de situations,toutes sortes de qualificatifs.Il pouvait être utiliser aussi bien pour désigner l'absence de gens que la presence d'un de ces gens,en particulier.Oui,"personne" etait un bien grand mot.Et bien,personne de personne n'etait vraiment cmme Jing,comme personne de personne ne le connaissait vraiment.Il savait,dés qu'il avait commencé a evoquer son histoire toute artificielle,que Marielle,si elle le croirait,ne trouverait rien si jamais,par megarde,elle décdait d'enqueter.Mais aprés tout,que cela pouvait t-il faire?Il n'avait pas précisé quel titre,pas précisé quel personnage s'etait emparé de son titre...Et des bagues,il y'en avai des centaines de miliers,des miliards de milions.Que ce soit dans le chateau,ou ailleurs,si Marielle ne trouvait rien,la probabilité pour qu'elle se doute de la véritable identité de Jing etait proche de zéro.Auquel cas,il aurait fallut plus de renseignements a la jolie demoiselle aux cheveux gris-perle,mais ca,Jing n'etait pas prés de lui en refiler des invalides,il n'etait pas assez bete pour cela.Le nom d'un complice dans un village,un titre pioché au hasard,comme "maitre des dés" et le tur etait joué,Marielle ne penserait jamais a avoir un bandit notoire sous ls yeux.

Et pourtant,du fait qu'il appréciait enormement cette jeune fille,il arait voulut la connaitre...Qu'elle l'accompagne,qu'elle vienne avec lui...Alors que Jing etait un voleur.Certes,le projet paraissait farfelu,mais pour Jing,il etairéaliable.Pour Jing,tout etait réalisable,de toute maniéres.Pour le moment,le seul objectif de Jing,c'etait de charmer un brin Marielle,pour qu'elle soit en quelques sortes,sa concubine du temps qu'il parvienne a ses fins.Et sinon,il verrait bien.C'etait normal pour un homme de seize ans amoureux de chercher a séduire la fille qu'il aimait.Alors Jing continuait de sourire,la main tendue.Avoir déja un contact avec elle,meme en temps qu'ami.....C'etait bien.


"Amis? Oui, ça me ferait très plais..."


Elle stoppa son geste,avec raison.Un inconnu illustre venait d'entrer dans la bibliothéque.Plus grand que lui,il avait l'air plutot dans le genre des racailles que l'on croise dans les rues d'Eloria,et qui cherchaient la baston a toute berzingues.Pas que ca soit forcement ce genre de personne,certes,mais il n'empeche que Jing avait cette impression quand il le regardait.Le nouveau venu ne semblait pas vraiment d'un genre reccomandable.Bien sur,il pouvai s'agir d'une simple erreur de la part d jeune voleur,mais il doutait.D'aprés le ton et l'attitude de cet homme,il etait clair que ca n'etait pas le genre a tout prendre avec le sourire

"Oh excusez moi de vous intérrompre. Je me suis plus ou moins perdu, et comme j'ai entendu des voix..."

Perdu?Qui dable esperait t-il convaincre avec une telle histoire?Un type pareil,habillé ainsi dans le chateau....N'etait pas de la Noblesse,ni meme un Domestique,aparemment.....Et il s'etait perdu dans le chateau?C'est ridicule..C'etait comme si on retrouvait une fourmi dans une ruche d'abeille,et que cette meme fourmi declarait s'être perdue.Ridicule.

"Sans vouloir être indiscret, que faites vous ici? Vous n'avez pas l'air de Nobles..."

Jing regarda Marielle,qui semblait avoir prit l'initiative de parler.

"Non, nous... Nous ne sommes pas nobles, je suis une simple domestique dans ce grand château, Marielle Aelan... Enchantée?

Elle avait un sourire.Comme celui de Jing,faux,donc.Etrangement,cela sauta aux yeux du voleur,sans le surprendre vraiment.Il n'imaginait pas qu'on puisse fairepreuve de réelle smpathie a quelqu'un d'aussi etrange qui assaille comme si on etai un voleur sur le fait.Ce que Jing etait,paradoxalement.Le jeune homme tenta quand meme une vague presentation,pour ne pas s'exclure de la conversation.

Jing Sneaked...Enchanté,aussi....?

"Et nous parlions entre... Amis, tout simplement. Excusez moi si je me trompe mais, vous n'êtes pas un noble non plus, pas vrai? Je ne me souviens pas vous avoir déjà vu, qui êtes vous? "

Ce coup ci,Jing ne fit rien.Il secontenta de croiser legerement les bras,toujours avec son sourire moqueur,avant de regarder Jayden,du meme air interrogateur,néanmoins sympathique.

Bien que c'etait assez loin de cequ'il ressentait sur le coup.

Jayden agissait souvent par impulsions, sans raisons réelles. Il n'avait la plupart du temps pas besoin de motif pour faire ceci ou cela, et à dire vrai cela ne le dérangeait pas plus que ça. Qu'il en ait ou pas, dans tout les cas, cela ne changerait rien au résultat non? Alors oui, il n'avait pas de raison 'valable' d'être rentré dans cette pièce. Il n'avait pas non plus de raison 'valable' d'être rentré dans le château en lui-même, pour être honnête. Cela étant, il n'avait pas à se justifier auprès de qui que ce soit. Il n'avait jamais eu à se justifier, et il ne comptait pas changer d'attitude auprès de telle ou telle personne. Après tout, il partait du principe que ça ne regardait guère que lui. Ne pas avoir de raisons certes, mais mentir non. Quand il avait quelque chose à dire il le disait, et assumait toujours pleinement ses paroles quand le besoin s'en faisait sentir. Le jeune homme n'avait jamais éprouvé le besoin de mentir pour se sentir bien ou se faire respecter ; que les autres ne l'apprécient pas, il s'en contrefichait. Il n'était pas du genre à changer pour plaire aux autres, il était ce qu'il était, voilà tout. Si ça ne plaisait pas aux gens, à ce moment là ils n'avaient qu'à pas lui parler au lieu de se plaindre. Autant dire que pour la plupart des personnes-plus particulièrement celles habitant dans le château-Jayden Sied n'était pas quelqu'un d'agréable, ou tout du moins qu'ils pourraient être amenés à apprécier. Parce qu'il était assez particulier, avec un caractère entier et des façons de penser parfois assez spéciales. Pas du tout le genre de personnes que des Nobles apprécieraient, ça c'était certain.

Jayden haussa vaguement un sourcil, observant les deux personnes présentes avec lui dans la pièce. Ils avaient tout deux plus l'air d'être des personnes travaillant ici que des Nobles ou personnes avec de lourdes responsabilités. La jeune fille, en tout cas. Le garçon, il n'en savait rien. Simplement qu'il n'avait pas l'allure ou même la tenue de quelqu'un qui aurait été général, Noble, ou quoi que ce fut comme métier ou rang de ce type. Ils avaient l'air plutôt surpris de le trouver là. Ça, il voulait bien le croire. Et il voulait bien le croire pour la bonne et simple raison que c'était exactement l'effet recherché. S'il avait voulu passer pour un habitant du château, il aurait tout simplement revêtu des vêtements plus recherchés, ou aurait 'emprunté' une tenue de serviteur. C'était des choses faisables, même si ça l'aurait certainement plus agacé qu'autre chose. Alors que non, il était resté vêtu de ses habituels vêtements-qui n'avaient rien à voir avec ceux d'une personne interne au château-dans ce but précis. Il ne tenait pas à avoir l'air de quelqu'un d'autre que lui, et peut-être que quelque part ça l'amusait, aussi. Il les imaginait déjà en train de se demander qui il pouvait bien être pour pouvoir prétendre s'être perdu dans cet endroit, alors même que s'il y était extérieur il n'aurait pas du y être et que s'il y était coutumier, s'y perdre aurait été complètement improbable. Ils pouvaient penser qu'il se fichait d'eux. Ils pouvaient penser à peu près n'importe quoi à propos de lui, il ne le saurait jamais à moins que l'un ou l'autre ne le lui dise ; or ça, c'était à peu près aussi improbable. S'il pensait juste, ils allaient simplement se demander qui il pouvait bien être, et tenter de l'analyser peut-être. Tout dépendait du genre de personne auquel il avait affaire. Finalement, il était plus mitigé sur le garçon que sur la demoiselle, mais ça n'avait rien de guère étonnant ; il n'avait pas une bonne opinion sur les personnes qu'il croisait pour la première fois, en général. Certains faisaient partir toute personne croisant leur chemin du haut de leur estime, et les faisait descendre ou les laissait en place au fur et à mesure qu'ils apprenaient à les connaître. Jayden, lui, avait toujours préféré faire le contraire. Ils partaient du point zéro, et s'il avait l'occasion d'apprendre à les connaître alors ils avaient une chance de monter dans celle-ci. Il n'appréciait pas les gens sans raison, ce n'était pas lui. Alors il ne l'apprécierait pas à moins qu'il n'ait de raison de le faire, voilà tout.

"Non, nous... Nous ne sommes pas nobles, je suis une simple domestique dans ce grand château, Marielle Aelan... Enchantée?

Jayden posa son regard sur ladite Marielle Aelan. Bien qu'il sache déjà que ce fut une domestique, une précision n'était pas inutile ; elle n'était pas sensée le savoir, après tout. Il détourna vaguement son regard, pour le poser sur le garçon.

"Jing Sneaked...Enchanté,aussi....?"

Tout ce que Jayden eut envie de répliquer fut 'Menteur'. Menteur, parce qu'il n'était certainement pas enchanté de le rencontrer, ça se voyait. Pas comme s'il avait grimacé ou lui avait dit de partir, qu'il était occupé, mais ça revenait au même. Simplement qu'il souriait de cette sale manière, qui ne plaisait pas du tout à Jayden. Pas un sourire faux à proprement parler, un sourire..., hm, il ne savait pas trop quel mot mettre là-dessus. Mais il n'était pas enchanté de le rencontrer, le dénommé Jing, ça c'était certain. Et compréhensible, en même temps : il devait être précédemment occupé à 'discuter' avec Marielle, et le fait qu'il ait été dérangé dans cette discussion par quelqu'un devait l'importuner. Jayden aussi l'aurait été, à sa place. Seulement les réactions auraient différées. Lui souriait en attendant Dieu seul savait quoi, alors que le jeune garçon aux cheveux roux lui aurait tout simplement dit qu'il gênait, en effet. Pas la même personnalité, sans doute.

"Et nous parlions entre... Amis, tout simplement. Excusez moi si je me trompe mais, vous n'êtes pas un noble non plus, pas vrai? Je ne me souviens pas vous avoir déjà vu, qui êtes vous? "

Jayden poussa un petit soupir, et lança un regard tout sauf amical à Jing, avant de ne répondre :

«Non, je ne suis pas Noble, il manquerait plus que ça..., répondit-il en riant légèrement. J'habite la capitale, pas le château, ce qui explique que je me sois perdu. Et je m'appelle Jayden Sied, puisque je ne crois pas l'avoir déjà dit...»

Il sourit vaguement et reconcentra son attention vers Jing, avant de ne lui lancer un nouveau regard des plus sympathique.

«Tu n'es pas obligé de dire enchanté par politesse, tu peux aussi dire que je t'inspire aucune confiance, ça aurait sans doute eu le mérite d'être honnête, non?»Demanda-t-il à Jing, utilisant le tutoiement par habitude, sans se soucier d'avoir l'air plus poli que ça avec lui.

Le jeune homme croisa les bras à son tour, l'air de dire qu'il n'avait pas l'intention de partir tout de suite. Une situation courte à ce point là n'aurait eu aucun intérêt, et s'il n'avait pas voulu entamer la conversation-ou au moins écourter la leur-il ne serait pas rentré dans cette bibliothèque. De toute façon, il comptait bien attendre dans le château jusqu'à ce que quelqu'un le sorte de là. Il ne partirait pas de lui même quelque soit le cas de figure ; si personne ne le remarquait avant la tombée de la nuit,e t bien il dormirait là, peu importe où. Seulement il se doutait bien que ça, ce serait assez compliqué. On le remarquerait forcément, il dépareillait trop du reste des personnes présentes. Que ce soit par son allure en elle-même, sa manière de s'habiller, sa coiffure ou quoi que ce fut. Et il aimait ça, se faire remarquer ; ce qui ne semblait pas être le cas des deux autres personnes ici présentes. Mais enfin, ça..., c'était bien le cadet de ses soucis.

Enfin, ça pouvait être amusant, non?