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 In like Flynn~ { Marielle }

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Jayden Sied
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Jayden Sied

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MessageSujet: Re: In like Flynn~ { Marielle }   In like Flynn~ { Marielle } - Page 3 Icon_minitime1Jeu 17 Jan - 19:13

Si je me trompe pas ; or il ne se tromperait pas, c'était quasi certain. Donc elle lui devait déjà quelque chose et, contente ou non, elle ne risquait pas d'avoir le choix quant-à la chose en question. Jayden aimait garder le dessus. Ce n'était pas tant qu'il adorait écraser les autres – quoi que – mais plutôt qu'il détestait ne pas avoir l'avantage. C'était chiant, ni plus ni moins. Alors il faisait en sorte de garder le moins de secrets possible, de ne rien devoir à personne et de ne jamais se laisser faire : jusque là, ça marchait plutôt bien. Personne n'avait d'emprise réelle sur lui et ses mouvements, hormis peut-être ses parents, et c'était quelque chose dont il était assez fier. L'idée d'être enchaîné le révoltait. Si pour certains mieux valaient être esclave plutôt que mort, lui n'avait pas cette vision des choses. Plutôt crever que de devenir serviteur ou quoi que ce soit dans ce genre-là.
Du moins disait-il cela pour l'instant, avec l'esprit étroit et révolté d'un garçon de dix-sept ans. Il devrait bien finir par gagner sa vie.
Tout à sa représentation mentale de la ville et des boutiques, Jayden n'écouta la réponse de Marielle que d'une oreille distraite. Elle acquiesçait, rien d'important. De toute façon il ne lui avait pas laissé le choix – juste signalé, en gentleman qu'il était, que le suivre revenait à accepter cette toute petite condition de rien du tout. A savoir, « quelque chose ». N'importe quoi, ce que bon lui semblait. Le jeune homme avait sa petite idée sur la question, bien sûr. Il n'aurait pas fait une telle précision sans avoir au moins un vague début de quoi que ce soit derrière la tête.

« Mais je ne vois franchement pas quoi. Mon éternelle reconnaissance ? » Jayden laissa s'échapper un rire vaguement méprisant ; comme si, hein. « Tu devrais me le dire maintenant, non ? Sinon je vais être obligée d’y réfléchir tout le long du chemin, et là je ne promets pas de ne pas fondre. Du coup tu aurais marché pour rien, ça serait dommage. Vous êtes sûr que vous avez pas envie d'agir par..., hm, bonté d'âme ? »

Après avoir lâché un « tu » plein de gentillesse et de patience, le rouquin secoua sa tête de gauche à droite. S'il était maintenant plus ou moins sûr du chemin à emprunter – l'avantage de passer ses journée dans les rues depuis tout petit – il devait malgré tout penser au rythme de ses pas : parce que si d'habitude Nate lui tirait le col pour le forcer à ralentir, là il n'avait personne pour lui rappeler que tout le monde n'avait pas d'aussi grandes jambes que lui. Surtout pas la demoiselle qui l'accompagnait. Résultat, adopter une marche plus tranquille lui demandait un minimum de concentration. C'était ça ou, au final, Marielle devrait courir pour le rattraper.
Quoi qu'il en soit...

« J'agis jamais par bonté d'âme. Personne le fait, marmonna-t-il comme pour lui-même, mains dans les poches. Et puis j'aurais pas marché pour rien, même si tu fonds. Ça m'aura occupé. »

Puisque, rappelons le, il s'ennuyait à en mourir. Alors qu'elle arrive à destination ou non, ce n'était pas lui qui aurait subi le sort le plus désagréable dans cette histoire, loin de là. Comme s'il faisait ça juste pour l'aider, hein... Ça aurait bien été la première fois. Non, en réalité – et en toute honnêteté – il faisait ça et parce que ça l'occupait et parce que, quoi qu'il en dise, il appréciait la jeune fille ; surtout si ça pouvait lui apporter quelque chose en retour. D'où ce truc potentiel qu'elle lui devrait dès qu'ils seraient arrivés à destination.
Mais, hmmm. Aucun intérêt de lui dire maintenant, non.
Un sourire amusé étira ses lèvres.

« Je te le ferais savoir en temps voulu, t'en fais pas pour ça. Mais t'as pas peur que je te demande un truc bizarre, hm ? Genre argent ou quoi.»

Et on continue tout droit.
C'est vrai, quoi ; elle aurait pu s'emmêler les pinceaux avec un déséquilibré et là, bon courage pour s'en débarrasser. Enfin. Tout ça, c'était en partant du principe que ne pas honorer une dette était impossible. Ce qui n'était pas le cas. Elle au château et lui en ville, elle n'aurait pas eu trop de mal à l'éviter.
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Marielle Aelan
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Marielle Aelan

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MessageSujet: Re: In like Flynn~ { Marielle }   In like Flynn~ { Marielle } - Page 3 Icon_minitime1Sam 19 Jan - 13:05

Marielle fronça les sourcils dans un rare effort de concentration. Sa main vint caricaturalement se poser sous son menton avant de descendre jouer avec le ruban qui tombait sur ses clavicules. Tout de même, c’était inquiétant, cette histoire ; elle ne pouvait rien voler et de l’argent, elle n’en avait tout bonnement pas. Econome sans verser dans la pingrerie, un petit cadeau ici, là avait vite fait de disséminer ses gages. Elle songea à ce chapeau qu’elle devrait bientôt acheter si elle tenait à ce que ses quelques neurones ne finissent pas au plat. Boudeuse plus que soucieuse, la gamine ne se perdit pas en conjectures absurdes et conclut, laconique, n’avoir aucun argent à dépenser en dettes. Ah, elle qui n’était pas joueuse !
Jayden rejeta avec la politesse qui lui semblait coutumière sa proposition qui, pourtant, n’avait que de bons côtés ; la satisfaction d’avoir accompli une bonne action ne faisait miroiter aucun plaisir aux yeux du jeune homme et c’était du reste dommage, d’autant plus qu’elle n’y pût rien changer par de belles paroles –et de belles paroles, elle n’en avait pas seulement sous le coude, empotée comme elle était, cette gourde. Elle allongea le pas pour rester à son niveau. Se perdre était hors de propos, au vu des circonstances. Lui demander de ralentir risquait de le faire courir. Avancer plus vite restait une solution qui en valait bien une autre selon la petite servante docile. Elle aidait Linda pour avoir la paix et passer pour la pire niaise des environs, peu ou prou ; ses actions restaient baignées d’intérêt personnel qu’en son for intérieur elle n’aurait su nier. Exiger de vive voix une récompense n’en demeurait pas moins d’une grossièreté malvenue et elle décocha tout de même un sourire à son interlocuteur. A la bonne heure, ce n’était pas elle que cela allait déranger ! Il s’occupait, elle s’acquittait de son auguste mission, tout allait pour le mieux et chacun au final y trouvait son compte. S’il lui plaît de se cacher derrière des excuses aussi cyniques, déclara-t-elle, qu’à cela ne tienne, je ferais de même, mais il en faut plus pour me rouler dans la farine. Elle n’était pas plus un petit pain que le rouquin n’était boulanger. Elle s’apprêtait à demander derechef de plus amples précisions lorsqu’il reprit la parole, coupant court à sa question encore muette :

« Je te le ferais savoir en temps voulu, t'en fais pas pour ça. Mais t'as pas peur que je te demande un truc bizarre, hm ? Genre argent ou quoi.»

Elle agita énergiquement la tête, démenti convaincu de ces paroles. A quoi bon lui demander de l’argent ? Sans doute en avait-il plus qu’elle en tout et pour tout ! L’exploiter ne serait pas allé bien loin, craignit-elle, l’eût-il voulu. Nul besoin de boule de cristal et de cartes truquées pour que cette évidence lui saute à la figure. Le plus intrigant restait que si elle ne voyait pas ce qu’elle aurait bien pu faire pour honorer sa part du contrat, Jayden paraissait quant à lui en avoir une idée assez précise. La petite n’était pas paranoïaque mais franchement curieuse ; trop, c’était certain. Aelan songea froidement qu’en cas de pépin, elle pourrait toujours royalement ignorer ce garçon : se donner des manières tombait pile poil dans ses cordes. Du palais dont elle ne sortait que rarement –épicentre de la vie du pays, là où tout se jouait et où les eaux étaient définitivement les plus poissonneuses– l’éviter aurait été d’une simplicité à pleurer. Ce n’était pas la sincérité qui allait l’étouffer, allons donc ! Elle n’en était pas à sa première couleuvre. Mais sa curiosité avait bel et bien été piquée au vif. Marielle le suivit sans piper mot, incapable de distinguer quel fil d’Ariane pouvait bien le guider au travers de ces passants endimanchés et le long de ces murs éclatants qui blessaient ses yeux pâles.

« De l’argent, j’en ai pas de toute façon. Enfin, se sentit-elle obligée de préciser, pas beaucoup. Et je ne pourrai jamais voler quelque chose non plus, par contre si tu veux, je peux te raconter plein de choses très intéressantes sur un tas de comtes et de marquis. »

Elle douta qu’il s’agît là du filon que l’ours mal léché désirait exploiter et s’en désintéressa bien vite –mais, qui sait ? De peur que la question ne lui arrache les lèvres, elle la laissa fuser :

« C’est impoli si je vous –te, demande quand ce sera, le « temps voulu » ? Je n’aime pas avoir de dettes, moi. Et d’ailleurs, j’aide les autres par bonté d’âme. Tout le monde le fait », ajouta-t-elle avec un regard appuyé en direction de son vis-à-vis, butée.
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MessageSujet: Re: In like Flynn~ { Marielle }   In like Flynn~ { Marielle } - Page 3 Icon_minitime1Dim 3 Mar - 5:38

Qu'elle secoue la tête tant qu'elle le désirait ; Jayden ne comptait pas interpréter ce geste au-delà de ce qu'il en comprenait d'instinct. A savoir, qu'elle n'était pas d'accord avec ce qu'il venait de lui dire. Il baissa les yeux vers elle, se rendit compte au passage qu'il allait trop vite et en profita pour ralentir un peu : pas question de la perdre en chemin. Il se connaissait suffisamment pour savoir que, s'il se taisait et fixait la route devant lui, arriver seul à l'orfèvrerie était une possibilité franchement crédible. Il faudrait qu'il apprenne à marcher tranquillement, un jour. Ou l'autre. Ou jamais. Une moue sceptique au visage, le rouquin abandonna sa bonne résolution aussi vite qu'il l'avait prise. Au moins il aurait essayé. Vaguement. Suffisamment, disons.
Mains dans les poches, le jeune homme jeta un coup d’œil à droite et à gauche. Il y avait quand même du monde mine, de rien.

« De l’argent, j’en ai pas de toute façon. Enfin, pas beaucoup. » Jayden haussa les épaules ; ce n'était pas ça qui l'aurait arrêté, à priori. Extorquer était une activité comme une autre. « Et je ne pourrai jamais voler quelque chose non plus, par contre si tu veux, je peux te raconter plein de choses très intéressantes sur un tas de comtes et de marquis. »

Son scepticisme se mua en un haussement de sourcil intrigué. Comtes, Marquis ? Ces noms avaient beau lui dire quelque chose, il aurait été bien en peine de les différencier ; les Nobles et tout leurs... confrères étaient à ses yeux tous dans le même panier. Privilégiés. Le jeune homme ne savait pas très bien ce qu'il aurait pu faire d'informations sur des personnes de Haut-Rang, aussi intéressantes soient-elles. Faire chanter qui que ce soit n'était pas en projet. Pas si la personne en question pouvait le faire mettre en prison en tout cas – ou pire, l'assassiner – et les autres ne méritaient généralement pas qu'on leur porte la moindre attention. Qu'ils vivent leur vie, il vivait la sienne.
Entre critiquer et lancer attaques ou révolutions, il y avait une limite qu'il ne tenait pas spécialement à franchir. Histoire de vivre un minimum.

« C’est impoli si je vous – te, demande quand ce sera, le « temps voulu » ? Je n’aime pas avoir de dettes, moi. Et d’ailleurs, j’aide les autres par bonté d’âme. Tout le monde le fait »

Oubliant immédiatement ses soucis par rapport à la Noblesse, Jayden posa ses yeux bruns sur Marielle avant de les lever au ciel, perplexe devant une affirmation aussi grotesque. Par bonté d'âme, sérieusement ? N'importe quoi. Ridicule, même – et pas du tout crédible, en plus. Enfin presque pas. Il devait bien y avoir des personnes qui fonctionnaient de cette façon – du genre naturellement bons, niais et stupides – mais la plupart n'aidaient pas juste pour le plaisir d'aider. Il ne le faisait pas, lui, en tout cas. Hors de question. Comme si il avait que ça à faire, être généreux et désintéressé...
Ah, il avait encore accéléré.

« Impoli ou pas, j'répondrais pas plus, lâcha-t-il sur un ton plus fataliste qu'autre chose. Mais on a qu'à dire que le temps voulu ce sera quand je te le ferais savoir, hm ? A un moment de ta vie, un jour ou l'autre...  »

Il laissa sa phrase en suspend, songeur. Hmmmm. En fait, lui-même n'était pas sûr de savoir « quand » ; mais, au moins, il savait « quoi ». C'était à peu près tout ce qui lui importait. Qu'est-ce que ça pouvait faire, les heures et les dates ? A moins qu'elle compte partir on ne sait où dans peu de temps, ce n'était pas un peu d'imprécision qui risquait de la tuer. Et si c'était le cas, elle n'avait vraiment pas de chance ; Jayden n'était malheureusement pas du genre à revenir sur ses décisions. Trop fatiguant. Et irritant. Sans compter qu'il aurait eu l'impression de perdre, et ce devait être une des choses qu'il détestait le plus au monde : perdre.
Alors non. Flou artistique et puis tant pis.
Attentif à la route malgré tout, le jeune homme bifurqua sur une rue à peine plus petite sur leur droite. Ils ne devaient plus être très loin maintenant.

« Mais t'as de la chance, je veux pas de ton très peu d'argent. Ni de tes histoires de comtes. » Il marqua une pause, ennuyé. « Et tu me feras pas croire que tu penses sérieusement que tout le monde agit par bonté d'âme. C'est complètement débile. T'imagines ? Tout le monde serait heureux, tout ça... Ce serait ennuyeux à en mourir. »

Pire que ça, même.
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Marielle Aelan
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Marielle Aelan

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MessageSujet: Re: In like Flynn~ { Marielle }   In like Flynn~ { Marielle } - Page 3 Icon_minitime1Dim 31 Mar - 2:43

Toutes ces imprécisions lui faisaient grincer des dents, mais comment lui faire cracher le morceau s’il n’en avait pas la moindre envie –ce qui était manifestement le cas. Capable de relativiser, Marielle ne chercha pas pourtant à réellement se convaincre de l’inutilité de la démarche. A quoi bon ? Ce trait devait être inhérent à son caractère, qu’elle savait fondamentalement mauvais. Autant prier pour devenir subitement brune ou plus grande que ce qu’elle serait jamais, un visage plus long et des pommettes plus saillantes. La petite avait envie de savoir de quoi il retournait et surtout, se défendit-elle un peu mollement, elle aurait aimé prévoir ce qui se passerait. Agir en conséquence. Elle coula un regard mauvais au rouquin, agacée par sa réponse évasive. Eh quoi, jura la servante, ce n’était pas seulement une réponse. Les stratégies d’évitement de ce genre avaient le don de lui taper sur le système. Elle battait la semelle sur la case départ, les lèvres plissées de dédain, bien qu’elle avançât rapidement, enchainant les petites enjambées avec un sourire peut-être un peu pincé mais non moins volontaire.
Aelan n’était pas plus avancée et décida qu’il valait mieux changer d’approche. Elle ne savait pas laquelle adopter mais ne s’en fit pas un sang d’encre, persuadée que les idées n’auraient osé trop tarder à lui venir. Elle ne considéra pas seulement le contraire comme une option viable ou une simple alternative, fière comme un paon. Le garçon tourna et elle lui emboîta le pas sans broncher ; elle peinait toujours à tenir le rythme, mais se plaindre aurait été malavisé. Pleine de bonne volonté, la tête montée sur ressort et infichue de ne pas acquiescer à tout et n’importe quoi, fallait croire. Elle cherchait encore comment insister sans paraître excessivement malpolie quand il éleva la voix, toujours aussi revêche :

« Mais t'as de la chance, je veux pas de ton très peu d'argent. Ni de tes histoires de comtes. »

C’était pourtant tout ce qu’elle pouvait offrir ; cela et le ménage chez lui, ce qui n’avait rien de folichon, vraiment. C’était ainsi qu’elle gagnait sa vie, avec des histoires de comtes et de généraux et des coups de balais, de chiffon ici et là –parfois elle poussait les poussières sous le tapis. Les entendre dénigrer ainsi lui fit un pincement au cœur, là où devait se trouver sa fierté. Au vu de la taille de son bel orgueil, ne pas le toucher aurait été plus difficile, mais cette observation pleine de sens ne l’effleura pas instant. Au lieu de cela, elle allongea la foulée et se focalisa sur ce que pouvait bien raconter de beau son guide bougon :

« Et tu me feras pas croire que tu penses sérieusement que tout le monde agit par bonté d'âme. C'est complètement débile. T'imagines ? Tout le monde serait heureux, tout ça... Ce serait ennuyeux à en mourir. »

La servante imagina : une foule d’imbéciles un peu plus heureux de vivre qu’ils ne l’étaient déjà, à arborer des sourires stupides sur leurs visages de niais, la main toujours tendue vers son prochain et pas pour lui donner une bonne gifle. La paix universelle, plus de mensonges ni de coups bas ou fourrés. Et sans plus s’y attarder, elle la chassa. Si elle ne donna pas son clair assentiment aux bonnes paroles de Jayden, ce fut tant par esprit de contradiction que par souci de cohérence. Elle n’aurait plus eu de travail, plus aucune chance de revenir chez elle avec une fortune à dépenser. La seule pensée de finir sa vie aussi ridiculement banale qu’à sa naissance lui arrachait un frisson en dépit de la chaleur –toujours elle, il fallait toujours en revenir à cette garce-là. Enfin ; elle n’avait jamais agi par bonté d’âme et le désintéressement total tenait de l’utopie plus que d’autre chose.

Ce qui ne la forçait pas à le clamer sur tous les toits. Les crétins existaient vraiment, et au coin d’une rue, au détour d’un bâtiment quelconque, il devait être possible d’en rencontrer un spécimen particulièrement altruiste et peu oublieux. Pas qu’ils fussent si fréquents que ça, conclut-elle sans aucun état d’âme et un mépris grandissant envers ses comparses.

« Ce serait pas ennuyeux, s’indigna-t-elle, et c’est pas débile ! Je m’en fiche que tout le monde le fasse ou pas, moi en tout cas, je le fais. Et ce sont des histoires vraiment intéressantes. »

Catégorique, la gamine semblait avoir regagné un peu d’assurance. Ce n’était pas une mauvaise chose.

« Et tu me le feras savoir quand ? Imagine que tu ne me retrouves pas après. »

Marielle jeta un coup d’œil à gauche, à droite, et ne demanda pas s’ils étaient encore loin, à titre d’information, quoiqu’elle en brûlât d’envie. Une fois de plus, ce n’aurait pas été franchement poli.
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Jayden Sied
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MessageSujet: Re: In like Flynn~ { Marielle }   In like Flynn~ { Marielle } - Page 3 Icon_minitime1Lun 8 Avr - 6:03

Bonté d'âme, bonté d'âme... Quel concept stupide. Jayden ne fonctionnait pas comme ça, lui – et s'il était loin d'être fondamentalement méchant, quoi qu'il puisse en dire, il n'en restait pas moins bien éloigné du gentil jeune homme qu'il aurait dû aspirer à devenir. Être aimable pour le plaisir de l'être, aider sans rien attendre en retour, tendre la main à quiconque trébuchait, ça revenait simplement à être faible. Il avait bien conscience que ce n'était pas une mauvaise faiblesse, dans le fond ; qu'être gentil et généreux n'était pas une tare, très loin de là. Seulement c'était une faiblesse malgré tout – une fissure par laquelle tout et n'importe qui ne manqueraient pas de s'incruster, la toute petite brèche que ce monde stupide s’efforcerait d'élargir, jour après jour, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien que ce trou béant et deux yeux emplis de larmes. Le monde est injuste, le monde est cruel. Il fallait vivre avec ces deux certitude sans baisser les bras ni s'arrêter en chemin. Les personnes gentilles se faisaient inévitablement utiliser et finissaient malheureuses d'une façon ou d'une autre. Blessées et rompues.
Il en était intimement convaincu. Alors un monde rempli de crétins niais armés de bonne volonté, de principes et de rêves... Ça aurait été insupportable. Sérieusement insupportable. L'uniformité le mettait mal à l'aise. Peut-être que Marielle pouvait vivre en n'étant rien de plus qu'un outil remplaçable, mais lui en était incapable. N'en avait pas envie. Si elle voulait rendre service et sourire à quiconque croisait son chemin, grand bien lui en fasse ; qu'elle ne lui en demande pas autant. La conduire jusqu'à sa foutue orfèvrerie méritait bien qu'il exige quelque chose en échange. Ça lui permettait de compenser, de se garder une porte de sortie en cas de problème.

Éviter les rejets.

« Ce serait pas ennuyeux, et c’est pas débile ! Je m’en fiche que tout le monde le fasse ou pas, moi en tout cas, je le fais. Et ce sont des histoires vraiment intéressantes. »

Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres sans qu'il y prenne gare. Ce serait ennuyeux, si, tout comme ses histoires ; elle aurait dû lui être reconnaissante de ne pas faire semblant de s'y intéresser. L'honnêteté étant une vertu au même titre que la politesse, il fallait toujours faire des choix – qu'on finissait toujours par nous reprocher, alors qu'importe ? Rustre ou hypocrite, choisissez l'étiquette que vous préférez. Lui aimait assez l'idée d'être un adolescent stupide et ingrat, incapable de comprendre les joies et avantages d'un confortable silence. Les tranchants francs de l'honnêteté étaient plus simples à supporter, les blessures plus faciles à bander.
Alors est-ce qu'il l'insupportait ? Un bref instant, marchant d'un rythme plus lent, il se le demanda sincèrement. S'il lui avait posé la question, un silence coupable aurait fait plus mal qu'un non. Parce que Jayden était incapable de lire entre les lignes, inapte aux interprétations. L'hypocrisie n'avait tout simplement jamais été une possibilité.

« Et tu me le feras savoir quand ? Imagine que tu ne me retrouves pas après. »

Ses yeux bruns se posèrent sur Marielle ; puisqu'il ne regardait plus la route, ses pas se firent plus mesurés. Son corps l’appela à la prudence – il y a encore du monde, il ne s'agissait pas de se heurter à d'autres passants – et bientôt il dût détourner le regard de nouveau. Sa question, malgré tout, lui tira un sourire franc. Pas un étirement moqueur, pas une grimace pour en cacher une autre – non, juste un sourire. Parce qu'il n'avait pas la moindre doute quant-à la réponse qu'il allait donner, parce qu'il ne s'ennuyait plus et que c'était une bonne nouvelle. Parce qu'il ne faisait pas attention, plus simplement. Le jeune homme avait la fâcheuse tendance d'arrêter d'être gentil ou prévenant dès qu'on lui en faisait la remarque, aussi la plupart de ses amis proches avaient appris à se taire quand il était pris d'un sursaut de bonne humeur.
Ses parents, en revanche, ne se lassaient pas de le voir se renfrogner et nier en bloc en clamant n'avoir aucun cœur et les détester.

« Je te retrouverai, lâcha-t-il simplement. T'es au château, alors je trouverai bien une servante dehors pour aller te chercher. Et si tu disparaissais d'un coup... Eh ben tant pis. » Il haussa les épaules, fataliste. « C'est pas comme si c'était une question de vie ou de mort. T'es pas encore indispensable à mon existence, je te signale. »

Pour appuyer ses propos, il jugea utile de pousser ni trop gentiment ni trop brutalement l'épaule de Marielle. Si toutes les personnes qu'il avait croisé au moins deux fois dans sa vie lui avaient été instantanément nécessaires et vitales, il serait mort depuis longtemps : ça aurait été franchement invivable. Non, vraiment.
En revanche, il pouvait décider de s'attacher aux autres.

« Enfin, reprit-il d'un ton qui se voulait désinvolte, si à ce moment-là tu préfères faire le ménage, j'irai pas te chercher non plus. »

Un regard sur sa droite et, l'instant d'après, il s'arrêtait net. Il n'irait pas la chercher, non : trop de complications pour pas grand chose. Et puis quand bien même il aurait réussi à se promener dans le château, qu'aurait-il fait ensuite ? L'enlever pour la forcer à honorer sa parole ? Ridicule. Elle viendrait d'elle-même ou ne viendrait pas, point.

« C'est là, mademoiselle bonté d'âme. » Il désigna l'orfèvrerie à sa droite du pouce. « Tu vas pas crever en te perdant pour retourner au château, hun ? Pas qu'on soit très loin mais, ouais. »
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Marielle Aelan
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MessageSujet: Re: In like Flynn~ { Marielle }   In like Flynn~ { Marielle } - Page 3 Icon_minitime1Mar 30 Avr - 19:07

Marielle fronça imperceptiblement les sourcils. Elle ne remettait pas en doute la serviabilité de ces dindes en uniforme, bien au contraire –et c’était sans doute ce fait qui l’inquiétait le plus. Outre le fait qu’une discrétion sans bornes lui allât comme un gant, elle lui apportait également une tranquillité à nulle autre pareille. Un apaisement qu’elle n’aurait pas volontiers troqué contre les bêtises qui pendraient au bout de la langue trop zélée de filles comme Linda. Il y avait bien sûr des hommes parmi la domesticité mais même à eux, la petite ingénue n’adressait la parole plus que nécessaire. Pas qu’ils fussent tous d’abominables mufle, les occasions lui avaient seulement vite manquées. Conclusion peu plaisante, si un grand rouquin que quiconque ne connaissait d’Eve ni d’Adam demandait, fort poliment par-dessus le marché que se présente en ville son adorable personne, elle n’éviterait pas les œillades suggestives et les questions qui, l’air de rien, s’acharneraient à lui tirer des vers invisibles du nez. Nez qu’elle fronça, dubitative, avant d’hausser les épaules. Oui, bon, oui, certes, oui, peut-être, mais non, elle n’en avait pas très envie.

Elle riva sur lui un regard un peu embêté –comme toujours, lorsqu’il nuança le propos d’agréable manière :

« C'est pas comme si c'était une question de vie ou de mort. T'es pas encore indispensable à mon existence, je te signale. »

Bien, sourit-elle en son for intérieur. Voilà qui rendait caduque l’idée de le faire passer pour un dangereux malfrat qui lui eût cherché des ennuis. Ce genre de discours finissait bien souvent par vous retomber dessus et elle vivait tout aussi bien sans. Mieux, se serait-elle avancée à dire. Elle ouvrit cependant des yeux étonnés lorsque Jayden lui toucha l’épaule –elle avait toujours eu le contact physique en horreur, invasion malvenue de son espace privé. Malgré tout elle hocha la tête en signe d’assentiment. Faire le ménage pour des imbéciles pareils était dégradant et souvent, seule la pensée que sa situation ne serait pas éternelle lui permettait de courber l’échine et de laver ces sols qui n’avaient à son goût aucun besoin d’être dépoussiérés, constamment balayés qu’ils étaient par des traines de soie rouge, bleue, orange ou rose.
Son guide s’arrêta net et la gamine, avec une vague fierté, pensa avoir retenu le chemin qu’elle n’emprunterait à coup sûr jamais plus. Utilité médiocre mais connaissance valorisante. Elle tourna la tête vers lui. Sut qu’elle avait attrapé un coup de soleil sur sa nuque brûlante.

« C'est là, mademoiselle bonté d'âme. Tu vas pas crever en te perdant pour retourner au château, hun ? Pas qu'on soit très loin mais, ouais. »

Marielle tourna la tête, la langue dans sa poche. Il y avait peu de chances, tout de même –et si les rues de la ville aux épais murs blancs étaient plus intriquées que celles d’Imura, le palais restait visible avec ses murailles et ses hauteurs. Elle enregistra toutefois machinalement l’information : « pas très loin ». Si le temps passait sans qu’elle trouvât de chemin, cela devrait vouloir dire qu’elle s’était trompée et équivaudrait simplement à retourner sur ses pas. Perspective qui lui arracha presque une grimace alors qu’elle levait son visage vers le ciel. Les rayons du soleil vinrent le caresser, mais il lui sembla surtout qu’ils poignardaient ses yeux plissés ; le bleu aussi était trop vif. Ses rétines, habituées à voir son éclat réverbérés par des milliards de flocons à demi fondus au sol, ne protestèrent pas plus avant. C’était comme c’était. C’est comme c’est, affirma-t-elle à son tour.

« Non non, assura-t-elle avec entrain, ça devrait aller maintenant ! D’ailleurs je n’étais pas vraiment perdue, enfin… Juste un peu, peut-être, mais tout va bien maintenant. Merci beaucoup ! »

Marielle secoua énergiquement la main de son sauveur –puisqu’apparemment les insectes et le soleil menaçaient constamment sa pauvre, misérable petite vie– dans les siennes et lui adressa un sourire radieux avant de reprendre :

« Bon, c’est mon amie qui va être contente, et je suis toujours curieuse, mais c’était très g… Euh, très, heureux… Que tu te sis ennuyé à cet endroit à ce moment-là, se reprit-elle. Alors à « un moment de ma vie, un jour où l’autre ». Je ne peux vraiment pas savoir, hein ? »

Elle tentait la question en dernier recours avant de reculer jusqu’au perron près de la boutique et son ombre bienfaisante.
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Jayden Sied
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MessageSujet: Re: In like Flynn~ { Marielle }   In like Flynn~ { Marielle } - Page 3 Icon_minitime1Lun 13 Mai - 19:10

Malgré les paroles censément rassurante de la jeune fille, Jayden ne put empêcher ses lèvres de se serrer sur une moue ennuyée. Retrouver son chemin, oui, elle finirait forcément par y arriver : même la plus cruche des idiotes sans le moindre sens de l'orientation aurait réussi, avec un peu d'aide peut-être, à se rendre jusqu'au château. Il n'était pas spécialement discret, dans son genre. Mais y arriver avant de ne mourir d'une insolation, ça...
Distrait par la pression de ses mains sur la sienne, il ne sut auquel de la sensation ou de la réflexion accorder son attention ; le sourire de Marielle le décida à laisser tomber. Ce n'était pas comme si elle risquait sérieusement de mourir en chemin : au pire, elle aurait de sacrés coup de soleils et des brûlures douloureuses aux endroits où sa peau pâle aurait été exposée trop longtemps. Elle n'avait pas l'air sur le point de s'évanouir. Ça ne pouvait qu'aller. Le jeune homme vérifia machinalement, malgré tout, que ce sourire radieux ne dissimulait pas un malaise quelconque, plus attentif à la clarté de sa peau qu'aux paroles qui se glissaient entre ses lèvres.

« Bon, c’est mon amie qui va être contente, et je suis toujours curieuse, mais c’était très g… » Il fronça les sourcils ; réflexe. « Euh, très, heureux… Que tu te sois ennuyé à cet endroit à ce moment-là. Alors à « un moment de ma vie, un jour où l’autre ». Je ne peux vraiment pas savoir, hein ? »

Heureux, hein ? Si on veut. Peut-être que oui, peut-être que non – oui pour son amie, sans le moindre doute, mais pour elle ça restait à voir. Il n'était pas exactement le genre de connaissances qu'une servante discrète et bien rangée pouvait espérer avoir. Ou du moins ne pensait-il pas être l'archétype de l'ami parfait. En réalité, c'était même une certitude. Il ne l'était pas.
Sa curiosité s'en remettrait, quoi qu'il en soit ; ce n'était pas comme s'il avait avoué connaître quelque chose d'extrêmement secret qu'il ne consentirait à partager avec elle qu'à la prochaine pleine lune. Là, elle aurait eu des raisons de s'inquiéter ou, au contraire, de trépigner. Il secoua sa tête de gauche à droite, sourire aux lèvres, fier comme toujours de causer du souci à son prochain. Elle saurait bien assez tôt ce qu'il avait en tête, de toute façon. Qu'elle se torture là-dessus ou non n'était plus de son ressort : il n'avait fait que lui signifier qu'elle lui devrait quelque chose. Quand et comment il comptait utiliser cette faveur, c'était une autre histoire.
Pour l'instant, la pause 'promenade au soleil' était terminée. Il n'avait pas plus de chapeau que la demoiselle ; or sa peau avait beau être halée, elle ne l'était pas autant qu'il l'aurait souhaité. Brûler n'était pas dans ses intentions. Tomber malade encore moins.

« Non, vraiment pas. Occupe toi d'aller chercher ton truc, moi je m'occuperai de venir t'ennuyer plus tard. »

Sans faute ; Jayden n'était pas du genre à changer d'avis en cours de route. Déterminé ou plus probablement borné, peu importe. Il fit un pas en arrière, lui adressa un signe de la main. Ce serait à elle de voir.

« Je vais brûler ailleurs. Au cas où t'ai besoin de moi parce que tu t'es encore perdue, ajouta-t-il en désignant la direction dans laquelle il s'apprêtait à repartir, t'auras qu'à frapper à la porte de tout à l'heure. »

A part cas exceptionnels – comme aujourd'hui – il y aurait toujours du monde à l'intérieur ; et eux sauraient forcément où le trouver, s'il n'était pas déjà là. Admettant qu'elle n'aurait sûrement pas besoin de le retrouver avant que lui-même ne décide d'aller la sortir de son joli château, Jayden ne prit pas le temps d'attendre une éventuelle réponse de sa part. Il se contenta de pousser un soupir et de tourner purement et simplement les talons. Ses parents ne seraient pas de retour avant un moment ; autant dire qu'il allait se remettre à s'ennuyer ferme.
Un sourire vint éclairer son visage. Au moins cette journée n'aurait-elle pas été tout à fait inutile.
Les bonnes surprises se faisaient si rares.
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