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 Hi miss, can you lend me your balloons as recoupment, please ? I hit your fuckin' door.♪ [PV : LACEY Lou-Chrysoline]

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Camille Rosenthal
Camille Rosenthal

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MessageSujet: Re: Hi miss, can you lend me your balloons as recoupment, please ? I hit your fuckin' door.♪ [PV : LACEY Lou-Chrysoline]   Hi miss, can you lend me your balloons as recoupment, please ? I hit your fuckin' door.♪ [PV : LACEY Lou-Chrysoline] - Page 3 Icon_minitime1Dim 25 Mai - 0:01

Du respect. Alors ça, c’était la meilleure ! Elle lui demandait du respect ! Il lui en ficherait, lui, du respect, et d’ailleurs il visualisait très bien où –non mais, et puis quoi encore ? La grimace qu’il fit, plus éloquente qu’un long discours haut en couleurs, accompagna un silence cinglant et un regard glacial. « Hors de question », la réponse était plus que claire : limpide. Le gamin haussa un sourcil, décidé à la mettre au défi de mettre ses menaces à exécution. Mauvaise idée, souffla une petite voix à l’arrière de son crâne. Et puis d’abord, de quelles menaces parlaient-ils au juste ? Incapable de se souvenir des horreurs que cette sorcière déguisée en fée n’avait pas dû manquer de proférer depuis qu’il avait passé le pas de la porte, il se contenta de décréter qu’aucune d’elles ne lui faisaient peur et surtout, que pas la moindre de celles-ci ne méritait qu’il s’y arrête. Moins encore qu’il force sa voix à adopter les inflexions serviles que certains adultes, le nez dans leurs années de supposée expérience, exigeaient des gens de son âge. Eh quoi, ils en avaient vu plus qu’eux et connaissaient mieux la vie, peut-être ? Ils ne savaient en tout cas rien de la sienne, et sans doute même n’avaient-ils pas le plus petit soupçon de ce que lui prenait pour acquis depuis longtemps.

Camille Rosenthal aimait se dire que les vieilles personnes étaient juste vieilles et pas plus sages ; qu’elles n’avaient pas le droit de demander plus que ce qu’il leur octroyait. A trop se ficher de lui, il finissait par se ficher d’elles à son tour, c’était aussi simple que cela. Cette mégère ne faisait pas exception. Il ne tiqua qu’après coup, lorsqu’elle se remit à lui servir du « vous » avec une hypocrite sauce de « monsieur ». Il y était rompu. « Sale garnement », c’était les commerçants qu’il agaçait sans cesse ; « monsieur », c’était la servante. « Mon petit cœur », c’était sa mère, de temps en temps. Toutes lui collaient des frissons dans le dos, sur la nuque, derrière la tête. Toutes étaient à la fois annonciatrices de quelque chose de bien et colporteuses de mauvaises nouvelles.
Les bras à nouveau croisés –il ne savait décidément qu’en faire, quand ils ne déclenchaient pas de catastrophe– Camille hocha gravement la tête, pesant le pour et le contre. Deux semaines, ça lui laissait le temps de voir venir. C’était assez pour ne pas se presser, et pas suffisamment pour que son père ne décidât de partir rouler leur bosse ailleurs, à Moria par exemple. Néanmoins, un détail le turlupinait ; un détail, vraiment, mais qui avait son importance.

D’ici deux semaines, la probabilité qu’il ait relégué cet incident aux oubliettes était au moins de cent pour cent. Complètement chassée du champ en pleine expansion de ses préoccupations du moment, gibier plus très frais, viande faisandée sans odeur. Deux semaines, pour Rosenthal, c’était une petite éternité. « La semaine prochaine », c’était une petite éternité divisée par deux. Pas impressionné pour autant, il hocha derechef la tête, distraitement cette fois. Il n’était pas sûr de se plier aux exigences de la Dame Gâteaux, au fond. Il aurait bien aimé, juste pour s’assurer qu’elle n’aille pas tout cafter chez lui, mais s’il oubliait, enfin, quoi, ce ne serait pas exactement sa faute non plus, et…

Et quoi, avait-il besoin d’un manteau ? Sans doute. Son nez était encore à moitié bouché par un rhume qui arrivait avec ses gros sabots. Ses oreilles devaient encore être d’un rouge carmin fort peu seyant, sans parler du bout de ses doigts toujours transis. Il l’avait cherché et ne regrettait rien, pas sur l’instant à tout le moins. Accepter le présent était soit preuve d’une faiblesse crasse, soit une concession faite à une pauvre femme qui n’avait pas que la voix d’une poule et préférait avoir la conscience tranquille. La deuxième option faisait de lui une sorte de héros à la main sur le cœur, empreint de pitié et de mansuétude, fut-ce à l’égard de ses ennemis –pour un enfant de son âge, il fallait le reconnaître, aussi spécial même que Camille, l’habit était flatteur. Il sourit, prêt à accepter.

« D’accord, mais c’est bien pour te faire p- »
Mais.
Il y avait toujours un mais.

« Tu vas pas dire que je l’ai volé, si ? Parce que si on me demande où je l’ai eu et qu’on va croire que je l’ai volé, je serai dans la panade. »

Posé ainsi, il ne faisait plus aucun doute que ces noirs desseins hantaient l’esprit de son interlocutrice retorse. Mesquin, mais un rien prévisible pour un esprit aussi tordu que le sien. Elle ne l’aurait pas si facilement, ça non ! Ce n’était pas un peu de chaleur qu’elle comptait lui mettre sur le dos, ni un vulgaire bout de tissu dégoutant et rapiécé, mais bel et bien un vol à l’étalage ou une sottise du genre. Si sa mère voyait ça pendu à la patère, ce serait du pareil au même de toute façon.
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Lou-Chrysoline Lacey
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Lou-Chrysoline Lacey

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MessageSujet: Re: Hi miss, can you lend me your balloons as recoupment, please ? I hit your fuckin' door.♪ [PV : LACEY Lou-Chrysoline]   Hi miss, can you lend me your balloons as recoupment, please ? I hit your fuckin' door.♪ [PV : LACEY Lou-Chrysoline] - Page 3 Icon_minitime1Jeu 29 Mai - 0:35

Yeux rivés sur le garçon, Lou-Chrysoline espéra de tout cœur qu'il accepterait son offre. Elle ne savait pas à combien il pouvait habiter de chez elle mais, même dans le meilleur des cas, ça ferait quand même une petite trotte ; or par ce froid, vu sa tenue, pas encore tout à fait sec, ce n'était jamais une bonne idée de sortir courir et faire la fête. Elle ne comptait pas l'enrouler dans mille couvertures qu'il aurait eu le plus grand mal à expliquer sans raconter toute sa mésaventure – et donc se faire réprimander, probablement, ce qu'elle ne lui souhaitait pas – mais juste lui donner un manteau : ce n'était même pas une veste de fille, qu'il ne se plaigne pas. Doigts mentalement croisés, bras contre sa taille, elle pria en ce sens et prépara tout un tas d'arguments pour le faire accepter dans le cas où il aurait quelques réticences. Elle ne comptait pas lui courir après et lui attacher la ceinture si fort autour de la taille qu'il serait incapable de l'enlever, quitte à y poser un cadenas ; lui mettre dans les mains avant de le pousser dehors, en revanche... Ça, elle en aurait été capable. S'il le jetait dans l'entrée, au moins, on ne pourrait pas lui reprocher d'avoir essayé. Elle y aurait mis tout ce qu'elle avait.
Aussitôt qu'il éleva la voix, un sourire se dessina sur les lèvres de la demoiselle ; mais pas pour longtemps.

« Tu vas pas dire que je l’ai volé, si ? Parce que si on me demande où je l’ai eu et qu’on va croire que je l’ai volé, je serai dans la panade. »

Allons bon. Est-ce qu'il avait vraiment si peu que ça confiance en elle ? Elle ne lui avait pas fait de coup bas, jusque là, et s'était montrée d'une gentillesse exemplaire – alors pourquoi aurait-elle fait une chose pareille ? L'accuser de vol aurait été stupide, d'autant plus que le manteau ne lui appartenait même pas à la base. Elle aurait eu l'air fine de déclarer un objet volé qu'on avait auparavant oublié chez elle ; on aurait pu croire qu'elle-même l'avait volé. Il n'était pas à son père mais à un ami, et puisqu'elle n'était pas mariée, pourquoi ce vêtement serait-il resté accroché à sa patère ? En clair, elle n'avait rien à gagner en faisant une telle chose – et aucune envie de le faire, quoi qu'il en soit. Elle n'était ni stupide ni bêtement méchante.

« Non, je ne compte pas dire que tu l'as volé, expliqua-t-elle dans un soupir, sourcils froncés. Je n'ai aucune raison de faire ça, je viens de te proposer de te le prêter. S'il faut absolument, je peux faire un mot à tes parents. »

Prêter, hein. Le mot avait intérêt à rentrer dans sa petite tête de linotte, sinon elle irait directement chez lui pour s'assurer que le manteau retournerait un jour auprès du pauvre Anyelo. Il ne serait probablement pas trop fâché de ne pas le revoir, puisqu'il ne le lui avait toujours pas réclamé, mais... Sait-on jamais. Ça le forcerait à revenir, au moins. Ce serait déjà ça de pris.

« Bon, ne bouge pas, je vais le chercher. Tu n'auras qu'à le ramener la prochaine fois ! »

A grandes enjambées, la demoiselle fit demi-tour et grimpa à l'étage. Après une fouille rudimentaire de son placard, elle finit par trouver le manteau en question. Noir, grand et plutôt joli de son avis – sûrement moins de celui de l'enfant, plus riche et habitué à bien mieux, mais il devrait faire avec. Il avait le mérite d'être chaud et sec, en plus de protéger efficacement du froid et du vent. Ce serait définitivement mieux que rien, elle ne reviendrait pas là-dessus : il n'aurait plus manqué qu'il attrape la mort, tiens. Le mettant sur son bras, elle descendit les escaliers en espérant qu'il n'aurait pas filé entre temps.

« Je suis làààà. Donc tu le veux, ce manteau ? »
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Camille Rosenthal
Camille Rosenthal

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MessageSujet: Re: Hi miss, can you lend me your balloons as recoupment, please ? I hit your fuckin' door.♪ [PV : LACEY Lou-Chrysoline]   Hi miss, can you lend me your balloons as recoupment, please ? I hit your fuckin' door.♪ [PV : LACEY Lou-Chrysoline] - Page 3 Icon_minitime1Ven 30 Jan - 2:24

Camille se retint de se fendre d’un grand soupir, peu inspiré par les dénégations que servait sa bienfaitrice. Qu’il ait ou non éventé sa stratégie machiavélique, il ne lui servait à rien de passer à table et tout déballer. Jouer la comédie, c’était aussi simple –surtout pour une femme. Il n’était pas convaincu. Elle aurait pu danser sur les mains et faire briller une auréole au-dessus de sa tête qu’il n’aurait rivé sur elle un regard moins suspicieux. Elle avait fait ce qu’elle avait pu pour contrer la mauvaise volonté du sale garnement, mais rendre les armes aurait été plus sage face à l’air buté qu’il arborait. Cette histoire de mot ne le rassura pas plus, pâle excuse s’il devait jeter quelque chose en pâture à la colère de sa mère. Elle ne l’aurait pas seulement lu, devina-t-il. Elle l’aurait considéré d’un œil dédaigneux et jeté sur la table ou ne l’aurait pas regardé du tout, et il en aurait été bon pour son compte. Depuis quand un bout de papier changeait la donne à quoi que ce soit ? Lui savait à peine écrire, élève tout à fait indiscipliné, il y mettait un point d’honneur, mais assez malgré tout pour fournir une contrefaçon en cas d’urgence. Du moins l’aurait-il pu si ce genre de stratagème avait eu une petite chance de fonctionner. Il n’avait jamais tenté le coup, et il ne pouvait pas dire ça de grand-chose.
Il la suivit des yeux lorsqu’elle se retourna et avala les marches jusqu’à le laisser seul dans la pièce. Elle paraissait plus grande sans sa propriétaire et ses sourcils froncés à demi contrariés. S’il tenait à mettre les bouts sans demander son reste, c’était maintenant ou jamais. Y faudra que je revienne toute façon, songea-t-il en mordillant sa lèvre gercée. Il allait crever de froid dehors, la neige étincelante qu’on pouvait discerner par la fenêtre semblait le lui garantir. Un vent froid sifflait encore contre les carreaux et filait sous la porte, décourageant. C’était une mauvaise idée. Il pouvait rentrer chez lui discrètement, monter l’escalier, traverser le couloir, entrer dans sa chambre, fermer derrière lui et oublier la veste dans le coffre du coin gauche, avec toutes les autres étoles. Ce serait bien, mieux sans doute. Il pesa le pour et le contre, conscient que cet examen méticuleux de la situation ne lui servirait à rien –la logique, quelque écrasant que soit son poids alourdi d’évidences, n’était qu’une brindille franchement dérisoire en comparaison d’un vrai, bon moteur : ses tripes et ses envies. Caprices, auraient dit certains, mais il s’en fichait comme d’une guigne. Il se demanda donc plutôt e qu’il voulait faire. Pas qu’il aime avoir froid. Pas que ça lui plaise, de se trimballer dans la neige. Toutefois accepter les cadeaux inopinés d’une femme à qui il avait fait des crasses, c’était pas exactement sa tasse de thé non plus. Il ne l’entendait pas là-haut. Elle pouvait préparer n’importe quoi. Il n’avait aucun moyen de le savoir. Une paranoïa sourde s’était arrimée à lui depuis trop longtemps pour ne pas tenir de l’automatisme. C’était comme d’appuyer sur un bouton d’alerte. Il avait l’imagination plate, dans son genre, mais la réalité fournissait suffisamment d’exemples pour que ce ne soit pas un problème.
Le petit secoua donc la tête et fonça vers la porte qu’il ouvrit en grand. La brise le prit en traître, gelant ses affaires encore humides et rappelant à ses oreilles qu’elles n’étaient pas devenues rouges pour rien. Rosenthal renifla bruyamment et décida de courir. Pas de raison particulière. Il aurait plus chaud. Il serait plus vite rentré. Il ralentit au bout de quelques mètres et pensa qu’il aurait bien fait d’emmener avec lui quelques-unes des pâtisseries de la jeune femme. C’était un peu tard pour se morigéner de la sorte.
Il s’en rappellerait, la prochaine fois.
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