Whimsical Reflections.[TERMINE.XD]

Lidwine poussa un petit soupir satisfait en constatant qu'elle était arrivée à Syma'la. A dire vrai elle avait fait la moitié du chemin depuis la capitale à pied, et voir enfin la jolie fontaine si caractéristique de l'endroit où elle se trouvait à présent lui fit un bien fou. C'était là qu'elle avait passé son enfance, après tout. Peut-être avait-ce été les plus belles années de sa vie, finalement, au regard de ce qui avait suivi. Enfin, regarder en arrière ce n'était pas trop son genre. Ni regarder dans le futur, en fait. Alors elle devait plutôt être bloquée sur le présent, fatalement.

Enfin, comme le présent n'existe pas réellement...

La demoiselle poussa un petit soupir, et replaça une mèche de ses cheveux qui lui barrait la vue en place. Dans son cas, comme elle n'avait plus qu'un œil de valide, elle devait toujours faire attention à pouvoir voir n'importe quoi arriver avec l'autre. D'où sa constante coiffure haut perchée, qui retenait ses plutôt longs cheveux sombres et les empêchait de venir devant son visage fin. La jeune fille ne savait pas très bien au juste pourquoi elle était venue jusqu'ici, mais maintenant qu'elle était là autant en profiter. Après tout elle avait dix-sept ans, et pouvait se promener dans son royaume comme bon lui semblait, à présent. Sa mère ne lui dirait rien, et puis elle ne semblait même plus s'inquiéter de ses absences quotidiennes. La jeune Lidwine aimait bouger, et rester en place relevait juste de l'impossible pour la petite Démone. Elle allait sans doute revenir par chez elle dans quelques heures, avant le coucher du soleil, tout du moins. Et puis si elle le voulait, elle pourrait même dormir ici, cela ne l'engageait à rien.

Elle avança doucement, jusqu'à arriver devant la jolie fontaine dont le bruit avait bercé son enfance. L'eau rouge coulait inlassablement, sans jamais se fatiguer de son périodique manège. Pourquoi elle était rouge? Elle n'en avait aucune idée, et s'en contrefichait royalement. Elle l'aimait comme ça, rouge comme le sang.

Son trident dans une main, elle se pencha au-dessus de l'eau trouble et tenta d'y trouver les contours de son reflet. Agacée par ses cheveux qui ne cessaient de se défaire, elle finit par tout simplement ôter son élastique, et le passer autour de son fin poignet. Elle s'appuya contre le rebord, se perdant dans la contemplation de cette stupide eau, qui bien entendu ne lui offrait comme réponse que sa propre image, ternie par sa couleur trop vive. Dans ce village, il n'y avait plus grand chose qui la retienne. Au fond elle avait vécu la lus grande partie de sa vie à Imura, et n'étant pas du genre purement sentimentale elle n'était jamais revenue ici depuis.
En fait, elle était tellement perdue dans le flot incessant de ses pensées comme dans le flux continuel de l'eau qu'elle n'entendit même pas que quelqu'un s'approchait.

Rouge.

Quelque chose de fascinant qu'etait le rouge,n'est il pas?Rien que cette couleur evoquait chez certaines personnes un sentiment de puissane flamboyante,la couleurdu feu,de la passion ardente d'un buher immense,brulant de toute sa puissance devant une lune toute aussi rouge....Celle ci par la faute du sang qui y avait coulé.Par la faute des nombreuses vies qui avaient étés deversées dans le payspour bien des personnes ne rouge evoquait le sang,tout simplement.Lamatiére rouge sombre,empestant le gras de globules,les giclées d'Hemoglobines au visage du vainqueur,tandis que le perdant crachait son propre sang rouge depuis sa gorge séche...

Il y'avai aussi les idiots romantiques.Eux,tout ce que cette couleur leur inspirait,c'etait le coeur,le grand coeur u valentin,de l'amour profond et sincére avec un grand A.Rien de bien crédible en somme....Ovan marcha encore,vers cette dfontaine rouge,donc,si rouge qu'elle rapellait plutot au grand homme quelque chose ressemblant a un oeil 'Antarr.Du rubis,peut etre?Le fait est que cela ne changeait strictement rien.

Ovan portait des lunettes de soleil rouges.Par conséquent,le monde tel qu'il le voyait a travers son insépérable paire de lunettes....Etait orangé.Le fait qe la fontaine soir touge,bleue,orange,ou meme Violette,cela n'avait aucun importance,puisqu'a a ses yeux,elle etait d'ores et deja rouge.

S'arretant devant la cascade,Ovan baissa la tete.Il ressentit alors une sorte de presence,comme une personne venant ici,et cherchant a se recueillir.Tournant lentement la tête,Ovan se retrouva face a face avec une jeune fille borgne.Il eu un air comme d'habitude,grave,avant de refixer la fontaine,laconique.

Lidwine appuya sa main qui enserrait fermement son trident contre le rebord de la fontaine, et laissa l'autre aller caresser l'eau, trempant juste ses dernières phalanges dans l'onde étrangement écarlate. elle était froide, comme à peu près tout à Hatès, en fait. Étant née là, ayant grandi et toujours vécu là, elle ne ressentait même plus ce froid mordant. Pour elle, c'était un peu comme sa température de seuil. Et puis, de toute façon, elle n'avait jamais été tant que ça affectée par les changements de température. Son corps n'était pas vraiment résistant pourtant ; mais assez pour lui permettre de n'avoir en dessous de son manteau ouvert que sa tenue fétiche.

Et elle n'était pas particulièrement chaude, elle le concédait fort bien.

La demoiselle ne remarqua la présence de l'autre à coté d'elle qu'en voyant soudain son reflet dans l'eau. Elle ne l'avait pas vu, au premier abord, alors que pourtant il n'était pas invisible, loin de là. Elle retira précipitamment sa main de l'eau, et fit volte-face, de façon à pouvoir détailler l'autre sans mal. il était très grand-beaucoup plus que cette pauvre Lidwine, en tout cas, et certainement bien plus imposant aussi. Il n'avait pas l'air de quelqu'un prêt à la tuer à tout moment, mais ne lui semblait pas désarmé, loin de là. En fait, ce qui attira son regard fut bien entendu son bras gauche, qui semblait avoir une particularité bien voyante. Enfin, quand Lidwine trouvait son trident voyant, là elle voulait dire vraiment très voyant. Un homme de sa taille, de sa carrure, et avec ce bras, ça lui disait quelque chose, forcément. Mais elle avait une mémoire purement nominative, et si elle n'avait jamais connu son nom, elle ne se souviendrait pas de ce à quoi il ressemblait, ni même la faction qu'il occupait au sein du royaume. Si le nom lui revenait, cela enclencherait une réaction en chaîne, et tout irait pour le mieux. Mais là...

Et ne pas savoir, ça l'énervait tellement...

"Excusez moi, mais qui êtes vous? demanda-t-elle avec sa franchise habituelle, le regardant avec son seul œil encore valide empli de toute la curiosité maladive dont elle était emplie. Je ne vous ai jamais vu ici auparavant.."

Évidemment, n'étant pas venue ici depuis des années, il avait très bien pu s'y installer entre temps. C'était encore plus probable qu'il n'habite même pas à Syma'la, en fait. Mais il n'était pas censé savoir qu'elle ne savait pas, après tout.

"Je suis sûre de vous avoir déjà vu, ajouta-t-elle en se retournant vers la fontaine, à laquelle elle s'accouda. Je ne sais juste plus où. Alors soit vous m'aidez, soit je finirais par trouver, de toute façon."

Enfin,il avait trouvé.L'eau etait d'un rouge rapellant,non pas le sang qui coulait si souvent des murs d'Hatés,mais plutot le rubis rouge des yeux demoniaques,qui se refletaient la plupart du temps quand ces derniers se regardaient dans un miroir.Remarque,Ovan etait lui meme un demon.Et ses yeux etaient de couleurs non-identifiés,aprés tout,bien peu de gens son parvenus a voir le regard derriere ces lunettes de soleil orangées.Ovan fixa donc la fontaine,de l'eau froide et rouge,comme un demon,ou comme un pays de demon.Il se frotta legerement l'arrête du nez,avant de tourner legerement la tête,pour rgarder la borgne qui venait de lui parler.Il supira legerement,et commenca a traiter les informations données par cette fille.


"Excusez moi, mais qui êtes vous?Je ne vous ai jamais vu ici auparavant.."

Elle avaitun oeil curieux.Ovan,lui haussa legerement,trés legerement les sourcils,avant de fixer le bandea de la jeune fille.Peut ere ce bandeau agissait il comme son propre bras?Elle etait peut être estropiée...Oualors simplement bornge proprement parler.Ovan lui,n'etait pas infirme.Son bras renfermait juste trop de puissance,et cela se comprenait,vu qu'a l"interieur se trouvait un membre irradié avec un gros bloc de Kara-Xanthe.Ovan redressa ses lunettes.

Il semblait pourtant que la jeune fille ne le cnnaissait pas.Etrange,lui qui etait quand meme célébre dans le monde.Il s'etait fait une solide reputation,de son statut,sa force,et sn apparence trés insolite.Soupirant a nouvea,il analysa les nouvelles paroles de la jeune demone,en se demandant si toutles borgnes etait tous ignorants de son existence.

"Je suis sûre de vous avoir déjà vu,Je ne sais juste plus où. Alors soit vous m'aidez, soit je finirais par trouver, de toute façon."

Elle s'accouda a la fontaine,et le regarda d'un ir curieux.Ovan baissa la tête,avant de repondre de sa gave voix pesée.Elle devait faire l'effet d'une masse de fontemais aprés tout,peu importe.

Je suis....Le capitaine de la garde de Darenn.Ovan.

Il releva la tête,pour regarder lafill dans les yeux,a travers ses verres rouges.

Et vous?Une bourgeoise,vut votre arme.Bienvenue a Syma'la.Qu'est ce qu'il vous améne ici?

Je suis....Le capitaine de la garde de Dahrenn. Ovan.

A ces quelques mots, le visage de la jeune borgne s'illumina. Il ne lui en aurait pas fallu plus que le "Ovan" pour se remémorer sa fonction, et son identité publique. Évidemment, comment avait-elle pu oublier son physique, son visage, ou même son bras, tout simplement? Elle n'avait jamais été très physionomiste, certes, mais elle aurait du se souvenir de toutes les personnes un peu gradé de son royaume. Dahrenn, aucun soucis de mémoire. Bara elle aussi faisait parti des personnes dont le visage ne risquait pas de lui échapper, c'était comme ça. Le dirigeant d'Hatès et sa petite sœur, il était élémentaire que tout à chacun ici se souvienne d'eux, de leur visage, de leur fonction, jusqu'au son de leur voix parfois. Ce devait être la même chose dans les autres royaume, pour ce qu'elle en savait. Et puis, quelqu'un qui croise un dirigeant, quel qu'il soit, et qui lui demande son nom...,ce ne devait pas être une position enviable. Alors oui, elle connaissait le visage de chacun des dirigeant. Pour leurs subalternes, il y avait visiblement encore un petit travail de mémoire à faire...

Elle ne bougea pas, restant accoudée à cette sacrée fontaine, regardant à présent de nouveau son reflet trouble dans l'eau rouge.

"Maintenant que vous le dite je me souviens de vous, répondit-elle en détaillant sa propre image dans l'onde glacée, s'amusant à remettre en place les mèches de ses cheveux lâches. Ovan..."

Elle se redressa, et s'assit sur le rebord, promenant son regard sur les maisons alentours. Celle où elle habitait avant n'avait plus connu d'occupant depuis, et malgré le fait qu'elle semblât neuve, elle devinait bien qu'il n'en était rien. Cette jolie maison sur sa gauche, elle était morte.

"Et vous? Une bourgeoise, vu votre arme. Bienvenue a Syma'la. Qu'est ce qu'il vous amène ici?"

Lidwine eut un petit sourire, et approuva la première hypothèse d'un hochement de tête. En effet, elle était issue de milieu bourgeois. Cela étant, cela lui convenait étonnamment bien. Être Noble ou simple Villageoise ne lui aurait pas plu, dans un sens comme dans l'autre.
Pourquoi elle était à Syma'la? En voilà une question qui était fort intéressante. Elle ne le savait même pas très bien elle-même, en fait. Peut-être par nostalgie, peut-être pour se promener, peut-être pour rien du tout. Oui, peut-être était-ce simplement pour revoir cette ville dans laquelle elle était née, et où son père l'avait abandonnée. Non pas qu'il lui manque vraiment. Juste un vide étrange qu'elle avait comblé avec tout et n'importe quoi.

Mais au moins il était bouché.

"Oui, je suis bien une bourgeoise, bien observé, répondit-elle tout d'abord en complément à son hochement de tête. Ensuite, je suis à Syma'la pour aucune raison en particulier. J'ai beaucoup de jolis souvenirs ici, c'est sans doute pour ça."

Elle le regarda de pied en cap, se moquant éperdument des trente centimètres révolus qu'il prenait sur elle. Lidwine n'était pas du genre à se laisser impressionner par la coquille de quelqu'un, de toute manière.

"Et vous? Que fais le capitaine de la garde royale dans un si petit village, dites moi?"

"Maintenant que vous le dite je me souviens de vous, Ovan..."

Elle remettait en place ses cheveux rebelles.Incroyable ce que ces derniers pouvaient être reticents.Il ne cessaient de revnir a leurs place,malgré les incessantes tentatives de la jeune femme.Ovan soupira a nouveau,créant ainsi qelques remous a lasurface de la fontaine de sang qui coulait face a eux.Il ne voyait pas vraiment les reflets dans cette fontaine.Ses lunettes l'en empechait surement.Et d'ailleurs,c'etait bien lecas.Il n'arrivat pa a detailler les traits dela demoiselle.

Enfin,au moins,elle se souvenait de lui,c'etait au moins un bon point.Meme si Ovan n'attachait pas une importance particuliére a sa renomée,il aimait l'expression que prenait ses adversaires,ou plus simplement,ses victimes,quand ils apprenaent a qui ils avaient affaire.Cela lui evitait bien des soucis d'être assez connu dans Lysandre.Ovan eu un petit sourire,en repensant a Claid,qui lui,ne l'avait pas recconu,et ne l'aurait jamais fait si Ovan n'avait pas été aussi explicite avec lui.

Claid avait été un cas trés interessant.Cette fille pouvait l'etre aussi?Aprés tout,elle,elle n'etait pas sus son commandement.Ce n'etait vraisemblablement qu'une citoyenne.Riche,surement.Mais citoyenne tout de meme.

"Oui, je suis bien une bourgeoise, bien observé,Ensuite, je suis à Syma'la pour aucune raison en particulier. J'ai beaucoup de jolis souvenirs ici, c'est sans doute pour ça."

De jolis souvenirs?Vut le cache oeil qu'elle trimballait,Ovan avait pourtant été persuadé du contraire.Elle avai plutot l'air d'une enfant battue dans son enfance,et aujourdhui,d'une etrange femme forte.Ovan redressa ses lunettes,avant de concilier laderniere phrase.


"Et vous? Que fais le capitaine de la garde royale dans un si petit village, dites moi?"

Ca....Ca c'etait une bonn question.Que diabe faisait Ovan ici?Rien,surement.Il errait,sans doute,comme a son habitude,a la recherche de la Clé du Crepuscule,et de ses utilisateurs.Bien sur,il y avait aussi la mission qu'il s'etait confié.Mais vraisemblablement,elle était portée a l'echec.

Je cherche un cristal,comme tout lemonde.Mais plus je passe de temps ici,et plus je me dis qu'il n'ya qu'une seule chose d'interessante....

Il regarda la fille,a nouveau dans son reflet de l'eau rougeâtre.

Que comptez vous faire pour Hatés?

Cette jeune bourgeoise avait donc bel et bien un oeil en moins.Ou du moins,celui ci etait si laid,qu'elle avait preferé le cacher.Ou alors,et Ovan le savait trés bien,puisque c'etait a peu prés son cas aussi,elle a put scellé un pouvoir dementiel dans son oeil masqué,a l'instar de lui et son bras.Ovan se gratta un peu le bras gauche.L'enorme canon qui s'y trouvait lui donnait froid,mais a present,il s'etait habitué.Et puis,ce canon lui etait d'une grande utilité lors d'eventuels combats.Extreme puissance,bonne precision,seule sa maniabilité etait a remettre en cause.Mais cela pouvait se palier justement avec l'autre bras,équipé de son fusil a Baïonette.

Ovan vit que la jeune fille ouvrit les lévres.Ele voulait surement repondre.Il ne dit rien,se contentant de fixer l'horizon,avec un soleil presque aussi rouge que la marre.Cela ne lui faisait aucun mal aux yeux.Ca n'etait pas pour rien qu'il portait ces lunettes.Ainsi,il ne risquait pas d'être eblouit par les intense lumiére.Comme quoi,un accessoire a toujours son utilité.

"Ce que je compte faire pour Hatès? Et bien, je ne sais pas...,je ne suis pas au service de mon royaume, et je n'ai rien à prouver à qui que ce soit. Mais cela étant...,reprit-elle, jouant avec une mèche de ses cheveux, l'air de rien. Cela étant, je déteste rester à ne rien faire. Mais de là à trouver une aussi noble occupation..."

Ovan hocha legerement la tête,pour regarder a present l'arme que tenait la fille.Un trident,assez curieux.Mais bon,cette arme n'etait pas plus etrange que les siennes,un canon au bras gauche,et un fusil avec une baïnoette géante laissait souvent des marques.Mais ce trident semblait d'une trés bonne facture.Presque aussi bonne que son cadenas,qui etait en matiére totalement indestructible.Le cadenas....Il le gratta un moment,en se demandant si il restait dans ce monde quelqu'un de digne qu'il l'enleve....Peut etre.

Regardant a nouveau cette femme,il soupira legerement,en affichant un air clair pour une fois.Il avait trés nettement l'intention de faire sentir a cette jeune personne "En ce cas,fait quelque chose de moins noble,mais fais le.".Il n'etait pas sur qu'ell cmprenne.Mais il aborderaitce sujet plus tard,la voila qui revenait a a charge.

"Vous avez de ces questions, pour le capitaine de la garde..."

Et elle avait parfaitement raison.Ovan hocha legerement la tête,avant de la regarder.

Vous trouvez?Je m'nquiete pour mon pays,c'est tout....Alors,que comptez vous faire au juste?Au fait,je ne sais meme pas votre nom.

Lidwine observa un peu plus en détails on interlocuteur, se demandant tout de même à quoi pouvait réellement servir cette encombrante armature sur son bras gauche. Elle en avait déjà entendu parler, mais faire la distinction entre les ragots et la vérité devenait de plus en plus difficile, avec le temps. C'était un peu le principe du téléphone arabe : vous disiez quelque chose à votre voisin, qui le répétait au sien, qui le répétait au sien...,et dans la chaîne de mots, il y avait toujours des déformation. Difficile parfois même de voir le rapport entre la phrase d'arrivée et celle de départ. Enfin, tout ça pour dire que finalement, elle ne savait pas grand chose du jeune homme en face d'elle. Peut-être était-ce là une simple fantaisie de sa part, mais elle en doutait fortement. S'affubler d'accessoires inutile, elle aurait compris ; mais ce 'truc' là, il devait avoir nombre d'inconvénient. D'abord, il avait l'air lourd, malgré tout. Et le fait que son possesseur ai lui-même l'air de quelqu'un d'assez musculeux n'y enlevait rien, ce ne devait pas être très pratique. Au final, elle, elle n'aurait pas supporté, toujours qu'elle était à jouer avec ses mains, à balancer ses bras et à s'en servir comme balancier. Qui plus est, étant donné la nature de son arme, elle avait besoin de ses deux mains pour s'assurer une meilleure prise et une plus grande maniabilité encore. L'utiliser avec sa seule main droite était possible, mais savoir qu'elle ne pouvait pas attendre d'aide de sa jumelle gauche l'aurait plus stressée qu'autre chose.

Enfin, il était scellé, ce bras. Et le cadenas avait l'air bien solide...

"Vous trouvez?Je m'inquiète pour mon pays,c'est tout....Alors,que comptez vous faire au juste?Au fait,je ne sais même pas votre nom."

La jeune bourgeoise aux longs cheveux foncés sourit, et fit passer son arme dans sa main gauche histoire de détendre ses doigts. En effet, elle ne s'était pas même présentée à lui, trop occupée qu'elle était à se poser d'existentielles questions à son propos. Après tout, c'était tout elle, ça ; elle détestait avoir à s'étendre sur sa propre personne, et esquivait la plupart du temps les questions des autre par d'autres questions. Enfin, donner son nom ne l'engageait à rien, après tout.

"Je m'appelle Lidwine, Lidwine Auura. Pardon, j'en ai même oublié les bonnes manières...,je fais une bien piètre bourgeoise, n'est-il pas? répondit-elle avec un petit sourire qui traduisait parfaitement tout ce qu'elle pensait de la situation."

La jeune fille aux grands yeux violets posa le seul encore utile des deux sur le vide, devant elle, tout en ressassant de bien étranges pensées dans le secret de son esprit. C'était bien le seul endroit où elle pouvait se sentir complètement tranquille, son esprit.

Finalement, elle reporta son attention sur son interlocuteur, se souvenant de ce qu'il avait dit avant de ne lui rappeler son impolitesse flagrante.

"Le sort de votre pays? Allons, comme vous y allez...,une petite jeune fille comme moi ne peut en aucun cas décider du sort d'Hatès, même pas à un moindre degré. Évidemment, plusieurs petites jeunes filles comme moi additionnées..."

Elle s'interrompit, et raffermit sa prise sur son trident.

"Mais vous n'êtes pas venu jusqu'ici pour faire de la publicité pour les armées de notre charmant royaume, si? répondit-elle avec un petit sourire impertinent. Enfin, si vous me donnez une bonne raison de vous dire ce que je compte faire, alors je pourrais peut-être envisager de vous offrir une réponse, Ovan."

"Je m'appelle Lidwine, Lidwine Auura. Pardon, j'en ai même oublié les bonnes manières...,je fais une bien piètre bourgeoise, n'est-il pas?

Ovan souria un petit peu.Elle semblait prendre la situation a la légére.Enfin bon,il avait une idée trés recise des bourgeois de Hatés,et elle ne changerait pas.Il soupira a nouveau,avant de faire craquer les os de sa main droite,avec ses doigts droits egalement.Une performance sans doute dfficile,mais il s'en accomoda parfaitement.

Comparer aux autres bourgeois d'Hatés...Vous semblez plutot disponible,a mon avis.N'importe quel autre m'aurait sans doute craché a la figure,puis se serait platement excusé aprés que j'ai decliné mon identité.

Il soupira un peu,laissant son regard se perdre au loin.Decidement,il faisait froid a Hatés.Curieusement,la jeune femme ne semblait pas vetue de facon hivernale,au contraire d'Ovan,qui,rien qu'a son chandail,se tenait presque oujours prés d'une chaleur vestimentaire.Meme quand il traversait Oria,il gardait son chandail.Pourquoi?Parce qu'il en avait envie.

"Le sort de votre pays? Allons, comme vous y allez...,une petite jeune fille comme moi ne peut en aucun cas décider du sort d'Hatès, même pas à un moindre degré. Évidemment, plusieurs petites jeunes filles comme moi additionnées..."

En effet,plusieures filles comme elle additionées,et Hatés etait assuré de remporter la victoire.En la voyant,on devinait tout de suite une combattante aguérie,et elle etait visiblement intelligente.Cent comme elle,et Hatés seraitvictorieux.Hélas.Il n'en existe meme pasdix.

"Mais vous n'êtes pas venu jusqu'ici pour faire de la publicité pour les armées de notre charmant royaume, si? répondit-elle avec un petit sourire impertinent. Enfin, si vous me donnez une bonne raison de vous dire ce que je compte faire, alors je pourrais peut-être envisager de vous offrir une réponse, Ovan."

Ovan eu un leger,trés leger ricanement,s'accompagnant d'une tournure de tête vers elle.Il souriait aussi ironiquement qu'elle,en comprenant parfaitement sa question.Il soupira a nouveau,et declara de sa vox grave,et lourde.

Une raison?Parce que je vous le demande.Voyez vous,vous m'interessez beaucoup de par vos evidentes capacitées.Il est certain qu des cas comme vous,on en croise une fois tout les dix ans,voire plus.Alors je fais ce que je peux pour en apprendre plus sur vos projets.Voyez vous,que vous nous aidiez est utile.Que vous ne faites rien est normal.Que vous faites une action contre nous,et la,en revanche,cela sera problematique.

Il laissa planer un petit peu le vent,puis regarda le soleil,avant de reprendre.

Cela vous satisfait t-il,comme raison?

"Comparée aux autres bourgeois d'Hatés...Vous semblez plutôt disponible,a mon avis.N'importe quel autre m'aurait sans doute craché à la figure, puis se serait platement excusé après que j'ai décliné mon identité."

Lidwine haussa un sourcil, sans pour autant se départir de son sourire espiègle. Elle ne voyait pas bien quelles raisons auraient pu la pousser à cracher à la figure de cet homme, mais en y réfléchissant bien elle n'en avait peut-être pas besoin. Certains agissaient sans réel discernement, et si ça pouvait être simplement gênant dans le cadre quotidien, ça pouvait se révéler mortel lors d'un combat à proprement parler. Oubliez ne serait-ce qu'un détail, qu'un stupide détail, et la situation pouvait tourner à votre désavantage. Quand elle avait joué avec les nerfs de son frère,lors de ce stupide dîner, elle avait justement oublié un détail primordial.

Le couteau qu'il tenait fermement entre ses petits doigts crispés par la colère.

La demoiselle ne dit donc rien, se contentant de refaire sa coiffure avec soin, et attendit la suite de son discours-qui viendrait répondre à ses dernières interrogations.

"Une raison? Parce que je vous le demande. Voyez vous,vous m'intéressez beaucoup de par vos évidentes capacités. Il est certain que des cas comme vous, on en croise une fois tout les dix ans, voire plus. Alors je fais ce que je peux pour en apprendre plus sur vos projets. Voyez vous, que vous nous aidiez est utile. Que vous ne faites rien est normal. Que vous faites une action contre nous, et la, en revanche, cela sera problématique."

La petite jeune fille, toujours assise dos à cette fontaine qui avait bercé ses journées d'enfant, se mit à balancer ses jambes dans le vide. Si elle avait été plus grande elle aurait certes pu atteindre des objets plus haut et paraître plus imposante, mais elle n'aurait pas pu balancer ses jambes ainsi. Chaque chose avait ses avantages et ses inconvénients, et Lidwine avait appris à juste titre à ne plus trop s'attarder sur se propres défauts. Elle les connaissait, et elle apprenait à les minimiser, en faisant au possible des points forts. Bien entendu, elle se savait douée au combat, et ses 'évidentes capacités', elle les connaissait par cœur, puisqu'elle les avait elle-même finement ciselées dans son mental et dans son corps. De là à dire qu'on ne croisait des personnes comme elle que tout les dix ans, elle n'en était pas convaincue, mais soit. Cela étant, elle n'arrivait pas à savoir ce qui, sur elle, dans son physique et son comportement, pouvait lui faire croire ça. Avoir une arme et la langue bien pendue ne faisait pas tout, n'est-ce pas?

"Cela vous satisfait t-il,comme raison?

-Je suis pleinement satisfaite, répondit-elle en descendant de son perchoir."

Elle s' adossa à ce qui la portait précédemment, et fit mine de réfléchir. Des projets? Est-ce qu'elle en avait, finalement? Rien n'était moins sûr. Elle n'avait jamais songé à son avenir, ce n'était pas quelque chose qui la préoccupait tant que ça. Alors devoir y réfléchir tout à coup, comme ça...

"Hm..., tout d'abord, vous n'aurez jamais à vous battre contre moi, à moins que vous-même n'ayiez à dessein de trahir votre roi. je réspècte beaucoup Mr Bellanca et sa jeune soeur, je ne ferais jamais rien qui aille contre eux-et donc en parallèle contre vous."

Elle fixa ses pieds, l'air soucieuse. Elle n'avait que dix-sept ans, après tout, et réflechir à ce genre de chose, ce n'était en aucun cas une obligation. Etant donné son statut, elle finirait sans doute mariée par arrangement par les bon soins de sa mère, et finirais sa vie avec un homme qu'elle n'aimerait probablement pas. Le combat, sa charmante génitrice voyait plus ça comme une étrange occupation, et elle ne désésperait pas de la voir habillée comme une princesse au bras d'un charmant jeune homme.

Lidwine ne savait pas trop, mais le charmant jeune homme, elle voulait le trouver elle-même. Et il ne devrait pas empiéter sur ses passions, sur sa vie en elle-même. Se marier par interêt...,elle n'avait pas envie de s'y résoudre, pour le moment.

"Et je ne sas pas. Je n'ai pas de projets précis, finit-elle par lâcher, relevant la tête. Mais même avec toute la volonté du monde, je suis une jeune fille issue d'un milieu bien particulier, et je doute que j'ai mon mot à dire dans mes projets d'avenir. Ah, et ne me dites pas que je suis seule juge, que je suis la seule maitresse de ma déstinée : ça ne marche pas ce genre de répliques, et vous le savez très bien."

Elle sourit de nouveau, et soupira, embarassée.

"Ah, pourquoi on parle de moi...?"

-Je suis pleinement satisfaite.

Elle descnedit de son perchoir,avant d'atterir devant le grand homme qui lui faisait face.Elle avait l'air soucieuse,et a vrai dire,Ova la comprenais parfaitement.Elle devait sans doute se demander ce qu'elle avait de si exceptionel.Ovan n'en savait pas grand cose non plus,en fait.Simplement ce petit quelque chose,cette minuscule etincelle,qui la rendait plus ou moins unique.Peu de gens qu'il avait rencontré avait cette flamme dans la voix,cette facon dese mouvoir,et de regarder le vide.

Alors cette jeune fille interessait Ovan,ne serait-ce que par curiosité.Aprés tout,plus de dispos seraitplus rentable?Donc,il n'avait qu'a gagnr en parlant avec elle.Et rien a y perdre.C'etait en grande parite a cause de cela qu'il continuaient tout deux cette conversation.Ovan attendit donc,sans bouger d'un milimétre la reponse de son interlocutrice.

Elle ne se fis pas attendre.

"Hm..., tout d'abord, vous n'aurez jamais à vous battre contre moi, à moins que vous-même n'ayiez à dessein de trahir votre roi. je réspècte beaucoup Mr Bellanca et sa jeune soeur, je ne ferais jamais rien qui aille contre eux-et donc en parallèle contre vous

Donc,Ovan n'avait rien a perdre.Bien sur,il se puvais qu'il survint des evenements imprévus,comme une soudaine mort de Dahrenn,le fait que Hatés devienne une colonie Antarr,une infection de cristal,etc...Mais dans l'immediat,Ovan et Hatés n'avait rien a craindre de cette femme.Attendant donc patiemment la suite,Ovan fixa le soleil rouge,la fontaine rouge,et enfin ce cache oeil bizzare a l'effigie d'une tête de mort.Etrange...

"Et je ne sas pas. Je n'ai pas de projets précis, finit-elle par lâcher, relevant la tête. Mais même avec toute la volonté du monde, je suis une jeune fille issue d'un milieu bien particulier, et je doute que j'ai mon mot à dire dans mes projets d'avenir. Ah, et ne me dites pas que je suis seule juge, que je suis la seule maitresse de ma déstinée : ça ne marche pas ce genre de répliques, et vous le savez très bien."

La,elle marquait un point.Toutefois,Ovan etait mieux placé que quiconque que n'importe qui pouvait decider de son destin.En revanche,on a jamais conscience de nos choix.Et de ce fait,on pense toujours être manipulé.Ainsi,si Lidwine decidait,par exemple,de fuir dieu-sait-ou,avec son homme d'amour,elle vivrait sa vie comme elle l'aurait choisie,sans contrainte parentales.En temps de guerre,les soldats avaient autre chose a faire que de retrouver une jeune femme en fuite.

"Ah, pourquoi on parle de moi...?"

La reponse d'Ovan fut immédiate.Il parlerait de lui,quand les poules auront des dents.Et encore,c'a n'est pas sur.

Parce qu'il n'ya rien a dire a mon sujet,et que c'est une conversation entre vous et moi.

Il soupira a nouveau,avant de declarer.

Vous avez toujours le choix de vivre comme vous voulez,toujours.Mais parfois,des obligations morales nous obigent a rester a notre place....Par exemple,si vous ne voulez pas partir loin de votre famille,vous marier avec un homme que vousaimez,je suppose que ce n'est pas par manque de confort?De qoi avez vouspeur?Trahir Hatés?

Il aimait poser ce genre de questions épineuses.Decidement,Ovan etait trés doué pour lire dans l'esprit des gens.

"Parce qu'il n'y a rien a dire a mon sujet,et que c'est une conversation entre vous et moi."

Lidwine eut un petit ricanement cynique, et serra son élastique sur ses cheveux fins et aériens. A dire vrai, elle doutait fort que ce fut là une vérité absolue ; c'était plutôt ce dont il voulait la persuader, peut-être se persuader lui-même. Si on n'avait rien à dire sur une personne, c'était que cette même personne n'existait pas réellement. Parce que, même si ce n'était pas digne d'intérêt, même si ça n'avait aucune sorte d'importance, on avait toujours quelque chose à révéler sur soi-même ou sur les autres. Ça, Lidwine l'avait appris au fil du temps, et cela s'était avéré être une lapalissade, pour le coup. Alors, ce que voulait dire Ovan, c'était sans doute qu'il n'y avait rien à dire d'intéressant sur lui, ou plutôt qu'il ne voulait pas parler de lui.

S'il ne voulait rien dire, c'était qu'il y avait beaucoup à dire, justement.

"Vous avez toujours le choix de vivre comme vous voulez,toujours. Mais parfois, des obligations morales nous obligent a rester a notre place....Par exemple, si vous ne voulez pas partir loin de votre famille, vous marier avec un homme que vous aimez, je suppose que ce n'est pas par manque de confort? De quoi avez vous peur? Trahir Hatés?"

Lidwine eut un léger tic, et joua avec la chaîne lâche attachée autour de son cou, se demandant pourquoi elle ne partait pas loin de sa mère, pourquoi elle n'allait pas vivre sa vie. C'était une très bonne question, finalement, puisqu'elle la forçait à réfléchir. Oui, voilà, c'était ça qui avait le don d'agacer le demoiselle dans le bon sens, chez lui : il la forçait à réfléchir, et lui posait des questions stupides.

"Hun, je vous avais dit de ne pas me sortir des phrases de ce genre là,
mais à l'évidence vous ne pouvez pas vous en empêcher..."

Elle n'avait pas besoin de s'éloigner de sa famille de toute façon, elle s'était déjà réduite jusqu'à ce qu'il n'en reste presque plus rien. Sa mère était encore là, certes...,son père les avait laissés, et son frère avait été envoyé Dieu seul savait où. Enfin, sa mère seule savait où. Peut-être était-il devenu soldat, pour ce qu'elle savait. Il devait avoir quatorze ans, maintenant. Ça faisait deux ans, qu'il l'avait estropié.

Alors elle n'aurait pas du continuer de lui en vouloir, non?

"Je n'ai plus de famille, répondit-elle simplement. Plus que ma mère, et je doute que lui faire avoir un arrêt cardiaque en lui laissant un mot d'adieu soit très charitable."

La jeune Lidwine donna un petit coup dans une pierre avec le bout de sa botte, ignorant le regard de l'autre sur sa propre personne.

"Si je dois me marier avec un bon parti, ça se passera comme ça. Je ne suis pas fataliste, mais de toute façon m'évertuer à aller contre ça ne me servira pas. Et puis, ce n'est pas en m'enfuyant que je trahirait Hatès. Je trahirais l'amour que ma mère me porte, mais c'est bien tout."

Elle fronça les sourcils, tentant de se comprendre elle-même. Parce que là, au final, tout ce qui ressortait de cette conversation, c'était qu'elle n'arrivait qu'à se discréditer tout seule. Rien ne l'empêchait d'agir comme bon lui semblait...,mais elle ne savait pas quoi faire de cette liberté, tout simplement.

"Ah, vous m'agacez! s'exclama-t-elle en croisant les bras, sans lâcher son arme pour autant. Oui, je reste chez moi et je ne sais pas pourquoi. Et je ne sais pas non plus ce que je vais faire de ma vie, c'est fort triste mais je n'en ai réellement aucune idée."

Elle poussa un petit soupir frustré, et ajouta avec un rire amusé :

"Mais si ça peut vous faire plaisir, je me met à la recherche de mon moi intérieur et de l'amour de ma vie dès ce soir."

"Hun, je vous avais dit de ne pas me sortir des phrases de ce genre là,
mais à l'évidence vous ne pouvez pas vous en empêcher..."

Non.Ovan ne pouvat pas s'empecher de s'imiscer dans la vie des autres.Un moyen de comprendre les douleurs des gens.Un moyen trés utile de determiner leur alignement.Ileu un sourire vaguement narquois,puis réafficha un air neutre,comme si il priait.Il atendait une suite,qui se fit sous plusieures formes.

"Je n'ai plus de famille, répondit-elle simplement. Plus que ma mère, et je doute que lui faire avoir un arrêt cardiaque en lui laissant un mot d'adieu soit très charitable."

Ovan hocha la tête.Il comprenait cet etat d'esrpit.Abandonner sa mére alors que celle ci representait sa derniere famille etait innsupportable,pour l'abandonneur,comme pour l'abandonné.Et il le savait trés bien,puisque c'etait le sentiment qu'il eprouvait presque chaque jours.Ovan regarda le soleil rouge,en reflechissant a ces propos.Non,au final,il etait parfaitement daccord avec elle.Mais en meme temps,il se pouvait qu'elle ne supporte plus du tout sa mére,auquel cas,Ovan aurait alors raison.

Le denouement dependait de bien peu de choses....

"Si je dois me marier avec un bon parti, ça se passera comme ça. Je ne suis pas fataliste, mais de toute façon m'évertuer à aller contre ça ne me servira pas. Et puis, ce n'est pas en m'enfuyant que je trahirait Hatès. Je trahirais l'amour que ma mère me porte, mais c'est bien tout."

L'amour envers sa mére....Ovan hocha trés legerement la tête,avant de la regarder a nouveau.Il avait envie de rajouter que l'amour a sa mére n'etait pas valable.

Quel genre d'amour est-ce que de vous marier a un homme que vous n'aimez pas,juste par intêret politique?

Il soupira,et la laissa terminer sa tirade.Ovan se sentait bien,pour le moment,cette femme etait une agréable compagnie.Pour paser le temps.

"Ah, vous m'agacez! s'exclama-t-elle en croisant les bras, sans lâcher son arme pour autant. Oui, je reste chez moi et je ne sais pas pourquoi. Et je ne sais pas non plus ce que je vais faire de ma vie, c'est fort triste mais je n'en ai réellement aucune idée."

Ovan eu un petit sourire.Il avait aussi le don d'agacer les gens,mais gentiment.Pas de les enerver au point de raviver des pulsion meurtriéres.Le capitaine hocha une nouvelle fois la tête,comprenant cegenre de réaction a la perfection.

Mais si ça peut vous faire plaisir, je me met à la recherche de mon moi intérieur et de l'amour de ma vie dès ce soir."

Ovan souria vraiment de bon coeur,cette fois.Il la regarda a travers ses lunettes,et eu un air bienveillant

Et bien,faites.Si c'est aussi simple,faite.Cela me soulagera la conscience,de savoir qu'une jeun femme a trouver le bonnheur,et que j'y fut pour quelque chose.

Il tourna la tête,et les talons.Il amorca son depart.

Lidwine n'arrivait pas à se fixer, à arréter de bouger, pour l'instant. Elle venait de descendre de son perchoir, mais finalement elle trouva bon de s'y réassoir, sans raison apparente. Se poser, se fixer, arréter de bouger, toutes ses expréssions ne lui ressemblaient que trop peu. Elle n'aimait pas rester inactive, autant physiquement que moralement. Elle entrainait son corps autant que son esprit, et faisait sans cesse de la gymnastique-dans les deux sens du terme-pour entrainer et ses neurones et ses membres, souvent endoloris par l'effort. Mais au final, qu'est-ce que ça pouvait bien lui apporter? Pas grand chose, sans doute. Mais avait-elle réellement besoin de raison pour faire ci ou pour décider de cela? Si ça lui plaisait, elle n'en avait peut-être pas besoin, finalement. Elle ne savait pas très bien reconnaitre les sensations qui allaient avec cette idée d'apprécier faire quelque chose parfois, mais ça aussi elle s'en moquait. Quand elle faisait le vide, dans sa tête, il restait toujours quelques petites choses. Des personnes, des choses, des paroles inéffaçable, qui ne partiraient plus jamais. Et ces choses là, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, c'était qu'elles étaient cruellement importante. Lidwine avait autant besoin des choses qui la rendaient tristes que de celles qui la faisaient rire et se sentir légère.

Quand elle souffrait, au moins était-elle sûre de vivre.

"Quel genre d'amour est-ce que de vous marier à un homme que vous n'aimez pas, juste par intêret politique?

-Ce n'est pas de l'amour, répondit-elle du tac-au-tac. Je le sais très bien."

Elle bascula sa tête en arrière, agacée de nouveau de se trouver si embrouillée. La jeune demoiselle détestait ça, purement et simplement, que de se trouver dans cette situation. C'était bien pour ça, d'ailleurs, qu'elle n'aimait pas qu'on s'attardât à parler de sa personne. Parce que dans ces cas précis, si elle tombait sur ce genre de personne dont Ovan faisait précisément parti, et bien elle tombait dans une position peu enviable. Parce qu'elle ne voulait pas qu'on s'intéresse à elle, parce qu'elle en avait marre qu'on lui accorde de l'attention. Tout ceux qui faisaient mine de le faire n'étaient que de sombres idiots qui s'amusaient à la faire souffrir. Alors peut-être était-ce pour ça qu'elle s'accordait à penser qu'un mariage arrangé lui sierait pour le mieux. Elle n'aurait besoin que de lui parler de temps en temps, d'avoir des enfants avec lui, et puis de s'afficher avec de grands sourires hypocrites avec lui devant tout le monde. Ah, elle comprenait très bien l'image que les Nobles et les bourgeois pouvaient donner, après tout...

"Et bien, faites. Si c'est aussi simple, faites. Cela me soulagera la conscience, de savoir qu'une jeune femme a trouvé le bonnheur, et que j'y fut pour quelque chose."

Elle gonfla ses joues un instant, à l'image d'un hamster, visiblement en proie à un sentiment de frustration profonde. Evidemment que non, ce n'était pas aussi simple. L'amour de sa vie, elle ne le trouverait certainement pas en se promenant seule la nuit. Elle allait peut-être trouver des pervers, mais ça, ça ne l'avancerait pas à grand chose. Les courtes relations, qui ne duraient en tout et pour tout qu'une nuit ou deux, ça la connaissait. Et ça n'avait rien à voir avec l'amour. Quant-à son elle interieur, il ne comptait pas sortir comme ça, juste parce qu'elle le lui demandait. La demoiselle était compliquée, malgré le fait qu'elle puisse avoir l'air très simple comme personne.

En le voyant tourner les talons, prêt à s'en aller, Lidwine ne put s'empécher de descendre de nouveau de son perchoir si confortable et atrappa sa manche.

"Attendez! Vous savez très bien que ça ne marche pas comme ça, vous n'êtes tout de même pas idiot...,gromella-t-elle, avant de lâcher brusquement sa manche, comme si elle avait eu honte de son geste puéril. Alors si vous avez un stupide conseil de stupide adulte..."

Lidwine recula un peu, et croisa ses bras derrière elle, laissant son trident s'appuyer contre son dos.

"Enfin, pas...,ouais, je me comprend. Pas sur la façon dont trouver l'Âme-soeur, ça je me débrouillerais comme je pourrais.."