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 Way To Go~!-{TERMINE}

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Lawrence Dylhan
soldat
Lawrence Dylhan

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Inscrit depuis le : 04/08/2009
Age : 32
Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Lun 28 Juin - 1:24

[Non, je n'ai aucune raison de faire ce poste si ce n'est l'envie profonde de voir comment réagit Chris en milieu hostile.XD

Donc sans Bara. Et Lawrence, à côté de Bara, c'est la jungle.ù__û]


Lawrence avait de longues journées, pour sûr.

Pourtant, il n'arrivait pas à se fatiguer. C'était peut-être un bien, d'être énergique et de pouvoir sauter partout même après un entrainement intensif : mais ça avait aussi de clairs désavantages, même si seul lui devait le remarquer. De un, il était littéralement mort au réveil, et ce pratiquement chaque matin. Ça allait mieux après le petit-déjeuner en général, mais il fallait tout de même faire attention. De deux, ce n'était pas parce qu'il ne ressentait pas la fatigue sur le moment qu'elle n'était pas là, malheureusement. Il n'avait pas envie de se faire mal d'une manière ou d'une autre, il n'était pas complètement masochiste non plus..., sans rire. Apercevant une connaissance au bout du couloir, le jeune homme lui fit un grand signe de la main, souriant lorsqu'il le vit lui répondre. Lawrence ne tenait que difficilement en place, c'était un fait. Rester à ne rien faire avait son charme, certes, mais une fois qu'il était lancé il avait du mal à s'arrêter et prendre une pause : s'il le faisait, il savait très bien qu'il ne repartirait pas. Pas de ceux à s'arrêter de courir quand il était essoufflé, pensant y arriver mieux ensuite, le garçon aux cheveux bleus privilégiait lui la technique qui consistait à foncer et à aller le plus loin possible sans respirer. Il détestait être interrompu quand il faisait quelque chose, et trouvait cela tout à fait compréhensible : personne n'aurait aimé ça, de son avis. Ou presque personne, en tout cas. A moins que ce ne soit lui l'exception? Oh, il s'en moquait. Il envoya valser toute réflexion trop profonde dans le vague, et se concentra plutôt sur son but du moment, à savoir marcher. Enfin, à retourner voir les autres soldats de sa division, maintenant qu'il avait récupéré la veste de son uniforme-qui avait étrangement disparu puis réapparu dans sa chambre, sans doute déplacé par la force de sa propre volonté, parce que ce n'était la faute à personne. Ils devaient être en train de débattre sur un sujet très intéressant, profond et philosophique à souhait en ce moment même, étant donné que quand il les avait quittés ils se demandaient si, oui ou non, une femme était plus belle avec ou sans talons. Autant dire que le sujet ne le concernait pas particulièrement, et pour être tout à fait honnête cette maudite veste avait été l'excuse parfaite pour s'absenter le temps qu'ils abordent un sujet un tant soit peu plus intéressant. Si ce n'était pas le cas? Et bien il en lancerait un lui même, ce n'était pas ça qui allait le déranger. Il n'avait qu'à crier quelque chose à travers la pièce et il était sûr et certain d'obtenir des réactions. Enfin, tout dépendant de ce qu'il criait, soit entendu. S'il décidait de lancer 'Agneau', sans raison apparente, il y en aurait sûrement un pour lui donner une 'gentille' tape dans le dos en déclarant qu'il avait-une fois de plus-perdu toute trace de raison et de logique. Quoi qu'avec un peu de chance, ça aurait peut-être suffit à détourner tout de même leur attention de ce qu'ils disaient précédemment. Sinon tant pis, il aurait tout de même prit par au débat. Parce que même si les filles lui faisaient autant d'effet qu'une commode, il ne tenait pas vraiment à ce que ce soit de notoriété publique pour autant. Autant certains de ses amis semblaient presque au courant et s'en moquaient complètement, autant il savait avec une terrible certitude que si d'autres en avaient été certain ça aurait été loin d'être agréable. Pas qu'ils soient intolérants..., enfin si, certains l'étaient complètement. Donc si pour être tranquille il suffisait qu'il dise qu'il préférait les brunes ou les blondes, ceci ou cela, ici ou là, honnêtement, il n'y avait pas vraiment à réfléchir. Et avec sa manie d'accrocher les autres pour les saluer ou les remercier, ses camarades pensaient plutôt qu'il aimait faire l'intéressant, et que laisser le doute de la sorte faisait parti d'une sorte de jeu plus qu'autre chose. Et c'était très bien comme ça, c'était pour le mieux. Il agita sa veste devant lui, enlevant la poussière qui s'était accumulée dessus, et se demanda dans un froncement de sourcil plus que sérieux ou cet idiot avait bien pu la laisser trainer avant de ne la remettre à sa place, aimant visiblement lui faire croire qu'elle 'était là depuis le début, qu'est-ce que tu racontes?'. S'il voulait jouer à ça, qu'il ne s'étonne pas s'il ne retrouvait pas ses bottes le lendemain. Ou tout du moins pas avant qu'il ne soit sorti de sa chambre chercher partout, et qu'il ne les ait négligemment remis à leur place. Non pas qu'il tenait particulièrement à cette veste, simplement que s'il perdait il allait se faire..., réprimander, et que de toute façon elle faisait parti de son uniforme, point barre. Or il paraissait qu'il devait toujours le mettre, au château. Donc la veste aussi. Même s'il avait trop chaud.

Oh. Il la mettrait plus tard. Il la jetterait sur cet imbécile fini avant, et ensuite seulement il pourrait la remettre complètement. Pas comme s'il risquait de croiser quelqu'un de tellement à cheval sur les règles et les tenues pour lui faire la moral comme quoi sa veste devait être sur ses épaules et non dans ses mains. Il n'était peut-être pas là depuis toute sa vie-ça faisait bientôt un an à vrai dire, il allait falloir qu'il fête ça d'une manière ou d'une autre, d'ailleurs-mais il connaissait mieux que bien les lieux et les visages. Enfin, à peu près. Il voyait surtout les autres soldats, les serviteurs qui passaient dans les couloirs et à qui il pouvait parler sans risquer de manquer de respect..., les hauts gradés, évidemment..., mais à part ça, il était vrai qu'il ne connaissait pas tant de monde que cela. Les Nobles, bouah..., il ne les détestait pas, mais eux ne l'aimait pas, c'était clair. Ou plutôt ils n'aimaient pas les soldats, mais dans la mesure où Lawrence se définissait de manière très caractéristique par le mot 'soldat', ça revenait strictement au même. Les seuls militaires auxquels ces personnes parlaient, c'était ceux qui occupaient des places importantes au sein de la hiérarchie. Stratège, Général des Armées, quelques grandes personnes un peu connues mais de milieu Noble de même..., ceux là, pas de problème, ils les adoraient. Mais les soldats, les simples soldats, eux, ils s'en moquaient. Ça ne dérangeait pas le jeune homme aux yeux bleus d'une quelconque manière que ce soit, il n'avait nullement l'intention de se faire une place dans le haut du panier, il adorait courir dans le fond. Il aurait aimé, bien entendu, être un peu mieux considéré dans la mesure où ils étaient plus qu'utile à leur pays, mais il ne se faisait pas trop d'illusion. C'était comme ça, il s'en contentait. Tant qu'il était utile, que le reste du monde ne le prenne pas au sérieux n'avait aucune importance-enfin sauf sa mère, il aurait vraiment détesté qu'elle lui dise droit dans les yeux qu'il était stupide et ne faisait rien de bien, sa vie aurait été plus ou moins fichue et il ne s'en serait probablement jamais remis, mais ce n'était pas vraiment la question, si? Qu'importe, qu'importe. Il n'avait donc pas grand lien avec les Nobles ou autres personnes riches du style, mais ça ne lui manquait pas. Il ne voulait pas les connaître plus que cela..., ah, à part peut-être Dahrenn Bellanca. Lui, oui, il aurait aimé le connaître. Personnellement, soit dit : s'il l'avait vu dans un autre contexte ç'aurait certainement été de très mauvais augure pour lui, de très, très mauvais augure. Non pas qu'il avait l'air d'une personne sympathique. Ou qu'il avait un petit quelque chose de particulier qui lui avait plu dès la première fois qu'il l'avait vu. Non, rien de tout ça. En fait, il ne savait même pas exactement pourquoi il l'intéressait, mais il l'intéressait. S'il n'avait pas été le dirigeant de ce grand et beau pays qu'était Hatès sans doute l'aurait-il déjà abordé depuis longtemps, finalement : il était loin d'être laid, sûrement loin d'être stupide, et avait surtout beaucoup de caractère, du peu qu'il en savait. Donc ç'aurait été intéressant. Un challenge, en quelque sorte. Et, depuis peu, Lawrence avait décidé d'abolir toute forme d'autorité et de considérer que tout les métisses étaient égaux et merveilleux, et que donc il pouvait et devait, même, essayer de lui parler, ne serait-ce qu'une fois. S'il ne le faisait pas il allait se sentir frustré, et il n'aimait pas du tout cela : quitte à faire un peu de bruit, ça devait bien être possible.

Lawrence crut entendre un bruit derrière lui et se retourna brusquement, en oubliant presque que sa faux était attachée dans son dos, comme toujours. Presque. Parce qu'il sentit comme une résistance, dans son dos, tandis qu'il constatait avec soulagement que ce n'était rien de suspect, simplement une servante ayant apparemment bousculé quelqu'un, passant rapidement au fond du couloir pour en rejoindre un autre sur sa droite. Pas qu'il était stressé, mais il avait toujours l'impression qu'on pouvait entendre ce qu'il pensait, sans raison apparente. Le jeune homme fronça les sourcils, passa une main dans son dos pour remettre sa faux correctement. Et manqua hurler. Oh. Oh. Oh. Ses deux yeux bleu-violacés s'étaient ouverts en grand et il ne put retenir une grimace en voyant qu'il avait..., comment dire..., 'donné un certain style' à la tapisserie qui recouvrait le mur. Il avait du se retourner trop brusquement, oublié qu'il ne se battait pas avec un couteau de dix centimètre de long, et..., il lâcha une insulte, posant sa veste sur son épaule et mit ses mains sur la large éraflure, pensant sans doute naïvement que ça la ferait disparaître. Le jeune homme soupira longuement, se demandant si partir, mine de rien, ne serait pas une option vraiment envisageable, voire tentante. Il ne pouvait pas grand chose pour cette tapisserie, de toute façon, n'est-ce pas? Enfin, dans les faits il aurait peut-être du aller se dénoncer pour se faire réprimander, mais personne n'était assez stupide pour faire une chose pareille, et lui encore moins. Il lissa le mur sous ses mains, cherchant à la rendre plus..., plus..., moins âbimé. Mince, mince. Cette journée commençait drôlement mal. Il détestait définitivement le matin.

Il passa sa main dans ses cheveux en bataille, reculant légèrement dans l'espoir que, de loin, ça se voit moins. Résultat des courses : ça se voyait tout autant, et il manqua de percuter quelqu'un. Il avança instinctivement, ne tenant pas à blesser cette personne quelle qu'elle soit, puis se reprit et songea, rien qu'un instant, qu'il aurait du le tuer et l'enterrer dans un coin. Mais l'idée était stupide, en soit. Il soupira en se disant que, la prochaine fois, il marcherait bien au milieu du couloir.
Bien au milieu.

«Excusez moi», dit-il en se retournant à demi vers ladite personne, cherchant à savoir de quelle classe sociale elle pouvait bien être-parce que c'était à peu près la seule chose qui importait, finalement.
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Lun 28 Juin - 2:22

[Tssss....

J'en ai marre que tout le monde pense que Chris sert qu'a être le BaraBoy.Non meuh oh,vous allez voir qu'il sait faire autre chose,mon Chrisounet!è__é]

Grmbl.

Oui,grmbl.Une onomatopée qui était un symbole utilisé quotidiennement par le commun des mortels pour simuler un grognement.Un grognement,c'était quelque chose de totalement inutile,non?Oui,complétement inutile et sans aucun interêt.Pourtant,tout le monde continuait de le faire,comme tout le monde continuait de s'enerver,comme tout le monde continuait de soupirer,comme tout le monde continuait de crier quand la tension montait,même si tout ceci était parfaitement inutile et n'avait matériellement aucun interêt.C'est ce manque d'interêt qui rendait ce genre d'action aussi vulgaire?Si quelqu'un se mettait a grogner,on le montrerait du doigt.Pareillement,toutes les têtes se tourneraient vers un homme en train de hausser le ton de sa voix,même si il est évident que ce dernier soit simplement énervé.Et le pauvre type se ramassait souvent le même genre de petites piques,des morales ou des conseils totalement idiots."S'enerver,ça ne sert a rien;vous ne devriez pas hausser le ton,cela ne résoudras rien;evitez de crier aussi fort vous perturbez les gens"....Ce genre de paroles complétement dénuées de sens.C'est vrai,après tout,chaque acte avait une raison derriére laquelle il se cachait.Ou parfois l'inverse,chaque acte avait une raison qu'on s'efforçait de dissimuler.Pour paraître altruiste,pour sembler désinteressé aux yeux des autres,alors que c'était toujours,t.o.u.j.o.u.r.s faux.Chaque fois que l'on faisait quelque chose,il y'avait une raison a cela.En l'occurence,grogner apportait la satisfaction mentale.Cela permettait de relâcher un peu la pression accumulée au quotidien,cela permettait au grogneur de se sentir un petit peu mieux,un peu comme si il évacuait petit a petit sa rage contre quelque chose.Même si la rage n'était pas un bocal d'eau qu'on pouvait vider a coup de cuilléres a soupe,grogner permettait effectivement de se sentir mieux.Sans véritable raison?Non,cela permettait tout de même de se défouler d'une certaine maniére.Disons alors qu'il s'agissait de la même raison qui poussait a vouloir manger du Riz plutôt que des Pâtes.On préférait le Riz pour le moment,on préférerait les Pâtes un autre jour.Et bien pour maintenant,on était en colére,on avait donc bien plus envie de grogner et de manifester sa mauvaise humeur,plutôt que de faire bonne figure et jouer les hyppocrites.Même si au final tout le monde était d'un hyppocrisie particuliérement exaspérante.Tout le monde prétendait,prétendait,prétendait encore,sans jamais avouer ses véritables intentions.C'était un cas général,et il n'existait aucune,ou alors vraiment très peu,d'exceptions.La sincérité n'existait que quand elle était utile,c'est bien connu.Sans en avoir l'utilité,tout le monde préférait deformer la réalité.Pour ses propres intentions,notamment.Tient,un prêtre qui devenait prêtre pour soulager la douleur du monde?RIen ne le concernait?Bien au contraire,tout le concernait.Un prêtre était devenu prêtre effectivement pour soulager la douleur du monde,mais cela n'était qu'un moyen de se racheter.Même si un être de ce genre n'avait peut être jamais commis de péché ou de crimes,il se sentait coupable du visage que les hommes et les autres races abordaient a l'heure actuelle.Il se sentait coupable,car cela était en partie de sa faute.Pourquoi se sentait t-il coupable?Oh,sûrement parce qu'il était complétement idiot.Ce genre de crétins,ils étaient dur a supporter.Et le pire,c'est qu'ils ont choisit cette voix pour tenter de se déculpabiliser,de se donner bonne conscience.Des menteurs,et des hyppocrites,tous autant qu'ils sont.C'était pareil,la même chose avec tout les hommes qui pouvaient avoir l'occasion de voir Bara Bellanca.Tous la trouvait très belle,et c'était normal même si la plupart devait sans doute dire cela parce que c'était le protocole d'usage,mais aussi,aucun n'osait dire qu'il serait prêt a l'épouser,aucun n'osait dire qu'il serait prêt a tromper sa compagne avec la princesse si l'occasion se présentait.Mensonges,mensonges ehontés.C'était faux.Bara Bellanca respirait la beauté,et l'harmonie.Dire que l'on ne voulait pas d'elle ne pouvait être qu'un mensonge.Du moins,dans l'esprit de Christopher Redfield,cela ne pouvait être qu'un mensonge.Mais en même temps,Christopher Redfield était complétement amoureux de Bara Bellanca.Son avis n'était évidemment pas objectif,non.Mais il s'en fichait de l'objectivité.Son avis était le seul qui lui importait,a l'exception de celui des deux Bellanca.Juste lui,Dahrenn et Bara,ils étaient les seuls a guider sa vie,et il s'en félicitait.


C'est sans doute pour cela qu'il appréciait autant son statut de Noble.Il pouvait donner des ordres a qui il le souhaitait,sans jamais vraiment craindre de représailles.Et il trouvait cela mérité.Si lui aussi était,dans un sens,un hyppocrite d'avoir ainsi caché ses véritables sentiments a Bara Bellanca,il était bien plus sincére que presque toutes les personnes vivants dans ce château,voire même dans tout le pays.Il était bien plus sincére,parce qu'il l'était avec lui même,et que,contrairement a d'autres,il n'avait qu'un seul et unique secret.Il n'avait rien a cacher,sa vie n'avait pas été humiliante de quelque maniéres que ce soit.Il ne craignait pas qu'on l'attaque en disant qu'il avait autrefois été quelqu'un qui se battait souvent a l'école.Si sincérement quelqu'un se mettait a l'attaquer verbalement avec ce genre d'argument,ce quelqu'un était un type pitoyable.Reprendre les gens sur les travers de l'enfance était quelque chose d'a la fois complétement stupide,et surtout particuliérement lâche.Lâche,mais aussi innefficace.Tout les enfants se sont un jour battu,lui plus que les autres a cause de ses cheveux rouges.Dahrenn aussi s'était battu,a cause de ses cheveux verts,et sa petite soeur avait souvent été l'objet de plusieures moqueries de la part des camarades,peut être aussi a cause de ses cheveux.Les enfants son cruels.Comment pouvait t-on agresser une jeune fille aussi pure?Aussi parfaite?C'était tellement cruel que Christopher ne pouvait qu'agir dans ces cas là.Et malgré cette enfance tumultueuse,Bara était aujourdhui la personne la plus parfaite que Christopher connaissait.Dahrenn était le meilleur roi et le meilleur grand frére imaginable a ses yeux.Christopher de son coté,avait également réussi a devenir quelqu'un d'important,a avoir de l'argent et un logis,le tout d'une qualité plus que convenable,et jouissait d'une importance certaines autour de lui.Oui,il était content de sa vie,et son seul regret aura peut être été d'attendre encore avant de révéler ses sentiments a la princesse du pays.Mais bon,ce n'était pas le sujet.Christopher avait beau être capable de penser a sa belle pendant des mois entiers,il n'en avait pas l'occasion pour l'instant.Etant Noble,mais également rattaché a l'armée,il devait parfois s'occupper de donner des directives a des soldats ainsi qu'a des espions du château.Il revenait d'un de ces entretiens,justement.Une Espionne a Oria,encore.Décidément,le pays du Soleil en était rempli,oui.Il y'en avait plutôt une bonne quantité,mais c'était tout a fait normal vut que le royaume d'Hatès était en guerre contre ces stupides habitants du Soleil.Christopher aurait parié que,même si il y'en avait certainement moins,des espions se trouvaient aussi dans les murs du château a l'interieur duquel il vivait.Oui,il l'aurait parié,mais il y'en avait moins,c'était certain.Le château d'Hatès n'était pas celui d'Oria,on n'y entrait pas comme dans un moulin,on n'y restait pas si l'on avait fait une stupide bêtise qu'un roi bête et niais a souhait aurait peut être put pardonner.Un Roi magnanime,un monarque compatissant,c'était pour les faibles.Dahrenn était intrasigeant et incontesté.Le peuple n'était peut être pas satisfait de son règne,mais sans un tel régime,jamais Hatès ne serait le pays aussi puissant qu'il était aujourdhui.Il serait devenu une sorte de....Oria recopié,avec des faibles partout,et un roi....Hum,mieux vallait ne pas penser a une telle eventualité.Le souverain d'Hatès était le meilleur qui soit,aucun doute la dessus pour Christopher.Il aurait tué d'une balle quiconque aurait proclamé le contraire,si il en avait le droit.Grmbl.Dommage qu'il soit obligé de ne recourir a ses pistolets qu'en cas d'urgence.Oui,dommage.Il aurait tellement aimé pouvoir le tuer,celui là,devant avec son arme beaucoup trop grosse pour lui.


Cela faisait a peine quelques minutes qu'il était sorti de son entretien,et voilà qu'il tombait sur un membre du corps militaire visiblement pas très malin.Un membre du corps militaire,oui,car Christopher ne connaissait personne qui se promenait avec une faux géante dans le dos,sans faire parti de l'armée.Un Noble d'Hatès savait forcément se battre,lui même était un tireur extraordinaire,c'était la vérité.Mais pour autant,même dans un pays aussi fort que celui de la glaciale Hatès,se promener avec quelque chose qui risquait d'éborgner n'importe qui passant derriére,qui risquait peut être même de décapiter un malheureux qui aurait la malchance d'être juste là quand le sinistre individu se mettait a se retourner brusquement...Oui,c'était tellement imprudent comme méthode.Et surtout complétement idiot,pourquoi diable se trimballer une faux dans un endroit comme le château?Christopher portait ses armes a feu a la ceinture,mais il le faisait plus par habitude qu'autre chose,rien a voir avec une possible attaque d'Oria,comme si ces derniers étaient capable d'avoir assez de cran pour attaquer réellement de toutes maniéres....Non,au château,il n'y avait pas de risques de se faire attaquer.Et encore moins par un adversaire craignant les coups de faux.Si attaque au château il y'avait,ca serait l'oeuvre d'un assassin ou d'un Espion experimenté,plus spécialisé dans l'utilisation des petites armes de contact que dans le maniemement de la lance de guerre par exemple.Une faux dans un couloir,cela aurait été tellement idiot,que le Noble aux cheveux écarlates préférait ne pas y penser.Il devait...Oui,c'est ça exactement.Arracher les tapisseries au moindre geste,comme il venait de le faire.Si ce type n'avait pas vraiment interessé Christopher jusque là,qui aurait été prêt a s'en aller a a le laisser tenter de décapiter d'honnêtes serviteurs avec sa faux,là ca dépassais les bornes.Faire une telle entaille sur la tapisserie,non mais...Comme si lui,il allait faire des impact de balle dedans.Voilà pourquoi une arme aussi grosse ne pouvait pas être tolérée dans un couloir.Dailleurs,si il l'avait sortie pour se battre,Christopher n'était même pas sûr qu'elle aurait put faire un large mouvement sans se coincer entre les murs.Tsss...Décidément.heureusement que le couloir était plutôt grand,sinon ce gars là aurait aussi fait une belle entaille sur la tapisserie voisine.Comme ça ca serait symétrique.Aha.


Tient,il reculait maintenant?Oh,interessant,peut être est ce qu'il s'apprêtait a s'enfuir comme si de rien n'était?Plutôt lâche,mais assez normale comme réaction.Quel dommage que Christopher se soit trouvé juste derriére depuis déja quelques minutes.Le Noble aux cheveux rouges sorti les mains de ses poches,en soupirant de dépit voyant la faux se rapprocher dangereusement de lui.Il effectua un pas sur le coté un peu avant la collision qui se serait produite si le Noble n'avait pas apercu ce guignol depuis quelques minutes,et Christopher se retint avec une certaine amertume,de lui faire un croc en jambe,juste histoire de lui apprendre a ne pas se promener avec un truc pareil sur le dos.Mais il ne pouvait pas,non.Si il le faisait tomber sur le dos,ce type risquait de s'empaler sur sa propre faux.Ca aurait été,certes,très marquant comme leçon pour le sujet,mais Christopher doutait que l'homme soit en mesure de l'appliquer après.


«Excusez moi»

Quoi,c'est tout?Bon et bien,Christopher devras s'en contenter pour l'instant.Excusez moi,cela était une formule très appréciée par ceux qui manquent de bousculer les gens en marchant en arriére.En revanche,ca paraissait plutôt fade au jeune Noble,pour quelqu'un qui avait faillit découper le nez de la personne a l'arriére si cette derniére ne s'était pas écartée.Et encore plus fade quand on se rendait compte qu'il venait aussi d'infliger a la tapisserie le sort que Christopher venait lui même d'éviter d'infliger a sa propre personne,une belle entaille au niveau du visage.Grmbl,décidément....Le matin de travail n'était que rarement une bonne jounée.

"Ce n'est rien", dit t-il tout en affichant un visage qui indiquait clairement qu'au contraire,c'était tout sauf rien. "Faîtes attention avec votre...Machin sur le dos.Vous auriez put me faire la même entaille qu'a cette tapisserie."

Un ton tout sauf agréable,même si le fond des paroles n'était pas vraiment insultant en soit.Christopher avait tout de même une certainte tenue,Noblesse oblige.Mais quand même un ton a la fois hautain et agacé.Ce type là,il venait de commettre deux bourdes en même temps,et l'homme aux cheveux roux était sur que si il avait été un soldat ou un serviteur,cet homme a la faux s'en serait tenu a son "excusez moi" et serait même parti en sifflant.Enfin.
Fort heureusement,Christopher n'était pas un serviteur ou un soldat.Non,et il comptait bien faire réparer ses erreurs a ce type.En éspérant que ce dernier soit en mesure de comptendre la bêtise de trimballer quelque chose comme ça dans un endroit fréquenté par beaucoup de monde.Oh,il n'avait pas l'air très futé,surtout après ce qu'il venait de faire aux yeux de Christopher,mais il ne faut pas juger sur les apparences.

Enfin,si on jugeait sur les apparences,c'est qu'il y'avait une raison.
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Sam 3 Juil - 6:19

Lawrence se demandait combien ça pouvait bien coûter, une telle tapisserie. C'est que, lui aussi en avait chez lui, mais pas des comme ça. D'un autre côté même lui n'avait pas aussi mauvais goût, il l'admettait complètement. Quelle idée d'aller peindre des exploits de guerre et de les coller sur les murs? Il comprenait qu'on puisse être fier de soi, de ce côté là aucun problème. Après tout, il était lui-même soldat et ce n'était pas pour rien. Quand il était plus jeune, son père lui avait souvent raconté ce qu'il faisait dans l'armée, et dans les yeux d'un petit garçon tout paraissait à proprement parler extraordinaire. Oui, extraordinaire, c'était le mot. Il avait vu à travers ce qu'il lui racontait des choses totalement fausses et trop colorées, mais il ne se rendait pas compte à quel point il pouvait déformer ce qu'il lui racontait. Un enfant ne peut décemment pas se représenter les choses de la même façon, et dès lors un soldat devient vite un héros, celui qui résiste quand tout les autres meurent parce qu'ils n'ont pas ce 'petit truc en plus' qui rend les héros tellement spéciaux. Sans se rendre compte que cette personne, qui se bat terriblement bien, qui triomphe de tout les dangers et qui, dans notre esprit, ne possède aucun défaut, existe pour tout les autres enfants. Et que personne n'est immortel. L'idée de mort ne venait que bien après, de toute façon : et à cette époque, il n'imaginait pas un seul instant que son père puisse mourir un jour. C'était grâce-à cause?-de lui qu'il était soldat à présent, et jamais il n'aurait voulu faire autre métier au monde. C'était le sien, il n'en changerait pas, même si c'était très dangereux, même si sa mère n'avait pas été d'accord au début. Oui, il comprenait aisément qu'on puisse être fier de soi pour ce genre de choses, même s'il savait pertinemment qu'on ne revenait pas..., entier, d'une bataille 'réelle'. D'une bataille violente, où on risquait sa vie, où on avait un risque réel, fort de ne pas en revenir. Mais un pays avait besoin de soldats, non? Leur rendre hommage n'avait rien de mal, bien au contraire. Lawrence trouvait simplement triste que la mort d'un Général soit de notoriété publique quand celle d'un soldat, quand il mourrait seul, passait totalement inaperçue. Ils ne comptaient qu'en masse, que quand ils étaient tous regroupés : en tant qu'entité commune, en quelque sorte. Le métisse aux yeux foncés voulait se battre pour son pays, aussi ridicule que cela puisse paraître, et irait sûrement jusqu'à donner sa vie pour cela. C'était une cause comme une autre, non? Certains voulaient mourir pour leur dulcinée, d'autre pour accomplir leurs rêves, d'autre simplement parce qu'ils en avaient marre. Il mourrait quand le sort en aurait décidé ainsi, que ce soit demain ou dans trente ans, il n'aurait de toute façon pas le choix. Quitte à se tuer en glissant devant des escaliers, autant se faire tuer en se battant. Enfin. Tout ça pour dire qu'il n'aimait pas ces tapisseries, aussi chères qu'elles puissent valoir en réalité. Ce n'étaient pas de véritables personnes représentées sur ces murs, simplement des anonymes peints au hasard. Les personnages importants étaient respectés. Pas les soldats. Ç'aurait tout aussi bien pu être des personnes sans visages, leurs faciès ne rappelleraient personne à qui que ce soit de toute façon. Ce n'était peut-être pas une raison suffisante pour vouloir la détruire de la sorte, mais ça l'excusait un minimum, non? Il l'insultait presque, ce bout de papier. Pour un peu, il aurait aimé peindre une gigantesque tapisserie comme celle-là, et y représenter tout les soldats qu'il connaissait, en y mettant tout les détails possibles : celui-ci ne fermait jamais entièrement sa veste, et celui-là n'arrêtait pas de fumer. Et puis il y avait aussi celle-ci, qui avait une carrure impressionnante, et ce type qui avait un sourire effrayant. Ils avaient des noms, et il aurait aimé les marquer sous chaque visage, que tout le monde s'en souvienne. Parce qu'ils ne reviendraient pas, pas tous, pas à chaque fois. Et qu'il aurait vraiment aimé qu'on fasse cela pour lui, quelque part.

Lawrence observa du coin de l'œil l'entaille qu'il avait fait dans le mur, et grimaça de nouveau. Pauvre homme, il avait perdu le bas de son corps dans la bataille. Les autres n'avaient que de menues blessures-comme un bras en moins, ou une jambe. Mince, il avait tué quelqu'un! Voilà, comme si ce n'était pas assez grave, il fallait, il FALLAIT qu'il remarque ce genre d'idiotie. C'était peut-être une sorte de message assez explicite? Mieux valait s'abstenir d'entrainement, ce jour là? Il risquait de tuer quelqu'un? Enfin, en trancher un en deux lui semblait difficile..., il se battait très bien, mais pas au point de pouvoir couper un autre soldat entrainé en deux, non..., enfin, il n'espérait pas, en tout cas. Le jeune homme aux cheveux bleus regarda la tapisserie, indécis, semblant se demander s'il devrait ou pas rejoindre les autres et jeter sa veste sur quelqu'un, ou plutôt leur raconter ce qui c'était passé. Bon, ils risquaient de rire et de lui dire qu'il ne risquait pas de tuer qui que ce soit, doué comme il était, mais ça n'enlèverait rien au risque, non? Leur humour n'avait jamais sauvé personne, bien au contraire. Lawrence darda ses yeux presque violets sur l'homme tranché en deux par sa maladresse, le dévisageant dans l'espoir d'y reconnaître un de ses camarades. Tant qu'à faire, il ne niait pas qu'il aurait aimé qu'il ressemble à l'idiot qui avait caché sa veste, tant ce crime méritait l'échafaud. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Cet homme qui se battait vaillamment contre un ennemi à jamais immobile avait le don de ne lui rappeler strictement personne, ce qui en soit était un véritable exploit dans la mesure où, des visages, il en connaissait un nombre impressionnant. Ça aurait aussi pu être un de ses supérieurs? Bon sang, il en connaissait deux trois qui auraient bien pu mourir que ça ne lui aurait fait ni chaud ni froid, mais il ne tenait pas à se faire pendre pour cela. Oh non. Ça devait faire terriblement mal, c'était horrible et honteux. Et puis surtout, sa mère et Melissa auraient été comme deux pauvres chatons perdus, sans lui. Même si l'une et l'autre ne dépendaient pas de lui, peu importe : il savait qu'elles auraient déprimé et seraient tombés dans une grave dépression, et vraiment, ce n'était pas le but. Enfin, il ne pensait pas. Il dut se concentrer plusieurs secondes, fixant le mur d'un air absent, pour se souvenir à quoi il pensait avant de ne partir sur un sujet qui y était totalement opposé. Un sourire illumina son visage, bientôt remplacé par une mine soucieuse, lorsqu'il se souvint qu'il avait tranché un homme en deux. C'était peut-être plus subtile que cela? Peut-être allait-il faire quelque chose qui allait amener quelqu'un à se déchirer-au sens figuré du terme-entre deux options? C'était plausible, cela. Oui, et puis bien plus rassurant qu'un meurtre accidentel, il devait bien l'avouer.

Après s'être excusé, Lawrence avait attendu quelques secondes en fixant cette fichue tapisserie, échafaudant ses théories sur le sens de cette entaille, quand il se rendit compte que l'autre n'avait pas l'air décidé à partir. Ben tiens. Oh, il savait qu'il était magnifique et que le fixer pouvait être une activité en soit, mais si ça continuait il allait se sentir violé, tout de même. Lorsqu'il posa clairement ses yeux sur la personne qu'il avait failli bousculer, cependant, il se crispa légèrement. Bon..., il n'avait pas l'air clairement heureux, le bonhomme. Pas du tout, même. Et, en cet instant précis, le jeune soldat ne put s'empêcher de se dire qu'il devait en effet être tiraillé entre deux options à cause de sa maladresse, comme le destin lui avait prédit quand il avait découpé ce brave guerrier.

Soit le tuer, soit le virer. Lawrence espérait au moins avoir le choix, tant qu'à faire. Tout dépendant de la manière dont il comptait faire l'un ou l'autre, n'est-ce pas...

"Ce n'est rien. Faîtes attention avec votre...Machin sur le dos. Vous auriez put me faire la même entaille qu'a cette tapisserie."


Le jeune homme faillit laisser s'échapper un sifflement-prouvant au moins tout ce qu'il pensait du ton de l'autre-mais ne fit rien, jugeant qu'il devait être plus haut placé que lui dans ce grand château. Même si ce n'était pas très dur, il était vrai. Restait à savoir s'il dépendait de lui ou pas, parce que ça changeait vraiment tout, tout de même..., si oui il pouvait lui créer des ennuis, si non il pouvait lui créer des ennuis MAIS ce serait plus long. Et, oui, ça faisait une terrible différence dans les yeux violets de l'adolescent. En tout cas, il était plus petit que lui. Cette simple constatation lui arracha un léger sourire, dont il ne pensa pas un seul instant qu'il pouvait paraître désagréable aux yeux de l'homme en face de lui. Certes, Lawrence était assez grand. Du haut de son mètre soixante-dix huit, il s'était toujours trouvé dans une saine moyenne, dépassant les plus petits et pestant contre les trop grands. L'autre devait faire..., oh, pas tellement moins, mais assez pour qu'il puisse le remarquer de visu, sans chipoter sur un ou deux centimètres. Ce n'était pas important en soit, la taille ne déterminant pas la valeur d'un individu, mais ça jouait tout de même beaucoup dans ce genre de situation. Le garçon aux cheveux bleus n'y pouvait rien, il serait toujours plus obéissant envers un colosse de deux mètres que quelqu'un d'un mètre soixante-dix. Sauf s'il s'appelait Dahrenn Bellanca, évidemment. Cheveux longs, air agacé..., mais qui ne lui disait pas grand chose. Il faisait parti de l'armée, celui-là? Honnêtement, il en doutait. Pas d'uniforme, tête inconnue, air relativement mauvais. Certains soldats avaient l'air méchants, soit entendu, mais pas mauvais. Parce qu'ils étaient au même niveau, difficile de le regarder de haut, non? Celui là était plus haut gradé, c'était clair. Noble, peut-être? Ou autre chose de ce genre là, Lawrence ne faisait plus le tri dès que c'était hors des cadres bien fermés de l'armée Hatéienne.

Lawrence remit correctement sa veste sur son épaule et regarda son interlocuteur, se retournant complètement vers lui, avec l'air compréhensif de ceux qui sont devant un parfait imbécile.

«Monsieur,
répondit-il doucement en désignant son arme, toujours accrochée dans son dos, C'est une Faux, vous voyez bien. Pas un 'Machin'.»

Monsieur comment, il n'en savait fichtrement rien. Monsieur, voilà tout. Tout les hommes plus haut placés dont il ne connaissait pas la fonction s'appelaient Monsieur, de toute façon : un de plus un de moins, ça n'allait pas fondamentalement changer sa vie. A moins qu'il ne décide de le tuer sur place et de ne se débarrasser de son corps plus loin, bien entendu. Mais à priori, ça n'arriverait pas, donc pas de malaise. Et lui faire la même entaille? Tout de même, il aurait fallu qu'il tombe vraiment au mauvais endroit pour se faire entailler par sa faux. Dans son dos, elle ne risquait pas de faire de mal à grand monde, si ce n'était aux murs s'il les frôlait de trop près. Quoi qu'il n'avait jamais essayé de donner un coup à quelqu'un avec le plat de sa lame, ça aurait été une expérience intéressante....D'un point de vue strictement professionnel, bien entendu, il n'aurait jamais joué avec ce genre de choses. S'amuser, oui, mais pas de manière aussi dangereuse. Et puis les couloirs étaient très larges, il avait largement la place d'y passer. Et..., et comment aurait-il été censé faire, pour amener son arme de ses appartements au terrain d'entrainement, sinon? C'était exactement le chemin qu'il empruntait à l'instant, de toute façon. Entrainement, entrainement. Est-ce qu'il réprimandait les servantes qui se promenaient avec des couteaux acérés dans les bras, en beaucoup trop grand nombre pour que ce soit sûr? Non, bien entendu. Lawrence aurait bien aimé lui expliquer sa façon de penser, mais décida dans un éclair de lucidité que s'il se faisait renvoyer maintenant-et pour une broutille pareille-il ne pourrait jamais parler à Dahrenn. Ahun, impossible, impossible.

Ah! Et, évidemment, il perdrait son travail. C'était assez important, aussi, à bien y réfléchir...

«Et je vous ai pas entaillé, c'est le plus important, répondit-il en haussant un sourcil, se doutant bien que ça ne suffirait certainement pas, dans le genre explications foireuses. Non? Enfin, ce n'est pas si grave, je veux dire. Je crois...»

Il attendit un instant, s'appuyant sur sa jambe droite, l'air soucieux. Il allait se faire réprimander s'il était en retard. S'il le plantait là aussi, remarque. Quel choix draconien et cruel à lui imposer, il en souffrait à l'avance. Enfin. Pour l'instant, il voulait savoir s'il allait avoir à répondre de ses actes, ou s'il pourrait repartir comme ça. Mais, voilà, il en doutait. Rêver était permis, cela étant.

«Je suis sincèrement désolé...?»

Ou pas. Mince, quoi. C'était juste une tapisserie, non? Enfin, bon...
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Sam 3 Juil - 14:25

Il avait mieux à faire.C'était plus qu'un constat,dans le cas présent,c'était une certitude.Lui même ne savait pas trop pourquoi il restait là,avec quelqu'un qui semblait plutôt limité mentalement,dans l'espoir de lui expliquer que se promener avec un couteau géant dans le dos c'était particuliérement bête et dangereux.Il ne savait pas,mais honnêtement,doutait que ce qu'il faisait servirait un jour a quelque chose.Oui,ce genre de type,là,ce n'était pas comme si ça pouvait écouter les ordres et les conseils.Christopher connaissait bien la catégorie de personnes a laquelle semblait appartenir ce déchireur de tapisserie.Le genre de personne en bas de l'echelle sociale qui n'a aucune volonté pour s'élever plus haut.Aucune volonté pour devenir quelqu'un d'important,pour mériter que l'on se souvienne de lui.Oh,bien sur,sans doute rêvait t-il d'avoir un monument a sa gloire.Sans doute nourrissait t-il le rêve qu'un jour,on parle de "X inconnu,le plus grand manieur de faux de l'histoire d'Hatès".Oui,c'était tout a fait normal.Christopher connaissait nombre de personnes qui désiraient atteindre ce genre de rang.Lui même en faisait parti,et dailleurs,il avait plus ou moins réussi.Il faut dire que des pistolets,ca n'était pas l'arme la plus répandue dans le monde,ce qui réduisait considérablement la concurrence.Après,l'arme que se trimballait le simplet aux cheveux bleux n'était pas non plus quelque chose de très répandu.Mais il ne suffisait pas de se ballader avec une arme originale pour devenir quelqu'un d'illustre.Si c'était le cas,n'importe qui pouvait le faire avec un peu d'imagination.Il fallait aussi savoir parfaitement se servir de ladite arme.Et parfaitement ne veut rien dire d'autre que parfaitement.Comme si il s'agissait d'une partie supplémentaire de son corps.C'était une condition si l'on voulait survivre dans le pays de Lysandre actuel.Une condition si l'on voulait survivre et s'illustrer par des exploits militaires.Lui,il maîtrisait parfaitement ses deux pistolets.Jamais il n'aurait tiré malencontreusement a un endroit précis,c'était toujours voulut.Jamais il n'aurait laissé échapper une malheureuse balle vers le sol en portant la main a sa ceinture,négligemment.Jamais,non.Ca aurait été tellement idiot en plus de démontrer une belle incompétence.Il fallait savoir se servir de son arme pour ce a quoi elle servait a la base,oui.Mais ca n'était pas suffisant.Tout les soldats de base savent manier leur arme,après tout.Christopher savait manipuler une arme a feu a l'âge de dix ans et des poussiéres.N'importe qui pouvait se servir d'une arme.C'est très facile.Dans la plupart des cas,il suffit simplement d'agiter le morceau de métal qu'on avait choisit pour nous accompagner.C'est êxtremement facile,et largement suffisant pour vaincre un enemi moyen,surtout en prenant en compte le fait que l'arme que maniait ce type aux cheveux bleux n'était pas l'arme la plus petite qui soit.Le vainqueur n'est pas forcément celui qui a l'arme la plus grosse,non,mais dans une confrontation entre novices,il était évident que celui armé d'un machin aussi énorme aurait un très net avantage sur un simple épéiste.Avec un truc pareil,il pouvait maintenit l'autre a distance,et se défendre efficacement,qu'il soit novice ou expert.C'était tout l'interêt des armes aussi grandes,dailleurs.Mais en général,cela reflétait plus de l'incompétence qu'autre chose.Une arme aussi grosse,a quoi cela servait t-il?A garantir de rester en vie sur un champ de bataille?Oui,peut être.A condition de ne pas tomber sur quelqu'un d'experimenté.On avait beau dire,même si dans un combat de débutants,ce genre d'arme longue et grande était un gros avantage,dans un combat de professionel,même quelqu'un avec un canif aurait put venir a bout très facilement de ce type d'arme.Et on ne parle même pas des unités capables de tirer a distance.Encore que,si il agitait son arme d'une maniére approximative,il y'avait des risques pour que les fléches ne l'atteignent pas.Mais le plus gros probléme restait qu'avec une arme aussi grosse,il était forcé de combattre seul.Pourquoi?Parce que si il était accompagné par des soldats,il les faucherait au passage avec un mouvement trop grand.Là,encore,c'était le gros défaut de ce type d'armement,un défaut qui s'apparentait dailleurs a la situation présente.Un trop grand mouvement,une taillade trop ample,et hop.L'enemi s'attends a pouvoir se faire découper,il est naturel qu'il se méfie.Mais très peu de soldats pensent sur un champ de bataille que leur compagnon d'arme puisse les tuer accidentellement.Oui,c'était vraiment une arme dangereuse,au final,et même si ca pouvait se réveler bien utile dans les mains d'un débutant,ca restait quand même très dangereux.Et ce type,là,il pouvait très bien savoir s'en servir de sa grosse faux,mais le fait est que si il n'était pas capable de faire attention dans un couloir avec une tapisserie,et qu'il avait fallit faire une belle cicatrice sur le visage de Christopher,c'était que,quoi qu'on en dise,il aurait parfaitement put refaire la même erreur sur un champ de bataille.Imaginez.Il recule un tout petit peu,se retourne après avoir entendu un cri,et crac.La tête de son compagnon qui vole devant lui,séctionnée par sa propre faux.Oui,c'est étrange,mais le jeune tireur aux cheveux roux voyait très bien ce genre de scéne se réaliser devant lui.Enfin bon.De maniére personelle,Christopher s'en fichait un peu.Si il se mettait a tuer trop de ses compagnons,il finirait par s'en rendre compte lui même,non?Pas besoin de quelqu'un d'exterieur pour lui faire remarquer ça.


Même si,plus Christopher le regardait,plus il se demandait si il ne surestimait pas encore un peu les capacités cognitives de cet être aux cheveux bleux.


Enfin bref,sur le moment,Christopher savait qu'il avait mieux a faire.Oui,c'était évident.A voir ce type là,ca n'était sûrement pas la premiére fois qu'il comettait ce genre de bourdes.C'était évident,il n'avait pas le comportement de quelqu'un qui commettait accidentellement des bêtises,et qui faisait tout pour l'éviter.Tenez,si ca avait été Christopher qui avait fait une bêtise avec ses pistolets.La situation était difficile a imaginer,certes,mais ce n'est qu'un exemple et une vaste illusion.Si ca avait été Christopher qui avait commis ce genre de gaffe,il n'aurait pas tout fait pour le dissimuler,et ne serait pas parti sans demander son reste.Non,il serait resté là,et aurait présenté toute ses excuses les plus plates,en promettant de ne jamais reccomencer.Il fallait savoir se démarquer du commun des mortels,certes,mais pas au point de passer pour l'idiot du village.Christopher ne visait pas la perfection,il savait qu'il ne pouvait pas l'atteindre.Toutefois,il devait viser un statut similaire.Surtout si il désirait se montrer digne de Bara Bellanca.Bara ne pouvait décemment pas fréquenter quelqu'un qui commettait des actes irréfléchis et qui provoquait des accidents avec son arme,non.Elle ne pouvait pas,Christopher ne le permettrait pas,cet homme pourrait être n'importe qui,même lui en personne,Christopher Redfield ne permettrait pas que Bara Bellanca fréquente quelqu'un qu'il n'ai pas jugé digne.Il n'était pas son grand frére,il n'était rien d'autre que son ami d'enfance,mais il estimait quand même qu'il était de son devoir de veiller a ce que Bara n'ai pas de mauvaise fréquentation.Et puis,lui il voulait être près d'elle,il voulait la rendre heureuse.Alors le mieux,c'était d'atteindre un stade qu'il estimerait digne d'elle,et de se proposer pour la fréquenter en personne.Oui,c'était le mieux.Ainsi au moins,il serait certain qu'elle ne souffrirait jamais,parce qu'il ne la ferait jamais souffrir.Lui,il pouvait toujours avoir mal,oui.Mais il s'en moquait.Souffrir lui même n'était pas quelque chose de cher payé,pour voir le sourire de Bara sur son doux visage.Enfin,Christopher avait quand même une raison pour ne pas se comporter comme le profond imbécile auquel il faisait face.Une raison royale qui portait le même nom de famille que le dirigeant actuel d'Hatès.Et il doutait que ce type ai une quelconque raison,en revanche.Sinon,il ne se serait pas comporté ainsi.Enfin,avait t-on idée!Comment esperer se faire bien voir,et s'estimer digne,de quelqu'un qu'on aimait en se comportant comme le dernier des crétins?De toutes maniéres,ce n'était pas comme si cet homme avait des projets avec quelqu'un qui était en haute estime pour Christopher.Pour le jeune rouquin,c'était très simple,il n'existait que deux êtres vraiment dignes de respect dans ce monde.Bara Bellanca,et Dahrenn Bellanca.Ses deux amis d'enfance.Bon,ami avec Dahrenn était un bien grand mot,mais au moins,il ne connaissait personellement,et ils étaient toujours ensembles a l'école quand ils étaient petits.Il n'y avait pas d'autre terme pour désigner leur actuelle relation,toutefois.Dahrenn et Bara étaient les deux seuls êtres pour lesquels Christopher aurait voulut atteindre la perfection.Après,il tenait aussi beaucoup a certains membres de sa famille,comme sa petite soeur par exemple,mais Dahrenn et Bara restaient tout de même les personnes les plus importantes de sa vie.Les deux seules qui ne pouvaient décemment pas fréquenter quelqu'un d'indigne (Enfin,il disait cela,mais si jamais un malotru indigne posait un doigt sur sa soeur,il se mettrait quand même en colére).Alors ce type n'avait visiblement aucune envie de se faire bien voir ou de se montrer digne de ces personnes.De toutes maniéres,c'était tellement idiot...Jamais Bara ne s'interesserait a ce genre de personnage.Christopher le savait,elle n'aimait pas les gens trop...Bêtes,trop simplets,trop paresseux,trop maladroits,trop....trop comme cela,quoi.Trop comme lui.Dahrenn,peut être,oui.Mais bon,ce n'était pas comme si cet homme avec des cheveux bleux pouvait avoir des vues sur Dahrenn,non?A cette pensée,tellement ridicule,le jeune Redfield faillit éclater de rire.Dahrenn avec un simplet pareil.Non mais vraiment,quelle idée...


«Monsieur. C'est une Faux, vous voyez bien. Pas un 'Machin'.»

Monsieur?Donc il ne le connaissait pas.Et bien,encore quelque chose qui ne jouait pas en sa faveur,décidément.Certes,Christopher n'était pas un officier des plus gradés,mais il restait un Noble rattaché au corps militaire d'Hatès,et n'était pas quelqu'un de totalement anonyme.Il pouvait très bien rechercher le nom de ce type là,et a défaut de le virer de l'armée,il pouvait toujours le transferer dans une division bien plus infernale que celle ou il se trouvait.Par exemple,un corps de soldats postés sur Oria,tient.Le genre d'endroit ou on expédiait toutes les fortes têtes,afin qu'ils se calment.La chaleur,le fait d'être subitement éloigné de tout ses amis,de sa famille,c'était un très bon moyen pour leur faire apprendre la politesse.Et en voyant son air compréhensif,comme si Christopher était un demeuré,ce qui en passant était loin d'être le cas,le jeune Noble aux pistolets était soudainement prit de l'envie d'aller lui montrer a quoi pouvait bien ressembler le soleil d'Oria en cette saison.Oh oui,cela aurait put être très interessant pour lui.Mais il ne le ferait pas,non.Pas tout de suite,pour l'instant ce type là ne faisait que jouer les imbéciles.Et puis,il se sentait d'humeur clémente aujourdhui.Sans doute la perspective de voir Bara dans les prochaines heures influait la dessus.


Et? fit t-il avec son ton toujours glacial. Franchement,cela pourrait tout aussi bien s'apeller une rape a fromage ou un dé a coudre,ca reste quelque chose de dangereux.Je me fiche complétement de savoir que c'est une "faux" pour moi,ca reste un "machin dangereux".

Oui,sincérement,il s'en fichait de savoir que c'était une faux ou un cutter ou une Claymore,ou tout ce qu'il voulait.Sincérement.Ce type faisait des stupidités avec,et ce machin était très gros,et très coupant.C'est tout ce qu'il y'avait a savoir.Peut être que dans les mains d'un général experimenté Christopher aurait apellé cela une Faux.Dans les mains d'un primate aux cheveux bleux,il apellait ça un "machin".Parce qu'avant d'être une arme,c'était quelque chose de dangereux,et qu'il était stupide de se trimballer avec dans les couloirs,quel qu'en soit la raison.


«Et je vous ai pas entaillé, c'est le plus important, Non? Enfin, ce n'est pas si grave, je veux dire. Je crois...»

Christopher continua de le fixer,sans rien dire.Il avait toujours la même expression glacée,pas forcément furieux,juste....froide.Un regard froid,une attitude froide et une voix froide.Vraiment,il n'était pas en colére contre ce type,non aucune raison a cela.Il était simplement....Il n'avait simplement aucune envie d'être sympathique avec quelqu'un qui paraissait trop limité pour comprendre que se promener avec une arme géante sur le dos dans un couloir ou passait sans interruption des dizaines de domestiques,c'était trop dangereux.Alors il était froid.Pas en colére,pas vraiment enervé.Juste froid.Ou glacial.L'autre,il avait l'air de vouloir s'en sortir.Il disait qu'il était désolé,avec une intonnation interrogative.Oh,il est désolé?Ca c'est bien,dis donc.Ca allait vraiment faire avancer les choses,d'être désolé.C'est fou a quel point ca pouvait être utile.


Sincérement?Vous pouvez être désolé,cela ne changeras rien.Et non,vous ne m'avez pas entaillé,mais ça aurait très bien put se faire,et ça se serait fait si a ma place il y'aurait eu un pauvre majordome ou une servante qui n'a rien demandé a personne.Vous êtes désolé?Et bien si vous êtes désolé,trouvez un moyen de réparer votre erreur.Vous avez fait quelque chose,vous essayez de l'assumer,plutôt que de vous excuser.

Le jeune roux ne poussa pas un soupire,ne cilla presque pas non plus.Il n'avait pas a le faire.Peut être le type en face était plus grand,mais il ne faisait aucun doute que dans l'immédiat,c'était Christopher qui tenait les rênes,et dailleurs,qui les tiendrait toujours.Le type en face n'était pas quelqu'un d'important,Christopher l'était.Le type d'en face avait une arme qu'il n'arrivait pas à complétement maîtriser dans son dos,Christopher était l'un des tireurs les plus doués de Lysandre.Pour l'heure,des deux personnages,le plus influent c'était Christopher,sans hésiter.Et il tenait a ce que ce type répare ses bêtises.Après tout,c'était normal,non?Il avait fait quelque chose,il assumait.Il ne pouvait pas fuir ses responsabilités en se cachant derriére des excuses.

Mais par pitié,faîtes qu'il se dépêche.Parce que vraiment,Christopher avait mieux a faire.
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Mar 6 Juil - 2:43

Oh, il n'était pas sympathique?

Lawrence fit une légère moue à cette pensée-hautement intelligente s'il en était. Le jeune homme qui était en face de lui-puisqu'il n'avait pas l'air bien vieux-n'avait pas l'air non plus très sympathique. Il espérait cela étant que ce n'était qu'une impression et que, dans le fond, ce garçon était gentil et relativement compréhensif. Et pas seulement parce qu'il s'en serait mieux sorti si ç'avait été le cas, mais aussi parce qu'il n'aimait pas vraiment se faire des ennemis au sein même du château. Les ennemis, c'était fatiguant et complètement inutile : à quoi bon chercher la guerre aux autres quand on pouvait les ignorer? Le jour où le jeune homme aux cheveux bleus s'était fait cette réflexion, il avait cessé de chercher querelle aux gens qu'il n'appréciait pas. A présent il évitait de renvoyer la balle une fois qu'elle avait heurté sa tête, et essayait au mieux de ne pas envenimer les situations qui étaient déjà suffisamment épuisantes comme cela. Et puis il fallait avouer qu'en tant que soldat, on pouvait difficilement se mettre à dos les personnes plus haut placées que soit. Ce n'était pas un bon calcul, pas une bonne technique ni une bonne approche : en somme, c'était complètement stupide. Pourtant, il devait avouer avoir de légers soucis avec l'autorité, surtout quand ce n'était pas quelqu'un de directement lié à l'armée comme semblait l'être cette personne. Et allez vous retenir d'insulter quelqu'un simplement parce que vous étiez censé lui devoir le respect le plus total : c'était loin d'être simple, vraiment. Parce qu'après tout, si ça avait été n'importe qui d'autre qui l'avait insulté, par exemple, et pas un Colonel, il aurait pu l'envoyer promener très poliment. Aller contre ses habitudes et ses impulsions étaient assez difficile, surtout quand elles étaient de cette nature. Quand on voulait frapper quelqu'un on voulait le frapper, voilà tout! Pour pouvoir être suffisamment discipliner pour rester dans l'armée, Lawrence avait du faire des efforts sur beaucoup de niveau et il pouvait dire que, sans mentir, ça lui avait réellement permit de devenir quelqu'un de plus mature. Plus enfant qu'adolescent il y avait quelques années encore, il pouvait dire de lui à présent que s'il n'était pas calme et posé en toute circonstance il était tout de même relativement responsable et mature. C'était une bonne conséquence de l'encadrement, des dures horaires et de la discipline, sûrement. Mais il devait bien avouer que, très souvent, il était pris d'une terrible envie de frapper ces idiots qui se croyaient mieux que tout le monde. Mais enfin, il n'était pas joué que celui-ci lui taperait sur les nerfs : oui, avec un peu de chance il pourrait même s'avérer être quelqu'un d'assez gentil. Même si, maintenant, le soldat aux yeux violets en doutait légèrement-très, très, très légèrement. Il avait le visage froid et assez distant, pas vraiment celui qu'adoptaient les personnes compréhensives et douces. Peut-être avait-il eu une mauvaise journée? Enfin, nuit? Ou début de matinée? Hm, enfin, voilà. Peut-être s'était-il levé du pied gauche, et peut-être n'aimait-il pas la perspective de devoir faire des remontrances à un soldat trop maladroit pour mériter ce nom. Enfin, sur le moment il avouait ne pas avoir été le plus doué des garçons, mais ça n'arrivait pas si souvent tout de même. Il savait manier sa faux, et s'il avait fait un faux mouvement ça pouvait arriver à tout le monde. Sauf que, bien entendu, quand on avait de petites armes qui tenaient dans une main ou à une ceinture, il était beaucoup plus difficile de faire de quelconques dégâts collatéraux avec. Il se moquait bien que cet homme, quel qu'il soit, pense qu'il n'était bon à rien. Ça ne lui plaisait pas, bien entendu, mais il ne pourrait pas lui en vouloir étant donné que le peu qu'il avait vu de lui n'avait pas été brillant. S'il s'était croisé il se serait sûrement trouvé stupide lui-même, alors, bon..., mais le principal était que sur champ de bataille ou dans un terrain d'entrainement, ce genre de choses n'arrivait jamais. Il ne se souvenait pas avoir déjà blessé quelqu'un par maladresse, et s'en félicitait d'ailleurs. Le jeune homme aux cheveux bleus avouait qu'il n'aurait pas été d'une grande utilité dans l'armée s'il avait été incapable de se servir correctement de son arme-dont il savait qu'elle n'était pas si courante, de plus. Lawrence pouvait utiliser une épée-il avait appris, jugeant que c'était bien le minimum à savoir 'pour le cas où'-mais il préférait de loin son arme personnelle. C'était celle de son père, la sienne, et il n'aurait su manier une autre arme aussi bien que celle-ci, aussi encombrante puisse-t-elle paraître. Oui, son père avait su la manier, il savait le faire aussi. Il devait le faire encore mieux que lui, et pour cela il s'était entrainé, longuement, longtemps, sans arrêt, jusqu'à pouvoir prétendre entrer dans l'armée. Oui, il avait vraiment travaillé durement, sans relâche, pour pouvoir atteindre ce niveau.

C'était pour cela qu'il se sentait mal, devant ce regard froid, presque accusateur, dont il avait l'impression qu'il regardait à proprement parler à travers lui. C'était désagréable, il détestait ça. Non pas parce que ça l'énervait, simplement parce que ça le mettait mal à l'aise. Mal à l'aise, mal tout court. Quand quelqu'un le fixait comme cela, il avait l'impression qu'on pouvait lire à travers lui, et que ces yeux verts auraient pu le geler sur place s'il avait fait un mouvement de travers. Lawrence n'avait vraiment pas grand chose à cacher, n'avait pas honte de lui ou de quoi que ce soit qu'il avait fait-si ce n'était les choses qui étaient en rapport avec sa famille, mais ça n'avait rien à voir avec la situation présente. Est-ce qu'il le trouvait inutile et stupide? Il se crispa légèrement, planté droit sur ses deux jambes. Il ne se sentait pas particulièrement tendu, non : le garçon ne pensait pas craindre grand chose. Mais il avait la désagréable sensation que cet homme le trouvait réellement inutile et stupide, et que c'était comme un jugement qui venait de s'abattre sur son crâne. S'il y avait bien une chose qui l'ennuyait-puisque ça l'énervait pas réellement, dans le fond-c'était qu'on le pense stupide. Ou qu'on le lui dise, ça ne faisait guère une grande différence. Il n'y a que la vérité qui blesse? Sûrement, oui. Il savait bien qu'il n'était pas un modèle d'intelligence, mais ce n'était vraiment pas une raison pour se moquer de cela. Qu'on le lui fasse remarquer, réellement, il en avait l'habitude et en riait, comme tout le monde, en disant que oui, il était complètement abruti. Pas qu'on insiste ou qu'on le regarde de haut pour cela. Bien sûr qu'il aurait aimé naitre avec l'intelligence nécessaire pour faire de grandes études, tout retenir, tout comprendre, tout interpréter comme il le fallait et faire toujours les bons choix ; mais ce n'était pas le cas, il fallait savoir se rendre à l'évidence. Il savait se battre, était sympathique et prenait les choses avec parcimonie, était là quand on avait besoin de lui. Mais n'était pas très intelligent. C'était une vraie plaie, et ceux qui avaient la chance d'avoir un cerveau qui marchaient à plein rendement ne s'en rendaient sûrement pas assez compte. Ah..., il espérait réellement que ce n'était pas le genre de choses auxquelles pensait cet homme aux cheveux rouges, même s'il ne le connaissait pas. Le jugement d'un inconnu était peut-être plus juste que celui d'un ami, mais il était aussi beaucoup plus erroné. Il ne savait rien de lui, il ne l'avait vu qu'une fois-et honnêtement, Lawrence doutait qu'il veuille le revoir un jour, quelle tristesse-et ne pouvait donc pas prétendre savoir quel genre de personne il était. Mais..., mais, il n'en restait pas moins que c'était un jugement comme un autre. Pour un peu, rien que pour qu'il cesse de le regarder aussi froidement, Lawrence aurait été lui raconter tout ce qu'il avait pu faire de bien dans sa vie et à quel point il pouvait être volontaire et vraiment utile et efficace quand il le voulait, qu'il savait très bien manier son arme, qu'il y travaillait depuis des années et des années et qu'être dans l'armée, c'était vraiment tout ce qu'il souhaitait. L'évidence, cela étant, était qu'il s'en moquait. Il s'en moquait, et n'en avait vraiment, vraiment, rien à faire. Ce qui était normal, après tout.

Et? Franchement,cela pourrait tout aussi bien s'appelle une râpe a fromage ou un dé a coudre,ça reste quelque chose de dangereux. Je me fiche complètement de savoir que c'est une "faux" pour moi,ça reste un "machin dangereux".


Lawrence sourit, restant détendu et ouvert malgré ce que l'autre venait de lui dire. Oh, sans rire..., un dé à coudre, ce n'était pas dangereux, loin de là. Une râpe à fromage, il ne disait pas : ça pouvait faire un mal de chien. Et s'il appelait tout ce qu'il trouvait dangereux 'Machin Dangereux', alors tout allait vite prendre ce nom là, n'est-ce pas? Enfin, qu'importe. Il ne semblait pas exactement d'humeur à tergiverser, aussi le soldat aux yeux violets n'en rajouta pas, décidant que quoi qu'il dise ce ne serait pas..., pas pertinent, voilà. Non pas que ce qu'il disait l'était particulièrement le reste du temps, mais sans se l'expliquer il ne ressentit pas le besoin immédiat de répondre à l'autre. Il avait toujours ce ton froid et tout sauf agréable..., si Lawrence n'avait pas senti que le sens de l'humour ne devait pas être son fort, il aurait adoré lui tirer les joues pour les étirer en un semblant de sourire, histoire de voir si c'était possible qu'il ait l'air aimable.

Sincèrement?Vous pouvez être désolé,cela ne changeras rien. Et non,vous ne m'avez pas entaillé,mais ça aurait très bien put se faire,et ça se serait fait si a ma place il y'aurait eu un pauvre majordome ou une servante qui n'a rien demandé a personne. Vous êtes désolé?Et bien si vous êtes désolé,trouvez un moyen de réparer votre erreur. Vous avez fait quelque chose,vous essayez de l'assumer,plutôt que de vous excuser.


Évidemment, qu'il était désolé! Comme s'il l'avait fait exprès. De là à trouver un moyen de 'réparer son erreur', comme il l'avait si bien dit, peut-être pas, mais..., mais. Et être désolé n'avait jamais changé quoi que ce soit, du plus loin qu'il s'en souvienne : pourtant on continuait de l'être. C'était respectueux et surtout, c'était la moindre des choses que d'exprimer du regret, même si ça ne changeait rien à rien. Enfin, c'était ce qu'il pensait, en tout cas. S'il s'en était moqué, n'aurait-ce pas été pire? Et il ne voyait pas en quoi si ça avait été une servante ou un majordome il se serait fait amocher. A moins qu'ils ne regardent pas où ils marchaient ou qu'ils ne marchent volontairement près de là où il se tenait, ça lui paraissait peu probable. Ce n'était pas comme s'il avait manqué d'écorcher cet homme à quelques centimètres près, tout de même. Ce n'étaient pas de parfaits idiots, et ils auraient évidemment fait attention s'ils avaient du passer tout près de lui alors qu'il avait sa faux dans son dos. C'était évident.

«Ehm..., je suis désolé quand même, même si ça change rien,
répondit-il en posant une de ses mains sur sa taille, s'appuyant sur sa jambe gauche de façon à dégourdir la droite. Et puis j'aurais pu vous entailler tout comme vous auriez pu tomber dans les escaliers parce qu'ils étaient glissants..., je veux dire, ça n'est pas arrivé, c'est bon. On peut aller loin avec des si, mais ça ne changera rien non plus. Monsieur.»

Lawrence tordit légèrement sa bouche, ennuyé. Qu'est-ce qu'il entendait par 'assumer plutôt que s'excuser'? Parce qu'assumer, il le faisait pleinement, voyons. C'était lui qui l'avait fait, voilà, il avait fait une ridiculement mignonne petite entaille dans cette immonde tapisserie, et, aha, n'y pouvait plus rien à présent. Donc pas besoin d'en faire une histoire..., pas à ses yeux, en tout cas. Un tableau dessus et voilà, ça ne se verrait plus. Ce n'était pas comme si tout était neuf ici, de toute façon : il devait y avoir d'autres entailles ou tâches sur d'autres murs qui elles n'étaient pas du à sa pauvre Faux qui n'avait réellement rien demandé à personne.

«Et j'assume
, répondit-il en haussant un sourcil, indécis. J'assume ET je m'excuse, je fais les deux. Enfin, vous entendez quoi par 'assumer', exactement? Parce que réparer, je veux bien, mais je vois pas trop comment, quoi...»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Mar 6 Juil - 3:49

Mon dieu,mais qu'est ce que l'armée d'Hatès pouvait compter comme boulets,des fois,sincérement.Christopher ne savait pas trop pourquoi,mais a chaque fois qu'il croisait un soldat,ces derniers se débrouillaient pour ne jamais lui inspirer un très bon sentiment.Oh il y'avait des exceptions bien sur.Lui,il était assez rattaché a l'armée,et si il n'était pas l'oficier le plus important du corps militaire,il restait quand même un Noble du château,ce qui en faisait un cas assez atypique,surtout quand on savait qu'il était en plus un ami d'enfance du roi et plus particuliérement de la petite soeur de ce dernier.Oui,il avait vut beaucoup de soldats dans sa vie.Parfois,il y'en avait des doués,des qui savaient se faire remarquer sans pour autant comettre des bêtises trop compromettantes,des qui n'étaient pas brillants,mais faisaient leur travail sans rechigner,d'autres qui étaient maladroits a un point inimaginable,mais qui avaient au moins le mérite de jouer profil bas....Mais il y'en avait aussi des fortes têtes,des qui avaient fait quelque chose de grave,et qui après,trouvait le moyen de déclarer avec un aplomb incroyable que ce n'était pas sa faute,et qu'il s'agissait d'un accident.Pour sur que c'était un accident,il ne manquerait plus qu'il l'ai fait exprès!Mais il n'empêche que si il n'avait pas été là,cet accident ne se serait pas produit.C'était de sa faute quoi qu'on en dise.Dans la société,il fallait bien un bouc émissaire pour tout,de toutes maniéres.C'était toujours de la faute de quelqu'un,jamais de celle du Hasard.Il faut toujours quelqu'un pour porter le chapeau,c'était comme ça.Sans coupable,le peuple peut se révolter,peut commencer a chercher par lui même,et au final,découvrir quelque chose qu'il aurait mieux vallut qu'il ignore.Oui,il fallait toujours désigner un coupable.Il fallait toujours qu'il y'ai un fautif,et quand ce fautif pouvait être désigné d'office,on ne se privait pas de le faire immédiatement.C'est ce que Christopher faisait en tout cas.Quand quelqu'un commettait une gaffe sous ses yeux,il lui faisait souvent la leçon.Parfois en soupirant,si il n'était pas d'humeur a s'emporter.Parfois,comme c'était le cas a présent,visiblement de mauvaise humeur,probablement a cause d'un incident quelconque dans la journée,et que cette bêtise soit la goutte qui fasse déborder le vase.Parfois sans vraiment sourire,mais sans acrimonie non plus,mais cela était rare,et en général,n'arrivait que lorsque Bara venait de le quitter pour se rendre dans ses appartements.Après chacune de ses rencontres avec la princesse,le Noble roux ne pouvait s'empêcher de sourire,c'était comme ça.Si Bara avait été présente dans la partie précédente de la journée de Christopher,ce soldat aux cheveux bleux aurait put déchirer un tableau important représentant Dahrenn en train de lutter contre une armée entiére,Christopher n'aurait peut être même pas froncé les sourcils.Certes,il aurait été en colére que ce type ai fait quelque chose a une oeuvre représentant celui que Christopher considérait comme son meilleur ami,malgré les apparences,mais le fait que Bara vienne de le quitter avec son si merveilleux sourire aux lévres,et ses cheveux verts flottants pendant qu'elle se déplacait.....Oui,cela avait le don de le rendre heureux,il devait bien l'avouer.Peut être même doux comme un agneau.Enfin,malheureusement pour le soldat a la faux,en l'occurence,Bara n'était pas là,et Christopher ne l'avait pas vut de la mâtinée.Il n'y avait donc pas a dire,le jeune homme aux pistolets ne pouvait pas être content,et le fait de voir un individu a l'air pas particuliérement réfléchi en train de commettre une bêtise des plus stupides,cela n'aidait pas a calmer son taux de stress.Oh,il n'était pas enervé,non.Seulement plutôt agacé que cet homme ne cherche a rien faire d'autre que s'excuser.S'excuser,oui,quand on ne pouvait rien faire d'autre et que c'était utile...Seulement ca ne l'était jamais.Des excuses ne raméne jamais au moment précédent la bourde,et ne réparait jamais cette derniére.Honnêtement,Christopher aurait préféré que ce type manifeste une flagrante mauvaise humeur,mais propose une solution pour réparer sa bêtise,plutôt que d'ainsi s'excuser.Oh,bien sur que le Noble n'aurait pas vraiment été satisfait de voir un soldat se comporter ainsi avec lui,mais au moins,il ne lui en aurait pas autant voulut que maintenant.Il a fait une erreur,il l'assume.Peu importe de quelle maniére.Mais il devait l'assumer.


Et assumer un acte était tout,sauf dire qu'on assumait cet acte.Non,ca c'était trop facile.


Tout le monde pouvait le dire,après tout.Christopher pouvait faire pareil "J'assume le fait d'aimer Bara d'un amour impossible,et je m'en excuse".Oui,c'était si simple a dire,et a faire aussi.Après tout,"assumer" c'était un bien grand terme.Mais en réalité,c'était beaucoup plus complexe que cela.Assumer d'aimer la princesse,c'était tout faire pour rester a ses cotés.Et il avait beau être un ami d'enfance,quand Bara est devenue la princesse du royaume,il avait eu toutes les peines du monde a devenir a nouveau proche d'elle.Mais il l'avait fait,parce qu'il assumait être amoureux d'elle.Il l'assumait,et comptait bien assumer cela jusqu'au bout,quitte a mettre en péril l'amitié qu'il éprouvait pour Dahrenn,même si ce dernier ne semblait pas éprouver de l'amitié envers qui que ce soit.Il avait fait quelque chose.Il assumait.Même si ce n'était pas du tout de sa faute.Il était tombé amoureux,il assumait.Ce n'était pas de sa faute,il assumait quand même.Et bien lui,là,il devait faire pareil.Son truc dangereux avait éventré une tapisserie.Il devait assumer.Un point c'est tout.Comment?Oh,mais alors ça c'était a lui de trouver,hein.Pas en disant qu'il assumait.Non,trop facile.Beacoup trop facile.Il devait trouver un moyen d'assumer cela autrement que en le déclarant.C'était trop facile de déclarer,si on pouvait tout régler par cela,ca ferait un bon moment que Hatès aurait gagné la guerre,que Christopher aurait épousé Bara Bellanca,et que Lysandre serait sous la coupe totale de Dahrenn.Oui,des déclarations,c'était bien joli,mais ca n'avançait strictement a rien,non rien du tout.Seuls les actes comptent.Les paroles peuvent refléter une partie de la determination,mais seuls les actes comptent.Quoi que l'on fasse,nous ne sommes jugés que par nos actes,après tout.Pas par nos paroles.Un dirigeant qui avait maté une troupe enemie a lui tout seul aura beaucoup plus de charisme qu'un dirigeant ayant promis de gagner la guerre très prochainement.Encore une différence majeure entre Dahrenn et ce stupide prince blond de Shan'haron.Le prince d'Oria n'avait pas la trempe d'un Prince.Il n'était qu'un jeunot,aussi agé que Dahrenn certes,mais un jeunot tout de même.Son frére avait perdu contre Dahrenn,ca n'était plus qu'une question de temps avant que lui même ne tombe,entraînant tout son pays avec lui.Enfin bref.De toutes maniéres,Christopher n'était pas là pour parler de la guerre.Tout ce qu'il voulait,c'était partir dans sa chambre,se reposer quelques minutes en contemplant la photo de Bara en train de sourire,et d'autres images représentant le trio lors de leur enfance,après avoir envoyé quelques espions en mission.Il n'avait absolument pas besoin de réprimander un soldat pour avoir maltraité une tâpisserie.Seulement voilà,il fallait que celui là comprenne qu'au final,la faute serait rejetée sur lui.Christopher l'avait vut faire,il savait que c'était lui qui avait fait cette marque au mur.Donc,si jamais quelqu'un découvrait cette entaille,et cherchait a punir le coupable,Christopher dirait tout naturellement qu'il avait vut un soldat aux cheveu bleux et se balladant avec une faux sur le dos faire cette bêtise.Sa parole ne serait pas remise en doute du fait de son statut,et de toutes maniéres,ca serait la vérité.Mais par simple question de principe,Christopher voulait s'assurer de deux choses.Dabord,que cet homme soit bien conscient qu'il devrait assumer cette stupidité.Peu importe comment,il fallait qu'il soit conscient d'en assumer les conséquences,et de ne pas broncher.Deuxiémement,il fallait que ce type soit obligé de dire la vérité si jamais on le questionnait a ce sujet.Même si sa parole n'aurait vraisemblablement pas assez de poid face a celle d'un Noble,il fallait quand même s'assurer qu'il ne raconte pas un mensonge pour se tirer d'affaire.Et qu'après,il ose dire qu'il assumait son acte.Oh,décidément...Pourquoi fallait t-il que ce soit LUI qui soit obligé de faire la leçon a un type pareil...?


«Ehm..., je suis désolé quand même, même si ça change rien. Et puis j'aurais pu vous entailler tout comme vous auriez pu tomber dans les escaliers parce qu'ils étaient glissants..., je veux dire, ça n'est pas arrivé, c'est bon. On peut aller loin avec des si, mais ça ne changera rien non plus. Monsieur.»

...?Pardon?Qu'est ce que c'était que cette histoire d'escaliers,au juste?Il y'avait une différence tellement énorme que Chrisopher ne préférait pas la relever.Parce que bien evidemment,c'était de la faute de quelqu'un si les escaliers étaient glissants?Ce soldat les avaient peut être recouvert de graisse?Christopher aurait peut être put tomber dans les escaliers,c'est un fait.Pour autant,ca n'était pas arrivé,et si ca était vraiment arrivé,il n'y aurait eu aucun autre coupable que lui même,parce qu'il n'avait pas fait attention.Il savait quel risque il encourait en prenant des escaliers,et il savait que si il tombait,c'était de sa faute.Il n'avait qu'a pas prendre ces escaliers là,et puis c'est tout.Ca aurait été de sa faute,il se serait donc relevé,aurait peut être averti une servante de faire en sorte que cet escalier glisse moins,et serait parti sûrement en colére.Mais si il était vraiment tombé,ca serait de sa faute.Mais en revanche,si les escaliers étaient glissants,c'est une autre histoire.Cela serait la faute de la personne qui s'en était occuppée plus tôt.Hors,les escaliers n'étaient pas glissants.La persone qui s'en était occuppée avait très bien fait son travail.Il n'y avait donc pas lieu de la réprimander.Christopher n'aurait pas put tomber dans les escaliers,il faisait trop attention pour cela,et les serviteurs s'occuppaient trop bien de cela également.Lui,là,il n'avait pas fait attention,et ne s'occuppait pas de ce qu'il y'avait autour de lui.Et CA,c'était particuliérement dérangeant.Enfin,ce n'est pas avec des "si" qu'ils avanceraient,il avait au moins raison sur ce point là.Ce qui pouvait changer en revanche,c'était qu'ils trouvent un moyen pour que le soldat répare sa faute.De n'importe quelle maniére?Pas vraiment,il fallait quand même que cela tienne la route.Si il comptait tout simplement clouer la tapisserie avec un marteau,la recoller avec du ruban adhésif ou placer quelque chose par dessus pour que ca ne se voit plus,c'était idiot.Il avait fait une bêtise,il assumait,enfin!Il ne cherchait pas a fuir d'une maniére peu crédible en plus.Non,ca c'était l'attitude des lâches.Et l'armée d'Hatès n'avait pas besoin de lâches.


«Et j'assume. J'assume ET je m'excuse, je fais les deux. Enfin, vous entendez quoi par 'assumer', exactement? Parce que réparer, je veux bien, mais je vois pas trop comment, quoi...»

Le tireur n'était pas sur d'apprécier la pose prise par le soldat,dans l'immédiat.Ni son ton,dailleurs.Il avait beau ne pas parler a un supérieur militaire,le fait de dire ce genre de choses a un Noble,et plus spécialement un Noble rattaché a l'armée,ne pouvait pas l'avantager,loin de là.Bon au moins,il avait raison sur un point,il s'excusait.Il disait qu'il assumait.Parfait,on avance un peu,donc.Il fallait juste qu'il arrête de s'excuser.Et puis,si il assumait vraiment,dans ce cas,il n'y aurait pas de problémes,il y'avait un moyen très simple de régler cette histoire.Vraiment très très simple,surtout si il assumait.Bon,apparemment,il ne pouvait pas réparer la tapisserie lui même.Ca aurait été trop beau,en même temps.Ca,c'était plus la faute a pas de chances,en effet.Si ce type avait put réparer la tâpisserie,l'affaire aurait été promptement réglée.Mais il restait un moyen de s'occupper de cela assez rapidement.Le Noble aux cheveux rouges poussa un petit soupir,et posa sa main droite sur sa hanche,juste au dessus du Holster contenant ses deux pistolets.Pas qu'il comptait s'en servir,non,il avait juste besoin de sentir leur présence de temps a autre.On ne sait jamais,lui en face,il était bel et bien armé,c'était par précaution.Son autre main se porta a l'arriére de sa nuque,pour la gratter légérement.Christopher poussa un deuxiéme soupir,après que l'autre ai finit sa phrase,puis il lui répondit sur un ton visiblement moins lassé qu'auparavant.Allons,on en voyait peut être le bout a présent.


"Bon,et bien si vous assumez,je suppose que vous êtes prêt a payer le prix que coûteras l'éventuelle réparation de cette tapisserie,non?Après tout,c'est de votre faute si elle est dans cet êtat là."
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Lawrence Dylhan
soldat
Lawrence Dylhan

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Age : 32
Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Jeu 5 Aoû - 20:43

{J'en profite pour préciser que je risque de mettre un moment à répondre avec Melfia pour la simple et bonne raison que les images bug et qu'on ne voit plus les plateaux. Il faut donc que je retrouve l'image, que je remette les pièces au bon endroit etc etc avant de pouvoir répondre. Et l'image de base étant sur mon ordi', dont l'écran est cassé..., et bah, voilà. Je me sens pas le courage pour l'instant.--'}

Lawrence était un garçon volontaire, c'était certain.

Personne le connaissant ne se serait aventuré à dire le contraire, tant tout le monde aurait pu le contredire aisément. Oui, il était plus que volontaire, énergique et sympathique : c'était, en somme, ce qui faisait qu'il était apprécié par ses camarades collègues. Sans doute que s'il avait été antipathique et froid, ça aurait été totalement différent. Il aurait pu être antipathique, froid ET volontaire à la fois, mais non. Il préférait faire tout dans son intégralité, plutôt que de laisser les choses à moitié faites, à attendre d'être consommées entièrement. Voilà pourquoi il n'était pas détesté, et ce malgré le fait qu'il puisse taper considérablement sur les nerfs parfois et qu'il ne soit pas quelqu'un avec qui discuter était une activité vraiment intellectuelle. Il était franc, dans la mesure du possible, et allait toujours de l'avant, même quand la situation lui paraissait insurmontable. Rester assis à se morfondre n'était pas son style, mis à part dans certains cas bien particulier qu'il ne comptait jamais évoquer avec qui que ce soit. Il n'était, bien entendu, pas apprécié de tous. Il avait conscience qu'à force de jouer l'imbécile il pouvait s'attirer les foudres de certains, qu'à force de ne pas réussir à comprendre certaines choses paraissant simples il pouvait s'attirer les rires d'autres. Mais ça lui était égal. La honte n'était pas un sentiment qui lui était connu, et il évitait au maximum d'avoir des regrets, quels qu'ils soient. Il se servait de ses erreurs pour avancer, et vivait tout à fait bien malgré ses défauts. Si certains pensaient qu'il ne valait pas la peine que l'on s'intéresse à lui, et bien qu'ils le laissent tranquille : ça lui était parfaitement égal. S'il avait décidé de venir un jour avec un chapeau à plume retrouvé il ne savait trop où, il l'aurait fait. S'il tenait à essayer de marcher sur les mains au milieu du château, il l'aurait fait. S'il pensait qu'il pouvait être amusant de dessiner des cœurs sur le visage d'un de ses collègues qui se serait endormi quelque part, il le ferait. Le jeune soldat savait plus ou moins où il allait et savait plus ou moins s'arrêter quand il le fallait : quand il dépassait de trop loin les limites il se dépêchait de revenir derrière et de ne plus en bouger durant un moment, histoire de se faire oublier. Son but n'était pas de faire le plus de pitreries possible, ce n'était pas pour cela qu'il s'était engagé dans l'armée, il y avait bientôt un an de cela. Il aimait se battre, voulait se battre et servir à son pays d'une quelconque manière, en plus de tenir à faire honneur à son père-qu'il repose en paix. Mais c'était dans sa nature ; qu'y pouvait-il? On ne demandaient pas à ceux qui aimaient peindre d'arrêter parce qu'ils avaient décidé de faire un autre métier que celui-ci, pas plus qu'on ne demandait aux personnes antipathiques d'arrêter de l'être en passant les portes de ce grand château. Non, certainement pas. Donc si lui était un garçon vif et joyeux, qui aimait sauter sur les autres pour les faire tomber, il ne changerait pas en un claquement de doigts. Au début, sa mère avait pensé que ça le rendrait peut-être un peu plus mature, de risquer sa vie de la sorte. Mais pas du tout, loin s'en faut ; il n'était pas loin d'avoir empiré, avec le temps, son fichu caractère. Mais sans lui, honnêtement, il pensait bien que tout le monde se serait ennuyé mortellement-et ça n'aurait plût à personne. Le fait qu'il fasse l'imbécile et se retrouve régulièrement 'puni', si l'on peut dire ça comme ça, 'empêchait les autres de faire de même et les faisait rire à chaque fois. Pas tous, soit entendu. Mais quand il décidait de faire un peu n'importe quoi, il y en avait toujours pour le suivre et d'autres pour applaudir-ce qui, évidemment, ne l'aidait pas à arrêter de faire l'imbécile. Est-ce que c'était mal? Il ne pensait pas, non. Chacun sa manière de penser et de vivre, et si lui avait choisi de sourire à ceux qui le détestaient et de leur tirer la langue dès qu'ils lui tournaient le dos, et bien c'était tout à fait dans ses droits. Que ça énerve ses supérieurs ne lui faisait ni chaud ni froid, et il savait pertinemment que ce qui les énervait-plus que ses pitreries-était que bien souvent, ce n'était pas assez sérieux pour qu'ils le réprimandent. C'était sa grande spécialité, après tout : sautiller sur la ligne entre ce qu'il pouvait faire et ce qu'il valait mieux ne pas faire s'il tenait à ne pas se faire remercier. Lawrence Dylhan était un bon élément, il se battait bien, était toujours prêt à se surpasser et ne posait que de mineurs problèmes de politesse et de respect. Et puis certains avaient connu son père, ici ; peut-être que ça aidait, il ne savait pas vraiment. Sûrement, oui. Ils devaient tout de même se demander s'il était bien son fils, lui qui aimait sauter partout quand son père était un homme discret et efficace, autoritaire et respecté.

Oui, il avait encore du chemin à faire, pour sûr.

Son regard se déplaça tout autour de lui, ennuyé. Oui, d'accord, il lui arrivait régulièrement de faire des 'bêtises', mais ce n'était jamais si grave que cela. Même là, ce n'était pas réellement important. Une entaille dans une tapisserie? Allons bon, personne n'irait la pleurer, il en était à peu près certain. Et puis que pouvaient-ils y faire? Elle était déchirée, elle était déchirée. Il n'y avait plus rien à faire pour elle, c'était ainsi. Paix à son âme. Il fut pris de la puérile envie de faire une petit prière pour l'âme de cette tapisserie, mais se retint quand il reposa ses yeux presque violets sur le visage de son interlocuteur. Il ne savait pas pourquoi, mais son petit doigt lui disait que cet homme n'aurait que moyennement apprécié qu'il le fasse. Pas le visage de quelqu'un qui appréciait l'humour et en faisait lui-même, pour sûr. Enfin, ça ne voulait strictement rien dire, peut-être était-ce quelqu'un adorant faire de l'esprit, toujours de bonne humeur, un grand sourire au bout du visage dès qu'il croisait ses hypothétiques amis. Oui, il pouvait éventuellement tenir une haine rigoureuse contre les soldats en général, et peut-être bien que son visage ne lui revenait pas, voilà tout. Ou peut-être était-ce le fait d'avoir l'impression d'avoir été agressé par sa jolie Faux qui lui faisait cet effet? Le jeune homme tapota légèrement des doigts sur sa hanche, se demandant que faire, et essayant par là-même de deviner ce qu'il pourrait lui répondre. Comment assumer..., lui-même ne voyait pas, mais peut-être que son interlocuteur aurait une meilleur idée. C'était même presque une certitude, tant il doutait que cet homme là puisse être à court d'idée. Il jugeait, jugeait et jugeait encore et encore. Ça, il le faisait sans arrêt. Il était tout à fait du genre à faire la commère au bout d'un couloir avec une servante dont il était l'ami, lui racontant les derniers ragots qui étaient parvenues jusqu'à son oreille, relatant parfois des évènements dont il doutait fortement de la véracité, ou même de personnes dont il ne connaissait que le nom, vaguement. Ça ne le dérangeait pas plus que cela, et il avait tendance à se faire une idée assez précise de personnes qu'il ne connaissait pas vraiment. On le lui avait souvent reproché, mais il n'y pouvait rien. Il était normal de se dire qu'un-tel avait l'air méchant ou que celui-ci n'avait aucun goût, ou bien encore que Madame Ceci, paraissait-il, avait une relation avec Monsieur Untel. C'était innocent, ça n'avait rien de mal. Il avait déjà entendu des choses sur lui qui l'avaient fait mourir de rire-ou pas loin, mais il avait tout de même failli s'étouffer-et n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'en remettre une couche. C'était amusant, honnêtement..., et ce n'était pas manquer de respect à ce jeune homme aux cheveux rouges que de dire qu'il n'avait pas l'air sympathique, et qu'il semblait être du genre à se penser mieux que les autres-ou à l'être, ça ne faisait pas grande différence dans son esprit. Alors, que trouverait-il à répondre à cela? Il était curieux de savoir ce qu'il comptait lui faire faire pour réparer sa maladresse. Il haussa légèrement un sourcil, hésitant à se redresser tout à fait plutôt que de rester dans cette position. Parfois, il lui arrivait de se tenir comme une vraie..., comme aurait dit un de ses amis. Aha. C'était sans doute parce que c'était le cas. Sans rire. Il n'avait jamais vraiment cherché à savoir si les garçons 'tout à fait normaux' pouvaient, eux aussi, parfois, ne s'appuyer que sur une hanche. En attendant, lui, il trouvait cette position très confortable. Raison pour laquelle il décida qu'il resterait comme ça le temps que ça lui chanterait. Ce n'était pas comme si ça risquait de déranger son interlocuteur, enfin, il ne pensait pas...

"Bon,et bien si vous assumez,je suppose que vous êtes prêt a payer le prix que coûteras l'éventuelle réparation de cette tapisserie,non?Après tout,c'est de votre faute si elle est dans cet état là."

Lawrence sourit, acquiesçant doucement, avant de ne s'arrêter et de darder de grands yeux violets sur le jeune homme aux yeux verts dans une mimique qui voulait tout à fait dire 'HEEEIN?'. Il eut toutefois la décence de ne pas joindre la parole au geste, se contentant de le regarder comme s'il venait de lui raconter sa vie alors qu'ils ne se connaissaient pas du tout. Pour le coup, il se redressa tout à fait, en oubliant presque sa pseudo-rébellion contre les différences de manière de se tenir qui existaient entre lui et le trois-quart des autres garçons. Il faillit rire nerveusement, se retint, puis agita sa tête de gauche à droite, négativement, comme s'il n'avait pas bien compris la question. L'affirmation, proposition, peu importe ce que ça avait été en réalité. Ça ressemblait drôlement à un ordre, ça! Il pouvait bien dire 'je suppose que', il ne croyait pas une seconde que lui, simple soldat, pouvait refuser ce qu'il venait de lui proposer gentiment, avec toute la délicatesse du monde. Merde. C'était sérieux, ça? Il agita de nouveau sa tête de gauche à droite, passant une main dans ses cheveux en signe de son profond désarroi.

«Hein?(Il le pensait si fort que ne pas le dire relevait de l'impossible, en vérité.)Vous plaisantez, j'espère?»

Se trouvant lui-même très 'limite' dans sa manière de lui parler-puisque c'était sûrement son supérieur-il décida de se reprendre. Sans revenir de sa surprise pour autant.

«Enfin, je veux dire, je ne peux pas! Et puis ça se répare au moins, une tapisserie? Excusez moi mais ça doit coûter...»

Il garda ses yeux grands ouverts, tenta d'imaginer combien pouvait coûter la réparation d'une tapisserie peinte par quelqu'un de sans doute terriblement connu, de sans doute terriblement mort, mais arrêta bien vite, craignant l'arrêt cardiaque. Même en travaillant toute sa vie, même en demandant à sa mère de trouver un travail, même en empruntant de l'argent à Melissa et à ses parents, il était sûr et certain de ne jamais de la vie avoir assez pour repayer ça. C'était autant faire de lui un esclave et attendre qu'il ait réussi à rembourser l'intégralité. Quoi que non : même en donnant chaque centime qu'il gagnerait pour repayer cette stupide entaille il n'aurait jamais assez. Impossible, ridicule. Impossible. Jamais de la vie. Il arqua légèrement les sourcils, craignant tout de même que cet homme ne soit vraiment sérieux à propos de 'payer le prix que coûtera éventuellement la réparation de cette tapisserie'. Parce que si c'était le cas, il était bien parti dans la vie. Il allait tuer l'imbécile qui avait caché sa veste. Il allait le tuer, réellement.

«Enfin, je n'aurais jamais assez d'argent pour repayer ce truc, si c'est ce que vous entendiez par là, ajouta-t-il en croisant les bras, Je suis qu'un soldat, pas un Comte ou je ne sais quoi! Non, non. Je ne peux pas. C'est impossible.»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Ven 6 Aoû - 1:58

[C'est vraiment pas grave pour moi,en tout cas....En fait ca m'arrange.XD

Ah juste un truc...Mon écran est couvert de bandes noires un peu partout depuis peu.Alors certaines lettres ne sont peut être pas les bonnes par moment,je m'excuse d'avance.>__<']


Christopher n'avait pas la moindre connaissance en matiére de texture de fibres.Il était loin d'être un couturier.Il avait quelques capacités assez supérieures a la normale,mais il s'imaginait que c'était un peu le cas de tout le monde.Selon Christopher tout le monde était doué dans au moins un domaine.Seulement pour la plupart des gens,soit trouver ce domaine relevait de l'impossible,soit ils étaient doués dans l'art de ne rien faire de concret justement.Beaucoup de gens étaient dans ce cas,selon le jeune Noble aux cheveux rouges.Lui,il était doué pour quelque chose aussi,et sans doute le soldat en face de lui l'était tout autant.Pour autre chose sans doute,Christopher imaginait mal qu'en l'homme se tenant en face de lui se trouvait quelqu'un de similaire a lui même sur le plan des capacités.Sur ce plan,Christopher n'était pas un génie capable de tout faire,non,mais il était doué pour diverses choses et le savait pertinemment.Par exemple,c'est un expert de la gachette,aucun doute la dessus.Il était bien meilleur tireur que la grande majorité des habitants de la capitale,voire du pays.Les revolvers n'étaient pas des armes premier prix que l'on peut trouver chez n'importe quel marchand ou armurier.C'était des trésors de technologie,probablement pas a la portée financiére de n'importe qui.Les siens étaient chers,très chers.Il avait dut attendre d'avoir tout son argent de statut Noble pour pouvoir s'acheter ses deux pistolets de bonne qualité.Jusque là,il n'avait put s'exercer qu'avec un simple pistoler a silex de qualité médianne,offet suite a ses nombreuses économies,et a l'argent de sa famille.Car il avait beau ne pas avoir de naissance directement Noble,il était tout de même issu d'une famille vraiment aisée.Il était tout de même scolarisé dans la même école que les futurs dirigeants du pays.Son pére et sa mére avaient de l'argent,donc oui.Assez pour lui permettre de survivre le temps qu'il atteigne enfin le rang qu'il avait aujourdhui.Et a présent,il leur rendait la pareille.Il leur envoyait de l'argent par moments,et ils vivaient dans une maison bien plus luxueuse que la villa de son enfance.Christopher était doué pour le tir naturellement,mais si il n'avait pas travaillé pour,jamais ce don n'aurait servit a quoi que ce soit.Il fallait s'en donner les moyens,c'est tout.Si il n'avait pas put s'acheter cette arme a feu avec laquelle il avait découvert ses talents de tireur,il ne serait sans doute pas là ou il en est aujourdhui.Moins pompeusement,Christopher était aussi un étonnant bon coiffeur.Il avait du talent pour coiffer les gens,c'était ainsi.Pourtant,rien ne le prédisposait a une telle carriére,et a vrai dire,il n'aimait pas trop ce métier.Mais cela lui était fort utile dans bien des situations.Comme lorsqu'il fallait refaire la coiffure de Bara par exemple,il était très heureux d'être naturellement doué dans ce domaine.Il était bon tireur,bon coiffeur,et sans doute avait t-il d'autres talents dont lui même ne savait pas grand chose.En tout cas,Christopher était doué dans plusieurs domaines,et savait se donner les moyens de réussir dans d'autres.Sinon il n'aurait jamais réussi a retrouver Bara et Dahrenn a leur statut actuel.Il savait se donner les moyens.Pas vraiment parce qu'il était plus travailleur ou même plus determiné que les autres,simplement qu'il éprouvait pour Bara un sentiment des plus forts existant dans ce monde,et que Dahrenn était,et resteras sans doute jusqu'a la fin de sa vie,l'être que Christopher considérera comme son meilleur ami.Dahrenn n'éprouvait pas ce sentiment avec réciproque,et le jeune Redfield le savait.Mais il continuait d'y croire,parce que Dahrenn était un être exceptionnel,et que Christopher était fier de pouvoir dire qu'ils s'étaient battu dans le même camp lors de leur enfance.Pas qu'ils étaient amis d'enfance,non...Pas vraiment.Mais au moins qu'ils se connaissaient.Et rien que cela,il en était fier.Enfin,tout ça pour dire que Christopher était plus determiné que determiné quand cela concernait directement,ou indirectement,un Bellanca.Et il était plus motivé que jamais si jamais cela concernait les deux.Et cette motivation,il l'aurait sans doute eue également dans un moment comme celui dans lequel se trouvait actuellement le soldat aux cheveux bleux.Parce qu'une mauvaise chose comme celle là pouvait nuire a sa réputation,et donc a sa côte de popularité auprès de Bara et Dahrenn.Il aurait donc fait preuve de determination.Le soldat lui,ne faisait preuve de rien d'autre que de vague nonchalance et d'un semblant d'excuses.Oh grand dieu...Heureusement qu'il "assumait" hein.


L'autre se tenait a présent face a Christopher en s'appuyant vaguement sur une hanche.Hun,déja qu'il n'avait pas un corps particuliérement viril,dans cette position il ressemblait réellement a un organisme féminin.Mais la question n'était pas vraiment là,après tout.Beaucoup de gens tout ce qu'il y'a de plus masculin se tenaient parfois la hanche de cette maniére,ce n'était pas exclusivement reservé a la gente féminine.Cela arrivait même parfois a Christopher de se tenir la hanche,certes pas de telle maniére,mais il le faisait sans gêne.Et Christopher n'avait pas non plus des traits vraiments masculins.Oh certes,il avait des traits fins et une corpulence assez musclée,mais son visage et ses cheveux pouvaient souvent évoquer une jeune fille.Il le savait,et c'est sans doute pour cela qu'il se promenait toujours en faisant attention de diffuser le plus d'ondes glaciales autour de lui.En général,on ne se faisait aucune illusion sur son genre,et n'importe qui jusque là l'avait toujours considéré comme un homme dès la premiére rencontre.A part dans sa jeunesse.Dans sa jeunesse,la chevelure trop rouge de Christopher était très souvent des sujets de moquerie et de conflits avec les autres écoliers.C'était dailleurs a cause de cela...Ou plutôt grace a cela qu'il avait sympathisé avec les Bellanca dailleurs.Eux non plus n'étaient pas très bien vut a cause de leurs cheveux d'une couleur verdâtre.Aujourdhui les colorations capillaires n'étaient plus vraiment d'actualité.Tient,ce soldat il avait des cheveux bleux.Ca n'était pas une couleur très commune non plus le bleu,pourtant il ne semblait pas avoir de soucis avec cela.Sans doute qu'a présent,les couleurs de cheveux étranges étaient assez répandus dans Hatès.Christopher avait vut beaucoup de signaux capillaires bien plus étranges que les siens et ceux de ses deux meilleurs amis depuis qu'il vivait au château.Oui,c'était assez étrange.Enfin bref.Toujours est t-il que le soldat a la faux et aux cheveux bleux marine (Il aurait volontier dit "la couleur du ciel sans étoiles" mais il ne reservait ce genre de comparaison poétique qu'a Bara et personne d'autre) avait une attitude tout,sauf réellement acceptable en l'occurence.SIncérement,le jeune tireur aux vêtements blancs éspérait que sa remarque sur le remboursement ferait mouche dans cette conversation.Christopher n'avait aucune notion dans la composition des fibres de tissu,mais il savait tout de même que une telle tapisserie ne pouvait pas être réparée par n'importe qui.Cette tapisserie valait cher,bien plus cher que tout ce que le soldat de base que devait être cet homme a la faux pouvait gagner dans sa vie.Christopher le savait,a vrai dire il doutait que lui même,pourtant Noble et détenteur d'une fortune largement au dessus de la moyenne Hatèsienne,il pourrait réparer une erreur de ce genre avant des années d'économie,au pain sec et a l'eau.Oui,ce genre de chose valait fichtrement très cher,et Christopher savait pertinemment que jamais ce soldat ne pourrait rembourser quoi que ce soit.Il voulait simplement lui faire prendre conscience qu'il avait commit quelque chose de grave,et donc afficher un air tout a fait sérieux lors de cette remarque.Et puis dans le fond,il l'était sérieux.Après tout,l'homme a la faux avait vraiment déchiré cette tapisserie,c'était de sa faute,et il devait donc en assumer les conséquences.Et quoi de mieux que le remboursement au centime près pour un assumage dans les grandes règles?Oui Christopher était sérieux dans le fond.Peut être que ce soldat avait plus d'argent que prévu,qui sait?Peut être était t-il quelqu'un d'extremement honorable qui paierait sa dette avec un sens aigu des responsabilités?Après tout,Christopher n'en savait rien.Il se pouvait qu'une des hyppothéses citées plus haut soit correcte.Mais il en doutait tout de même.Et en voyant le visage hébété de son interlocuteur,il ne put retenir un petit soupir de déception.Ca aurait été tellement plus facile si il avait vraiment été capable de faire quelque chose par lui même....Ou même qu'il trouve un moyen tout seul.Il assumait,très bien.Mais pourquoi fallait t-il que ce soit Christopher qui doive trouver un moyen pour que le soldat "assume" correctement?

L'homme aux cheveux bleux ayant laissé échapper une sorte d'onomatopée qui ressemblait fort a une exclamation de surprise,le jeune Noble ne put qu'executer une mine presque compatissante,sans toutefois l'être vraiment,envers le soldat.Et bien oui,il faudrait qu'il la rembourse de la bonne maniére.Christopher ne plaisantait pas vraiment.Il se doutait que jamais ce type ne pourrait rembourser quoi que ce soit,mais il tenait a lui faire rentrer dans son crâne que ce qu'il avait fait méritait d'être payer a ce prix là,au niveau monétaire.Et donc il avait dit cette phrase,sans trop y croire vraiment.Alors non,il ne plaisantait pas le moins du monde.Il avait fermement l'intention de faire payer au soldat sa stupide action précédente.Il avait fait une bêtise,il devait l'assumer.Dailleurs,c'est lui qui l'avait dit,non?Il assumait,c'était ses propres termes.Alors cela n'aurait dut lui poser aucun probléme,du moins moral,de tout rembourser.Matériellement,cela était bien sur impossible,mais il semblait que même moralement,l'homme a la faux ne semblait pas prêt a s'engager sur ce terrain là.Christopher ne répondit rien a la question posée précédemment.Il se contenta de se gratter légérement la joue,comme si il réfléchissait.Mais il ne réfléchissait pas vraiment.Il attendait simplement que l'autre finisse de parler.Juste ça.


«Enfin, je veux dire, je ne peux pas! Et puis ça se répare au moins, une tapisserie? Excusez moi mais ça doit coûter...»

Oh que oui,ca coûte très cher.Bien plus que toute une vie de son travail de soldat,aucun doute la dessus.Ou peut être pas,n'éxagérons rien,mais si il investissait tout son salaire dans le remboursement de cette tapisserie,alors peut être d'ici quelques dizaines d'années serait t-il capable de la rembourser.Mais il devrait alors se passer de toute forme de nourriture et d'autres besoins naturels qui necessitaient de l'argent.Donc il mourrait très probablement de faim ou de soif avant l'échéance.Une possibilité des plus ridicules si il en est.Autrement dit,ce soldat en déchirant de cette maniére une simple tapisserie,avait éffectué un geste qui aurait put le conduire a l'une des pires morts possibles.Et cela,ce bipéde aux cheveux bleux ne semblait pas le comprendre.Pour l'instant,il semblait plus réfléchir au prix que devait coûter la dite tapisserie.Inutile de compter,de toutes maniéres.Il devait savoir qu'il ne pourrait jamais en acheter une,de toutes façons.Oh mon dieu,il lui fallait tout ce temps pour s'en rendre compte...Décidément pas un esprit vif ce soldat,hein.Vraiment,Christopher aurait mieux fait d'un peu traîner dans le couloir aujourdhui.Quand on pense qu'il devait encore rendre visite a Bara dans la matinée...Au moins,cette visite lui permettrait de retrouver le sourire.Parce que là,il l'avait perdu pour un sacré bout de temps.


«Enfin, je n'aurais jamais assez d'argent pour repayer ce truc, si c'est ce que vous entendiez par là. Je suis qu'un soldat, pas un Comte ou je ne sais quoi! Non, non. Je ne peux pas. C'est impossible.»

Christopher hocha nonchalement la tête,s'attendant a une réponse de ce genre.Et même un Comte ou "je ne sais quoi" n'aurait probablement pas put rembourser cette tapisserie avant quelques mois minimum.Oui,c'était une piéce très chére et très rare a n'en point douter.Même pour l'amateur total qu'était Christopher,cette tapisserie apparaissait naturellement comme extrêmement onéreuse.Et par conséquent,jamais un soldat n'aurait put se la payer.Voilà pourquoi le Noble aux cheveux rouges hocha la tête de maniére nonchalante,avant de croiser les bras a son tour,plantant avec résolution son regard vert,mais glacé,dans les yeux mauves de son interlocuteur.Oui,c'était impossible,mais il ométtait encore quelques détails le "soldat".


"Exact.Ce "truc" comme vous dîtes,vaut bien plus que toute une vie de votre salaire.Autrement dit,il vaut plus qu'une vie de soldat aux yeux de la société.Il vaut plus que vous même,en fait.Je n'ai pas l'impression que vous ayez conscience de ce fait."

Le jeune homme décroisa les bras,avant de passer la main dans ses cheveux pour reposer son regard vert sur la déchirure pratiquée quelques minutes plus tôt.Il soupira une nouvelle fois au cours de cet échange pour ensuite reprendre la parole.Il espérait quand même que le Soldat avait bien compris que cette tapisserie valait bien plus cher que sa propre vie.C'était primordial pour la suite des événements.


"Oui,c'est impossible pour un soldat de la rembourser,et je pense que l'homme qui va décider de régler cette affaire en aura pleinement conscience.Je ne suis pas le juge ici,mais je sais que c'est vous le coupable.Par conséquent,si jamais quelqu'un découvre cette entaille-et croyez moi cela arriveras très vite- c'est vous que je nommerais comme responsable.A ce moment,j'imagine que vous recevrez la sanction que vous méritez."
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Lawrence Dylhan
soldat
Lawrence Dylhan

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Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

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Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Mar 10 Aoû - 18:58

{Oh, tant que j'y pense!--'

Dahrenn-comme tout les Nobles-n'a jamais été à l'école. Il a suivi des cours au chateau, avec des précépteurs. Et si les Nobles vont dans une école-prends Yann ou Kevin, par exemple-ce sont de grandes Académies, pas des écoles de villageois. Et fais attention, dans ton histoire tu as dit que Christopher avait été serviteur avant d'être Anobli, donc il ne peut pas venir d'une famille riche. Et aussi, tu as précisé d'où venait ses premiers pistolets dans son histoire, et là tu as mis une version différente. Ensuite, les couleurs de cheveux farfelues, c'est normal, ici : on a du bleu, du vert, du rose, du roux, du blond, du blanc, du gris, du brun..., enfin bref, tout existe et est normal. Et puis et puis..., je crois que c'est tout, de mémoire.è__è}

Hmm, hmmm...

Lawrence mordit l'intérieur de sa joue, jouant nerveusement avec sa veste, toujours posée sur son épaule. Quelle galère, quelle galère. Il aurait préféré tomber sur une servante sympathique, un autre soldat ou même un Noble qui se serait offusqué et lui aurait fait la leçon avant de ne repartir en marmonnant il ne savait trop quoi sur les soldats sans aucune manière ni bon sens. Mais non. Bien entendu il avait fallu qu'il tombe sur le type qui avait envie de lui faire la leçon et qui n'avait pas l'air franchement commode. Bah tiens. Ça n'aurait pas été aussi drôle autrement, n'est-ce pas. Il n'y avait personne pour les observer et rire de son malheur, mais pour lui ça revenait strictement au même : il y aurait pu avoir quinze personnes à les regarder qu'il aurait agit exactement de la même manière. Là, pour l'instant, il s'inquiétait plus pour cette histoire d'argent que pour quoi que ce soit d'autre. Parce que-et c'était certain-il n'aurait jamais pu repayer cette tapisserie. C'était matériellement impossible, il ne pouvait pas le faire voilà tout. Il ne pouvait pas. Dès lors, il faudrait trouver autre chose pour 'assumer' que tout rembourser ; parce que c'était exactement comme si on lui avait demandé de voler en sautant par une fenêtre ou qu'on lui avait demandé de résoudre des équations extrêmement compliquées de tête. Impossible. Il faudrait trouver autre chose, oui, se dit Lawrence tout en déplaçant son regard de droite à gauche, vaguement mal à l'aise. Il ne pensait pas qu'on pouvait le forcer à rembourser, surtout s'il paraissait évident qu'il n'aurait jamais l'argent nécessaire à l'entreprise évoquée ; mais connaissant ses supérieurs directs, il s'inquiétait un peu. Et connaissant vaguement les supérieurs de ses supérieurs, il s'inquiétait encore plus. Mais qu'est-ce qu'ils avaient, tous, avec leur stupide tapisserie? Ce n'était qu'un bout de tissu peint par quelqu'un qui avait du talent dans les doigts et qui savait tenir un pinceau, rien de bien compliqué! Pas de quoi en faire une telle affaire de royaume, en tout cas. Il se reprit en se disant que, pour l'instant, il n'y avait guère de royaume au courant, mais rien que lui et cet homme aux cheveux rouges en face de lui. Deux. Ça ne faisait guère grand monde, en somme, rien de bien compliqué à tenir secret. Si ça n'avait pas été cet homme là précisément en face de lui, en tout cas, ça ne l'aurait pas été. Il doutait qu'il soit du genre conciliant et sympathique et qu'il oublie ce qui venait de se passer. Il aurait pu lui faire une fleur, tout de même, ça aurait été un bon moyen de bien commencer la journée qui s'annonçait. S'il lui créait des problèmes, il espérait sincèrement que la journée de cet homme serait gâchée, mauvaise à souhait et qu'il regretterait de lui avoir causé des ennuis tout ça parce qu'il s'était levé du pied gauche. Bon, et peut-être un peu à cause de la maladresse du soldat aux cheveux bleus, oui. Mais ça n'arrivait pas si souvent, ce genre de choses : si encore il avait toujours été en train de se tourner et retourner, sa faux accrochée dans son dos, dans les couloirs du château, là il aurait compris. Quelle était l'utilité d'un soldat qui ne savait pas manier son arme et qui, quand il allait s'entrainer, réussissait à décapiter trois personne, deux vases et une tapisserie sur son passage? Aucune, il en convenait. Mais lui, là, il n'était pas si maladroit que cela à l'accoutumée. Et il n'aurait jamais du repasser dans ce couloir une deuxième fois si un de ses amis ne s'était pas amusé à cacher la veste de son uniforme dans sa chambre. C'était un accident, en quelque sorte, et il devait bien avouer qu'il ne comprenait pas pourquoi s'énerver autant à propos de cela. Il ne recommencerait de toute façon pas, il avait simplement été distrait, il était encore quelque peu fatigué..., ce n'était pas comme s'il avait été le pire imbécile que ce pays ait porté et qu'il avait presque trouvé drôle d'avoir défiguré ce mur-pour autant qu'il le soit, défiguré.

Ce n'était qu'une toute petite, petite éraflure. Rien de grave, vraiment.

Enfin, ça c'était son point de vue et il lui semblait, malheureusement, que ce n'était pas celui de l'homme en face de lui. Il avait toujours ses yeux verts posés sur lui, glacés et peu aimables. Pour sûr, il n'avait pas un air très engageant, celui-là. Pas le genre de personnes vers qui on viendrait spontanément quand on a un problème, c'était sûr et certain. Pas non plus le genre de supérieurs que les soldats seraient enclins à apprécier. Quelqu'un d'autoritaire, oui, mais aussi de compréhensif et de sympathique, pas une espèce d'armoire à glace sans sentiment..., ceux- là, en général, s'attiraient l'antipathie de leurs subordonnés et ça ne donnait rien de bon. Il fallait savoir trouver le juste milieu entre les deux opposés, sans doute-bien que ça ne devait pas être simple, il en convenait. Mais même les hommes les plus méchants avaient un côté gentil, de la même manière que toute personne douce et adorable avait un côté méchant et désagréable. Tout blanc ou tout noir, c'était trop simple et trop caricatural pour être vrai. Une part de bon et une part de mauvais résidait en chaque personne, il fallait juste savoir la voir quand l'autre cherchait à la camoufler ou à la faire disparaître. Lawrence regarda son interlocuteur, la mine soucieuse, tout en se demandant si lui aussi pouvait être gentil et adorable, dérider son visage de temps à autre. Il essaya de l'imaginer en train de sourire, conciliant, mais l'image s'effaça de son esprit avant même de s'être formée, ne laissant qu'une vague brume et un goût de contradiction. Mais ça devait bien arriver, il n'aurait plus eu qu'à se suicider s'il n'avait eu aucune raison d'être heureux et sympathique dans ce monde..., or il n'avait pas l'air suicidaire, ce jeune homme. Quoi que ça ne devait pas forcément se voir, ce genre de choses, il aurait fallu aller plus en profondeur pour savoir s'il allait bien ou pas. Eh, sauf que ça ne le regardait pas et qu'à vrai dire, il s'en moquait plus ou moins. Pour l'instant ça l'aurait presque arrangé qu'il veuille se suicider, au moins il aurait été tranquille et aurait pu vaquer à ses occupations-quoi que ça l'aurait retourné de savoir que quelqu'un qu'il connaissait, même vaguement, s'était ôté la vie. Et puis, avantage non négligeable, il serait resté seul témoin de son manque d'attention. Sérieusement..., il espérait que tout cela n'irait pas trop loin, il ne voulait pas s'attirer plus d'ennuis que nécessaire pour le moment. Non pas qu'il n'avait pas envie de se faire réprimander et de devoir faire il ne savait trop quoi pour réparer sa sottise, mais tout de même : le masochisme n'était pas son truc et toute chose amusante cessait de l'être à un certain moment. Or se faire réprimander avait cessé de l'être en cet instant précis, d'où son air vaguement inquiet. Ce n'était drôle que jusqu'à ce qu'il ait compris que cette personne était sérieuse et que, d'après son air, il n'avait pas dit qu'il devrait tout rembourser juste pour avoir quelque chose à lui dire. Ce n'était vraiment pas son jour de chance, il fallait croire. Son ami n'avait pas pensé qu'il aurait autant de problèmes à cause de sa 'gentille blague sans conséquence', il s'en doutait bien, mais il avait vraiment choisi le mauvais matin pour lui jouer un tour. Il aurait aimé gonfler ses joues et dire que ce n'était pas juste, parce que le sentiment d'injustice qui l'avait envahit au moment où il avait compris qu'il aurait des problèmes pour quelque chose qu'il n'avait pas fait exprès se faisait de plus en plus fort, oppressant, agaçant, énervant. C'était injuste.

"Exact. Ce "truc" comme vous dîtes,vaut bien plus que toute une vie de votre salaire. Autrement dit,il vaut plus qu'une vie de soldat aux yeux de la société. Il vaut plus que vous même,en fait. Je n'ai pas l'impression que vous ayez conscience de ce fait."

Ben oui, c'est ce qu'il venait de dire. Lawrence tira légèrement sur sa veste-qu'il n'avait toujours pas mise, craignant qu'enlever sa Faux de son dos pour ce faire ne lui vaille d'autre problèmes-comme pour la remettre en place, reposant ses yeux sur son interlocuteur quand il lui répondit, de manière à être poli. On regarde son interlocuteur. Ça, c'était un point ridicule sur lequel sa mère avait toujours insisté, de sorte que c'était très bien rentré dans sa tête bleue. Plus que lui-même, plus que lui-même..., c'était un peu gonflé de dire ça, tout de même ; que ce truc vaille plus que sa vie, d'accord, mais que lui-même..., non. Il pensait bien que matériellement parlant, sa vie valait moins aux yeux du Royaume. Mais lui-même valait tout de même quelque chose, ne serait-ce qu'aux yeux de ses proches. Mettre un prix sur ce qu'il était était impossible, personne ne pouvait le faire et personne n'aurait jamais dû considérer qui que ce soi comme un objet bon à vendre ou à acheter, de toute façon. Il concevait que le soldat puisse avoir une importance ou pas, quoi soit plus ou moins grande que celle de cette tapisserie. Mais la personne qu'il était, non. Bien qu'il se doute que cet homme aux yeux verts se fichait complètement de la vie des autres, pour sûr. Un soupir faillit sortir d'entre ses lèvres, qu'il retint en se mordant violemment la lèvre inférieur. Il ne pouvait pas payer. Ça, il n'y pouvait rien, c'était ainsi. Ce n'était pas de sa faute s'il avait eu le malheur de ne pas naître avec un titre et des avantages.

"Oui,c'est impossible pour un soldat de la rembourser, et je pense que l'homme qui va décider de régler cette affaire en aura pleinement conscience. Je ne suis pas le juge ici, mais je sais que c'est vous le coupable. Par conséquent, si jamais quelqu'un découvre cette entaille-et croyez moi cela arrivera très vite- c'est vous que je nommerais comme responsable. A ce moment, j'imagine que vous recevrez la sanction que vous méritez."

Lawrence haussa un sourcil, ouvrant légèrement sa bouche, comme pour répondre quelque chose, puis la referma. Hm hm hm. Si jamais quelqu'un découvre cette entaille, il comptait le dénoncer? Bon. Il dénoncerait un jeune homme avec les cheveux bleus et une grande Faux, pas Lawrence Dylhan, c'était déjà ça-parce que certainement que non, jamais, il ne lui donnerait pas son nom! Et puis quoi encore, il ne comptait pas faciliter les recherches du fautif-pauvre fautif qui n'avait pas fait exprès de faire du mal au mur, de plus-s'il lui était possible d'y échapper. Donc il ne nommerait pas le coupable, il le décrirait. En tout cas, cela signifiait-il qu'il ne comptait pas aller le dénoncer lui-même? Peut-être avait-il une sorte de cœur, quelque part par là, bien enfoui, dans le fond. Ou pas. Peut-être que cela cachait autre chose. Il tordit légèrement sa bouche sur la droite, l'air de réfléchir, puis haussa vaguement les épaules. Comme il l'avait dit, il ne pourrait pas apprendre à voler, même si l'autre le lui ordonnait. Il ne pourrait pas devenir riche et pouvoir payer, même si on l'avait menacé de mort s'il ne l'avait pas fait. C'était impossible, il n'y pouvait rien.

«Oui..., hm, vous comptez attendre que quelqu'un la remarque pour prévenir qui que ce soit, alors? Demanda-t-il, légèrement perplexe-comme toujours lorsqu'il ne comprenait qu'à moitié quelque chose. Et la sanction..., bah, ça peut pas être si grave que ça, si? Je veux dire, je n'ai pas fait exprès de la déchirer. Et même si elle vaut plus que ma vie et tout ce que je possède, ça reste une..., tapisserie.»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Mar 10 Aoû - 21:21

[Oui,je suis au courant.C'est comme Haseo qui serait né Antarr alors que sa mére l'était déja,où Juliet qui est toute pure et innocente.Je sais que mes fiches sont un gros b*rdel de n'importe quoi....Le probléme c'est que je sais pas du tout quoi faire pour compenser ça.Alors....Voilà quoi.Désolé.o_o]


Il aurait peut être mieux vallut prendre ce type par la peau du cou,et l'emmener directement voir Dahrenn,en fin de compte.

C'est vrai,non?Après tout Christopher ne connaissait même pas son nom,il ne savait même pas ce qu'il faisait dans l'armée.Soldat,daccord,mais il y'avait tellements de postes en tant que Soldat que Chris ne trouvait plus cela suffisant désormais.Il aurait fallut plus de précision si il tenait vraiment a lui indiquer sa profession.Enfin bref,pour l'instant cela suffisait amplement,soldat.Ce n'était pas comme si le salaire était énormément différent d'un poste de soldat a un autre,après tout.Ils recevaient tous plus ou moins le même salaire,quel que soit leur poste.De ce que Christopher en savait,les Agents et les Archers étaient les mieux payés,mais pas d'une différence réellement grande.Et sûrement pas d'une différence qui aurait permis de rembourser cette tapisserie.Le gars aux cheveux bleux n'avait pas encore de nom dans l'esprit de Christopher.Il aurait sans doute mieux fait de lui demander avant de déclarer tout ce qu'il avait dit jusque là.Seulement voilà,son nom n'aurait rien changé pour l'instant.Christopher ne savait toujours pas vraiment ce qu'il allait faire de ce type.Allait t-il l'emmener directement au cachot,en jugeant lui même cet acte?Ou allait t-il l'emmener devant son supérieur pour le laisser a la merci de ce dernier,après lui avoir expliquer les faits?Allait t-il se servir de cette faute commise par le soldat a la faux,pour ses bénéfices personnels?Non,la derniére option était hors de question.Christopher avait beau être quelqu'un qui avait grand besoin de divers partisans,notamment pour le moment ou il révélerait a Dahrenn ses sentiments pour la princesse des glaces,il n'était surtout pas quelqu'un de lâche ou de retors.Il avait le sens de l'honneur,et il le montrait bien dailleurs.C'était justement parce qu'il avait le sens de l'honneur que il comptait réellement dire a Dahrenn qu'il aimait Bara,et non tenter d'aimer cette derniére en secret,comme il l'avait fait jusqu'a présent.Mais jusqu'a présent,c'était parce qu'il attendait le bon moment,parce qu'il préférait encore retarder un peu,attendre que Bara soit assez mature et agée pour comprendre toute la portée des sentiments de Christopher.Il avait attendu,et il attendrait encore un peu,un tout petit peu pour parler de ce délicat sujet a Dahrenn.Mais il ne comptait pas se cacher,non.Il comptait assumer pleinement son amour pour Bara,et rester a ses cotés pour le temps qu'elle lui accorderas.Il était son ami par nature,et voulait être son amant par désir.Il l'amait,et donc serait près d'elle,même en tant que simple ami,quel qu'en soit le prix.Mais pour l'instant,Bara dormait probablement encore.Il faudrait qu'il aille vraiment la voir juste après.Enfin,il supposait qu'elle dormait encore,il n'était pas allé voir dans sa chambre pour vérifier non plus.Mais il irait juste après s'être occuppé de ce contretemps fâcheux au sujet d'une tapisserie a moitié détruite par un crétin aux cheveux bleux.Une affaire plus complexe qu'il n'y paraît,en réalité.Christopher n'aimait vraiment pas cette situation.Pour un peu,il aurait fait semblant de ne rien voir et se serait en allé en sifflotant l'air de rien.Mais ce n'était pas son genre,de toutes maniéres.Comme dit plus haut,il était d'un naturel plutôt courageux,et prêt a faire face a l'adversité.S'en aller de maniére aussi lâche ne lui aurait pas convenu du tout,non.Après,il ne pouvait pas dire que l'idée ne l'avait pas effleuré,surtout depuis qu'il avait constaté que le soldat ayant commis la bourde n'était pas le soldat le plus coopératif.Christopher se dit que décidément,il n'avait pas de chance.De tout les soldats du château,il avait fallut qu'il passe dans le même couloir que celui qui se promenait avec une arme trois fois trop grande,et qui de surcroît,ne semblait pas enclin a réellement assumer la stupidité qu'il venait de faire.Tsch...Et dire qu'on était a Hatès.Sous le régne de Dahrenn,il n'était pas rare de voir des innocents tués,simplement parce qu'ils avaient commis une petite infraction.Hatès était un pays assez dictatoriel quand on y reflechissait,mais cela n'interessait vraiment pas Christopher de connaître les moeurs des gens du bas peuple.Pour lui,une seule chose comptait vraiment: le bonnheur de Bara.Et le bonnheur de Bara ne passait pas par l'apprentissage de la vie quotidienne des pauvres gens.Même si il connaissait assez bien cette vie a vrai dire,lui même n'ayant pas été Noble jusqu'a il y'a peu de temps.Mais passons.Christopher ne savait toujours pas vraiment ce qu'il comptait faire avec ce soldat,et pour dire la vérité,cela commençait a l'enerver un tantinet.


En attendant,il avait quand même plusieures idées.La plus évidente était bien sur,de le prendre par la peau du cou et de l'emmener directement voir Dahrenn en lui révélant tout de l'affaire qu'il venait de se dérouler,ainsi ce serait a Dahrenn de prendre une décision,et Christopher pourrait aller rendre visite a Bara le coeur léger.Mais le probléme venait du fait que ce soldat n'était pas la personne la plus agréable qui soit.A le voir,on aurait vite deviné que,si Christopher n'était pas intervenu dans l'histoire,il aurait vite filé la queue entre les jambes en clamant son innocence au sujet de la tapisserie.Oh,on pouvait le comprendre dans un sens.Aucun meurtrier sain d'esprit ne souhaite passer aux aveux une fois le forfait commis,même si ce forfait était accidentel.Un meutre accidentel.Mine de rien,c'était plus ou moins le cas présent.Comme Christopher l'avait dit plus tôt,cette tapisserie valait bien plus que la vie d'un soldat,même d'une dizaine de soldats.Et celui ci venait de la déchirer,de causer un dommage qui serait probablement irréparable même pour un grand tisserand.Le seul moyen de pleinement racheter la faute était de rembourser cette tapisserie,mais comme Christopher s'y attendait,l'espéce de caricature qui se trouvait en face de lui n'avait pas les moyens pour cela.Il ne restait pas grand chose comme échapattoire de la situation.Il fallait remettre ce jeune homme entre les mains de la personne la mieux adaptée pour le juger.En l'occurence,ce n'était pas Christopher.Le jeune rouquin était Noble et avait des filitations avec l'armée,mais n'était pas un juge pour autant.Sinon,il aurait probablement déja mit ce manant au câchot,et l'en aurais sorti quelques années plus tard si il se souvenait encore de lui,ou si on avait pas oublié de le nourir entre temps.Ou peut être pas,remarque....A vrai dire,le jeune homme ne savait pas vraiment pourquoi,mais il ressentait un étrange besoin de le tuer,cet homme.Comme si son existence allait,dans les mois qui vont suivre,se révéler bien plus importante que prévu dans la vie de Christopher.Oh,ce n'était qu'une impression,finalement!Le Noble aux yeux verts choisit donc de ne pas tenir compte de cette derniére,et de laisser parler le peu de magnanimité qu'il avait en lui.Il n'allait pas se montrer impitoyable avec ce pauvre bougre,si?Il disait qu'il assumait.Oui,seulement voilà,si il avait vraiment assumé,il aurait immédiatement demandé a assumer sa peine juste après que Chris lui ai adressé la parole.Il ne l'avait pas fait,il se comportait simplement comme un enfant surpris en faute.Il essayait de diminuer son forfait.Il adoptait l'attitude "ce n'est pas si grave,si?".Le genre même de comportement que Christopher assignait a celui qui n'assume pas sa faute.Il avait fait une bêtise,il devait assumer.Oh mon dieu,le nombre de fois que Christopher avait pensé cela dans cette journée allait bientôt atteindre les trois chiffres si cela continuait.Ca serait bien de mettre un terme a cette conversation,malheureusement les choses n'étaient pas aussi simples.En réalité,elle ne l'étaient jamais,sauf quand on s'apellait Dahrenn Bellanca.Le cas échéant,Christopher aurait put tout faire a ce soldat que personne ne s'en serait jamais plaint.Ca aurait été bien de pouvoir le juger,là tout de suite.Oui,Christopher aurait aimé pouvoir se débarasser de la situation en un instant,cela aurait été possible.Mais comme il l'avait pensé un peu plus tôt,ca n'était jamais aussi simple.Rien n'était simple pour lui dans sa vie,de toutes maniéres.


«Oui..., hm, vous comptez attendre que quelqu'un la remarque pour prévenir qui que ce soit, alors? Et la sanction..., bah, ça peut pas être si grave que ça, si? Je veux dire, je n'ai pas fait exprès de la déchirer. Et même si elle vaut plus que ma vie et tout ce que je possède, ça reste une..., tapisserie.»

Après ces paroles,Christopher pencha légérement sa tête sur le coté,en regardant le soldat,adoptant un air tout aussi perplexe que ce dernier.Il ne comprenait vraiment pas?Il ne comprenait pas,c'était obligé.Sinon il n'aurait pas ce genre de paroles en face d'un Noble,c'était forcé.Enfin,quel genre de soldat s'amuserait a se comporter ainsi de maniére délibérée?Un Sadomasochiste,peut être.Et si c'était le cas de celui ci?Hum,peu importait de toutes maniéres.La seule chose d'importante pour l'instant c'était que malgré toutes les paroles du jeune homme aux pistolets,le soldat a la faux ne comprenait toujours pas la situation.C'était grave,oui.Vraiment grave.


"Ca ne peut pas être si grave que ça?Ce n'est qu'une tapisserie?Croyez moi,la déchirure que vous avez faîtes a cette tapisserie va causer bien plus de bruits et de tracas que la mort de cinq soldats comme vous.Poignarder accidentellement un soldat aurait sûrement été moins embêtant pour vous,je pense."

Christopher poussa un soupir,conscient que ce qu'il disait n'avait pas d'humanité.Mais c'était vrai.Un soldat pouvait mourir,il y'en avait des millions dans l'armée de toutes maniéres.Ce soldat,là,il aurait put mourir bêtement ou héroiquement,sa mort n'aurait jamais fait autant de bruit que la déchirure qu'il venait de pratiquer.C'était peut être injuste,mais c'était comme ça,et ce soldat ne semblait toujours pas l'avoir compris.


"Et je ne sais pas vraiment si je vais attendre qu'on la remarque,ou si je vais directement vous dénoncer.Je vous ai vut faire,ne pas vous dénoncer pourrait faire de moi un complice.Et puis vous seriez capable de cacher cette déchirure avec un portrait pendant que j'ai le dos tourné.Je pense plutôt vous amener voir quelqu'un qui décideras de votre sanction.Vous avez une préférence?"
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

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Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Mar 24 Aoû - 16:25

{Ben, si j'étais toi j'éviterais d'en parler tout court. Essaye de rester logique.--'}

Lawrence se demandait ce qu'il pouvait bien faire, dans sa vie, cet homme.

A part réprimander les gentils soldats, il entendait. Hm. Sans doute des milliers de choses très intéressantes que lui-même ne pourrait jamais faire en raison de son manque évident d'argent. Sûrement que s'il avait été riche, il n'aurait jamais eu à travailler réellement, se contentant de donner l'impression vague de temps à autre de fournir un effort quelconque. Quel besoin y avait-il de trouver un métier quand on avait assez de moyens pour s'assurer sa vie, celle de ses enfants et même de leurs enfants et des enfants de leurs enfants tranquillement? Aucun, selon lui. Après, ce n'était peut-être qu'un point de vue de soldat tout sauf riche, et il ne pouvait décemment pas savoir ce qu'aurait dit quelqu'un étant riche. Mais de ce qu'il pouvait en voir, tout les Nobles n'avaient pas une entreprise ou un commerce florissant, il y en avait qui ne faisaient strictement rien. D'accord, c'était suffisamment difficile de garder les apparences, de se marier et d'aller aux évènements qu'organisaient le Roi, mais tout de même..., c'était un peu tirer sur la corde, selon lui. Ils n'avaient déjà aucune raison valable de vivre mieux que les autres, si ce n'étaient celle d'être nés de parents eux-même Nobles ; ils auraient au moins pu prouver qu'ils méritaient de vivre dans le luxe et la sécurité. Si ce n'était que cela, il était lui-même clairement plus méritant que d'autres Nobles passant leur vie à s'amuser, à lire des papiers et à vaguement parler avec les autres de sujets certainement très profonds. L'éternelle lutte des classe, hein. Le soldat aux cheveux bleus savait les classes sociales nécessaires, et il était conscient qu'il fallait des personnes pour diriger et d'autres pour obéir. De ce qu'il avait toujours pu observer, c'était un système qui avait fait ses preuves et qui avait autant d'avantages voire plus que d'inconvénients, tout dépendant du point de vue de l'observateur. Il était loin de tout comprendre aux subtilités de la politique, mais il voyait bien qu'Hatès et même ses voisins n'étaient pas dans la misère la plus totale, et qu'ils se portaient plutôt bien même. De fait, il était logique de penser que même s'il protestait, ce devait être bien ainsi. Bon, il était certain qu'il aurait préféré être riche, mais il avait dû subir suffisamment de choses dans sa vie pour savoir qu ça n'arriverait jamais et que les rêves étaient bien beaux, tant qu'on ne les prenait pas trop pour acquis. Lawrence savait opérer un tri rapide entre ce qu'il voulait mais n'aurait jamais et ce qu'il pouvait tenter d'obtenir parce qu'il y avait une chance que ça marche. Parfois il essayait et ratait, mais ça n'avait pas grande importance : tant qu'il pouvait se relever, ça ne le dérangeait pas plus que ça. C'était bien là le but, de toute façon : rester debout. Tant qu'on pouvait se relever, tomber n'était pas grave, pas irréversible ni honteux. Tout le monde se trompait, tout le monde échouait de toute manière. C'était normal. Il mit sa main libre devant sa bouche, étouffant un bâillement. Bah, il ne savait même pas quel était la fonction exacte de son interlocuteur, alors..., mais il devait bien être riche, ça il s'en doutait. Ça se voyait à ses habits, ça se voyait à sa manière de le regarder et de lui parler. Il pouvait être Noble comme un militaire plutôt haut gradé, il n'en restait pas moins riche et prétentieux. Et s'il ne l'était pas, il donnait l'air de l'être, ce qui était peut-être deux fois pire. Il n'aimait pas qu'il le regarde comme ça, ça lui donnait l'impression qu'il jaugeait sa valeur et qu'une fois que ce serait fait-si ce n'était pas déjà fait-il le jetterait et ne s'en préoccuperait plus. Pas qu'il ne se moquait pas de l'avis de ce type, non : il n'en avait rien à faire, et ne comptait pas passer sa vie à discuter avec lui. Mais c'était blessant, certainement. Évidemment. Ça ne pouvait que l'être, que ça vienne d'un étranger l'était selon lui encore plus. Un de ses amis aurait ses raisons de le regarder de la sorte, avec froideur et dureté, mais un inconnu? Aucune. A part bien sûr les préjugés qu'il devait fatalement avoir. Il ne le blâmait pas, lui aussi en avait. Mais il ne voulait pas que quelqu'un qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam ne vienne lui saper le moral à cause d'une histoire de tapisserie. Surtout que, comme il l'avait dit, ce n'était qu'une petite entaille! Il ne comprenait pas qu'on puisse faire tant d'histoires pour si peu de choses. Oui, c'était un accident malheureux. Mais pas de là à le regarder comme s'il venait réellement de tuer quelqu'un, mince...

Enfin, de son avis. Parce qu'il avait vite compris qu'eux deux, jamais ils ne se comprendraient. Ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde.


Il balança légèrement sa tête de gauche à droite, fixant le plafond d'un air inspiré. Il avait l'impression de revenir dix ans en arrière et d'être sur les bancs de l'école qu'il avait-vaguement-fréquentée, à se faire réprimander par le professeur. C'était amusant, comme situation. Enfin, ça l'aurait été si la situation n'avait pas été..., hm, ce qu'elle était. Il avait envie de repartir, de reprendre son chemin et d'aller s'entrainer, histoire de passer tout sentiment négatif sur quelqu'un ou quelque chose d'autre. Oui, lui et lui-même s'étaient accordés à dire qu'aux vues de ce qui s'était passé ce matin là, s'il réunissait tout les évènements ainsi que ce qu'il vivait présentement, il aurait dû être de mauvaise humeur. Et pourtant, tout ce qu'il avait envie de faire depuis plusieurs minutes, c'était de littéralement éclater de rire. Bon, il se retenait. Ça lui avait toujours fait ça, quand il se faisait réprimander par un supérieur ou que quelqu'un d'autre à côté de lui se faisait lui-même réprimander. Il avait envie de rire, et quand il commençait il ne s'arrêtait généralement pas avant un certain temps. Ce qui lui avait valu de violents coup de coudes de ses camarades, bien souvent-parce que eux, ils ne tenaient pas à se faire punir en même temps que lui, bien entendu. Et là, il avait envie de rire. Pourquoi? Aucune raison, il était d'accord. Mais il avait envie de rire, et tout ce que pouvait dire cet homme aux cheveux rouge lui semblait plus ou moins drôle, bien qu'en réalité c'était assez grave. Carrément grave, même. Parce que vu le visage de ce type et l'expression qu'il gardait, froide et relativement distante, il pouvait dire qu'il n'était pas du genre sympa, mais pas une brute non plus. Et ça, c'était deux fois pire. Les personnes sympathiques, c'était bien dans le sens où elles étaient sympathiques, justement. Les brutes, elles n'y allaient pas par quatre chemins et ne réfléchissaient en général pas beaucoup. Mais les autres..., c'était deux fois pire, oui. Le jeune homme aux yeux violets sentait que quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, n'importe quelle sortie qu'il envisagerait, l'autre l'aurait déjà calfeutrée solidement, comme s'il lisait dans ses pensées. Hm. Comment faire? Il cherchait une solution à un problème qu'il ne comprenait qu'à moitié et, forcément, ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux et de plus pratique. Il reposa ses yeux sur son interlocuteur, cherchant vaguement son regard. Bouuuh. Il aurait pu sourire, ça l'aurait rendu moins désagréable. Même si, certes, ce n'était certainement pas son but pour l'instant, il en convenait. Il ne voyait pas bien, à vrai dire, pourquoi il aurait voulu avoir l'air agréable devant lui. Il devait lui causer plus de problèmes qu'autre chose, et c'était bien compréhensible qu'il ait l'air sévère et froid quand il le regardait. Ça avait tout de même quelque chose de perturbant, parce qu'il ne devait pas être bien plus vieux que lui..., son âge, quoi? Un peu plus jeune, un peu plus vieux..., ou alors, il ne faisait pas son âge-ce qui était possible aussi, cela étant. Et autant recevoir des ordres d'un adulte lui semblait naturel, autant de quelqu'un de son âge, c'était plus perturbant. Ça devait être pour tout le monde pareil, après tout.


"Ça ne peut pas être si grave que ça? Ce n'est qu'une tapisserie? Croyez moi, la déchirure que vous avez faîtes à cette tapisserie va causer bien plus de bruit et de tracas que la mort de cinq soldats comme vous. Poignarder accidentellement un soldat aurait sûrement été moins embêtant pour vous, je pense."

Lawrence faillit sérieusement rire, mais se contenta de mordre violemment sa langue, gardant l'air le plus neutre qui soit. Cool, alors il allait aller poignarder quelqu'un et ce serait oublié, voilà. Non, il était vraiment sérieux quand il disait ça? Le jeune homme aux cheveux bleus n'eut plus du tout envie de rire, sur le coup, étudiant ses paroles. Wah. Il eut envie de répéter qu'il pensait mal, mais songea dans un élan d'intelligence que ça n'aurait pas été la meilleure des idées. Poignarder un soldat, ça aurait été deux fois plus grave, de son avis. Même involontairement. Parce qu'il aurait pu le tuer, qu'il aurait pu le blesser gravement, l'handicaper à vie, l'empêcher de travailler, de gagner de l'argent, peut-être que son père était mort et qu'il devait veiller sur sa mère, et peut-être que ses deux ou trois frères et sœurs avaient besoin de son travail pour manger correctement. Dire qu'une tapisserie était plus importante aux yeux de ce château était peut-être vrai, mais ça n'en restait pas moins horrible, tout bonnement horrible. Il ne tenait jamais à monter en grade si c'était pour perdre toute humanité, sincèrement. La mentalité des soldats en eux-même était tellement différente de celle de ceux qui avaient des centaines d'hommes sous leurs ordres..., c'était peut-être pour ça qu'ils ne se parlaient pas vraiment, en général. Il mordit sa lèvre supérieure, restant silencieux. Son travail, ce n'était pas de comprendre que sa vie et celle de ses amis ne valait rien. C'était de se battre. Il se battait sans poser de questions et était prêt à donner sa vie pour son pays, alors il ne pensait pas que ledit pays était en mesure de lui demander de se considérer comme un objet. Et oui, ce n'est qu'une tapisserie. Il n'y avait qu'à mettre un tableau dessus, et hop! Un gentil ancêtre à la rescousse. Ils seraient aussi bien là-bas qu'ici, de toute façon. Et puis ils étaient morts, ils ne risquaient pas de se plaindre du paysage...

"Et je ne sais pas vraiment si je vais attendre qu'on la remarque, ou si je vais directement vous dénoncer. Je vous ai vu faire, ne pas vous dénoncer pourrait faire de moi un complice. Et puis vous seriez capable de cacher cette déchirure avec un portrait pendant que j'ai le dos tourné. Je pense plutôt vous amener voir quelqu'un qui décidera de votre sanction. Vous avez une préférence?"

Ah, mince, grillé, eut-il envie de rire en l'entendant parler de portraits. Quelqu'un avait-il déjà eu l'idée avant lui? Ça n'aurait rien eu d'étonnant, c'était une idée de petit malin, ça. Il ne put s'empêcher de sourire légèrement, sa bonne humeur revenant au grand galop. Lawrence Dylhan voulait bien être de mauvaise humeur, mais il n'y arrivait que peu souvent. Quel manque de chance, ça aurait été bien pratique, parfois. Alors, ce qui était super en revanche, c'était qu'il avait le choix. Il adorait avoir le choix, tiens. Alors, attendre ou aller voir un gentil supérieur? Aucune des deux lui semblait la meilleure proposition. Et comme n'importe qui aurait gardé cette remarque pour lui et aurait fait profil bas, Lawrence, lui, continua de sourire.

«Aucune des deux? Bon, dit-il en acquiesçant doucement, j'imagine que ce n'était pas une vrai question. Mais ça dépend, vous comptez prévenir qui? Le responsable des tapisseries? Et puis je ne mettrais jamais un tableau devant, j'irais moi-même prévenir que j'ai cassé quelque chose, Monsieur. C'est ce que n'importe qui ferait, ça va de soit.»

Il laissa s'écouler quelques secondes, l'air de réfléchir, puis haussa les sourcils.

«On peut me punir comment, à votre avis? En me pendant?»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Mar 24 Aoû - 19:01

[J'essaie,mais bon...Ca ne peut pas marcher eternellement.Désolé.ç__ç]

Dans la vie,il y'avait plusieures catégories de gens.Il y'avait ceux qui avaient tout depuis le début,et qui pouvaient donc vivre ainsi pour le restant de leurs jours sans rien faire,ceux qui avaient tout depuis le début,et qui décidaient d''avoir encore plus pour se montrer digne de l'acquis a la naissance, mais il y'avait aussi ceux qui n'avaient rien dès leur venue au monde,et ce genre de personne là pouvait alors avoir beaucoup plus de difficultés a s'illustrer.Christopher était un homme qui était né parmis ce genre de personnes.Le type en face,très certainement était aussi quelqu'un de né dans la mauvaise famille.Il n'y avait de toutes maniéres que des mauvaises familles.Sauf celles qui étaient riches.Mais il fallait avoir des parents anoblis pour cela,ou une famille prestigieuse.L'argent a la naissance n'était pas un acquis pour tout le monde,et cela,Christopher Redfield était bien placé pour le savoir.Il n'était pas né riche.Il n'était pas né fondamentalement pauvre non plus,mais n'avait pas assez d'argent pour pouvoir s'en contenter toute sa vie.Alors il avait choisit un chemin différent de ses parents,et de ses pairs.Il avait choisit de marcher quoi qu'il arrive,dans les traces de la famille Bellanca.Par respect pour Dahrenn et par amour pour Bara,il avait fait tout ce qu'il pouvait avant de voir enfin ses efforts accomplis.A présent,il était un Noble.Peut être pas pur sang,peut être pas avec une réputation des plus exemplaires,mais il restait un Noble tout de même.Avec l'argent et l'autorité qui va avec.Il était donc quelqu'un qui avait gagné,contrairement a la plupart des personnes présentes dans ce château,son argent a la sueur de son front.Bien sûr,si il n'avait pas été un ami d'enfance du Roi et de la Princesse,il était fort peu probable qu'il aurait réussis a devenir ce qu'il est aujourdhui.Mais il n'empêche qu'il incarnait la preuve vivante que l'on pouvait réussir,si l'on s'en donnait les moyens.Ce soldat,aux cheveux bleux en face de lui, il ne devait pas être né d'une famille particuliérement célébre,lui aussi.Il ne devait pas avoir d'ancêtre illustres,de parents Nobles ou ce genre de choses.Sinon,pourquoi serait t-il soldat?Tout les soldats de base étaient des gueux.Un Noble qui se lancerait dans une carriére militaire aurait d'ores et déja un poste important.Jamais l'on ne placerait quelqu'un de bonne famille directement sur les champs de bataille.Pas en tant que simple recrue,en tout cas.Non,jamais.Si un Noble venait a décider de devenir un militaire,il serait automatiquement promu stratége,général ou caporal.Jamais il ne serait qu'un simple soldat d'infanterie.Même si cela dépendait aussi de ses capacités martiales,jamais un rôle aussi ingrat que celui de l'homme a qui Christopher faisait face actuellement ne serait attribué a une personne au sang bleu.C'était assez injuste,mais personne n'y pouvait rien.Et puis,Christopher avait lutté contre cette injustice.Il était devenu un Noble.Pas parce qu'il trouvait le systéme particuliérement injuste,mais bien plus parce qu'il n'était pas satisfait de sa place dans ce systéme politique.Il avait donc choisit de marcher sur les traces Bellancas,et ne s'était pas trompé en voyant ce que sa vie était devenue aujourdhui.Car il était heureux,quoi qu'on en dise.Qu'avait t-il besoin de plus?Il s'entendait plutôt correctement avec Dahrenn,il n'avait pas particuliérement de rumeurs dérangeantes sur sa personne,son habileté au tir a l'arme a feu dépassait toute les prévisions,il avait de l'argent,un toit ou dormir,des appartements plus que luxueux...Et il était amoureux de Bara,avec laquelle il s'entendait fondamentalement bien.Que demander de plus?Il n'avait,certes,plus réellement de contact avec sa famille,mais il n'en avait pas grand chose a faire en réalité.Sa famille était toujours vivante,il continuait d'être un Redfield,mais il comprenait qu'ils le renient quelque peu,après le fait qu'il soit anobli de maniére personelle.Mais sa famille n'était pas vraiment dans ses soucis.Après tout,il avait tellement plus important a faire,dans sa vie!Notamment s'occupper avec soin de Bara Bellanca.Elle était forte et tenace,surtout compte tenu de sa maladie,mais Christopher était toujours prêt a veiller a n'importe quel moment.Il ne permettrait pas qu'il arrive malheur a la princesse,il en allait de son honneur,de son amour,et d'a peu près tout ce qu'il pouvait avoir dans sa vie.Il se savait amoureux,et définitivement.Il ne changerait jamais,dailleurs.Autant vivre avec,donc.Il ne pouvait fréquenter personne d'autre.Tout simplement.Bara,elle,devrait bientôt se fiancer.Christopher n'en savait rien,en fait.Dahrenn était extrêmement pointilleux en ce qui concernait sa petite soeur.Même Christopher,pourtant un ami de longue date de cette derniére,avait eu du mal a l'approcher.Dahrenn était surprotecteur comme grand frére.Un grand frére exemplaire.CHristopher aurait aimé l'être pour sa cadette,Claire.Mais si il n'était pas le grand frére le plus conciliant au monde,il n'était pas quelqu'un de la trempe de Dahrenn non plus.De ce fait,il n'avait pas la même autorité sur sa soeur que Dahrenn avait sur Bara.Cela ne le satisfaisait pas vraiment,dans le sens ou il considérait Dahrenn autant comme son meilleur ami que comme son modéle d'existence,mais il en était également un peu rassuré.Si il ressemblait trop a Dahrenn,il finirait par se poser des questions.


Mais pour l'instant,Christopher n'était pas réellement heureux.Qui l'aurait été,dailleurs?Ce soldat avait fait un bêtise assez monumentale.On aurait beau dire,cette tapisserie en valait dix des comme lui.Un soldat mort,il y'en avait des centaines par jour.Si cet homme avait poignardé un de ses collégues,cela aurait sans doute fait moins de bruit.Un soldat mort,il y'en avait des centaines de miliers par jour,après tout.On aurait jeté son cadavre a sa famille,et l'enquête n'aurait probablement jamais abouti.Même si c'était sur un champ de bataille,rien ne serait alors fait.Le corps serait considéré comme une victime de l'enemi,et plus personne ne s'en occuperait.Alors oui,dix soldats morts faisaient moins de bruits que déchirer cette tapisserie.Ca n'était guére juste,Christopher en convenait.Mais c'était malgré tout comme cela que marchait le monde.Déchirer cette tapisserie,faire un croche pied involontaire a un Noble,renverser du vin sur la princesse du pays...Toutes ces petites broutilles avaient nettement plus de gravité dans l'esprit des dirigeants d'Hatès que la mort d'un simple soldat.Ce soldat aux cheveux bleux pouvait mourir dès le lendemain,personne ne s'en soucierait.La journée se déroulerait comme elle s'était déroulée aujourdhui,les seuls sujets de discussions étant les maladresses des serviteurs,les fiancailles de divers Nobles...Les conversations habituelles parmis les Nobles de n'importe quel pays.Pas le moindre mot pour ce type là,il était mort et puis c'est tout.La conversation du lendemain parlerait sans doute de lui comme étant l'auteur de la déchirure sur la tapisserie qui valait une colossale fortune.Celle présente dans le couloir.Là,il serait connu,oui.Mais si il n'avait pas déchiré cette tapisserie,et qu'il était mort dès ce soir,personne ne se serait souvenu de lui.Dans un sens,avoir commis ce forfait lui assurait quand même une certaine notoriété.Ainsi,si ce type mourrait la semaine suivante,on se souviendrait tout de même de lui.Pas pour sa mort courageuse envers la patrie,ni même parce qu'il était soldat.Simplement,on diras de cet homme qu'il "a mérité sa mort,il n'aurait pas dut déchirer cette oeuvre d'art".Point a la ligne.On se souviendrait de cet homme comme celui qui avait déchiré la tapisserie.Quel moment de gloire,quand même.Enfin,au moins on s'en souviendrait.Ca n'était pas comme tout les autres individus lambdas qu'il existait dans les armées d'Hatès,tout ces soldats qui allaient vers la mort chaque jour.Personne ne se souviendrait d'eux.Parce qu'ils n'avaient rien fait de fondamentalement grave.Et a supposer qu'ils parviennent a remporter la victoire suite a de nombreux efforts collectifs,jamais on ne se souviendrait d'eux.On se souviendrait de leur général.De leur chef actuel.Pas des troupes.On parlait des troupes comme un seul homme,a la rigeur.On parlait de "la puissante armée d'Hatès".Mais pas de "Le puissant soldat aux cheveux bleux,qui avec son collégue parvenait a tuer environ une dizaine de soldats d'Oria".Et puis c'est tout.On ne parlait d'eux que de cette maniére,dans la cour.Cet homme devait le savoir.Il n'avait pas l'air particuliérement futé,mais cela relevait du bon sens.Et a moins d'être véritablement stupide,il avait assez de bon sens pour s'en apercevoir.Si il était assez intelligent pour arriver a éviter de recevoir une punition pour la stupidité qu'il avait commis,alors c'est qu'il était quelqu'un de plutôt malin,après tout.Ou pas.Peut être se ferait t-il pendre pour avoir fait ce genre d'absurdité.C'était tout a fait plausible,après tout.On était a Hatès.Hatès était un pays dur,et sans pitié.Un pays particuliérement redoutable.Si ils avaient vécus a Moria,alors sans doute que l'hyppothése de la peine de mort aurait été écartée.Si ils étaient a Oria,de même.A Sal'ahë,en revanche...Pour ce qu'en savait Christopher,la peine de mort aurait plutôt été la solution prônée en réalité.Mais ils étaient a Hatès.Dans ce cas là,la peine de mort,sans être automatique,n'était pas exclue pour autant.Tout dépendrait de la personne qui allait juger du délit commis par ce type là.


«Aucune des deux? Bon, j'imagine que ce n'était pas une vrai question. Mais ça dépend, vous comptez prévenir qui? Le responsable des tapisseries? Et puis je ne mettrais jamais un tableau devant, j'irais moi-même prévenir que j'ai cassé quelque chose, Monsieur. C'est ce que n'importe qui ferait, ça va de soit.»

Christopher regarda son interlocuteur comme si ce dernier n'avait été qu'un ouistiti sans la moindre parcelle de cervelle.Aucune des deux?Quelle personne Christopher comptait t-il prévenir?C'était plus ou moins la même question que le Noble aux cheveux rouges venait de poser.Christopher fit appel a sa mémoire pour se rapeller les termes exacts qu'il avait dit a cet être limité.Il se souvenait très clairement de lui avoir demandé sa préférence.Et il avait posé cette question après avoir évoqué l'idée de l'amener voir quelqu'un qui pourrait juger par lui même de la situation.Il ne lui avait pas demandé si il préférait attendre ici ou venir avec lui,il ne lui avait pas demandé si il préférait attendre que quelqu'un découvre cela,ou aller directement lui même voir quelqu'un,il lui avait demandé quel genre de personne préférait t-il aller voir pour recevoir sa sanction.Christopher soupira,en entendant la derniére partie de la phrase.Au moins il avait une certitude,ce soldat irait bel et bien se dénoncer.Il se pouvait qu'il raconte n'importe quoi,mais Christopher veillerait a ce qu'il respecte ce qu'il venait de dire.


«On peut me punir comment, à votre avis? En me pendant?»

A ces mots,Christopher haussa les épaules,l'air indécis.Il n'en savait fichtrement rien,de la nature de la punition qui allait lui être attribuée.Il n'en savait rien,et a vrai dire,cela ne le concernait pas vraiment.Tant qu'il était puni de la maniére qui semblait convenable par la personne chargée de la juridiction,cela conviendrait au jeune tireur roux.Voilà pourquoi il haussa les épaules,soulignant son ignorance quand a la nature de la punition,et le fait qu'il s'en fichait eperduement.Qu'on pende cet individu,qu'on lui fasse éplucher des patates ou qu'on lui prive de mois sur son salaire,Christopher n'en avait cure.Tout ce qui l'interessait,c'était en finir avec cette histoire au plus vite,en réalité.


"Je vous demandais justement si vous aviez une préférence pour la personne apte a juger votre...Délit.Puisque vous ne semblez pas avoir plus d'idées que moi,j'imagine que je dois vous emmener voir votre capitaine.Vous appartenez bien a une section dans l'armée,non?Vous devez bien avoir quelqu'un qui vous donne vos ordres."

A ces mots,Christopher décroisa ses bras pour ensuite se frotter doucement le menton,en regardant la tapisserie.Il ôta ses deux yeux verts de la déchirure pratiquée il y'a quelques minutes par la faux de cet individu,et se tourna vers lui,en placant un de ses bras juste en dessous de sa poitrine,pour soutenir la main qui frotta la barbe imaginaire du menton de Christopher.Imaginaire,bien sur.Christopher n'avait que dix sept ans,et il se rasait toujours impeccablement.


"Apparemment vous preferez aller voir votre... "capitaine" tout de suite.Et bien je vais venir avec vous,on ne sait jamais.Dailleurs,j'aimerais bien connaître votre nom.Il va de soit que nous devrons le ressortir devant votre juge,de toutes maniéres."
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

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Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Dim 29 Aoû - 18:19

{Oh mais moi je m'en fiche, c'est pas moi que ça dérange, hein. C'est Chris' qui n'est pas sûr de ce qu'il a vécu dans sa vie, c'est tout. J'ai toujours su qu'il était cinglé, de toute façon.X'DDD

J'aime créer des problèmes à mes personnages. Mais je sais pas bien pourquoi. Je suis maso. .__.}


Hmmm...

Ça aurait été intéressant, d'être pendu, en vérité. Enfin, pas au sens strict, parce qu'évidemment il serait mort et ça ne l'aurait pas beaucoup fait rire, mais..., il se comprenait. Il se demandait jusqu'où pouvait aller les autorités compétentes, quand on les mettait en colère. Parce que pendre quelqu'un pour avoir abimé une tapisserie, ça aurait été mine de rien une expérience intéressante, comme il l'avait dit plus tôt. Oui, ça l'aurait fait rire qu'on puisse pouvoir prendre une telle décision, si grave, pour quelque chose d'aussi bénin. C'était comme hurler de douleur quand on se coupait avec un papier, en fait : ça paraissait grave sur l'instant, mais ça ne l'était pas le moins du monde. Enfin c'était comme ça qu'il vivait les choses, lui, en tout cas. Le jeune homme aux cheveux bleus se doutait bien que ce n'était pas la même chose pour l'autre en face de lui, que ça devait plus ennuyer qu'autre chose. Enfin, il ne se sentait pas plus coupable que ça parce que, d'un autre côté, il ne le forçait pas à s'occuper de cette histoire. Il aurait tout aussi bien pu le laisser tranquille et faire comme s'il n'avait rien vu, non? Non? Bon, peut-être pas, mais il aurait tout de même pu, techniquement. Ce n'était pas comme si lui-même l'aurait dénoncé, ça lui paraissait évident. Il se voyait bien avouer que c'était lui qui avait abimé la tapisserie, avant d'ajouter en pointant le jeune homme aux cheveux rouges du doigt qu'il l'avait vu faire mais qu'il n'avait rien dit. Ça paraissait tellement improbable que, une fois de plus, il se demanda ce que ce jeune homme pouvait bien gagner à lui pourrir la vie. A part faire son travail, hmm..., quel travail, déjà? Il ne se souvenait pas avoir demandé à cet homme ce qu'il faisait dans la vie, maintenant qu'il y pensait. En fait, il était même sûr de ne pas lui avoir posé la question-et ne le connaissant pas, il ne pouvait pas deviner. Alors, Noble ou militaire haut gradé? S'il avait dû choisir, il aurait eu tendance à dire Noble. Non pas qu'il n'ait pas l'allure d'un militaire, mais il avait plus l'allure d'un Noble. Peut-être se trompait-il, mais de son point de vue c'était ainsi qu'il voyait les choses. Et puis il devait bien l'avouer, il connaissait dix fois mieux ses supérieurs hiérarchiques, leurs noms et leurs visages, que ceux des Nobles ou des serviteurs. C'était normal après tout, et le garçon aux yeux bleu violacés imaginait fort bien que c'était ainsi chez les autres e même. Il parlait à bien plus de militaires que de serviteurs, à bien plus de serviteurs que de Nobles ; mais les Nobles parlaient à bien plus de Nobles que de serviteurs et à bien plus de serviteurs que de militaires. Le tout n'avait rien d'étonnant en soi, donc. Il continua de fixer son interlocuteur, comme s'il cherchait à se souvenir de lui. Son visage ne lui était pas vraiment familier, non. Peut-être un peu, mais ça ne voulait rien dire tant il croisait de personnes différentes en l'espace d'une seule journée. Peut-être que s'il avait su son nom, en revanche..., comme tout le monde, les grands noms restaient gravés dans sa mémoire, mais il n'avait pas vu tout le monde. Son regard descendit le long de son visage, observant ses armes et ses habits. Non, rien de tout cela ne lui disait quelque chose. Bah, ce n'était pas si grave ; de toute façon il n'avait pas à utiliser son nom, donc tout allait bien. Jusque là 'Monsieur' était très bien passé, il ne voyait aucune raison de changer cela. Monsieur, oui, lui allait très bien. Il avait bien une tête à s'appeler Monsieur, ce type, sans qu'il sache vraiment pourquoi. Même si, une fois encore, l'appeler ainsi alors qu'il devait avoir son âge lui semblait étrange. C'était drôle, tout de même..., enfin, bon. Pour l'heure il devait se concentrer sur une solution potentielle à son problème, et non observer les yeux verts de son interlocuteur à la recherche de son rang précis ou de son nom et prénom-quoi que c'était fichtrement intéressant, tout de même. Dès qu'il rencontrait une nouvelle personne, Lawrence ne pouvait pas s'empêcher de s'imaginer. S'imaginer son nom, son prénom, quelle genre de vie il pouvait bien mener, s'il était plutôt gentil ou désagréable, sa fonction, son nombre de frères et sœurs, sa sexualité, ou bien si c'était plutôt une fille ou plutôt un garçon, parfois. En l'occurence, comme il avait son idée claire sur beaucoup de ces points concernant ce garçon, il se concentrait sur son nom et son statut précis. Parce qu'il savait qu'il était riche, avait dans l'idée qu'il était plutôt du genre désagréable, était persuadé qu'il aimait les filles et qu'il était un homme. A moins que ce ne soit une fille drôlement bien travestie. Quoi qu'à bien y réfléchir, il avait connu une fille qui se travestissait avec tellement d'habileté que franchement, elle faisait plus virile que d'autres garçons, et..

Lawrence retomba brusquement sur Terre en entendant des bruits de voix, et détourna son visage sur sa droite. Il vit deux servantes passer à bonne distance d'eux, s'engageant dans un couloir perpendiculaire au leur, et faillit leur faire un signe de la main avant de ne se souvenir qu'il n'était pas seul. Hm. Il était vrai qu'il devait faire profil bas, pour l'instant, s'il ne tenait pas à se faire pendre. Ou décapiter? Ce que ça devait faire mal de se faire décapiter, sérieusement..., si c'était bien fait, c'était rapide, ou tout du moins l'imaginait-il. Mais si le bourreau se ratait? La galère..., la tête à moitié coupé, on ne devait pas franchement rigoler. Ce n'était pas vraiment la question, mais qu'importe. Il avait bien coupé ce pauvre homme en deux, sur la tapisserie ; il n'aurait été que justice, théoriquement, qu'il soit coupé en deux en retour. Bon, là il se passait franchement de ce genre de raisonnement, parce qu'il tenait à la vie et n'aurait jamais accepté de mourir pour un objet inanimé. Mais tout de même, la loi du Talion était et avait de tout temps été plus ou moins respectée, et ce consciemment ou pas. Ce n'était pas pour rien que l'on réclamait la mort des meurtriers : ils avaient pris la vie, en retour on devait prendre la leur. Ce genre de théories là ne plaisaient pas toujours à Lawrence, qui les appliquait uniquement quand ça l'arrangeait-comme beaucoup d'autres, d'ailleurs. Parce qu'en temps que soldat, il risquait fort d'ôter la vie d'autres personnes et que, en bon jeune homme plein de vie, il ne voulait pas encore mourir. Ah, il savait qu'il aurait dû aller chercher sa veste plus tard, il le savait! Maintenant il était coincé avec un type pas commode et une tapisserie qui semblait le dévisager méchamment, presque avec férocité-même s'il savait qu'un bout de papier ne risquait pas de le regarder ni de l'agresser. Il admirait vraiment ces peintres de génie qui arrivaient à donner l'impression à ceux qui passaient près de leur œuvre que, peu importe où ils se tenaient, les personnages les suivaient des yeux. Il s'était déjà pris à bouger devant ce genre de tableaux, sans que le regard des personnes peintes dessus ne le lâchent. C'était effrayant, d'un certain côté. Fort heureusement, les petits yeux du personnage qu'il avait tranché étaient fixés devant lui, regardant certainement un des ennemis qui se trouvaient devant lui. Ou regardant l'horizon, il ne savait pas trop. En tout cas, il regardait devant lui, et devant lui ce n'était pas dans la direction de Lawrence-ce qui l'arrangeait fortement, à vrai dire. Le jeune homme tira sur sa veste, fatigué de devoir garder son bras dans cette position, et la passa de son épaule à ses bras, les croisant. Voilà, bras croisés, au moins il ne risquait pas de faire de bêtises. Ce n'était pas comme s'il risquait d'en faire une, mais..., comme on disait, deux précautions valaient mieux qu'une, n'est-ce pas. En tout cas, quand on venait de se faire remarquer dans le mauvais sens, le soldat aux yeux violets était certain que cela s'appliquait. Oui, certain.

"Je vous demandais justement si vous aviez une préférence pour la personne apte a juger votre...Délit. Puisque vous ne semblez pas avoir plus d'idées que moi, j'imagine que je dois vous emmener voir votre capitaine. Vous appartenez bien à une section dans l'armée, non? Vous devez bien avoir quelqu'un qui vous donne vos ordres."

Aaah..., Lawrence ouvrit légèrement la bouche, l'air de dire qu'il avait compris, et acquiesça distraitement. Il n'avait saisi la phrase dans ce sens là, mais ça ne changeait de toute façon pas grand chose. Et puis ça arrivait à tout le monde de ne pas comprendre quelque chose comme il fallait. Enfin, il aurait aimé que ça lui arrive moins souvent, mais dans son cas il était habitué à ce genre d'erreurs. Ça ne lui faisait ni honte, ni rire. Il se contentait de comprendre, et voilà. Il avait compris, le problème était réparé. Et puis délit, délit..., comme il y allait! Avec lui, il avait l'impression qu'il venait de tenter de tuer le roi. Et encore, peut-être même pire. Non mais honnêtement..., hm. Lawrence se figea, brisant son sourire en un quart de seconde en l'entendant poursuivre. Comment ça, aller voir son 'capitaine'? Bon, il avait très bien compris ce qu'il venait de lui dire. Il voulait l'emmener voir son supérieur. Il avait trop bien compris, même. Beaucoup trop bien compris. Et puis il lui parlait comme à un idiot, ce n'était franchement pas charitable-même s'il avait peut-être eu un peu l'air idiot lors des précédentes minutes, ce n'était vraiment pas une raison. Évidemment, que quelqu'un lui donnait ses ordres! Il n'était pas libre comme l'air, à se faire un emploi du temps tout seul, rien que pour s'énerver lui-même et se fatiguer pour rien. Il connaissait son supérieur-et la réciproque était vraie, bien sûr-et aurait justement dû aller s'entrainer, là, dans quelques minutes. Mais bon..., là, tout de suite, il ne se sentait pas particulièrement d'aller lui rendre une visite de courtoisie. Il ne savait même pas où il était, et puis..., et puis il était de mauvaise humeur, le matin. Et quand il était de mauvaise humeur il devenait teigneux, et il n'aimait pas ça.

"Apparemment vous préférez aller voir votre... "capitaine" tout de suite. Et bien je vais venir avec vous, on ne sait jamais. D'ailleurs, j'aimerais bien connaître votre nom. Il va de soit que nous devrons le ressortir devant votre juge, de toutes manières."

Uh? Il avait dit ça, lui, il avait dit qu'il voulait aller le voir tout de suite? Il ouvrit de grands yeux, puis dû se rendre à l'évidence : peut-être qu'il l'avait dit, oui. Maaaaais c'était de l'humour..., bon, à l'évidence il n'était pas d'humeur à plaisanter, ou n'arrivait tout bonnement pas à saisir les plaisanteries quand il les entendait. Qui aurait été se dénoncer seul, à part le pire des lèches bottes? Et encore, même lui ne l'aurait peut-être pas fait, de peur de se faire mal voir. Mince, mince..., et puis son nom, il avait déjà convenu que le lui donner était une mauvaise idée. Il haussa lentement les épaules, inspirant à fond, cherchant quelque chose à répondre. Il ne bougerait pas, non. Non non non.

«Et bien en fait non, je n'ai personne qui me donne des ordres, répondit-il en levant les yeux au ciel, se balançant légèrement sur ses jambes. Et j'appartiens à une section, oui. En fait, c'est..»

Il fit mine de réfléchir, puis haussa de nouveau les épaules, souriant légèrement.

«Ben, je ne sais pas. Je l'oublie tout le temps, c'est fou, non? Je suis tête en l'air, vous n'imaginez même pas! Et puis je suis pas sûr de vouloir vous suivre..., je veux dire, on m'a appris à ne pas suivre les inconnus comme ça, répondit-il en hochant la tête, faisant un vague geste avec sa main, et vous êtes un peu un inconnu. Enfin. En tout cas moi aussi, j'aimerais bien connaître mon nom. Il est sympa à entendre, j'avoue. Monsieur.»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Dim 29 Aoû - 20:05

[Ce n'est pas vraiment ça la question,mais bon...Passons.XD]


Oui,ce type là avait l'air parfaitement idiot.


Il n'avait pas l'air intelligent,en tout cas.Il ne faisait que répondre des choses assez incohérentes.Qu'il ai fait ce genre de stupidité par accident,ça pouvait encore passer dans un sens...Après tout,la faute avouée est a moitié pardonnée.Nul doute qu'on aurait eu un soupçon de clémence envers cet homme aux cheveux bleux si il avait adopté une attitude en conséquence.Il avait fait une bêtise,c'était un accident,certes.Mais il devait quand même s'excuser.Quand on tue quelqu'un,même par accident,on s'excuse quand même.En l'occurence,cet homme avait fait pire que tuer quelqu'un.La valeur de cette tâpisserie était bien plus grande qu'une vie humaine toute simple.Christopher l'avait déja démontré,de toutes maniéres.Quoi qu'on en dise,cette tapisserie poserait toujours plus de problémes qu'un soldat.Quoi qu'on en dise,réparer cette tapisserie serait toujours plus coûteux que d'engager un autre soldat pour remplacer celui qui s'était fait tuer.Dailleurs,celui qui s'était fait tuer n'était peut être même pas encore remarqué par les autres.Comme Christopher le pensait,l'armée n'était pas un ensemble d'hommes tous individuels.Du moins,pas aux yeux de la société.Aux yeux du pays,et donc de ceux qui le contrôlent a savoir le Roi,et a titre inférieur la Noblesse,l'armée n'était qu'un groupe de...De bétail,en clair.Ca n'était qu'une simple personne composée de plusieurs gens dont peu de gens se souciaient.Que cet homme aux cheveux bleux meurt,et personne ne s'en soucierait.Après,dix comme lui qui meurent,cela pouvait peut être soulevé une simple question lors d'un conseil de guerre,mais c'est tout.Si ils étaient une cinquantaine a mourir a ce moment là,la question serait différente.Cela soulévrait des inquiétudes,certes.Mais ils ne seraient jamais une cinquantaine a mourir,parce qu'au final,chaque personne était unique.Chaque être vivant était une personne idividuel.Christopher n'en doutait pas,que cet homme devait avoir une famille,des amis et des proches,qui verseraient des larmes si jamais il venait a mourir.Mais ces proches n'étaient probablement rien aux yeux de la société.Ils n'avaient aucun pouvoir,et lui non plus.Par conséquent,ils n'étaient pas a prendre en compte dans les calculs importants.Et parmis les calculs importants,il y'avait cette tapisserie.L'avis de Christopher Redfield concernant cette décoration ne comptait pas vraiment non plus.Le fait est qu'elle était là,et qu'elle avait coûté cher.Bien plus cher que dix soldats comme cet homme aux cheveux bleux.Et cet homme là,il l'avait "tuée".Rien que pour ça a cause de lui,le pays serait plus ou moins obligé de payer beaucoup plus d'argent que prévu.Il venait de comettre un crime.Christopher avait dit "délit" parce qu'on ne pouvait pas littéralement parler de meurtre,mais le jeune Noble aux cheveux rouges était persuadé de quelque chose.Un soldat mort,peu importe qui l'aurait tué,n'aurait jamais causé autant de problémes que la déchirure de cette tapisserie.Encore une fois,elle en valait dix,de vies de soldats.Donc dans un sens,ce type aux cheveux bleux venait de massacrer "par accident" une dizaine de ses collégues.Et pour s'excuser,que faisait t-il?Il jouait a l'imbécile.Oh,nul doute qu'il devait être très fort a ce jeu là,dailleurs.Christopher n'avait aucune chance de gagner.Mais il s'en moquait bien de savoir qui serait le plus stupide,au final.Tout ce qui l'interessait,c'était d'en finir rapidement.Pourquoi n'était t-il pas tombé sur quelqu'un de plus coopératif?Un soldat peut être léche-bottes,mais au moins pas forte tête.Quelqu'un qui se serait excusé platement des dizaines de fois,et qui serait parti voir son supérieur de sa propre initiative.Malgré tout ce que pouvait raconter l'homme aux cheveux bleux,on voyait bien qu'il n'en pensait pas un mot.Visiblement,il ne comprenait pas très bien sa situation.Aux yeux de Christopher,ca n'était certes,qu'une tapisserie.Mais Christopher n'était pas dupe,et il savait très bien que si on allait juger ce type pour ça,il aurait été puni aussi sévérement que le meurtrier de dix soldats.Bon,peut être éxagérait t-il,mais la sentence serait sans doute particuliérement sévére.Il avait commis bien plus qu'un délit,Christopher avait été gentil en employant ce mot.Beaucoup aurait qualifié ce genre d'acte comme un crime,voire même un attentat.Enfin,un attentat accidentel parraissait bien improbable...Mais peu importe.Christopher était peut être clément dans son esprit,il ne pouvait pas l'être en pratique.Il devait s'occupper de cet homme,c'était son devoir en tant que Noble de la Cour.Pourquoi est ce qu'il n'avait pas un peu plus traîné ce matin?Il n'aurait rien vut,et avec un peu de chances,ce soldat serait parti avant qu'on ne remarque sa bourde...Ainsi,ca aurait été plusieurs boucs émissaires qui se seraient fait punir,et on en parlerait plus.Et il n'aurait rien a voir dans l'histoire.Là,si Christopher ne le dénoncait pas,il serait complice.Et hors de question d'être le complice d'un pareil crétin.


De toutes maniéres,il venait bien de dire qu'il irait se dénoncer tout seul?Bien,alors ils iraient faire cela immédiatement.Christopher n'était pas stupide,c'était même un garçon assez intelligent en fait.Il savait très bien que le soldat bleu n'avait pas prononcé ces paroles sérieusement et qu'il avait probablement tenté de faire de l'humour.Seulement voilà,il n'avait pas fait attention.Christopher lui parlait d'assumer ses actes,et cet homme n'assumait toujours pas.La situation présente avait découlée du fait que le crétin en bleu n'avait pas fait attention avec sa faux,et il était soi disant désolé.Ce qui sous entendait clairement qu'il essayerait de faire plus attention a l'avenir.Comment pourrait t-il faire attention a ce qu'il faisait,alors qu'il n'était même pas capable de faire attention a ce qu'il disait?Décidément,c'était un cas particulier,ce type.Comment pouvait t-il encore être dans l'armée?Il ne devait pas en être a sa premiére bévue.Si ca se trouve,sous certains tableaux dans les couloirs,se trouvaient d'autres déchirures pratiquées par le même homme.D'autres témoignages de délits commis par ce soldat sans cervelle.Comment diable pouvait t-il être encore dans l'armée?Il avait décidément le profil type du soldat qui se faisait virer en a peine quelques mois de service...Si ca se trouve,on ne faisait que réduire son salaire réguliérement.Si ca se trouve,avec la bêtise commis maintenant,peut être que cet homme allait finir par payer pour travailler.A cette pensée,Christopher mit un terme a ses reflexions.Cela ne le regardait en rien,de toutes maniéres.Tout ce qu'il avait a faire,c'était conduire cet homme chez son supérieur,pour s'assurer qu'il soit bel et bien jugé.Il ne pouvait pas le laisser là,en éspérant qu'il s'y rende de son propre chef.Ca n'était pas possible.Jamais cette tête de moineau ne se rendrait chez son supérieur tout seul,c'était évident.Il avait beau avoir prétendu l'inverse il y'a quelques instants,c'était un énorme mensonge.Et si il ne respectait pas ce qu'il venait de dire a l'instant,nul doute que sa sanction serait encore pire que prévue.C'était dailleurs pour ça que Christopher lui avait demandé son nom,dailleurs.Ainsi,si jamais le probléme était découvert,il pourrait immédiatement fournir une identification aux personnes enquêtant.De cette maniére,cet homme serait puni comme il le mérite.Et encore plus sévérement dailleurs,puisqu'après tout,il ne s'était même pas dénoncé et pire encore,avait même tenté de le camoufler.Si cela se passait ainsi,son compte était bon.Enfin,cela ne se passerait peut être pas comme ça?Avec un peu de chances,il coopérerait immédiatement et Christopher pourrait même s'en aller tout de suite après.Sinon....Et bien ils devraient se rendre dans le bureau du futur juge de ce soldat incompétent,et Christopher vérifierait que cet homme soit bel et bien entre les mains qu'il fallait.Malheureusement,le soldat d'en face semblait determiner a creuser sa tombe jusqu'au bout.En faisant cela,non seulement il aggravait son cas,mais en plus il mettait les nerfs de Christopher a l'épreuve.Décidément....


«Et bien en fait non, je n'ai personne qui me donne des ordres. Et j'appartiens à une section, oui. En fait, c'est..»

A ces mots,Christopher haussa les sourcils.Il ne s'était pas attendu a ce qu'il réponde comme ça.Mais pour qui diable se prenait t-il?Est-ce qu'il avait des relations importantes au sein du château,quoi quoi?Il n'avait personne qui lui donnait d'ordres?Bien sur,et Dahrenn s'apellait Jean-Baptiste...N'importe quoi!Cet homme était soldat,il avait forcément un supérieur.Ca n'était pas le général des armées d'Hatès,ou le commandant suprême des forces militaires.Ca n'était pas non plus le second de Dahrenn,ou son conseiller,ou...Non!C'était un soldat,et un soldat qui ne recoit pas d'ordres,ca n'existe pas.Dailleurs,il appartient a une section,non?Si il n'en était pas le chef,il avait forcément quelqu'un au dessus de lui hiérarchiquement.Et puis zut,pourquoi s'embêtait t-il a chercher des contradictions dans ce que disait cet être primate?Ca n'était pas la peine,il racontait n'importe quoi!Vraiment,pourquoi est ce que ca avait été lui,que Christopher soit obligé de corriger?


«Ben, je ne sais pas. Je l'oublie tout le temps, c'est fou, non? Je suis tête en l'air, vous n'imaginez même pas! Et puis je suis pas sûr de vouloir vous suivre..., je veux dire, on m'a appris à ne pas suivre les inconnus comme ça, et vous êtes un peu un inconnu. Enfin. En tout cas moi aussi, j'aimerais bien connaître mon nom. Il est sympa à entendre, j'avoue. Monsieur.»

Christopher le regarda comme si il s'était avéré être un animal sans la moindre once d'intelligence.Est ce qu'il avait conscience de ce qu'il racontait,au moins?Est ce qu'il avait la moindre idée du pétrin dans lequel il s'enfonçait progressivement?Il était quoi,au juste,masochiste?Espion?Non,il ne pouvait pas être Espion.Autant de stupidité cela ne pouvait pas être feint,impossible.Il était vraiment un crétin,et c'était naturel.Dans un sens,c'était encore plus grave que ce que pensait le jeune tireur aux cheveux rouges.Pourquoi lui?Mais sincérement,pourquoi lui?Il voulait simplement passer voir Bara...Pourquoi lui avoir collé pareil crétin sur les épaules?Christopher ferma un très court instant les yeux et racla intérieurement sa gorge,signe qu'il était passablement enervé.Et dire qu'il aurait put prendre son pistoler blanc,le tuer d'une simple pression de gâchette pour ensuite jeter son corps par la fenêtre...Personne ne dirait rien,personne ne s'inquiétrait de sa disparition a part ses proches.Et ses proches ne comptaient pas,non.C'était injuste,il en convenait mais c'était comme ça que ca marchait.Enfin,pour l'instant,Christopher resista a la tentation de massacrer ce sordide individu.Il préférait le mettre encore en garde.Sait t-on jamais,peut être aurait t-il un éclair de lucidité?


"Je ne vais même pas vous demander si vous vous moquez de moi,tant la réponse est évidente. commença t-il en le regardant les sourcils froncés. Alors vous allez être gentil,et immédiatement me dire qui est votre supérieur ça vous éviteras des ennuis."

Il décroisa les bras,poussa un soupir,avant de poursuivre.


"Ou alors vous me donnez votre nom.Si vous le faîtes,je pense que je n'aurait pas besoin de vous accompagner faire votre aveu.Je me contenterais d'aller le répéter a la personne qui découvriras cette déchirure,et qui chercheras a en punir l'auteur.Mais bien sûr,je n'en aurais peut être pas la necessité.Après tout,ce nom sera déja connu de tous,n'est ce pas?Vous vous seriez dénoncé bien avant..."
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} Icon_minitime1Dim 5 Sep - 17:02

{Her si, c'est même totalement là la question. Je te signalerais que pour moi, si Redfield pense des choses qui ne sont jamais arrivées, et bien c'est qu'il déforme la réalité. Même si je sais pertinemment que pour toi les 'paragraphes entre le dialogue' peuvent être les même pour tous et n'ont pas grande importance, ils dépeignent le caractère de ton personnage et sa manière de penser, qui est soit-dit en passant radicalement différente pour chacun. Alors la seule solution valable que tu as c'est d'éviter de le faire sans arrêt repenser à ce qui est illogique.
Et j'avais oublié de te le dire, mais fais attention à où se place ce poste par rapport aux autres que tu as fait avec Christopher. Vu comment tu en as parlé j'imagine que Dahrenn n'est pas au courant qu'il aime Bara ou qu'il s'est déclaré, mais fais attention à où tu place ce poste dans le temps, histoire qu'après tu ne fasse pas d'incohérences.--

Et évite de raconter n'importe qui sur la loi etc à Hatès, parce que tu as mis des trucs ENORMES. Dans le sens faux et archi-faux, j'entends. Chris' devrait faire gaffe, parce que s'il pense comme ça, il finira pendu, lui.XD}

Lawrence n'avait pas un grand sens du danger ou de la honte.

C'était bien deux choses que la nature avait oublié de lui confier à la naissance, mais il ne trouvait pas cela extrêmement embêtant. Pour ce qu_i était d'avoir honte ou de se sentir mal en présence de celui-ci ou celle-là, de ne pas aimer faire de discours ou parler à des inconnus, non, ce sentiment lui était étranger. Comme s'il était resté bloqué dans la petite enfance, le jeune homme au cheveux bleus n'avait jamais développé de sens de la honte. Avoir l'air ridicule ne lui avait jamais posé le moindre problème. De certains auraient dit que c'était un grave handicap, un défaut irréparable qui devait lui poser nombre de problèmes dans la vie : lui, il ne trouvait pas. Pourquoi ce la l'aurait-il embarrassé? Le fait qu'il assume la moindre des petites choses stupides qu'il disait en public faisait tout passer tellement bien qu'il n'avait pas à s'en faire. Quant-au danger..., là, c'était légèrement différent. Lawrence se rendait compte quand il allait trop loin, mais avait parfois un peu de mal à s'arrêter à temps. Il avait beaucoup de terrain, certes, où il pouvait courir et gambader tranquillement ; seulement voilà, comme beaucoup d'autres, ce terrain là lui semblait ennuyeux et peu amusant. Celui qui l'intéressait était là-bas, à peine à quelque mètres parfois, de l'autre côté de la grosse ligne rouge. Ça, c'était intéressant. La grosse ligne rouge. La plupart des personnes restaient du bon côté, même s'ils allaient à l'extrême limite parfois ; le jeune soldat, lui, sautait allègrement sur les limites. Et là, c'était la question fatidique : il était entre les deux, avait-il dépassé la limite ou pas? Et s'il avait un pied seulement dessus, est-ce qu'on pouvait considérer qu'il avait été trop loin? Le jeune homme aux yeux violets aimait tester de nouvelles choses, et tester l'autorité en faisait parti. Les faire tourner en bourrique, il adorait cela. C'était dangereux, vraiment stupide et complètement immature, mais ça ne l'empêchait pas de continuer à sauter sur ce joli trait. En général cela étant, il se contentait au maximum d'aller sur la limite en elle-même, sans jamais la traverser, sans jamais poser ses pieds là où il était certain de ne pas avoir le droit de les mettre. Mais il y avait toujours un risque, aussi faible soit-il, qu'il trébuche, glisse. Et c'était ce qui lui était déjà arrivé par le passé, d'ailleurs. Et ce qui était terrible, finalement, était que quand vous tombiez de l'autre côté revenir sur vos pas n'était pas si simple que cela. Surtout quand, comme lui, vous étiez buté et tête de mule. Pour l'instant, il s'était tenu sagement derrière. Maintenant, il avait l'impression d'être en équilibre très instable dessus. Ce n'était pas désagréable comme sensation, bien au contraire : mais mieux valait rester un tantinet prudent tout de même. Le jeune homme qui lui faisait face n'avait pas l'air commode, et pouvait tout à fait être du genre à considérer que s'il était sur les limites il les avait d'ors et déjà dépassées. C'était tout à fait subjectif comme point de vue, et quelqu'un d'autre aurait pu avoir l'air de penser que tant qu'il restait là où il était, on ne pouvait rien lui repprocher. C'était comme les taquineries, finalement : taquiner quelqu'un était gentil tant qu'on s'arrêtait au bout de la troisième demande. Après, ça devenait méchant et on finissait par se fâcher avec l'autre. Bon..., là, il ne taquinait pas ce brave homme. Il ne l'aimait pas, il n'avait donc pas envie de s'amuser à quoi que ce soit avec lui. Pour autant, ça ne voulait pas dire qu'il ne tenait pas à voir où se situaient exactement les limites de sa patience. Alors, combien de temps pouvait-il tenir s'il ne lui obéissait pas? Ce devait être quelqu'un de fier, comme la plupart des haut gradés et des Nobles. Ces gens là, ça n'admettait pas qu'on puisse remettre leur autorité en question. Mais voilà, celui-là, avec ses longs cheveux rouges, il ne s'était pas présenté à lui. Et même s'il avait bien dû remarquer qu'il ne le connaissait pas-puisqu'il l'appelait 'Monsieur'-il n'avait visiblement pas jugé bon de donner son nom. Or comment pouvait-il savoir s'il devait lui obéir ou pas, s'il ne savait pas quelle était sa fonction? Pfu. Les Nobles, ils étaient pires que tout. Et quoi, alors? Les soldats n'étaient pas leurs chiens, et ils n'avaient aucun ordres à leur donner! Non mais sérieusement, qu'ils occupent les serviteurs et laissent tranquille les autres. Lawrence ne pensait pas que, théoriquement, les soldats ou militaires en tout genre devaient obéir aux Nobles. Théoriquement. Parce que dans les faits, ne pas les respecter amenait un bon nombre de problèmes, et ce n'était pas peu dire. C'étaient quoi, ces manières de se prendre pour les maitres du domaine? S'ils voulaient régner sur quelque chose, qu'ils se contentent d'étouffer leur enfant et de les faire à leur image, qu'ils aillent faire la loi dans leur manoir personnel. Le jeune homme aux cheveux courts n'avait rien de particulier contre eux, mais parfois il en avait jusque là, de leurs allures et de leur manière de regarder les autres de haut.

Et puis ils avaient des hauts grades directement, quand ils entraient dans l'armée. Même s'ils n'étaient pas si bons que cela. Et ça, c'était vraiment dég..., agaçant. Pire que cela, même.


Lawrence continua de sourire légèrement, se demandant ce qu'il allait répliquer. Hmm..., il avait peut-être été vaguement trop loin? Bah. De toute façon il avait déjà des ennuis, de ce qu'il avait compris, alors un peu plus ou un peu moins, quelle importance? Comme il l'avait dit, tout le monde savait qu'il était adepte des écarts de conduite-même si c'était loin d'être le seul. Être soldat n'était pas un métier très gai-aha-et il n'était pas rare qu'ils s'amusent comme ils le pouvaient. Et puis de toute façon, il n'était pas un mauvais élément, aussi étrange que cela puisse paraître. Lui au moins était convaincu de ce qu'il faisait, ce battait bien et n'allait jamais trop loin. Et puis de plus, il avait beau se faire réprimander durement ou se faire remettre dans les rangs de manière trop brusque parfois, il se plaignait en riant et n'avait jamais manifesté l'envie de partir. Enfin, bon..., son 'capitaine', comme il l'avait dit-il trouvait ça drôle, parce que ce n'était pas du tout le terme exact, ce qui prouvait qu'il ne devait pas être un grand militaire ni quelqu'un de cultivé, ce type là-ne serait certainement pas content de le voir arrivé escorté par quelqu'un d'autre à son entrainement quotidien. Il sentait d'ici son regard glacial et accusateur et sa voix grave lui dire qu'il lui faisait honte. Blah, blah, blah. Ah, mais il s'en fichait! Comme il avait connu son père, juste ou pas, tout passait un peu mieux que si ça n'avait pas été le cas. Le pauvre, il devait se retourner dans sa tombe..., il lui ferait honneur un jour, il en était certain. Et puis il aurait aimé le voir plein de vie et heureux comme cela, il l'aurait juré. Il ne pensait pas monter en grade de sitôt, mais ce n'était pas un problème : même en simple soldat, il se sentait à son aise et à sa place. Oh, le type aux yeux verts n'avait pas l'air spécialement content. Ou n'était-ce qu'une impression? Le contraire aurait été étonnant. A moins que ce ne soit un grand comique refoulé, complètement hilare à l'intérieur mais froid et inaccessible à l'extérieur, mais il en doutait fortement. Sa vie devait être ennuyeuse, s'il était tout le temps morose. Encore plus si c'était un Noble. Ne rien faire, c'était fatiguant et préoccupant, il fallait bien l'avouer. Terriblement difficile comme exercice. Ne rien faire.


"Je ne vais même pas vous demander si vous vous moquez de moi, tant la réponse est évidente. Alors vous allez être gentil, et immédiatement me dire qui est votre supérieur ça vous évitera des ennuis."

Non. Sa réponse était déjà toute prête, bien au chaud dans son esprit, à attendre sagement d'être servie à son trop aimable interlocuteur. Non, non. Qui est son supérieur? D'abord est-ce que le nom lui aurait dit quoi que ce soit? Il y avait peu de risque qu'il connaisse tout le monde dans le château, ce très cher Monsieur, non? Encore, il ne disait pas. Si ça avait été quelqu'un d'important, d'accord. Mais il était juste au-dessus de ses soldats, et n'avait pas beaucoup de valeur aux yeux du monde non plus, ce pauvre homme, bien qu'il aurait mérité d'être bien mieux gradé que cela, selon Lawrence. Il savait qu'il aurait dû monter en grade il y avait quelques temps, puisque son supérieur avait eu un accident grave ; mais s'il se souvenait bien, c'était un petit jeune qui avait eu sa place. Un bourgeois? Quelque chose comme ça. Il devait avoir son âge. Ça devait être énervant, il n'imaginait même pas. Enfin, bref. En tout cas, ce nom ne lui dirait sans doute pas grand chose. Il y avait tellement de grades..., Soldat, Caporal, Sergent, Adjudant, Sous-lieutenant, Lieutenant, Capitaine, Commandant, Lieutenant-colonel, Colonel, Général de Division, Général de Brigade, Général des Armées..., et il en passait. Les plus haut sur la liste, peut-être : leur nom était assez connu, pour certains. Mais les autres? Allons, il ne fallait pas plaisanter. Quoi qu'à priori, il ne plaisantait pas, celui-là.

"Ou alors vous me donnez votre nom. Si vous le faîtes, je pense que je n'aurais pas besoin de vous accompagner faire votre aveu. Je me contenterais d'aller le répéter a la personne qui découvrira cette déchirure, et qui cherchera à en punir l'auteur. Mais bien sûr, je n'en aurais peut être pas la nécessité. Après tout, ce nom sera déjà connu de tous, n'est-ce pas? Vous vous seriez dénoncé bien avant..."

Son nom? C'était pire, là. S'il connaissait son nom il irait le répéter, aucun doute. Et ce n'était pas le but. Il ne pouvait pas abandonner, non? C'était fou, ça. Il avait dû trouver un os à ronger et, comme tout bon chien-chien qui se respecte, il ne le lâcherait pas avant de l'avoir rongé jusqu'à l'os. Ou jusqu'à la moelle, plutôt, d'ailleurs. Bon, d'accord, il avait gagné. Il regrettait d'avoir fait une malheureuse plaisanterie, il pouvait arrêter de la retourner contre lui. Ça lui apprendrait à parler pour ne rien dire, ça. Enfin non, ça ne lui apprendrait rien du tout ; mais au moins aurait-il vécu une expérience désagréable grâce-ou à cause, plutôt-de sa bêtise. Quel sale fayot, celui-là..., remarque, il ne l'aimait pas. Bien que ce soit loin d'être une haine viscérale qui le ferait s'énerver à chaque fois qu'il le verrait. C'était plus une vague colère qui lui ferait faire une moue contrariée à chaque fois qu'il lui adresserait la parole pour les cinq prochaines minutes. Difficile d'apprécier quelqu'un qui ne vous aimait pas, voire vous méprisait, de toute façon.


Il fallait arrêter de lui donner matière à proférer des menaces. Aller, il pariait qu'il pouvait lui répondre en deux ou trois mots. Alors..., devait-il lui donner son nom, celui de son supérieur, les deux ou aucun des deux? Devait-il sourire ou regarder le sol, soumis? Devait-il s'en aller sans rien dire ou se taire et le fixer, l'air de se demander quoi faire? Tant de possibilité, difficile d'en choisir une. Finalement, il se décida. Son propre prénom et nom, il les garderait pour lui. Son supérieur, son supérieur..., que pouvait-il répondre à cela..., pas un mensonge, mais pas la vérité qu'il attendait pour autant? Voilà, il allait faire ça comme ça.


«Hmm..., Dahrenn Bellanca?»

Lawrence ne sourit pas, mais n'avait pas l'air franchement sérieux pour autant. C'était mieux que mourir de rire, il ne fallait pas se plaindre. Et puis il lui avait demandé son supérieur, celui qui lui donnait des ordres. De très, très, très, très, très, très, très, très, très, très loin, ça l'était. De vraiment très, très, très, très loin, certes, mais c'était le cas.

Il n'avait qu'à préciser sa pensée, s'il voulait obtenir une réponse plus utile.
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