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 Way To Go~!-{TERMINE}

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Lawrence Dylhan
soldat
Lawrence Dylhan

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Age : 32
Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 3 Icon_minitime1Sam 20 Nov - 21:10

{'tain j'ai mis le temps, ce coup-ci. C*nnards d'ordis qui bug' leur race et éffacent toutes les données.@__@

Et je pense que c'est un progrès, oui. On va t'applaudir, je crois. Enfin, t'as parlé d'elle, mais sans la nommer..., on avance doucement. Comme quoi, tu peux le faire, tu vois.8D

N'empêche bravo, Chris' a réussi à supporter Lawrence pendant trois pages!XD}


Lawrence avait faim. Et si son sens de l'à-propos pouvant sembler déconcertant, cela ne lui semblait pas plus étrange que cela, à lui ; il était normal de penser à tout et n'importe quoi, non? On ne se rendait pas compte à quel point un nombre gigantesque de pensées venaient parasiter notre esprit quand on réfléchissait. Et donc pour l'heure, il venait de se dire qu'il avait faim et qu'il allait devoir aller manger. Il avait aussi penser qu'il allait devoir rentrer voir sa mère ce soir là, qu'il allait passer chez Melissa le lendemain et que, bon sang, il n'avait aucune envie d'être de garde. Entre autre. Il pensait à de nombreuses choses sans prêter attention à la plupart, et ça ne le dérangeait généralement pas : sa capacité d'écoute n'en était pas réduite. Enfin, pas plus qu'elle ne l'était déjà naturellement, tout au moins. Il n'avait pas de problème particulier de concentration, en général, mais quand quelque chose venait obnubiler son esprit, impossible de le chasser complètement. Il était persuadé que c'était un peu la même chose pour tout le monde, alors il ne s'en préoccupait pas plus que ça. Il laissait aller, laissait les choses passer et rattrapait celles qui l'intéressait avant qu'elles ne sortent définitivement de son champ de vision. Pour l'heure, il avait attrapé au vol, dans le flot continu de ses pensées, qu'il avait faim. Moralité, il avait vraiment faim, maintenant. Ça arrivait souvent, ce genre de choses : il suffisait que vous vous disiez que vous aviez soif et, en effet, vous pouviez presque sentir votre gorge brûlante vous réclamer un peu d'eau. Bon, dans son cas, ce n'était pas aussi grave et il n'allait pas mourir sur place. Ça allait juste l'énerver, le titiller jusqu'à ce qu'il réussisse à oublier son estomac pour se concentrer sur quelque chose d'un peu plus sérieux. Le soldat mordit l'intérieur de ses joues et cligna rapidement des yeux, dérobant son regard pour le poser sur la tapisserie en face de lui, donc dans le dos de Gontrand. C'était à peu de choses près la même que celle qui se trouvait derrière lui, elle n'avait donc rien de particulièrement intéressant. Il aurait pu s'amuser à compter le nombre de motifs en croix qui revenaient, ou le nombre de personnages ou encore le nombre de petits ronds qu'il pouvait apercevoir, mais ce n'était pas une bonne idée ; ça allait accaparer son attention, il n'allait pas réussir à finir et ça allait l'agacer. Non, non. Il déplaça une fois de plus son regard, et le posa sur un petit meuble en bois supportant un vase, à quelques mètres sur sa droite. Le meuble n'avait rien d'extraordinaire, il était composé de quatre pieds, était brun et..., en bois, certainement, et..., taillé, décoré. Voilà. Un meuble comme il y en avait tant dans ce château, finalement. Le vase, lui, était aussi pour le moins banal, dans un sens. Il était très beau, certes, parcouru de veines blanches et peint par quelqu'un doué d'un grand talent, mais il n'avait rien qui accrochait le regard. Si ce n'était qu'il était beau. Un si joli vase aurait fait une bien plus grande impression dans une maison pauvre ou dans une pièce délabrée, pour sûr. Le luxe dans le luxe passait tout à fait inaperçue, tant c'était courant et normal de voir de telles choses dans des lieux si richement décorés. Un vase petit, à peine décoré, sans rien de particulier, aurait fait bien plus d'effet selon lui. D'ailleurs, lui-même faisait bien plus classe dans ce château que les Nobles, puisqu'il dépareillait plus ou moins avec le décors. Et encore, il avait un très bel uniforme, selon lui ; en civil, il aurait eu l'air de ne pas être à sa place. Bien, ce n'était pas très grave. Il n'avait aucune envie de devenir un vase dans une belle demeure, posé là et oublié. De toute façon ce n'était pas comme s'il risquait de se transformer en bibelot rare d'une seconde à l'autre, her. Il était rare que qui que ce soit change passé ses dix-huit ans, non? Lui-même était majeur, et n'avait pas eu l'impression d'avoir beaucoup évolué ces derniers temps. Il considérait donc qu'il y avait bien peu de risques qu'il change durant les prochaines années, à moins d'être confronté à des situations vraiment très, très, très désagréables. Et comme toute personne plus ou moins normalement constituée, le soldat aux yeux violets ne se souhaitait pas de vivre de pareilles choses. Il se souhaitait au contraire tout le bonheur du monde, espérait qu'il n'aurait plus jamais à être triste de sa vie, qu'il arriverait à atteindre ses buts et à être heureux dans ce qu'il ferait. Tout ce dont tout le monde rêvait, dans le fond ; il fallait être complètement malade pour vouloir être triste et sans cesse souffrir, de toute façon. Ce n'était pas son cas, donc il espérait de tout cœur ne pas avoir à faire face à ce genre de choses, à avoir à contempler et à vivre des tableaux horribles. Il en avait plusieurs en tête, extrêmement précis, qu'il ferait tout pour éviter, quitte à avoir de moindres problèmes. C'était toujours comme ça, après tout : entre un problème et un autre, on avait toujours, aussi stupide et étrange que cela puisse paraître, une préférence. Et parfois, entre un évènement horrible suivi d'une vie normale et une vie plus triste et difficile mais sans ledit évènement, le choix n'était pas obligatoirement le plus rationnel. Il n'avait jamais dit l'être, personnellement, alors ça n'avait aucune importance.

Lawrence retint un petit soupir, changeait sensiblement de position pour ne pas s'engourdir les jambes et les bras. Il retint sa veste, qui avait faillit tomber, et la reposa sur son épaule d'un geste habitué. Ah, franchement..., ce n'était pas la meilleure matinée de sa vie, pour sûr. Pas la pire non plus. Et étant donné qu'à priori-et il croisait les doigts, il espérait que ce serait le cas-cette rencontre n'aurait aucune conséquence grave sur sa vie, il ne voyait pas l'intérêt de la regretter. C'était toujours intéressant, de voir de nouvelles tête, et ce peu importe les conditions dans lesquelles cela arrivait. Enfin, presque peu importe. Il y avait des fois où ça ne l'était pas du tout, franchement. Il reposa ses yeux bleus-violacés sur le garçon aux cheveux rouges, pinçant légèrement ses lèvres. Il ne comptait pas se plaindre, pour l'instant. Il le ferait s'il se faisait réprimander sévèrement, évidemment, mais pas pour l'instant. Il n'en voulait même pas particulièrement à Gontrand, qui n'avait rien fait de vraiment cruel ou grave depuis qu'il lui avait adressé la parole ; au contraire, il avait été assez patient, de son avis. Ce qui ne l'empêcherait pas de pester sur son dos s'il venait à avoir des problèmes par sa faute, bien entendu, mais c'était une réaction des plus normales. Il fallait bien un coupable pour ses propres malheurs, et se dire que c'était de notre faute n'avait jamais fait aller mieux qui que ce soit, pour sûr. Dans son cas, le bouc émissaire serait donc Gontrand, si quelque chose tournait de travers. Il n'allait pas le haïr pour autant, mais ça n'avait que peu d'importance ; il ne pensait pas exactement le revoir dans les jours, semaines, mois qui suivraient, après tout. Et s'il le faisait, ce serait sûrement plus le voir passer qu'aller lui parler. Il ne connaissait même pas son prénom et son nom, tiens. Le métisse aurait aimé lui demander au passage, mais il avait déjà étudié toutes les possibilités et il n'arrivait pas à voir comment il aurait pu faire de manière à ce qu'il lui réponde, sans avoir lui-même à répondre. Bon..., franchement, Lawrence doutait qu'il puisse retarder les choses plus de quelques secondes, à présent. Il allait falloir qu'il lui donne son nom-ou à défaut du sien, un nom, en tout cas-et sur le coup, il n'avait plus vraiment le choix. Fuir était impossible, persister à ne pas répondre l'était autant, et il était hors de question de lui donner sa Faux, c'était même de loin la réponse la plus stupide qu'il aurait pu fournir au jeune homme qui lui faisait face. Sa Faux, il la gardait, point. C'était la sienne, il ne la prêterait pas et ne tenait pas à avoir à demander un peu partout pour savoir à qui il l'avait remise. Et puis surtout, difficile de s'entrainer sans son arme de prédilection. Il se remit à sourire doucement, sans exagérer pour autant. E bien, au moins il ne pourrait pas dire qu'il n'aurait pas vécu une matinée mouvementée, n'est-ce pas? Ça lui ferait quelque chose à raconter à l'heure du repas, ça. Ce serait déjà ça de gagné, et c'était pas si mal. Qui plus est, cela lui donnerait une raison valable de persécuter son ami et de le faire culpabiliser, et ça aussi c'était une bonne chose-quoi que les autres et ledit ami puissent en penser. Tant qu'à lui ça lui faisait plaisir et que ça n'énervait vraiment personne, c'était l'important. Il se mit à réfléchir à ce qu'il allait bien pouvoir lui faire quand le garçon aux yeux verts

"Et bien alors, pour une raison ou une autre, je pourrais vous faire incarcérer pour refus de coopération. Il n'est jamais très bon de désobéir à quelqu'un de hiérarchiquement mieux placé que vous, vous savez? Enfin, ce n'est que de la supposition, vous l'avez dit. Alors votre nom?"

Lawrence acquiesça en guise de réponse, se doutant plus ou moins qu'il répondrait cela. Il ne perdit pas son sourire pour autant mais arqua légèrement les sourcils, comme s'il se doutait bien qu'il ne pourrait pas y échapper plus longtemps-ce qui était le cas, de toute façon : il ne pouvait plus y échapper. Il allait falloir qu'il donne son nom. Il soupira légèrement, faisant la moue. Il n'en avait aucune envie, mais comme il l'avait dit, il ne pensait pas vraiment avoir le choix, cette fois. Quoi que l'idée de se retrouver aux cachots était très tentante, il ne se sentait pas de les tester dès le matin, et sentait encore moins de se retrouver enfermé avec des personnes qui avaient méritées de l'être, elles. Il fit mine de réfléchir un instant, puis fronça sensiblement les sourcils, espérant qu'il n'avait pas connu son père. Entendu parler de lui, surtout, étant donné que c'était de son nom qu'il parlait, là. Vu son âge, il y avait tout de même peu de risques. Enfin, ce qu'il voulait dire était que son père était mort il y a deux ans déjà, et que si ce Gontrand avait environ son âge, soit dix-huit ans, et était Noble, c'était peu probable. S'il avait été dans l'armée, peut-être. Bah..., ça n'avait pas une grande importance, après tout. Mais quelle idée, aussi, de lui avoir donné le même prénom que lui! En plus de ne jamais avoir été pratique, ça avait la faculté étonnante de faire comprendre à quiconque ne l'aurait pas déjà compris par la ressemblance physique qu'il était le fils de..., bah, de Lawrence. Ça faisait parti des choses qu'il ne comprendrait jamais, ça. Et autant dire que la liste était longue, dans son cas.

«Oui, je m'en doutais un peu, répondit-il avec un sourire désolé. Et je sais qu'il n'est pas bon de désobéir à..., un supérieur, Monsieur. Et en effet, ce n'était qu'une question, comme je l'ai dis.»

Il pencha légèrement sa tête sur le côté, et haussa les épaules.

«Dylhan, répondit-il finalement, après quelques secondes passées à peser le pour et le contre. Lawrence Dylhan.»


Dernière édition par Lawrence Dylhan le Dim 21 Nov - 17:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 3 Icon_minitime1Sam 20 Nov - 22:40

Peut être que ce n'était pas si désagréable d'avoir ce genre de conversation de temps à autre. Ou tout du moins, ça ne pouvait pas lui faire de mal. En régle générale, il n'avait personne pour lui dire ce qu'il devait faire. Il obéissait au doigt et à l'oeil au frére et à la soeur Bellanca, mais il ne pouvait pas non plus dire qu'il était le toutou des deux enfants royaux. Oh, remarque il ne l'était pas en pratique tout du moins, après il était plus ou moins sûr que si jamais Bara ou Dahrenn avaient commençé à demander à Christopher de multiples ordres divers sans jamais le laisser s'interrompre ou lui accorder une pause, et bien il pensait que très sincérement, il n'aurait émis aucune protestation. Simplement ça n'était pas le cas, Bara le traitait avec beaucoup de respect et de courtoisie, et Dahrenn... N'était pas aussi désagréable qu'il pouvait l'être avec les autres dirons nous. Le fait est que Christopher, même parmis les personnes hiérarchiquement plus hautes que lui, n'avait pas vraiment de gens qui lui donnaient des ordres irréfutables. Il n'avait pas encore rencontré qui que ce soit qui lui avait donné un véritable ordre, qu'il ne pourrait pas contester si l'envie lui en prenait. Du moins, plus depuis qu'il était Noble. Avant, c'était autre chose, mais comme il se plaisait à le dire, avant c'est avant et maintenant c'est maintenant. Le passé et le présent sont deux choses très différentes. Voire même carrément opposées. Enfin, le fait est que si dans le passé le jeune homme aux pistolets avait eu à subir des ordres irréfutables, depuis qu'il était devenu ce qu'il est aujourdhui, ça n'était plus du tout le cas. Donc, rencontrer un peu de resistance de la part d'un supposé subordonné, cela ne pouvait pas vraiment lui faire de mal. Un soldat exemplaire devait être obéissant et à la fois prendre des initatives. Christopher voulait bien admettre que ce precepte était assez absurde et ridicule, dans la mesure ou prendre des initiatives était quasiment l'inverse que d'obéir aux ordres. Prendre une intiative dans le métier de soldat revenait la plupart du temps à ne pas respecter l'ordre donné par les supérieurs et à agir de son propre chef pour ce qu'on estimait plus efficace que les directives données par les généraux. C'était ça, la plupart du temps une initiative. Après, il se pouvait très bien qu'elle rate ou qu'elle réussise. Dans les deux cas, ca n'était pas forcément une bonne chose de le faire. Qu'elle réussisse pouvait apporter des récompenses, certes, mais également des réprimandes pour avoir désobéit. Et qu'elle soit râtée, et bien... C'était encore pire. Car non seulement on avait prouvé que désobéir n'était pas une chose à faire mais en plus on avait prouvé que son idée était ridicule, on avait montré son incompétence devant tout le monde et ce genre de bourde pouvait être repris par les autres comme l'exemple type de ce qu'il ne fallait surtout pas faire. Prendre des initiatives tout en suivant à la lettre les ordres, ç'était donc un peu contradictoire selon Christopher Redfield. Enfin, ne participant lui même que très peu, voire pas du tout aux combats directs sur le champ de bataille et n'ayant pas de réells supérieurs à part le roi de part sa position plutôt particuliére, il pouvait tout de même être mal placé pour parler de ce genre de chose. Remarque, il aurait posé cette question à n'importe quel individu lambda rencontré au hasard, il pensait avec quatre-vingt pour cent de certitude que la réponse serait plus ou moins similaire à la sienne. C'était de la logique pure, comme déduire que un plus un égalait deux. Remarque, cette question là peu de gens devaient avoir la réponse dans la rue. La population, à l'époque ou ils vivaient actuellement, n'étaient pas des plus cultivées. Bien sûr, un Noble aurait put fournir la réponse sans aucun probléme, mais pour ce qui est d'un paysan ou d'un simple villageois d'Imura, c'était déja bien moins sûr. Il y'en avait certains qui étaient éduqués, la majorité ne savaient même pas lire ou écrire et encore moins compter. Qu'on leur montre une lettre avec des mots et des phrases dessus, ils penseront qu'il s'agit là d'une sorte de dessin assez varié. Ou alors peut être qu'ils recconaîtraient de l'écriture, mais ils ne seraient certainement pas en mesure de la déchiffrer. Ce type aux cheveux bleux, juste en face, il savait faire ce genre de chose? Lire et écrire? Peut être. Après tout, sa faux était de très bonne facture, et même si il n'avait pas assez d'argent pour rembourser la tapisserie ou pour avoir une place plus importante dans l'armée, le fait est qu'il n'était pas vêtu de haillons et ne semblait pas particuliérement analphabéte non plus. Peut être qu'il avait une certaine culture. Christopher devait bien avouer être un peu curieux à cette idée, mais il repoussa bien vite l'éventualité de s'engager dans ce type de conversation. Même si parler avec lui ne pouvait pas lui faire trop de mal de temps en temps, il devait admettre que prolonger une conversation de ce genre pendant trop longtemps pouvait nuire à sa santé mentale. Très sérieusement, il priait intérieurement les divinités de la contrée des glaces de mettre un terme le plus vite possible à son échange oral avec ce faucheur bleu. Vite, par pitié....


«Oui, je m'en doutais un peu. Et je sais qu'il n'est pas bon de désobéir à..., un supérieur, Monsieur. Et en effet, ce n'était qu'une question, comme je l'ai dis.»

Christopher se retint de lui répondre "tant mieux j'ai eu peur pendant un instant". Il ne le fit pas évidemment, car encore une fois il ne souhaitait pas rentrer dans ce jeu. Une seule chose l'interessait dans l'immédiat, obtenir ce fichu nom pour en finir au plus vite. Fort heureusement le soldat à la faux semblait enfin avoir compris qu'il ne pourrait pas y réchapper. Christopher, après avoir eu envie de répondre ce qu'il venait de penser, se retint encore une fois, cette fois ci de pousser un grand soupir de soulagement. Enfin, ils y arrivaient, et sincérement ça n'était pas trop tôt! Depuis le temps qu'il lui demandait son nom, ils avaient fait du chemin mine de rien.. Cela faisait combien de temps, six minutes? Plus? Moins? Le jeune Noble aux cheveux rouges n'en savait absolument rien. Il avait plus ou moins perdu la notion du temps au fil de cet échange complétement absurde. De plus, il n'avait pas de montre sur lui. Il faudrait qu'il regarde l'heure sur l'horloge dans ses appartements. Et qu'il emporte une montre avec lui, ça pouvait toujours être utile pour s'assurer qu'on était pas en retard par rapport à ce qu'on avait prévu de faire par la suite. Autant dire que dans l'êtat actuel des choses, Christopher n'avait absolument aucune envie d'être en retard. Ce qu'il devait faire après cet "imprévu" dans le couloir avait trop d'importance à ses yeux, comme tout ce qui concernait sa princesse dailleurs. Le type aux cheveux bleux lui avait prit combien de temps exactement? Christopher n'était pas capable de répondre à cette question. Même après avoir prit conscience de l'heure, il était peu probable qu'il le soit, en fait. Parce qu'il n'était pas tout à fait réglé comme un métronome. Il n'avait pas prévu d'être ainsi stoppé dans sa course pour rejoindre ses quartiers il y'a quelques instants, minutes ou tout ce que vous voulez. Il pensait pouvoir atteindre sa chambre en quelques minutes, regarder l'heure et ainsi être sûr de ne pas être en retard pour ce qu'il avait prévu avec la personne qui détenait son coeur. Il avait été bien déçu en voyant cette déchirure sur la tapisserie se former. Il ne savait plus très bien si il avait assisté à l'acte de vandalisme involontaire ou non, mais il se souvenait qu'il avait parfaitement été capable de comprendre que c'était ce type le coupable. Donc, il supposait avec précision qu'il avait bel et bien vut la déchirure apparaître sur l'oeuvre d'art. Puisque de toutes maniéres il avait directement compris que c'était ce type en bleu, le coupable. Ils s'étaient plus ou moins percuté lorsque ce soldat lui avait "reculé dedans" si il pouvait l'exprimer ainsi, et la suite avait découlé. Il avait tout dabord pensé qu'il obtiendrait le nom sans trop de probléme, et avait bien rapidement compris que ça ne serait certainement pas le cas en réalité. Ce gars là avait tout de suite agit... Et bien agit exactement à l'inverse de ce qu'il aurait dût faire. Il aurait dût s'excuser platement et dire tout de suite sur un ton très sérieux qu'il irait immédiatement se dénoncer à l'administration, donner immédiatement son nom et celui de son supérieur à Christopher lorsque ce dernier les lui avaient demandé, il aurait dût tout simplement agir en tant que soldat exemplaire et obéir aux ordres. Seulement, il avait visiblement tenté d'agir comme l'autre facette du soldat exemplaire, et avait par conséquent prit des initiatives. Et voilà, c'était une initiative râtée. En même temps, comment pouvait t-il s'imaginer qu'un tel comportement finirait par lui réussir? A part diminuer de plus en plus son taux de crédibilité aux yeux du Noble aux cheveux rouges, cela n'avait guére d'effet. Peut être n'aimait t-il tout simplement pas l'autorité. Peut être préférait t-il simplement se rebeller contre les ordres qu'on lui donnait, et espérer que celui qui lui donnait ses directives serait trop fainéant pour vérifier si ces derniéres seraient bien mises en application. Sans doute avait t-il pensé que Christopher était peut être trop préssé pour s'attarder sur son cas. Et bien il ne s'était pas tout à fait trompé, Christopher était effectivement préssé. Mais si il ne s'était pas attardé sur son cas, son propre casier aurait été sali de complicité avec un vandale de tapisserie, et il se devait d'avoir une vie criminelle totalement inexistante pour ses projets futurs. Autrement dit, il devait s'assurer d'être en pleine concordance avec la loi. Et pour cela, il lui fallait un nom. Lorsque le soldat haussa les épaules, Christopher tapota sa ceinture de son index gauche. Qu'est ce que ses armes le démangeaient depuis quelques minutes tout de même...


«Dylhan. Lawrence Dylhan.»

Christopher hocha la tête, se disant qu'il devait s'agir de son véritable nom. De toutes maniéres, il n'avait aucun interêt à mentir, sauf si il désirait empirer sa propre situation. Si il avait menti, sa punition serait d'autant plus grave qu'on parviendrait quand même à le localiser grace à sa faux et à son physique plutôt reconaissable. Mais cela devait être son vrai nom. Il avait passé quelques secondes à réfléchir, exercice auquel il n'était probablement pas habitué dailleurs, avant de finir par délivrer son êtat civil. Ah, enfin. Christopher sentit une douce chaleur l'envelopper, un peu comme si Bara venait de lui faire un sourire. En moins doux tout de même. Mais il était tout de même si soulagé par le fait qu'il avait enfin obtenu ce nom qu'il ne retint pas un petit soupir. Impossible de dire si il était de soulagement d'en avoir terminé toutefois. Le Noble aux pistolets hocha simplement la tête, avant de se remémorer le nom et le prénom de cet individu. Lawrence Dylhan. Et bien il y'avait pire comme nom. Ca n'était pas passe partout, c'est clair, mais au moins ça n'était pas ridicule. Au contraire, ça sonnait plutôt bien. Dommage que son porteur soit aussi limité mentalement remarque. Enfin, la question n'était pas là. Facile à retenir, cela s'écrivait probablement facilement aussi. Il hésitait un petit moment sur le "y" ou le "i" de "Dhylan" mais passa finalement ce petit détail, songeant que de toutes maniéres il n'y avait qu'a le prononcer assez fort dans des rangs d'armée pour aussitôt voir de qui il s'agissait. Même si il tentait de se cacher, la quasi totalité du temps ses camarades, par peur de se faire également punir, le dénonçait de maniére très explicite. Enfin, maintenant tout était terminé. Christopher regarda une nouvelle fois la tapisserie, se dit que ce gars là n'irait jamais se dénoncer et que donc un sermon sur l'utilité d'aller le faire soi même plutôt que d'attendre qu'on le découvre serait totalement inutile. Il préférait jouer le quitte ou double plutôt que le juste milieu, et bien c'était son probléme. Il avait choisit de le risquer de toutes maniéres en donnant son nom.

"Bien. A présent je vous laisse. Faîtes ce que vous voulez, mais préparez vous à en assumer les possibles conséquences maintenant."

Il eu un instant de réfléxion pour finir par hausser les épaules en jugeant inutile de donner son propre nom. De toutes maniéres si ils se recroisaient, ça ne serait certainement pas en amis. Remarque, est ce que dans le cas présent, ils l'étaient? Certainement pas... Christopher ne lui donnerait pas son nom. Même si il était d'usage de politesse de le faire lorsque l'autre se présentait, dans le cas présent c'était un ordre. Et donc pas de besoin de se présenter.

"Je vous souhaite bonne continuation. Sur ce..."

Il tourna rapidement les talons, et s'éloigna. Dabord à pas normaux, puis une fois qu'il fut hors de vue du clown bleu accéléra la cadence pour rapidement mettre le plus de distance entre cet aimant à problémes et à migraines et lui même. Vite, retourner dans ses quartiers. Puis aller voir la Princesse. Il n'était peut être pas aussi en retard que ça.


[Ouais, mais ca s'arrête là de toutes maniéres. Et puis je l'ai certes évoquée, mais si peu, si peu...8D

Finit pour moi. Si tu veux conclure en cachant la déchirure, tu fais ce que tu veux.XDDD]
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Lawrence Dylhan
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 3 Icon_minitime1Dim 21 Nov - 20:36

{C'est grave, tu devrais quand même être capable de pas en parler...!--

Et c'est pas le dernier poste de ma vie, alors mon ordinateur m'énervera encore longtemps, malheureusement.

Bref. Je te signalerais qu'il est vivement conseillé de clore le sujet quand l'autre est parti. A moins que ton personnage reste sur place comme un attardé, bien sûr...XD}

Lawrence mordilla ses joues, fixant son interlocuteur comme il le faisait depuis un petit moment déjà maintenant. Il essayait toujours de mettre un nom sur son visage, distraitement, tout en pensant à autre chose et en se demandant si cet incident allait oui ou non avoir des répercussions, et si oui, lesquelles. Il ne connaissait la réponse à aucune des questions, et il fallait avouer que c'était un minimum agaçant, mine de rien. Ou vexant. Il ne savait pas ce que c'était exactement, mais il savait que ça l'était, en tout cas. Il se balança un court instant sur ses jambes, se demandant quelle heure il pouvait être exactement, maintenant. Il avait dit qu'il n'en aurait que pour une minute au plus, mais ça devait faire légèrement plus de temps que ça, à présent. Oh..., tant que ça ne lui retombait pas dessus, ce n'était pas trop grave. Il ne pouvait pas décemment expliquer ce qui s'était passé à son supérieur, ç'aurait été exactement la même chose qu'aller se dénoncer, dans le fond. Il fit une moue dubitative, se demandant s'il devrait plutôt expliquer ce qui s'était passé en toute franchise, ou ne rien dire et risquer de se faire punir une première fois pour son manque de ponctualité, et une deuxième fois pour avoir abîme cette jolie tapisserie qui se trouvait dans un couloir dont il aurait, d'ici là, certainement oublié la localisation. Encore un dilemme, uh..., à croire que ce n'était pas sa journée, vraiment. Il aurait mieux fait de rester au lit, de dire qu'il était malade et de tousser à tout bout de champ, voilà ce qu'il aurait dû faire. Ou rentrer chez lui et dire qu'il avait une urgence. En tout cas, pas se lever et aller travailler comme il le faisait tout les matins. Il était clair que cette journée n'était pas faite pour lui, ou en tout cas qu'elle ne l'aimait pas-si tant est qu'une journée pouvait avoir son avis sur vous, cela va de soi. Il pensait vraiment tout cela, il ne fallait pas croire : il était bien connu que parfois, une journée ne vous réussissait pas. Et malheureusement, quand elle commençait de cette manière, elle finissait rarement comme on l'aurait souhaité. Ce qui donnait envie au jeune homme aux cheveux bleus de retourner s'allonger dans son lit et de grommeler des paroles incompréhensibles à quiconque tenterait de l'en extirper, comme quoi il était maudit et ne pouvait pas se lever sous peine de ne risquer sa vie. L'aurait-on laissé faire? Une fois encore, il en doutait. Comme quoi il était vraiment maudit, n'est-ce pas. Cela irait certainement mieux le lendemain, il ne fallait pas être pessimiste à outrance non plus ; il était rare que la malchance s'acharne sur lui plusieurs jours de suite, heureusement pour lui. Comme quoi il devait être chanceux dans son malheur, il fallait croire. Il garda ce léger sourire sur ses lèvres, en fervent partisan de 'si tu souries sans raison tu finiras par en avoir une', balayant ses pensées négatives en chantonnant une petite chanson de sa connaissance, que sa mère lui avait souvent chantée étant enfant. Il en fallait peu pour être heureux, après tout. De simples pensées positives suffisaient généralement à rendre le moral, quand la peine n'était pas trop profonde. Pour le reste, eh bien..., il fallait compter sur le temps. Il n'y avait pas tellement le choix.

Lawrence retint à nouveau un soupir-il allait battre son record de soupirs en cinq minutes, dans le cas contraire-et regarda Gontrand d'un air interrogateur, attendant plus ou moins, concrètement, qu'il lui permette de se retirer. A moins bien sûr qu'il ne compte déclamer un poème sur son nom ou son prénom, qu'il ne croie pas que ce soit le vrai pour une raison ou une autre et insiste pour qu'il lui donne le bon, ou bien encore parce qu'il..., ne savait pas, mais en tout cas le retenait. S'il y avait une règle qu'il avait apprise, facile et presque réflexe à exécuter, c'était de, en présence d'un supérieur, attendre sa permission ou son propre départ pour partir soi-même. Or ici, il ne pouvait pas partir en chantonnant sans avoir eu sa permission. Ou sans qu'il ne soit lui-même parti en chantonnant-ou sans chantonner, ce n'était pas obligatoire. Cela étant il ne voyait pas bien quelles raisons valables pourraient le pousser à le retenir, aussi, comme il l'avait dit précédemment, ce n'était plus qu'une question de temps. Il détailla à nouveau Gontrand, se demandant une fois de plus s'il ne l'avait pas vu par le passé, ou s'il n'avait pas entendu parler de quelqu'un lui ressemblant depuis qu'il était entré dans l'armée-à savoir il y avait environ un an, maintenant. Mais il avait beau observer ses cheveux roux, ses yeux verts, son visage..., rien à faire. Et ça, ça l'agaçait prodigieusement. Mince, il allait le retrouver, son nom! Il était persuadé de déjà l'avoir entendu, de plus ; ce qui rendait l'effort de mémoire encore plus nécessaire, et le manque de résultat encore plus frustrant. Ça allait le rendre fou, cette histoire, s'il ne retrouvait pas ce maudit nom. Ou s'il n'oubliait pas ce problème pour se concentrer sur autre chose. Restait à savoir laquelle des deux solutions son cerveau allait décider de privilégier ; et de sa mémoire et de sa capacité de décision, aucun des deux ne semblait se démarquer.

"Bien. A présent je vous laisse. Faîtes ce que vous voulez, mais préparez vous à en assumer les possibles conséquences maintenant."

Lawrence lui répondit par un sourire légèrement amusé, se rappelant brusquement qu'il devait se décider si oui ou non il allait expliquer clairement la raison de son retard à son supérieure, ou s'il allait plutôt donner une excuse des plus passe-partout et espérer ne recevoir aucune sanction. Encore un choix difficile à prendre, tiens. C'était fou ce qu'ils étaient nombreux, ces temps-ci, les choix vraiment stupides qu'il n'arrivait pas à prendre. Comme par exemple plutôt prendre ce couloir là ou celui-ci pour rejoindre le même endroit? Ou enfiler la manche droite ou la manche gauche en premier? On ne savait jamais, tout cela pouvait avoir des répercussions dantesques sur sa vie, après tout. Mieux valait être prudent. Un rire faillit passer la barrière de ses lèvres en s'imaginant comment il ferait s'il hésitait à chaque infime fois où il devait prendre une décision-du genre de combien de centimètres j'avance mon pied gauche par rapport au droit dans le but de marcher-mais se retint en se disant qu'il serait dommage de terminer un si bel échange sur une si mauvaise note. Il était certain qu'il pouvait avoir l'air sérieux et responsable durant plus de quelques secondes, s'il s'y mettait vraiment. C'était presque un challenge, non? Et il savait qu'il pouvait le réussir. Rien de franchement intéressant, dans ce cas, mais ça le faisait rire tout de même. Il en avait toujours fallu peu pour le faire rire, après tout, et il considérait plutôt cela comme une qualité. Ensuite, tout dépendait du point de vue.

"Je vous souhaite bonne continuation. Sur ce..."

Lawrence sembla se réveiller brusquement lorsqu'il dit cela, et répondit machinalement par un salut militaire, le regardant s'éloigner, un peu hébété. Il pinça ensuite ses lèvres, penchant sa tête sur le côté, et laissa retomber sa main gauche le long de son corps, n'ayant pas même remarqué qu'il n'avait pas salué de la bonne main. Elle était occupée, la droite, et comme bien souvent la gauche avait tendance à se tendre et se placer au niveau de sa tempe de manière bien plus automatique, quand bien même il n'avait jamais été gaucher. Le soldat aux cheveux violets laissa passer ce soupir si longtemps retenu, et regarda autour de lui, un peu perdu. Comme si on venait de l'abandonner brusquement, et qu'il se trouvait seul dans un endroit qu'il ne connaissait qu'à peine. Ce qui n'était pas le cas, puisqu'il 'habitait' ici depuis un an déjà ; mais allez savoir. C'était le genre d'impressions qu'on ne contrôlait pas vraiment, qui allait et venait sans qu'on comprenne vraiment pourquoi. Il cligna des yeux un instant, puis haussa les épaules et jeta un coup d'œil à l'entaille qu'il avait faite dans le mur. Il aurait pu mettre ce magnifique tableau dessus, mais pour le coup il doutait que ce soit judicieux. Le jeune homme avait beau faire l'idiot à longueur de temps et ne pas être extrêmement intelligent, il avait tout de même un minimum de jugeote. Il se contenta donc de faire une grimace fortement mature à l'homme sur la tapisserie qu'il avait décapité, et tourna les talons, prenant la direction inverse de celle que venait de prendre Gontrand, sa veste sur son épaule et sa Faux accrochée dans son dos. Quelques mètres plus loin il vit Thibault, qui visiblement avait décidé de venir le chercher, ne le voyant pas revenir ; et à peu près au moment où il lui demandait 'ce qu'il avait bien pu foutre c'était pas si dure mince de retrouver une fichue veste posé sur un fichu lit il était aveugle ou complètement débile mais c'est pas vrai il changerait jamais il va se faire tuer en plus l'autre est de mauvaise humeur il lui explique pas' qu'il se retourna, comme frappé par la foudre.

C'était pas Christopher Redfield, son nom?

Un sourire éclaira son visage pâle tandis qu'il lançait ladite veste sur son ami, accélérant la cadence en se souvenant qu'il était en retard.
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