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 Way To Go~!-{TERMINE}

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 5 Sep - 18:36

[...Si je redis que c'est pas la question, tu va me taper?é_è'
Et pour le contexte historique, t'en fais pas. C'est vrai que ça pose probléme, mais je m'en sort. Correctement.-__ô
A part ça, je vais continuer d'essayer de mettre ces fichus espaces. Continuons en si bon chemin.è_é]



En fait, Christopher ne le detestait pas vraiment ce personnage aux cheveux bleux. Non, il ne le detestait pas, ni ne nourrissait de haine particuliérement viscérale envers lui. Tout ce qu'il éprouvait envers cette personne ca n'était rien de tout cela. Il n'éprouvait en réalité que de la pitié, et un peu de culpabilité a se retrouver dans cette situation. Même si Christopher était quelqu'un de froid et distant, en un mot pas particuliérement sociable ou amical avec les autres personnes (et principalement les gens du petit peuple...Comme les Soldats) il n'était pas pour autant une méchante personne. Du moins, pas adepte de la méchanceté gratuite, dirons nous. Il n'allait pas se mettre a dénoncer ce type par pur sadisme, et puis quoi encore? Non, mais il était bien obligé d'avoir ce genre de comportement. Si Christopher ne le dénonçait pas, et que quelqu'un découvrait cette déchirure, alors le jeune Noble aux cheveux rouges serait immédiatement complice de ce "crime". Et ça, c'était hors de question. Christopher Redfield n'était peut être pas quelqu'un appréciant la méchanceté gratuite, ni un être fondamentalement sadique, mais il avait le même reflexe que la grande majorité des êtres vivants, a savoir: sacrifier les autres si jamais on était directement menacé. Il n'avait absolument pas l'intention de payer pour un crime qu'il n'avait pas commis. Si il était désigné comme complice, sa réputation en pâtirait, et il n'aurait plus aucune chance de partager un jour son amour avec la princesse. Par conséquent, il ne pouvait pas se permettre de laisser cette déchirure a cet endroit, sans rien dire ni rien faire. Il savait quelque chose, et il était de son devoir de le dire. Après tout, il ne pouvait pas vivre avec un secret comme ça sur la conscience. Il en avait déja un trop gros, un de plus n'aurait peut être pas fait de grande différence, mais... Il ne voulait pas avoir un fardeau supplémentaire a porter. Si Christopher laissait partir cet homme, ils seraient deux a payer les pots cassés, tôt ou tard. Et Christopher ne voulait en aucun cas payer pour ça, non. Il ne voulait qu'une seule chose: rentrer dans ses appartements et passer vori Bara ensuite, pour continuer une journée classique dans la vie qu'il menait jusque là. Il n'avait aucunement besoin d'avoir sur la conscience le poids d'avoir laissé échapper quelqu'un qui avait commis plus qu'un crime, financiérement parlant. Il ne pouvait pas se permettre d'être clément avec ce soldat, un point c'est tout. Si il l'était, il était bien dans les ennuis, et plus haut que le cou. Et il n'avait vraiment pas besoin de ça, après tout il était certain d'avoir bien assez de problémes une fois que son amour serait dévoilé au grand jour. Dahrenn se mettrait a le hair, il aurait alors une vie impossible, ne serait plus en mesure de voir Bara aussi souvent qu'il le pouvait maintenant.... Assumer la vérité demandait bien des efforts, et de la préparation. Christopher s'y était attelé pendant très longtemps. A présent, il pensait pouvoir bientôt avouer a Bara ses sentiments envers elle. Il pensait, oui. Mais Dahrenn était un obstacle de taille. Comme Christopher le pensait quelques instants auparavant, il n'était pas probable du tout que Dahrenn soit très heureux quand il apprendrait qu'un ami d'enfance soit amoureux de sa soeur, que les sentiments soient réciproques où pas. Dailleurs, Christopher n'était même pas certain que les sentiments qu'il éprouvait pour Bara pouvaient lui être rendus. Il avait très peur que ce ne soit pas le cas, dailleurs. Si cela ne l'était pas, et bien... Il perdrait probablement une partie de lui même. Ca pouvait sembler exagéré pour n'importe qui, un tel mode de pensée, mais pour Christopher c'était tout a fait normal. Il était plus qu'amoureux, il était plus que sous le charme. Il était ensorcelé, peut être? Ou plus encore. Le fait est qu'en Bara Bellanca se trouvait la majeure partie de l'être de Christopher Redfield. Et qu'il suffisait de bien peu pour que cette majeure partie soit d'un seul coup complétement éliminée. Trop peu, dailleurs. Et cela terrifiait le principal interessé.


Pour l'heure, il ne craignait pas grand chose vis a vis de la perte de son être. Il était hors de question de laisser ce type s'en aller tout seul, et il était aussi hors de question de le punir lui même. Christopher n'avait pas les pouvoirs pour juger un soldat, après tout. Ou peut être que si, mais n'étant pas sûr de ce fait, il préférait ne pas prendre de risques. Mieux vallait l'amener a celui qui le commandait. Dans ce cas là, Christopher aurait enfin la paix. La suite ne serait plus de son ressort, et il pourrait enfin rentrer dans sa chambre pour se préparer a aller rendre visite a Bara. Oh, le bonnheur... Si seulement ce type voulait bien être coopératif. Certes, un simple nom n'aurait pas suffit, mais par cette demande Christopher demandait assez de renseignements pour être a même d'identifier la personne. Il n'attendait pas un simple nom et prénom comme réponse, il voulait le nom, le prénom si possible, l'affectation de la personne et où devait t-elle se trouver en ce moment. Bien evidemment qu'avec un simple nom, il n'aurait jamais put retrouver la trace de la personne qu'il recherchait. Il avait espéré que ce soldat serait daccord avec ce fait, mais rapidement, Christopher se rendit compte qu'il se leurrait plus qu'il ne l'aurait voulut. Evidemment, jamais ce type ne coopérerait de son plein gré. Il semblait évident qu'il allait s'enfoncer le plus possible, jusqu'a ce que Christopher craque et le laisse tranquille, ce qui n'arriverait jamais c'était déja acquis, soit qu'il finisse pendu. Avec tout ce qu'il disait depuis le début, il y'avait de bonnes chances pour que ça finisse par arriver, dailleurs. Ce type n'avait aucun sens pratique, plus la conversation avançait, et plus il se mettait automatiquement dans la panade tout seul. Ca aurait été sûrement très drôle pour un observateur externe, mais Christopher n'était pas un observateur externe. Il était témoin, et en tant que tel, il devait témoigner. Si quelqu'un découvrait cette déchirure, il se mettrait automatiquement a la recherche d'un coupable, c'était évident. Il fallait toujours un coupable, a plus forte raison quand quelque chose d'aussi cher était en jeu. Après, peut être que personne de sérieux ne découvrirait jamais cette déchirure, et qu'elle resterait secréte toute la vie de ce soldat aux cheveux bleux, oui. C'était une possibilité comme une autre. Une possibilité a ne pas ecarter, dailleurs. Mais c'était un risque trop gros. Des gens qui veulent a tout prix faire respecter la loi et leur idée de la justice punitive, il y'en avait un paquet, où que ce soit. Dans le château, comme a l'exterieur, il y'avait un lot conséquent de gens comme ça. En minorité, peut être, mais le fait est qu'il y'en avait. Et pas un petit nombre. C'était une certitude. Christopher en avait déja croisé pas mal, dailleurs. Visiblement, ce soldat en face préférait remettre son destin entre les mains du hasard. Il espérait sans doute que Christopher le laisse partir, et que personne d'autre qu'eux deux ne soit au courant de cette bévue. Mais ça ne pouvait pas marcher comme ça. Christopher refusait de prendre un tel risque, il le pensait déja un peu plus haut, et ça n'avait pas changé entre temps. Il ne voulait pas risquer de devenir un complice dans une affaire qui risquait d'être encore plus grave que prévue. Cette tapisserie était chére, et l'avoir déchirée était une sorte de crime. Politiquement parlant, ça n'était bien sûr pas aussi grave que d'avoir tué un soldat, mais financiérement parlant, cela allait sans aucun doute largement devant un meurtre classique. Christopher, et même ce soldat en face étaient parfaitement daccord la dessus: jamais une vie de salaire d'un soldat de base, ou d'un villageois suffirait a rembourser cette décoration. Par conséquent, jamais la mort d'un soldat ou d'un villageois ne serait aussi grave que cette tapisserie. Dans la Noblesse, l'affaire de la déchirure serait un sujet de discussion autrement plus grave que le cadavre retrouvé dans les douves hier soir. Des meurtres et des crimes, il y'en avait des centaines. Hatès était en guerre, le lot de mort allait avec bien évidemment. Et quoi qu'on dise, jamais un mort en temps de guerre, en tout cas un mort pauvre, ne ferait autant de bruit que la "mort" de cette tapisserie. Autant de bruit dans le château en tout cas. Et c'était au château que tout se passait. Et donc, Christopher refusait d'être le complice dans ce qui était, dans un sens, pire qu'un meurtre. Il ne voulait absolument pas être accusé ainsi. Et la seule maniére de s'assurer de sa pleine sécurité, c'était livrer le coupable le "crime" a peine commis. Et c'était donc ce qu'il essayait de faire. Essayait. Parce que si il y'était arrivé depuis le temps, ça se saurait. Si seulement le coupable avait put être plus coopératif... Mais Christopher n'avait pas de chance. Il fallait que ça tombe sur une forte tête. Pourquoi aurant d'acharnement sur lui?


Lorsque le jeune tireur avait finit de poser ses questions, il s'était attendu a une réponse. Quelque chose pour le satisfaire. Il vallait de soit que ce type ne pouvait pas lui répondre un simple "non" après tout. Si il faisait cela c'était... C'était stupide. Quel genre de fautif se comportait de la sorte? A plus forte raison quand il n'était qu'une simple silouette dans la société? Christopher était un Noble, et un proche de la famille royale. Il était autrement plus important que ce type. Si jamais les rôles avaient été inversés, Christopher aurait déja peut être eu le droit d'avoir un tel comportement envers le témoin. Peut être. Et encore, il était généreux dans son estimation. Mais là, la différence de rang était conséquente. C'était un pion de l'armée face a quelqu'un dont la mort ne passerait jamais inaperçue. C'était quelqu'un qui pouvait mourir demain sans que personne d'autre que ses proches ne soit affecté, face a quelqu'un qui commandait et donnait des ordres a des personnes plus hautes en grade que cet homme aux cheveux bleux. La comparaison ne tenait pas la route. Il vallait de soi qu'a présent, Christopher obtiendrait une réponse. Si il n'en avait pas... Oh et puis zut! Si il n'en avait pas, il conduirait ce type devant Dahrenn. Comme ça, il était sûr qu'il pourrait recevoir un châtiment sans que personne n'y trouve a redire. Ou alors le conduirait t-il devant un général des armées. Ou devant un capitaine de section. Devant quelqu'un de plus haut gradé que lui, en tout cas. Ca ne devait pas être bien dur a trouver, ce type là n'était que soldat de base. Christopher ne prétendait pas connaître toute l'armée entiére, bien sûr que non, mais il était tout de même certain que jamais un personnage haut gradé n'adopterait une telle attitude, ne commettrait une telle faute, et apelle un Noble "Monsieur". Donc, il n'était pas quelqu'un avec une position importante. Un soldat, sans aucun doute. Par conséquent, si Christopher l'amenait devant un général ou un commandant, aucun doute que ce dernier serait a même de lui infliger sa punition. Peut être qu'il aurait autre chose a faire, mais.... Christopher n'en pouvait plus. Il voulait se débarasser une bonne fois pour toutes de ce type. Qu'on en finisse.


«Hmm..., Dahrenn Bellanca?»

Légérement perdu dans ses pensées, le jeune Redfield ne comprit pas tout de suite la portée de la parole venant d'être prononcée par le soldat. Il se contenta d'hocher la tête, satisfait d'avoir obtenu une réponse. A quelle question, il n'en savait rien, mais inconsciemment, il se disait que c'était probablement a sa deuxiéme question qu'on lui avait répondu. Oui, il avait demandé le nom de cet homme, et avoir répondu avec autant de sérieux après autant de temps ne pouvait être que....

....

Dahrenn Bellanca. Pendant un instant Christopher releva subitement la tête, se demandant si en face se lui se trouvait réellement Dahrenn Bellanca. Puis, il se maudit lui même intérieurement d'avoir un instant cru a une telle absurdité. Bon, déja ca n'était pas la réponse a la deuxiéme question, c'était sûr. Ce type là, ca n'était pas Dahrenn. Et puis quoi encore?! Christopher le connaissait bien, Dahrenn. Et jamais ce type là n'aurait put se faire passer pour le souverain d'Hatès. Donc, il répondait a la premiére question, a savoir... Le nom du supérieur. C'était presque pire. Alors cet homme recevait directement ses ordres du roi en personne? Mais il était quoi, au juste? Un Espion spécial? Un membre d'une élite de l'armée quelconque? N'importe quoi! Depuis quand les membres de l'élite ont un tel comportement, mélageant la soumission et l'insolence envers un Noble? De plus, Christopher travaillait plus ou moins dans l'industrie militaire d'Hatès. De ce fait, il pouvait prétendre connaître la tête de toutes les personnes importantes de l'armée recevants leurs ordres directement du roi. Et nul doute que ce type n'en faisait pas parti. Alors que répondait t-il? Sans doute répondait t-il avec une marge. Une énome marge. Théoriquement, Dahrenn était effectivement le supérieur des soldats. D'extrêmement loin, en effet. Oh mon dieu, mais pourquoi était t-il tombé sur quelqu'un d'aussi...Pénible?


"Dahrenn Bellanca? Vous recevez vos ordres de Dahrenn Bellanca?" commenca le jeune Noble en se frottant les yeux un court instant, exaspéré par autant de bêtise concentrée en un seul être. "Je vous demandais votre supérieur direct. Direct. Vous allez me faire croire que vous recevez vos ordres directement du roi?"

Christopher soupira, passablement enervé par la tournure que prenait la situation. Si ça continuait, il allait finir par prendre un pistolet pendant a sa ceinture, et tirer une balle dans la tête de ce type. Ca aurait été tellement défoulant! Et aussi tellement simple. Mais si il n'était pas prêt a prendre le risque de devenir le complice d'un déchireur de tapisserie, il l'était encore moins a devenir un meurtrier, même si il avait le sentiment d'avoir agi pour le bien de l'humanité.Le jeune tireur aux cheveux aussi rouge que l'aube releva le menton, se mordit le menton avec ses dents supérieures dans l'optique de se calmer, puis répondit de nouveau.


"Vous voudriez tout de même qu'on aille rendre visite au roi du pays pour qu'il vous juge lui même? Dahrenn Bellanca n'est certainement pas le juge le plus tendre que vous pouvez me fournir."

C'était vrai. Dahrenn n'était pas quelqu'un de tendre, et il aurait parfaitement put décapiter ce soldat en apprenant sa bourde. Rien n'aurait été dit, de toutes maniéres Dahrenn était le roi. Personne ne pouvait lui reprocher quoi que ce soit, il pouvait faire ce qu'il lui plaisait après tout. Enfin, peut être pas, mais aucune personne n'oserait contester son jugement de toutes maniéres. Dahrenn pouvait très bien tuer cet homme si jamais il apprenait son erreur. Christopher le savait, et sincérement, il n'avait pas particuliérement envie de ça. Même si il n'appréciait pas particuliérement ce soldat, il ne souhaitait pas sa mort pour autant. Il aurait aimé l'éviter. Mais il sentait que malgré tout, ce soldat voudrait encore s'enfoncer un peu plus dans les ennuis. Oh mon dieu....

Pourquoi c'était tombé sur lui, hein?
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Lawrence Dylhan
soldat
Lawrence Dylhan

Messages : 48
Inscrit depuis le : 04/08/2009
Age : 32
Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Sam 11 Sep - 19:08

{C'est peut-être pas la question mais au moins ce sera clair. Ca m'étonnerait que ça l'était.}

Lawrence aimait bien la vie en général.

Bon, comme toutes les personnes n'étant pas au bord du suicide-à savoir la grande majorité, ou du moins l'espérait-il. Mais lui, contrairement à d'autres, l'aimait vraiment. Dans le sens où, finalement, il ne lui serait jamais venu à l'idée de vouloir en finir un jour, dans le sens où quoi qu'il lui arrive il finirait toujours par se relever, dans le sens où^même si parfois il lui arrivait des choses horribles, il préférait croire qu'elles n'arrivaient pas pour rien. Il savait que sa vie, par rapport à toutes les autres, n'avait guère de valeur particulière. Il était une personne perdue dans la masse et ne ferait sûrement jamais rien de particulier, rien de plus que les autres, ne ferait pas quelque chose de suffisamment notable pour laisser une trace indélébile de son passage sur cette Terre dans tout les Esprits. Mais ça, il s'en moquait. Il ne vivait pas pour qu'on se souvienne de lui, il vivait pour vivre. C'était ce qu'il répétait souvent quand on lui demandait s'il n'en avait pas assez, parfois. Il vivait pour vivre, et ayant perdu une grande partie de sa foi après la mort de son père, il ne croyait malheureusement pas réellement en un quelconque Au-Delà. Il voulait y croire, il essayait de se raccrocher à cette idée rassurante, mais il n'arrivait à s'y agripper qu'à moitié, il glissait régulièrement. Dieu et lui était, comment dire, légèrement en froid. Mais qu'importe, là n'était pas la question. Le fait était que même s'il y avait quelque chose, quoi que ce fut, après la mort, une chose était claire pour lui : il ne reviendrait pas ici, il ne vivrait pas à nouveau. Moralité, il fallait profiter un maximum de ce qu'on lui avait offert, parce que le lendemain il ne serait peut-être plus là ; et il n'y aurait personne pour le faire à sa place. Passer sa vie à laisser des traces pour qu'enfin, une fois mort, on ne l'oublie jamais, ça ne l'intéressait pas. Il voulait qu'on l'aime de son vivant, il voulait qu'on le respecte tant que c'était encore nécessaire et qu'on le lui fasse savoir avant qu'il ne passe l'arme à gauche. La plupart des situations d'une vie étaient uniques, les occasions ne se représentaient pas deux fois. Et comme le jeune homme aux cheveux bleus ne tenait pas à avoir de quelconques regrets, il vivait sa vie comme il l'entendait, sans jamais s'attarder trop longtemps sur le passé. Pour l'instant, il était soldat et tenait à le rester. Mais en parallèle, il voulait s'amuser et tout tester, tout essayer tant qu'il le pouvait encore. S'il voulait tester les limites de ce jeune homme aux cheveux rouges, il le ferait. Il le faisait. Il ne pensait pas assez aux conséquences, mais ça n'avait jamais eu grande importance selon lui. Si le prix à payer pour être libre était de faire des choses qu'on pouvait qualifier de désagréable, ça lui convenait. Ce que les autres en pensait, il s'en moquait. Ce que les autres voulaient, il s'en moquait. C'était sa vie, et il en disposerait comme il l'entendait. Surtout en sachant qu'aux vues de son métier, il risquait de mourir assez jeune. Alors s'il devait laisser sa vie pour son pays, il attendait de son pays qu'il le laisse disposer du temps qu'il lui restait comme bon lui semblait. C'était bien le minimum qu'ils pouvaient faire, non? Le trois-quart des soldats étaient des morts en sursis. Et pas des morts agréables, en général. Ils mouraient pour un idéal qu'eux-même n'atteindrait jamais, pour que d'autres puissent le vivre et être heureux. Lui, de son côté, ne voyait pas comment mourir plus utilement qu'en étant soldat. Même s'il tuait d'autres personnes, qui elles aussi avaient le même but, il n'aurait pas voulu d'un autre métier. Il y aurait toujours des raisons qui pousseraient les hommes à s'entretuer, et il y aurait toujours des personnes qui devraient faire le sale travail pour les autres. Ce n'était pas en démissionnant et en disant 'je ne tuerais pas' qu'il enrayerait le mouvement. Si c'était lui qui le faisait, ça évitait à d'autres d'avoir à prendre sa place. Il remit correctement sa veste en place sur son épaule, craignant qu'elle ne tombe-et s'il la ramassait, il aurait pu éborgner ce brave homme sympathique et chaleureux, alors mieux valait éviter-et reposa son regard sur ledit brave homme. Oui, il voulait s'amuser et profiter de sa vie, alors quoi qu'on puisse lui dire, quoi qu'on puisse lui faire, il s'en fichait. Her, après tout, un grand homme avait bien dû dire, s'il se souvenait bien, qu'il fallait toujours être prêt à mourir, non? Voilà, ça résumait assez bien son point de vue. A l'heure actuelle, peu importe s'il mourrait sur le champ, il n'aurait que peu de regrets. Dès qu'il avait une envie, dès qu'il voulait faire quelque chose et qu'il savait que c'était possible, il le faisait. Avec des limites, bien sûr, parce qu'il y avait des choses qu'on ne pouvait décemment pas faire, mais ça ne représentait qu'une toute petite partie d'un tout, de toute façon.

Le jeune soldat aux yeux bleus violacés se sentait à présent totalement réveillé et alerte, et d'humeur à faire..., et bien, n'importe quoi d'amusant. Pour l'heure, 'amusant' rimait avec le nom-qu'il ne connaissait pas-de son interlocuteur. Tiens, il allait l'appeler Gontrand. Il avait bien une tête à s'appeler Gontrand. Donc, bref, amusant rimait avec Gontrand-tiens, ça tombait plutôt bien. Enfin, bref. Il avait beau avoir une tête à ne pas aimer s'amuser, il était certain qu'il pouvait se montrer gentil et agréable, voir qu'il pouvait faire des plaisanteries. Plaisanter, est-ce que Gontrand connaissait ce mot? Très bonne question. Il aurait pu le lui demander, mais sans savoir bien pourquoi, il sentait que ce n'était pas exactement le moment de lui poser ce genre de questions. Tant pis, il le ferait plus tard-s'il le revoyait un jour, ce qui était loin d'être sûr. Lawrence réprimait son sourire, tentait de ne pas le laisser prendre trop d'ampleur, mais c'était beaucoup plus difficile que prévu. Il avait envie de rire, et quand un fou rire vous prenait, difficile de le réprimer. Pour l'instant ses traits ne faisaient que s'étirer un peu trop pour avoir l'air sérieux ou poli, alors ce n'était pas bien grave. Il ne connaissait toujours pas la fonction exacte de 'homme en face de lui, et c'était vaguement dérangeant, tout de même. C'aurait été pratique de pouvoir dire s'il avait une quelconque influence sur lui ou non, s'il était plutôt connu et respecté ou non, s'il n'était qu'un idiot qui se prenait pour quelqu'un de mieux que ce qu'il n'était en réalité ou non. Et s'il était du genre méchant et cruel ou non. Ça aussi, ça aurait pu lui être utile, à la réflexion. On savait plus facilement jusqu'où aller quand on connaissait les limites de l'autre, c'était indéniable. Seulement pour l'instant il ne connaissait pas Gontrand, et il aurait eu toutes les peines du monde à savoir s'il était toujours froid et distant ou pas, s'il était du genre accroché aux règles comme un singe à une banane ou pas, s'il était plutôt laxiste ou strict. Hmm..., comme ça, juste à regarder et après les quelques minutes magiques qu'ils avaient partagés, il aurait eu tendance à dire que tout ce qui tournait autour de froid, méchant, cruel et accroché aux règles devait être vrai. Peut-être pas, mais, bah..., quelle importance, c'était l'impression que ce brave Gontrand laissait de lui, en tout cas. Si c'était un amour gentil et aimable en vérité, il aurait pu avoir l'air moins froid. A sa réaction et son air concerné, Lawrence aurait presque cru que c'était Gontrand lui même qui avait crée cette œuvre. Ou que c'était lui qu'il avait lâchement coupé en deux, et pas l'homme sur la tapisserie. Le jeune homme à la Faux se retourna un court instant vers la tapisserie, observant du coin de l'œil l'entaille, et plus exactement le soldat qu'il avait découpé en faisant l'entaille. Certes, certes..., la barbe, la carrure imposante, l'air déterminé, tout cela ressemblait franchement à Gontrand. Il se retourna vers lui et retint un éclat de rire en tentant de se l'imaginer de vingt centimètre plus grand, avec une barbe. Il aurait mieux valu qu'il arrête ce genre de comparaisons douteuses, s'il voulait garder son sérieux.
Lawrence retint à nouveau avec la plus grande des difficultés un horrible fou rire quand Gontrand releva ses yeux verts vers lui, le regardant avec incrédulité. Sa tête valait tout l'or du monde, sérieusement. A présent, quoi qu'il lui réponde, il ne pourrait jamais regretter d'avoir répondu le nom de son roi au lieu du sien ou de son supérieur. Ça n'avait vraiment pas de prix, ce genre d'expressions. Il faillit sérieusement rire en imaginait de nouveau cette maudite barbe sur son visage, et se mordit violemment la langue pour tenter de gagner son sérieux. Ce n'était pas gagné, vraiment. Mais alors vraiment pas. Il avait l'impression que quoi que l'autre dise, son cerveau allait analyser ça comme la meilleur blague du monde, et il allait laisser s'échapper un semblant de rire des plus pitoyables. Et s'il faisait ça, il allait vraiment rire. Et si jamais le jeune soldat partait dans un fou rire, en plus de en pas arranger son cas, il n'arriverait jamais à s'arrêter. Et ce serait vraiment embarrassant, n'est-ce pas...


"Dahrenn Bellanca? Vous recevez vos ordres de Dahrenn Bellanca? Je vous demandais votre supérieur direct. Direct. Vous allez me faire croire que vous recevez vos ordres directement du roi?"

Ah, hilarant, Gontrand! Non, ça ne l'était pas du tout. Mais il faillit tout de même rire, mordant consciencieusement sa langue pour tenter de s'en empêcher. Il allait se faire mal si ça continuait. Bien, s'il se mordait à en saigner, il tousserait au visage du garçon aux cheveux rouges et dirait qu'il était horriblement malade, voilà. Et puis direct..., il avait précisé? Il tenta de se rappeler-sans vraiment y mettre d'efforts pour autant-et finit par abandonner en se disant que ça n'avait aucune importance, il s'en moquait. Et puis il ne lui faisait rien croire du tout, franchement..., il lui avait demandé son supérieur, voilà, il répondait Dahrenn Bellanca. Il interprétait ça comme il le voulait, après. Suite à cela Gontrand se mordit le menton-parce qu'il devait avoir faim apparemment, le bonhomme...-et Lawrence garda son bras gauche serré contre sa taille, mais posa sa main droite sur sa bouche, comme s'il réfléchissait. Mon Dieu. Il inspira doucement, cherchant à réprimer son rire. Ça devenait vraiment handicapant, cette envie de rire.

"Vous voudriez tout de même qu'on aille rendre visite au roi du pays pour qu'il vous juge lui même? Dahrenn Bellanca n'est certainement pas le juge le plus tendre que vous pouvez me fournir."

Lawrence faillit acquiescer en riant, mais se retint. Là, il aurait vraiment réussi à s'attirer des ennuis. Quoi que franchement, vu le stade où il en était..., ce n'était pas comme si le jeune homme aux yeux verts aurait vraiment pu l'emmener voir Dahrenn Bellanca, de toute façon. Comme si le roi n'avait que ça à faire que de juger les personnes qui sans le vouloir avaient abimées la ô combien magnifique tapisserie qui siégeait dans tel couloir de telle aile de tel blablabla du château. Franchement, il fallait rester sérieux une seconde, tout de même. C'est sûrement pour cela qu'il ne prit pas un seul instant la pseudo-menace de Gontrand au sérieux, et se contenta de hausser les épaules, sa main toujours contre sa bouche. Le dilemme. Terrible dilemme. Devait-il essayer de lui répondre, au risque que sa voix ne parte dans les aigües et qu'il se mette à rire, ou devait-il se taire et voir comment ça allait se passer? Quel terrible dilemme, en effet. C'était tout ou rien, de toute façon. Les deux options risquaient de lui apporter des ennuis équivalents, alors qu'importe.


Lawrence finit par écarter sa main de son visage, et croisa ses bras contre lui. Il aurait bien voulu dire qu'il n'avait encore mangé aucun juge, mais il se retint. Se retenir, se retenir. Il avait l'impression de ne faire que ça, c'était fou. Il acquiesça légèrement, comme s'il s'apprêtait à expliquer quelque chose de très simple à ce brave Gontrand.


«Hm. Ben, je suis pas certain qu'il s'occupe de ce genre de problèmes, Gon..., euh, Monsieur. C'est quand même le roi, vous voyez.»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Lun 13 Sep - 9:38

[Hum.... Pas faux, yup.-__ô]


Christopher Redfield n'aimait pas perdre son temps. Il n'avait jamais apprécié faire quelque chose de complétement infructueux, de faire quelque chose qui n'apportait rien de bien concret. Bien sûr, a ses yeux, "concret" était un concept quelque peu étrange, mais en régle générale, quand il jugeait quelque chose de totalement inutile et sans interêt, et autant dire que ça arrivait assez souvent, il adoptait le plus fréquemment une attitude froide et réticente. Il n'aimait pas perdre son temps, parce qu'il estimait avoir toujours plus important a faire. A savoir: s'occupper de Bara. Cette activité là, c'était la plus importante de toutes, et elle était prioritaire sur le reste. De ce fait, tout le reste pouvait apparaître comme complétement sans interêt aux yeux du jeune Noble aux cheveux rouges. Et par conséquent, il pouvait tout décider d'un simple coup de tête, d'envoyer a la poubelle et de laisser quelqu'un d'autre s'en occupper pendant que lui allait vaquer à des tâches autrement plus importantes. Le probléme, c'était que même si il en avait souvent très très envie, il ne pouvait pas toujours avoir recours à cette alternative. Il arrivait parfois des moments où il était forcé de s'occupper lui même de ces cas complétement idiots. Cela ne lui était arrivé que rarement, mais il avait déja vécu ce genre d'experience. Et autant dire qu'il n'en avait pas gardé un très bon souvenir. Et horreur de l'horreur, il avait la très désagréable sensation que cela se reproduisait a l'heure actuelle. Ce type en bleu avait tout les critéres du champion au jeu du plus stupide. C'était clair qu'il avait l'air redoutable a ce genre de jeu, dis donc.... Christopher n'avait de toutes maniéres aucune intention de s'engager sur ce genre de terrain. Gagner un concours de stupidité avec quelqu'un qui semblait posséder les maniéres et le quotient intellectuel d'un chimpanzé n'était pas du tout dans ses projets. Il avait mieux a faire, même si en l'occurence, le seul "mieux" qu'il était en mesure de réellement accomplir c'était s'occupper du "cas tapisserie" lui même. Il pouvait faire ça, punir ce soldat lui même et qu'on en parle plus, mais.... Il n'en avait fichtrement aucune envie. Il ne voulait vraiment pas avoir d'ennui, de quelque maniére que ce soit, et donc par conséquent, il se devait de livrer le bonhomme a la justice qui se chargerait de lui. Christopher n'était pas particuliérement quequ'un de dénonciateur, ni même de manipulateur. Il n'était, certes, pas un modéle de vertu, mais avait quand même des principes et une morale tout a fait honorable. Manipuler et dénoncer les gens n'était pas quelque chose qu'il effectuait par plaisir. Si il le faisait, c'était par necessité. Pour se protéger lui même, et parce qu'il estimait cela bien plus juste. Christopher l'avait déja souligné auparavant, peu importait le crédit accordé par le délinquant au sujet de la déchirure, peu importait le fait qu'il ne semblait accorder que très peu de points à la gravité de la situation, peu importait tout cela, le fait est que aux yeux de Christopher, ce qu'il avait fait était une faute grave, et par conséquent, était passible d'une sanction sévére. Et Christopher savait que si il ne le dénonçait pas, il avait toutes les chances d'être automatiquement visé quand la déchirure serait découverte. On ferait une rapide enquête, on demanderait bien évidemment quel genre de personne se proméne avec une arme assez grosse pour faire une telle entaille, et bien sûr, on finirait peut être par le retrouver. Bien sûr, il y'avait quelques chances pour que jamais personne ne recherche le coupable de cette faute, et pour que par conséquent, jamais ni l'un ni l'autre des deux jeunes hommes ne soit réellement inculpé, mais.... Mais Christopher ne préférait pas prendre de risques. Et puis, il aurait un énorme poids avec la conscience. Non seulement d'avoir dissimulé un délit qui puisse être réellement qualifié de grave, mais en plus parce qu'il partageait un secret avec l'idiot du château, et ça c'était humiliant quoi qu'on en dise. Alors non, il ne voulait vraiment pas le laisser partir, quoi qu'en dise l'homme bleu, Christopher finirait par le conduire devant quelqu'un d'apte a le juger. Peu importait l'identité de la personne, au fond. L'important, c'était d'au plus vite se débarasser de ce.... Cette créature bleue, et de rapidement s'en aller en essayant d'oublier sa rencontre avec lui. A coup sûr, Christopher serait assez traumatisé après l'avoir vut, celui là. Il lui rapellait de mauvais souvenirs, avait un comportement que le jeune Noble aux pistolets méprisait, et ne prenait fichtrement pas conscience de son délit. Vivement que Christopher s'en débarasse. Vivement. Vivement....


Le type d'en face semblait avoir des difficultés a tenir en place, de son coté. Christopher nota qu'il avait l'attitude exacte de l'homme qui tentait de se retenir d'éclater de rire. Le Noble poussa un léger soupir devant cette attitude. Ca le faisait rire? Est ce qu'il avait une case en moins, ce soldat là? Comment pouvait t-il .... Rire, dans cette situation? Il venait de comettre un délit, il venait d'aggraver son cas en répondant de maniére vraiment insolente, en refusant de coopérer avec Christopher.... Au fil des minutes qui passaient, le casier judiciaire de l'homme aux cheveux bleux augmentait a vue d'oeil. Pourquoi riait t-il, alors? Peut être qu'il s'agissait d'un rire nerveux, mais... Christopher en doutait fortement. Un rire nerveux ne cherchait pas a se faire autant dissimuler, surtout par quelqu'un qui avait l'air d'autant mépriser le réglement du château. Un rire nerveux était... Nerveux, contre la volonté. Contre la situation. Cela aurait été effectivement contre la situation, mais.... L'homme bleu semblait pouffer de rire. D'un rire tout, sauf nerveux. Un rire plus sincére, plus véritable. Autrement dit: le soldat rigolait réellement, et tentait de le cacher avec maladresse. Christopher n'était pas un imbécile. Quand on avait ces petits tremblements et cette main plaquée sur la bouche, cela ne pouvait pas dire autre chose que le sujet était en train de rire. Et pas de rire doucement, a une petite plaisanterie, non. De réellement rire, comme si il se trouvait en pleine situation comique. Mais il essayait de le cacher au moins, c'était déja ça... Si l'homme bleu avait réellement éclaté de rire, nul doute que Christopher lui, aurait sans plus tarder piquer une sacrée colére. Le Noble n'aurait sût dire quelle réaction il aurait eu avec exactitude si jamais le rire avait réellement retenti, mais il aurait certainement été souhaitable de ne pas être à la place du soldat a la faux, si cela avait été le cas. Christopher en colére n'était pas quelqu'un de particuliérement docile. Calme, il était déja impitoyable et n'appréciait guére perdre son temps. Enervé, il devenait souvent capable de blesser très griévement la cause de sa mise a nerfs. Blesser griévement, du genre a coup de crosse. Ou plus simplement, en logeant une balle dans un endroit qui n'était pas particuliérement insensible du corps de sa victime. Du fait que Christopher portait ses deux armes a feu a sa ceinture en ce moment même, il aurait vivement conseillé au soldat de ne pas jouer avec le feu, si jamais il se sentait d'humeur a aligner deux mots en la présence de ce type. Il ne voulait vraiment pas lui parler, où alors le moins possible. Même si ce type ne répondrait probablement a aucune question clairement dans l'immédiat, Christopher ne lâcherait pas le morceau. Il en avait, certes particuliérement assez de cette "conversation" avec ce pseudo-serviteur de l'armée d'Hatès, mais il continuerait tout de même, parce qu'il était hors de question qu'il soit salit d'une quelque maniére que ce soit, si il désirait continuer a être un proche de Bara. Nul doute que la Princesse n'approchait pas les gens avec un passé un tant soi peu douloureux, et si Christopher se retrouvait embarqué dans une histoire impliquant une déchirure de tapisserie, un soldat complétement récalcitrant et Dahrenn Bellanca prononcé au cours de l'échange, Bara ne l'apprécierait probablement plus autant qu'auparavant. Il n'avait donc pas vraiment le choix: il devait continuer a lutter avec son mental contre cet useur de ners professionel, pour être certain que ce type recoive la sanction qu'il méritait. Ne pas faiblir, et continuer d'adopter une attitude sérieuse était le plan de Christopher. Il avait, certes, un peu échoué lors de la prononciation du nom du souverain de la contrée Glaciale. Il n'avait pas put rester de marbre, de toutes maniéres. Comment l'aurait t-il put, alors que l'autre venait de prononcer le nom de celui que Christopher considérait comme son meilleur ami, dans une conversation sans le moindre rapport avec le dit meilleur ami? C'était peut être pour ça que le soldat bleu rigolait, dailleurs.... Peut être se moquait t-il du soudain changement d'expression faciale de CHristopher. Le tireur respira profondément, baissa le visage quelques instants pour se masser les paupiéres a l'aide de son index et son pouce droit. Puis, il releva la tête pour de nouveau faire face a.... La chose vaguement pensante en face de lui. Alors la suite, c'était quoi?


«Hm. Ben, je suis pas certain qu'il s'occupe de ce genre de problèmes, Gon..., euh, Monsieur. C'est quand même le roi, vous voyez.»

Christopher garda cette fois çi la même expression tout le long de la phrase émise par le bouc émissaire à la fourure bleue. Tout juste haussa t-ilun sourcil a l'entente du son "Gon". "Gon"? Qu'est ce qu'il voulait dire par là, au juste? Gon.... Tant? Content? Il voulait dire qu'il était content? Ca n'avait fichtrement aucun sens, ça.... Il avait l'air plutôt joyeux, en effet, mais il devait se rendre compte qu'il se fourrait dans un sacré pétrin, non? Comment être content dans ce genre de situation? Et puis surtout, pourquoi le signaler en plein milieu d'une phrase concernant le roi? Christopher resta stoïque, essayant vainement de trouver un sens a ce "Gon" prononcé vraisemblablement a son égard. Apparemment, l'autre s'apprétait a l'apeller par un nom qui commençait par la syllabe "Gon". Bon, au moins Christopher semblait avoir éclairci une partie du mystére. Que voulait t-il dire par "Gon" c'était autre chose, mais.... Cela n'avait pas la moindre importance. Que ce soldat emette des onomatopées pendant ses phrases n'était pas le premier soucis de Christopher. Pour l'instant, il y'avait plus urgent.


"Exact, il a beaucoup mieux a faire que de s'occupper de ça. Par conséquent, je vous demande votre nom, et celui de votre véritable supérieur. Tant que nous y sommes, j'espére aussi que vous pouvez m'amener à ce fameux supérieur Direct ."

Christopher insista fortement sur le mot, de maniére a ce que plus aucune esquive ne soit faîte a ce niveau là. En finir le plus vite possible, en finir le plus vite possible....C'était le plus important. Le jeune homme roux croisa doucement ses bras, laissant le soin à l'homme bleu de répondre. Si il ne répondait pas, cette fois çi il va y'avoir du sport, par contre. Christopher se souvenait il y'a quelques instants d'avoir demandé un remboursement complet de la tapisserie. Chose qui était bien évidemment impossible, pour un péquenaud comme ce soldat. Mais a présent, la perspective était alléchante pour le jeune Noble. Oui, si on prélevait des parts de son salaire mensuel a cet homme là, de maniére a rembourser la tapisserie... Cela devrait lui apprendre les bonnes maniéres, en plus de faire des économies d'argent. Une bonne chose de faire, cela serait. Christopher y repenserait, si jamais l'autre ne se montrait toujours pas aussi coopératif que prévu.
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 26 Sep - 18:22

Hmm hmm hmm...

Lawrence cessa de chanter intérieurement en se disant que ce n'était pas très respectueux, mais ne perdit pas son sourire pour autant. Il aurait peut-être dû se sentir mal à l'aise. Non? Il imaginait sans peine qu'à sa place, beaucoup d'autres auraient été en train de stresser, de se demander comment se sortir de là mais, surtout, d'obéir. Ah, obéir. C'était amusant mais ce mot là, il ne lui était jamais vraiment revenu-bien qu'il arrivait généralement à s'en souvenir quand il le fallait vraiment. Ce qu'il y avait c'était que lui, en tout cas, n'arrivait pas à se sentir mal et en danger d'une quelconque manière ; au contraire, ça le faisait rire. Pourquoi? Bonne question. Le jeune soldat n'était pourtant pas stupide au point de ne pas voir qu'il allait avoir de graves ennuis, il n'était pas abruti au point de ne pas constater que s'il n'obéissait pas, ça allait lui retomber dessus de manière tout sauf agréable. Il le savait, il le savait même pertinemment et le visage de son interlocuteur ne faisait que le lui rappeler un peu plus à chaque instant. Pour autant, il savait avec autant de clarté qu'il ne suivrait pas ses ordres et que, quoi qu'il arrive, il allait continuer à se murer dans son silence. Son nom? Il ne le donnerait pas. Pas plus que celui de son supérieur, ni même celui de n'importe lequel des autres soldats de sa section. Il le savait et même s'il avait voulu le donner, il était maintenant trop tard pour revenir sur sa position. Parce que Lawrence, il fallait le savoir, était plutôt du genre buté : maintenant qu'il avait refusé une fois, il ne pouvait plus que refuser encore et encore. S'il le donnait à présent, avoir refusé de le faire avant n'aurait servi strictement à rien : il aurait perdu, cédé, plié face à la menace. Or s'il y avait quelque chose que le soldat avait appris au fil du temps, c'était qu'il ne fallait jamais céder à la menace. Quand quelqu'un voulait obtenir quelque chose de vous et que vous ne vouliez pas le lui donner, c'était généralement la seule solution qu'ils trouvaient pour vous l'arracher. Vous menacer. Son père lui avait toujours appris que quand quelqu'un en venait à faire cela, c'était qu'on était en position de force, en quelque sorte. Certes, que le jeune homme aux cheveux bleus donne son nom ou pas, il serait certainement puni. Mais comment Gontrand comptait faire pour savoir qui il était, d'où il venait et où son supérieur se trouvait s'il ne lui répondait pas? Ce serait bien plus long, bien plus fastidieux que s'il lui mâchait le travail. Et si c'était pour parvenir au même résultat, alors il préférait ne pas l'aider le moins du monde. Entre mourir pour ne rien avoir dit à l'ennemi, par exemple, et se faire exécuter par sa patrie après avoir trahit, il n'y avait pas de grande différence en soit : on savait qu'on allait y perdre la vie. Moralité, mieux valait la perdre avec toute son intégrité, en faisant ce en quoi en croyait et en tentant de sauver d'autres vies-qui pouvaient encore l'être. Là, c'était la même chose-bien que l'échelle et la gravité de la situation était tout sauf comparable, bien entendu. Dans tout les cas, il se ferait punir. Comment, il ne le savait pas : mais il se ferait punir. C'était un fait, c'était certain et cet homme semblait y tenir terriblement. Moralité, autant s'amuser jusqu'au bout, le résultat serait le même. Oh, Lawrence se doutait bien que son raisonnement était très, très, très loin d'être le meilleur et qu'à faire cela il risquait simplement de s'attirer plus d'ennuis qu'il n'en aurait eu en coopérant, mais il était comme ça et n'était pas près de changer. Et franchement, il mourrait d'envie de voir comment Gontrand allait se débrouiller pour trouver son nom. Ou celui de son supérieur. Parce que vu le nombre de soldats, plus le nombre de militaires tout court dans ce château, il risquait d'y passer un certain temps. Exactement le temps qu'il fallait à Lawrence pour..., et bien, pour oublier l'incident et passer à autre chose le temps qu'on le rappelle à l'ordre en l'envoyant faire Dieu sait quelle tâche ingrate. Il était habitué, aucun problème : les serviteurs l'adoraient, lui qui se faisait souvent punir en allant nettoyer les cachots à leur place, par exemple. Bon, il n'avait encore jamais été très gravement puni, mais heureusement : il ne faisait jamais rien de grave, ça n'allait jamais plus loin que de stupides pitreries de gamin. Et comme il n'était pas bien vieux, ça passait généralement assez bien, puisque de toute façon ils n'allaient pas le faire pendre pour s'être trompé de main en saluant un supérieur-ce qui lui arrivait assez souvent, parce que finalement sa main droite tenait sa faux et que la gauche étant libre, et bien..., elle était toute désignée pour saluer, en somme. Hm. En tout cas, Lawrence s'était décidé à ne pas dire un mot de ce que Gontrand voulait entendre, et il ne manquerait pas à cette décision. Il ne dirait pas un mot, voilà. Pas un seul nom ne sortirait de sa bouche, même si pour cela il devait tout simplement ne plus rien répondre du tout. Ça allait compliquer la tâche à ce brave homme, pour commencer ; ça le changerait de ceux qui baissaient la tête et les yeux et abdiquaient en quelque seconde, en espérant que rien de grave ne leur arriverait. Et quoi? Il avait tué cette pauvre tapisserie, il l'avait tuée, voilà. Maintenant, c'était le rôle de l'autre' de se débrouiller pour le punir. Puisqu'il y tenait tant que ça, il n'avait qu'à se débrouiller lui-même.

Lawrence fit petit à petit disparaître son sourire pour avoir l'air un peu plus sérieux, pensant qu'il serait mieux de ne pas avoir l'air de se moquer de lui pour autant. Le but n'était pas exactement de se faire pincer pour manque de respect en plus de dégradation de matériel, n'est-ce pas. Gontrand avait l'air tout aussi sérieux que précédemment-si tant est qu'il pouvait prendre une autre expression que celle qu'il arborait en ce moment, bien entendu, chose dont il n'était pas certain. Oui, toujours aussi sérieux, peut-être un brin.., ennuyé? Fatigué. Il avait l'air d'en avoir assez, le pauvre homme. Tss..., et dire qu'il n'avait qu'à passer l'éponge sur cette légère bavure pour aller faire autre chose et se relaxer ; c'était lui qui insistait, qu'il s'en prenne à lui-même. Ce n'était tout de même pas sa faute s'il faisait une montagne d'une taupière-ou taupine? taupinaire? taupinière? Oh, qu'importe-et qu'il tenait absolument être l'homme de la situation, qui faisait régner la paix et la justice dans le beau château de la Noble Hatès. Il y avait un bon nombre d'imbéciles profonds qui marchaient dans ces couloirs, dis-donc. Et par imbécile il ne parlait pas de personnes avec une capacité de réflexion en-dessous de la moyenne mais plutôt de personnes moyennes se croyant au-dessus de ladite moyenne. Pfeu. Ces personnes là l'énervaient, ce qui somme-toute était logique quand on était simple soldat et que l'on n'avait rien d'exceptionnel. Les Nobles non plus, n'avaient rien d'exceptionnel : la plupart étaient d'une intelligence très moyenne, d'une beauté très relative et n'avaient aucun don. Comme tout le monde, finalement : seulement le fait même d'être riche et puissant leur donnait l'impression d'être les meilleurs, d'avoir tout les droits et tout les devoirs. Ils étaient les meilleurs, ceux qui savaient tout faire, les seuls qui avaient le privilège d'aller ici ou là. Sérieusement..., fallait-il tuer un Noble pour leur prouver qu'ils n'étaient pas immortels? Ça aurait été bien malheureux, tout de même. En tout cas, il n'aimait pas ce type, et il y avait peu de chance pour qu'il l'apprécie un jour. Ce n'était pas qu'ils étaient trop différents, ce n'était pas non plus qu'il lui tiendrait rigueur de cet évènement : simplement c'était le genre de personnes qu'il trouvait détestable, voilà tout. Le genre de personnes qu'il prenait plaisir à agacer, mais rien d'autre. Ah, qu'est-ce que Gontrand pouvait être amusant Un vrai clown. Le fou rire que Lawrence avait failli laisser s'exprimer était toujours là, tapis dans un coin de son estomac, menaçant de sortir à chaque mouvement ou haussement de sourcil de son interlocuteur. Nerveux, c'était nerveux. Ce qui n'y changeait strictement rien, malheureusement, puisque nerveux ou pas un rire restait un rire, et dans tout les cas il ne serait pas le bienvenue dans la conversation. Parce que, de vécu,il savait que quand on riait devant un supérieur il avait toujours la fâcheuse tendance de penser qu'on se moquait de lui.


Or Lawrence ne se moquait pas de Gontrand, non. Jamais il n'aurait fait ça. Il n'était pas ce genre de personne, voyons : n'importe qui le connaissant un minimum l'aurait dit, c'était évident. Le jeune homme décida soudainement de changer de tactique, se demandant comment réagirait Gontrand : il gérait plutôt bien la situation pour l'instant, mais le pauvre adolescent aux cheveux roux était loin d'être vraiment convainquant. Il croyait être en position de force, permis de tout faire? Fort bien. A ce 'jeu' là, le Noble ne battrait pas le Soldat. Comment comptait-il le faire parler, au juste? En le menaçant? En s'énervant? Il n'avait pas un nombre illimité de solution, et c'était là la clef. D'autant plus que le jeune homme aux yeux violacés n'était pas certain que son interlocuteur se rende compte qu'il se fichait complètement d'être puni dans la mesure où il doutait fortement que la punition soit aussi forte que cet homme le désirait. Il devait avoir un côté mégalomane très prononcé, Gontrand. Du genre à couper la main à un enfant qui aurait volé une pomme pour nourrir sa mère, ou à défigurer quelqu'un qui aurait craché sur lui. Il inspira doucement, lentement, et expira tout aussi doucement, en prenant son temps. Il réussit à gommer tout à fait son sourire et à réprimer son envie de rire, adoptant un visage bien plus sérieux qu'auparavant. Bien, bien. Comme quoi jouer la comédie avait tout de même ses bons côtés, parfois. Il n'avait jamais été très bon pour raconter des mensonges, mais savait avoir l'air convainquant quand il disait des énormités sans nom. Avoir l'air sérieux, ce n'était pas très difficile, n'importe qui pouvait le faire. Encore fallait-il y arriver quand on avait envie de rire, mais c'était faisable.

"Exact, il a beaucoup mieux a faire que de s'occuper de ça. Par conséquent, je vous demande votre nom, et celui de votre véritable supérieur. Tant que nous y sommes, j'espère aussi que vous pouvez m'amener à ce fameux supérieur Direct ."

Lawrence acquiesça distraitement, souriant brièvement à son interlocuteur avant de ne reprendre un air parfaitement neutre. Oh oui, il ne doutait pas que Sir Bellanca avait mieux à faire que de s'occuper de broutilles comme celle-ci, et ça l'inquiétait sérieusement de savoir que Gontrand avait réellement pu penser à cette option-il devait pas être très net dans sa tête, en fait. Le jeune homme aux cheveux bleus laissa s'écouler quelques secondes sans rien dire, puis encore quelques secondes. Puis encore d'autres. Il ne comptait rien dire, de toute façon : aucune réponse ne sortirait de sa bouche, il serait temps que l'autre le comprenne. Il se remit à fredonner intérieurement, en oubliant le 'respect' qui l'avait poussé à arrêter précédemment. Après tout, s'il ne disait rien, il risquait de vite s'ennuyer, Gontrand. Peut-être le laisserait-il tranquille? En fait, Lawrence tenait à voir de quelle manière il comptait lui arracher les informations qu'il désirait. Ça pouvait être très instructif. Parce qu'honnêtement, il ne voyait pas comment il comptait faire, à part partir seul à la pêche aux informations.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 26 Sep - 19:39

Cette fois çi, il y'allait y avoir un meurtre. Christopher n'aurait pas dit cela il y'a quelques minutes, mais il le pensait de plus en plus fort, il allait finir par le tuer ce soldat aux cheveux bleux. Ca aurait été si simple, de le faire...! Il aurait suffit d'une pression sur la gachette de l'un où l'autre de ses deux pistolets qui pendaient à sa ceinture, et hop! Plus de soldat aux cheveux bleux qui venait pour faire son interessant. Ah! Que la perspecitve était alléchante! Il aurait suffit de bien peu de choses pour que la vie de ce petit impertinent s'arrêt ici. Christopher ne le detestait pourtant pas tant que ça, c'est juste qu'il était passablement énérvé. De maniére personnelle, il n'avait rien contre ce soldat, ou tout du moins, il n'aurait rien eu si l'autre avait agit de maniére totalement correcte. A présent, il recconaissait que c'était un peu différent. Il voulait vraiment en finir rapidement, et l'autre semblait faire tout son possible pour faire traîner en longeur l'échange qui se déroulait actuellement. Et très honnêtement, Christopher detestait ça, il detestait cordialement ce genre de situation où il aurait dût pouvoir faire quelque chose, mais ne le pouvait pas. C'était complétement idiot, non? Il aurait dût, il aurait vraiment dût pouvoir faire quelque chose. Des deux, c'était lui qui était en position de force, quoi qu'en pense le type d'en face. Christopher était un Noble, et il était bien plus influent et riche que l'autre. Il était aussi un proche de la famille royale. Et dans ce pays, c'était bien là tout ce qui comptait, au final. L'argent, la notoriété et la proximité avec les hautes sphéres du pouvoir. Tout ce qui importait tenait la dedans, matériellement parlant. Pourtant, Christopher ne pouvait toujours pas faire étalage de son évidente supériorité. Pourquoi? Parce que le soldat d'en face était un benêt. Un immense benêt qui pensait avoir raison sur tout. Il ne coopérait pas du tout, et Christopher ne se serait jamais attendu à cela. Il était évident que l'autre ne céderait jamais, ou ne coopérerait jamais. Il était évident que jamais Christopher n'obitendrait son nom de la bouche de ce type, où même qu'il parvienne à savoir dans quelle section il travaillait exactement. Il n'y avait donc pas d'issues? Christopher en doutait, au final il y'avait toujours une issue. Au final, chaque probléme avait sa solution, chaque serrure avait sa clé. Et il y'en avait une aussi pour cette situation là, il fallait simplement la trouver. Ca ne pouvait pas être si difficile, non? Il suffisait de réfléchir un petit peu concernant ce soldat là. Déja, il avait des cheveux bleux. C'était une couleur peu banale dans l'absolu, mais elle pouvait être assez répandue dans l'armée. Identifier un soldat avec des cheveux bleux ne serait pas une description suffisante. En revanche.... Le Noble aux cheveux rouges eu un regard évocateur quand il parvient a se rendre compte de l'arme que trimballait le péquenaud bleu. La faux qui avait causé l'élément principal de la discussion à laquelle il se livrait actuellement était une arme à n'en point douter unique en son genre. Des soldats à la faux, il ne devait pas y'en avoir beaucoup dans l'armée, des soldats avec une faux argentée et aussi grosse, il ne devait même pas y'en avoir une dizaine. Et parmis cette dizaine, il y'avait peu de chances pour que plus de trois ou quatre aient des cheveux bleux. Et parmis ces trois ou quatre, il y'avait peu de chances pour que plus d'un seul ait l'air d'avoir en dessous de vingt ans. Christopher faillit pousser un soupir de soulagement, venant enfin de trouver son échappatoire. Tout allait enfin être résolu, ça n'était pas trop tôt. Il allait avoir un nom, ou pas? Peu importait. Il était évident que au final, ce soldat bleu n'aurait peut être aucune punition, mais Christopher savait ce qu'il aurait à faire. Il suffisait simplement de dire à celui qui cherchait le coupable que le dit coupable était un jeune soldat de l'armée d'Hatès, qui portait une grande faux argentée, et qui possédait des cheveux bleux. Et aussi un sourire complétement idiot, aussi. Des gus de ce genre, il n'y en avait probablement qu'un seul, ils auraient tôt fait de retrouver le coupable. Parfois même, une description comme celle çi valait bien plus qu'un nom, en fait. On ne retenait les noms qu'avec une certaine difficulté, alors qu'une apparence physique était gravée bien plus facilement dans la plupart des esprits. Christopher ésperait tout de même recevoir un nom, en cas de garantie extrême, mais ne se faisait pas d'illusion. Il était assez futé pour comprendre que, quoi qu'il se passe, jamais l'autre ne dirait rien. Il l'avait compris, et si il continuait d'avoir un peu d'espoir, c'était juste parce qu'il n'aurait pas été réellement humain d'en avoir aucun.


Lorsque le silence s'installa, les minutes semblaient rallonger le sourire complétement idiot qui s'étalait de plus en plus sur le visage du soldat aux cheveux bleux. Christopher sentit sa patience s'effriter, mais il savait de toutes maniéres parfaitement ce qui allait finir par se produire. Le soldat ne dirait jamais rien, puisqu'il ne pouvait rien dire. Il était récalcitrant, et Christopher ne voyait qu'un moyen d'obtenir son nom: consulter les archives. Le Noble aux cheveux roux était rattaché au corps militaire. Trouver le nom d'un soldat en partant d'une description physique ne serait pas chose aisée, mais... Il pensait néanmoins pouvoir le faire. Certes, cela serait peut être au final une perte de temps, mais au moins, Christopher aurait la satisfaction d'avoir contribué à la punition d'un être qui le méritait. Trouver le nom d'un soldat de base, armé d'une grande faux argentée et avec des cheveux bleux serait quelque chose de plu facile qu'on pouvait l'imaginer au premier abord. Il suffisait de consulter les dossiers. Dans chacun d'entres eux se trouvait le nom de chaque soldat, chacun ayant apposé sa signature pour ainsi s'engager dans le corps militaire de son plein gré. Christopher chercherait peut être à retrouver le nom de ce type, un jour. Peut être. En attendant, dans l'êtat immédiait des choses, Christopher continuait d'attendre. Il s'était écoulé quelques secondes depuis qu'il avait demandé l'apellation de ce soldat, mais l'autre ne disait toujours rien. Il continuait d'afficher une expression neutre, et sans doute qu'il n'afficherait plus rien d'autre jusqu'a ce que Christopher prenne à son tour la parole. Le jeune Noble aux yeux verts ne se donna même plus la peine de soupirer où de montrer l'agacement profond qu'il pouvait ressentir. Il se contenta simplement de croiser ses bras, attendant toujours une réponse qui aurait put le satisfaire. L'autre ne dirait rien, mais il continuait quand même d'attendre. Parce qu'au fond, Christopher n'était pas quelqu'un de méchant. Il n'avait au fond, aucune envie que ce soldat ne s'attire encore plus d'ennuis que ce qui était necessaire. Pourtant, il allait bien falloir qu'il paye, ce type là. Christopher envisageait beaucoup de possibilités. Par exemple, lui diminuer son salaire. Cela aurait été parfaitement possible si seulement il avait eu un nom. Cela aurait aussi put être compensé par l'acte de le mettre aux arrêts.... C'était possible, il suffisait de lui attrapper le bras, et d'ensuite le traîner de force jusqu'au cachot pour ensuite l'enfermer dedans une semaine ou deux. Rien de bien sorcier, seulement Christopher, si il ne doutait pas de sa force, avait tout de même l'impression qu'il ne pourrait pas faire bouger avec facilité le soldat bleu de là où il se trouvait. Oh, bien sûr, Christopher aurait sans doute put, en forcant assez, à l'amener au bon endroit, mais il n'avait pas la moindre envie de se mettre à pousser un péquenaud qui de surcroit, était peut être plus musclé que ce qu'il n'en avait l'air. Le Noble aux pistolets pencha donc doucement sa tête sur le coté, commencant un court décompte dans sa tête. Quelques secondes s'écoulérent encore, sans que ni l'un, ni l'autre ne daigne élever la voix. Christopher Redfield avait alors songé à un moyen bien plus simple de garantir la punition de ce type. C'était très simple, et à la fois particuliérement agréable à penser. Oui, vraiment tout bête. Il suffisait de lui confisquer sa faux. On lui prenait sa faux, on allait la déposer au bureau d'un quelconque colonel dans l'armée, qui serait donc forcément un supérieur, et on l'informait que la faux appartenait à l'idiot qui avait déchiré la tapisserie dans le couloir de (Je vais dire n'importe quoi, mais on s'en tape) l'aile Ouest du château, au premier étage. Christopher retrouverait rapidement l'endroit, de toutes maniéres. Et donc, enfin, l'autre recevrait sa punition. Un Colonel ne pouvait laisser une telle chose impunie, et de toutes maniéres, c'était à ce genre de personne de décider du châtiment approprié pour ces fauteurs de troubles. Christopher laissa un petit sourire germer sur ses lévres, approchant des dix derniéres secondes de son décompte mental. L'autre soldat en bleu affichait toujours la même expression. Combient de temps cela faisait t-il depuis la derniére question de Christopher? Il n'en savait rien, mais il savait ce qui allait se produire ensuite.


Dix. Christopher fit doucement craquer son cou, dans l'espoir d'eviter un torticolis. Neuf, une fois cette affaire terminée, il faudrait vraiment raconter cette histoire à Bara. Huit. La princesse n'était peut être pas une grande admiratrice de l'armée, mais il n'empêche que le jeune tireur d'élite était sûr qu'elle s'amuserait beaucoup à se moquer de la bêtise de ce soldat. Sept. Le Noble habillé de blanc tapota doucement de son index droit le bras croisé juste en dessous, en signe d'impatience. Six. Peut être que Bara trouverait cette histoire assez drôle pour aller vérifier par elle même la déchirure honteuse produite? Cinq. En attendant, cette déchirure et son auteur particuliérement stupide ferait un bon sujet de conversation pour elle et lui. Quatre. Christopher perdait souvent ses mots lorsque Bara le regardait avec ses yeux violets, il aurait donc une anecdote assez amusante en reserve. Trois, le décompte était bientôt terminé, toujours aucune parole échangé, et le sourire de Christopher se transforma en une expression lassée, mais soulagée d'en avoir presque terminée. Deux. Il ne restait plus que deux secondes pour l'autre idiot afin de décliner son identité, Christopher faillit lui dire à haute voix de saisir sa chance, mais il était trop tard. Un. A présent, c'était chacun pour soi. Zero. Christopher décroisa ses bras, et s'avança calmement vers l'idiot aux cheveux bleux. Puis, il pointa nonchalement un doigt vers l'arme fixée dans le dos du soldat, et dit d'un ton qui n'aurait souffet d'aucun refus:


"Donnez moi cette faux."

Il était parfaitement sérieux quand il disait cela. Et il ne lui dirait pas non plus où il pourrait la récupérer. Christopher était trop énérvé à présent. Tout ce qui pouvait le calmer, c'était d'en finir au plus vite. Et quand il disait au plus vite, cela voulait bien dire au plus vite.
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Sam 9 Oct - 20:24

Lawrence avait légèrement envie de dormir, mais rien de grave. Il avait aussi légèrement envie d'aller s'entrainer, mais là encore, rien qui ne saurait attendre quelque peu. De toute façon, ce n'était pas comme s'il avait le choix : il devait attendre. Quoi qu'il avait déjà pensé à partir en courant sans plus se soucier de son interlocuteur, les armes à feu qu'il portait sur lui l'en dissuadait légèrement. Hmm..., parce que franchement, sait-on jamais, il tenait à tout ses membres et aurait détesté se faire tirer dessus. Or il était persuadé que ça n'aurait pas dérangé Gontrand plus que ça de lui tirer dessus pour qu'il reste ici. Oh..., il aurait peut-être mieux fait de ne pas se lever, ce matin là? Ça lui aurait sûrement valu des ennuis aussi, mais au moins il aurait été tranquille et cette tapisserie serait toujours intacte-plus ou moins, en tout cas. Une chose était sûre-et il mettrait en application dès qu'il en aurait la possibilité-il allait tuer Thibault. Le tuer, le dépecer et ensuite, accepter avec joie la punition qu'il aurait pour avoir massacré un imbécile. Bon. Il ne pouvait pas se douter que lui voler sa veste entrainerait autant de problèmes, mais il n'empêchait que le mal était fait. Dans les faits, Lawrence aurait certainement dû assumer le fait d'avoir été trop maladroit, il aurait aussi dû penser que c'était un peu de sa faute, s'il était dans d'aussi beau draps : mais comme beaucoup d'autres dans son cas, il ne pouvait s'empêcher de rejeter la faute sur les autres, en oubliant sa propre culpabilité. Il était toujours bien plus simple de voir les défauts des autres plutôt que les siens, et nombreux étaient ceux qui cherchaient quelqu'un sur qui faire retomber la faute quand on était coupable. C'était exactement ce que Lawrence, inconsciemment, faisait. Bien entendu, c'était lui qui avait été maladroit, et c'était lui qui ne pouvait s'empêcher de s'enterrer un peu plus dans les ennuis à chaque fois qu'il répondait ou qu'il ne répondait pas, mais tout de même : c'était son idiot d'ami qui lui avait volé sa veste! Et s'il ne l'avait pas fait, et bien il n'aurait pas eu à aller la chercher, et il n'aurait jamais rien éraflé. Voilà un raisonnement qui selon lui se tenait tout à fait et qui, il fallait le dire, avait le mérite de ne pas lui imputer la faute. Maintenant, restait à savoir comment il allait le tuer, une fois qu'il serait sorti de ce joli pétrin pour lequel il éprouvait déjà une tendre affection et un attachement certain. S'il avait dû le refaire? Et bien il..., il ne savait pas. Et bien, tout dépendait certainement de l'issu de ce problème, de la manière dont cela finirait. Mal pour lui, oui, mais mal comment? Parce que si ce n'était pas trop grave, il l'aurait refait sans vraiment hésiter. Dans le cas contraire, il n'en était en revanche pas si sûr. Tout cela méritait réflexion, comme on le dit si souvent ; et il ne pourrait donner de réponse à cette question qu'une fois la sentence prononcée, si sentence il y aurait-et malheureusement il pensait que la balance pencherait plus dans ce sens que dans l'autre. Oh, et puis qu'importe, il verrait bien. Il verrait ce que Gontrand ferait, il verrait ce que lui-même ferait et il verrait ce qui en résulterait au final. Il n'avait malheureusement aucun don, et était tout à fait incapable de deviner le futur dans quoi que ce soit, et n'avait aucune capacité s'en rapprochant vaguement. Quel dommage, ça aurait pu lui être fort utile, en l'occurrence. Bien que ça ne changerait pas la sentence, la connaître à l'avance l'aurait aidé, sans qu'il puisse vraiment dire pourquoi. Ce devait être un truc machin psychologique qu'il ne comprenait pas, à l'évidence, et ça ne l'intéressait pas plus que cela de toute façon. Ahalala..., si sa mère avait été là, qu'aurait-elle pensé de lui? Hm. Il n'était pas certain de le savoir, mais pouvait se faire sa petite idée tout de même. Elle n'aurait pas vraiment eu honte de lui, à priori elle aurait simplement secoué sa tête de gauche à droite en disant qu'il ne changerait jamais. Ça pour sûr, il ne changerait jamais ; mais il n'était pas sûr de savoir si l'expression que sa mère arborait dans ces cas là était une expression fatiguée et exaspérée ou simplement..., fataliste. La deuxième option ne l'aurait pas vraiment étonné, à vrai dire, tant elle était habituée à ses pitreries. Si un jour il se faisait remercier et devait quitter l'armée d'Hatès, ce serait de sa faute, comme elle le disait si bien. Tiens, ça lui aurait fait plaisir, ça! Mais non, il s'accrochait et ne comptait abandonner son poste pour rien au monde. Jamais. A moins d'y être obligé, ou d'avoir fait quelque chose de vraiment grave, auquel cas il accepterait cette sentence. Que ça plaise ou non, il voulait donner sa vie pour son pays. Que ça paraisse ridicule ou non. Que ça fasse rire les autres ou non, qu'on lui dise qu'il était stupide ou non, rien de tout cela n'aurait su le faire changer d'avis. Rien de ce qu'aurait pu dire, décider, faire Gontrand, par exemple, n'aurait pu lui donner envie de donner sa démission, de ramasser ses affaires et de partir. Et puis quoi, encore? S'il était encore là c'était que ça lui plaisait, voilà tout. Enfin, dans la mesure où on pouvait se plaindre à l'armée, bien sûr-ce qui était relativement possible, dans son esprit, si on n'avait jamais rêvé de faire autre chose et qu'on était patriote jusqu'au bout des ongles. C'était son cas, donc ça ne le dérangeait pas. Ce n'était pas comme s'il avait un don pour quoi que ce soit, après tout, si ce n'était peut-être pour la musique. Il conservait le violon de son père avec un respect et une attention toute particulière, et en prenait le plus grand soin. Ils étaient loin d'être riche, et ce violon avait une valeur sentimentale. Et il le savait très bien, si jamais il venait à le briser, jamais ils ne pourraient en acheter un nouveau. Trop cher, et pas assez utile, dans les faits.

Lawrence continuait de chanter dans le silence de son esprit un air qu'un de ses amis lui avait appris-et qu'il n'aurait jamais osé chanter à Gontrand, d'ailleurs..., hm-et observait son interlocuteur d'un œil critique. Ahlala. Il sentait une grande amitié naître. Il était sûr que dans le futur ils pourraient parler en se tapant le dos comme deux vieux amis, et que cet épisode serait une petite anecdote parmi tant d'autres de laquelle ils pouvaient rire. Bon, sans rire, il ne pensait pas que ça pourrait se faire mais ça l'amusait toujours d'imaginer tout et n'importe quoi. Le soldat aux cheveux bleus avait toujours eu une imagination relativement prolixe, après tout, de laquelle sortaient les choses les plus improbables et les plus étranges que l'on puisse s'imaginer après une soirée trop alcoolisée. Alors être ami avec Gontrand, c'était dès lors presque plausible et n'avait rien de particulièrement choquant. Il bougea légèrement, craignant de ne prendre racine s'il restait plus de deux secondes dans la même position,et se demanda soudainement comment faisaient les personnes muettes, ou pire, celles qui n'aimaient pas parler, qui se taisaient constamment. Et bien, ça devait être une véritable épreuve, tout les jours, à chaque seconde de leur vie, et il leur tirait bien bas le chapeau qu'il ne portait pas mais qui était accroché dans sa chambre! Sérieusement..., ça faisait quelques secondes qu'il avait fermé sa bouche dans l'optique de la garder close, et il en avait déjà assez. Il avait des milliers, des milliers de milliers de choses à dire et ne pouvait décemment pas s'empêcher de les laisser s'exprimer, c'était bien trop..., cruel! Voilà, il était cruel envers lui-même. Quelle misère. Tout ça à cause de Gontrand, tch..., bon, c'était surtout à cause de lui, mais qu'importe. D'un certain côté, c'était aussi la faute de Thibault, ça. Pauvre garçon, il n'allait pas comprendre ce qui allait lui arriver, quand il allait lui enfoncer un seau d'eau sur la tête en lui disant qu'il allait mourir. C'était dans ces moments là qu'avoir des amis plus petits que soi était agréable, tiens. Il aurait pu faire de ce gentil Gontrand son ami, mais n'était pas sûr de la manière dont il aurait réagi s'il lui avait renversé un seau d'eau sur la tête. Eh bien, ça aurait mérité d'être testé, mais ce n'était pas exactement le bon..., moment. A priori, en tout cas. Et plus important, il n'avait ni seau, ni eau sous la main-ce qui était franchement handicapant, pour faire ce genre de choses : comment renverser un seau d'eau sur quelqu'un sans récipient ni contenu?-et donc ne pouvait rien faire. Gontrand avait l'air toujours aussi heureux, en tout cas. Pour un peu il aurait sauté au plafond, non? Lawrence en était quasiment sûr, intérieurement il était heureux comme tout et trépignait d'impatience à l'idée de laisser aller tout ce bonheur caché loin, loin dans un petit coin de son cœur dur et froid. Tiens, est-ce que Gontrand avait une fiancée? Oui, parce que les personnes aisées disaient 'fiancée', même quand il ne s'agissait que d'une petite amie, il avait compris les choses ainsi. Ça devait faire plus..., plus classe, il ne savait pas. Bon, iol était difficile de savoir s'il avait quelqu'un rien qu'à le regarder, hein. Le jeune homme aux cheveux roux n'avait pas l'air particulièrement épanoui, mais ça ne voulait pas dire grand chose, dans le fond. Lui même était tout ce qu'il y avait de plus heureux et épanoui, et il était libre comme l'air, seul et heureux de l'être-du moins pour l'instant.


Enfin, sans savoir pourquoi, Lawrence était persuadé que Gontrand n'aurait pas aimé la question, et ne lui aurait pas répondu non plus. Comme si c'était une question tabou, franchement..., quelle pudeur exagérée avait la plupart des personnes de ce château. Ce n'était pas parce que l'autre était un inconnu franchement agaçant qui vous faisait perdre votre temps avec ses pitreries et ses maladresses que vous ne pouviez pas lui dire si oui ou non vous aviez une petite amie. Tiens, il aurait pu lui dire son nom, aussi. Ça aurait été bien utile. Mais le jeune soldat aux yeux bleus-violacés sentait venir que s'il lui demandait son nom, il lui redemanderait le sien. Or ce n'était pas exactement le...


"Donnez moi cette faux."

…, but. Lawrence haussa un sourcil en entendant cette phrase, posa ses yeux sur le doigt tendu de son interlocuteur, ne put s'empêcher de reculer légèrement quand il s'approcha de lui. Non pas qu'il avait peur, mais sait-on jamais : il préférait garder ses distances avec Gontrand. Puis, soudain, il se produisit comme un déclic dans le cerveau du soldat, qui activa ses neurones et réussit à comprendre la phrase de son interlocuteur dans son intégralité, et ce qu'il désignait. A savoir, sa Faux. Sa magnifique, grande, belle, incomparable Faux, fidèlement attachée dans son dos, qu'il pouvait presque sentir trembler à l'idée d'être séparée de son maître. Ah non! Jamais de la vie il ne le laisserait poser ses sales pattes sur son arme, jamais, jamais! C'était la sienne, elle lui venait de son père, il l'aimait et personne d'autre que lui n'avait le droit de la regarder droit dans les yeux, d'ailleurs. Encore moins de la pointer du doigt avec un air aussi méchant. Il fronça les sourcils, posant par réflexe sa main gauche sur le manche de ladite Faux, accrochée dans son dos. Puis, dans un souci de complète clarté et par manque sans doute de reflexion, il se contenta de secouer sa tête de gauche à droite, l'air à la fois inquiet et catégorique. Non, non. Il allait lui faire du mal, c'était hors de question.


«Non, répondit-il d'un ton mal assuré, dévisageant son interlocuteur comme s'il venait de le menacer de le tuer ou de le violer. Pourquoi vous la voulez? J'en ai besoin et puis..., je veux dire, pas que j'ai pas confiance en vous ou quoi, mais je préfère la garder...»

Et bien oui. Comme si c'était aussi simple, comme s'il allait accepter, et comme s'il ne se fichait pas de ce qu'il pensait. Il n'avait pas bien compris pourquoi il voulait sa Faux, mais se doutait bien en revanche que ça avait un rapport avec 'le dénoncer'. Et oui, Lawrence avait toujours eu cette touchante capacité à discuter les plus strictes des ordres comme s'ils n'étaient que des conseils ou des demandes polies. Il fallait croire qu'entre ce que l'autre disait et ce que le jeune homme entendait, il y avait un monde.
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 10 Oct - 12:58

Plus la situation allait, plus les choses devenaient encore plus bêtes.

Christopher n'avait jamais voulut se trouver dans une telle situation. Il n'aurait voulut qu'une chose maintenant, c'était que l'autre en bleu se casse vite fait pour aller dire à son capitaine qu'il avait fait une belle entaille dans la tapisserie. On pouvait toujours rêver, n'est ce pas? Christopher n'était pourtant pas quelqu'un de particuliérement rêveur. C'était un jeune homme avec les deux pieds bien sur terre, et qui n'était pas enclin à laisser son imagainaire l'emporter vers de meilleurs horizons. A part quand cet imaginaire l'emportait vers Bara Bellanca bien sûr, mais... C'était une autre histoire de toutes maniéres. Bara n'avait pas la moindre affilitation avec ce qui était en train de se passer actuellement, et Christopher ne pouvait décemment pas penser à elle alors qu'il était en conversation;... Ou plutôt dans ce qui ressemblait à une conversation, avec un être aux capacités intellectuelles limitées. Ce type en bleu n'était pas très malin, c'était sûr. Si jamais quelqu'un découvrait cette déchirure dans la tapisserie, et qu'il y'aurait une enquête à ce sujet, Christopher irait automatiquement dire à la personen chargée de l'enquête que le responsable était un soldat aux cheveux bleux qui portait une énorme faux argentée. Ils auraient sûrement vite fait de retrouver le coupable, surtout que cet homme là semblait avoir le profil du recidiviste de ce genre de gaffes. Christopher avait envisagé de lui confisquer sa faux durant la période où l'autre irait hyppothétiquement se dénoncer, mais au final, la solution ne semblait plus aussi parfaite. Pourtant, n'importe qui aurait dût faire profil bas, non? Personne ne se serait comporté ainsi dans ce genre de situation. En fait, c'était à se demander si quelque chose ne guidait pas les actions du soldat en bleu, comme si il n'était pas tout à fait maître de lui même. Bien sûr, Christopher ne pouvait pas le punir comme ceci en un seul coup. Mais pour autant, combien de soldats auraient agit de la même maniére si jamais ils avaient croisés un Noble alors qu'ils venaient de déchirer une tapisserie au prix quasiment incalculable? Pratiquement aucun. Aucun si ce n'est celui ci. Ce soldat là était décidement un cas à part. Enfin, pourquoi diable avait t-il ce genre de comportement? Est ce qu'il avait conscience que Christopher pourrait le tuer, là tout de suite, juste parce qu'il avait refusé catégoriquement d'obtempérer à des ordres émanants d'un supérieur hiérarchique? Christopher outrepassait peut être un petit peu ses droits dans ce genre de pensée, mais... Il avait toutefois nettement plus de pouvoirs que l'autre. C'était certain, non? L'autre n'était qu'un misérable petit soldat et avait commis une faute grave pour laquelle il devait subir les conséquences. Christopher était un Noble, proche de la famille royale d'Hatès et qui était rattaché aux esacdrons militaires du pays de la neige nordique. Entre ces deux personnages, l'écart était plus que conséquent, non? Pourtant, le soldat aux cheveux bleux continuait de se comporter comme si des deux, c'était lui qui donnait les ordres. Ou du moins, comme si les deux personnes étaient sur un pied d'égalité. C'était stupide, non? Pourquoi diable se comportait t-il ainsi si il n'était qu'un simple petit soldat avec une arme et une apparence plutôt inhabituelle... Pourquoi avait t-il ce genre d'attitude? Christopher s'étonna dailleurs que ce type soit encore dans l'armée, en fait. Ce genre de personnes, on la virait sans doute au bout de quelques semaines passées à les supporter... Peut être qu'il était plus riche qu'il en avait l'air. Sa faux semblait l'indiquer, en fait. C'était une belle arme. La revendre n'aurait sans doute pas remboursé la tapisserie, mais nul doute que cela satisferait assez l'ego de la personne qui en recherchait le coupable. Cet homme avait massacré une tapisserie très chére avec une arme chére. Prendre l'arme serait une excellente alternative. De plus, si il la conservait aussi longtemps, sans doute avait t-elle une valeur sentimentale pour lui. Tant mieux, cela ne faisait que renforcer l'alternative qui allait se produire.


Christopher se moquait bien de cette arme qu'il avait dans son dos, ou de l'argent qu'il pourrait en retirer. Tout ce qui l'interessait, c'était de voir ce que ce type préférait entre donner son nom, ou sa faux. Christopher n'aurait pas hésité bien longtemps, à sa place. Surtout qu'au final, il ne prenait pas beaucoup de risques, si? Il ne faisait que donner son nom à quelqu'un qui le répéterait si on lui demandait l'identité de l'auteur du type qui avait déchiré la tapisserie. Ni plus, ni moins. Il n'irait pas le dénoncer, car c'était lui qui s'était proposé de le faire. Christopher pouvait très bien déclarer l'avoir vut, de toutes maniéres. Il n'avait pas spécialement envie de lui faire avoir plus d'ennuis qu'il ne semblait déja en avoir, ce petit homme. Même si, plus la situation continuait, plus Christopher mourrait d'envie de rapporter son nom à un quelconque général des armées. Un homme d'une telle importance dans le corps militaire aurait tôt fait de régler le probléme de cette tapisserie. Il ne suffisait que d'un nom. Un nom, et Christopher pourrait s'en aller tranquillement. Alors c'était son nom, où cette faux. Et si il prenait à l'idiot bleu l'idée saugrenue de lui donner un faux nom, et bien.... Et bien tant pis. Ca ne serait plus son probléme, à Christopher. Il avait vut ce type faire cela, si c'était un faux nom qu'il lui avait donné, il donnerait sa descripition. Rien qu'avec ça, le retrouver serait simple. Voire plus facile en fait. Ou peut être pas. Peu importait, dans tout les cas ce soldat en bleu était dans de sales draps. Il devait subir une punition pour avoir commis ce délit. Christopher n'éxagérait pas en qualifiant cela de délit. Cette tapisserie était chére, et extrêmement précieuse. Ce qu'il avait fait, c'était comme avoir brûlé un tableau célébre affiché dans la salle de bal. Un tableau extrêmement cher. Cette tapisserie, c'était dans le même genre. Une oeuvre d'art particuliérement onéreuse. Et lui, il l'avait rendue définitivement inésthétique. Un délit, donc. Quelque chose pour laquelle il devait être puni. Et surtout pas s'en tirer comme ça, le sourire aux lévres. Il devrait donner un dédomagement. Et puis zut, à la fin! C'était Christopher le plus puissant des deux en terme de pouvoir hiérarchique. Il était censé obéir à ses ordres, pourquoi affichait t-il constamment ce sourire complétement débile? Le jeune Noble aux cheveux de la couleur du sang se demanda briévement si ce crétin en bleu avait envie de vivre. Sincérement, rien n'aurait empêché Christopher de coller un de ses pistolets sur le ventre de ce gars, et d'appuyer sur la détente, pour ensuite masquer la plaie avec sa propre faux. Personne ne saurait jamais que ce serait lui le coupable, et... Ah, mieux vallait ne pas basculer dans ce genre d'hyppothéses. Christopher n'avait pas la moindre envie de devenir quelqu'un qui pourrait être suspecté de meurtre. Il avait beau déja avoir ôté la vie d'un homme, quand on était en partie de l'armée cela se comprenait, mais il ne voulait pas vivre avec la mort d'un innocent... Du moins en partie innocent, sur la conscience. Même si ce crétin était effectivement un crétin, qu'il avait commis une faute plutôt grave et qu'il ne faisait qu'aggraver son cas minute après minutes, même si tout cela et peut être encore plus, ce crétin restait innocent dans les bases du sujet. Il n'avait pas commis de crimes. Juste un délit. Un délit assez grave, mais un simple délit, et pas un crime. Il n'avait pas tenté de tuer quelqu'un d'important, ou de voler un objet personnel à un membre de la Noblesse... il avait juste déchiré une tapisserie avec une arme de grande valeur qui lui appartenait. Le soldat bleu afficha une expression assez surprise suite à la demande de Christopher. Ce dernier eu un simple sourire, qui ne se voulait pas bienveillant le moins du monde, avant de tendre légérement la main, sans toutefois se faire la moindre illusion. Il savait pertinement que l'autre refuserait.


«Non. Pourquoi vous la voulez? J'en ai besoin et puis..., je veux dire, pas que j'ai pas confiance en vous ou quoi, mais je préfère la garder...»

Christopher soupira doucement, avant de croiser les bras et d'alterner son regard vert entre la faux argenté du soldat, et le dit soldat et son horrible criniére bleue. Le bleu, c'était une jolie couleur, mais ce type était capable de faire detester ce coloris, oui. Christopher ne haïrait toutefois pas le bleu pour la simple raison qu'il connaissait un soldat idiot avec des cheveux de cette couleur. Simplement, il verrait les gens qui en portait d'un oeil différent, à présent... Heureusement, Bara avait des cheveux d'un vert sombre, bien plus beau que ce bleu marine. Heureusement, oui....


"Je me fiche bien que vous n'ayez pas confiance en moi. Vous me donnez soit votre nom, soit votre faux en guise de dédomagement de cette tapisserie. C'est une belle arme. Sa revente ne suffiras pas à couvrir le remboursement de votre gaffe, mais je pense que cela devrait suffire comme punition. Votre nom, ou votre faux. C'est un choix honnête, vous ne trouvez pas?"
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 17 Oct - 18:05

Ce qu'il y avait de bien dans l'organisation de l'armée, c'était qu'elle était bien faite, justement. Il y avait tant de grades et de supérieurs supérieurs aux supérieurs que, parfois, l'on pouvait se demander-à raison-pourquoi avoir été chercher si loin au lieu de faire simple. Mais dans les faits, il était vrai que c'était bien fait. Tout du moins c'était ce que Lawrence en avait compris, et il le croyait volontiers : après tout, l'armée marchait plutôt bien et, finalement, il n'y avait que rarement des problèmes majeurs d'organisation. Très rarement, même. A priori, si tout les soldats avaient dû obéir à une seule personne concentrant un trop grand nombre de pouvoirs, ça aurait vite été la pagaille la plus complète. On se sentait plus en confiance quand on était dirigé par quelqu'un qui nous comprenait et qui recevait lui-même des ordres, et c'était en soi bien normal. Et si l'on faisait cela sur suffisamment de palier, alors tout se passait le mieux du monde. Qu'est-ce que ce devait être compliqué, de gérer tout cela..., honnêtement, Dahrenn Bellanca devait être quelqu'un d'intelligent. Pour sûr. Il aurait pu être d'un intellect tout à fait normal et se faire aider par une dizaine de personnes qui auraient tout géré pour lui, mais ce n'était visiblement pas le cas ; et il fallait avouer que le jeune homme aux cheveux verts n'avait pas vraiment l'allure de quelqu'un qu'on manipulerait facilement. Au contraire, il en imposait beaucoup pour quelqu'un de son gabarit-chuut...-et de son âge, surtout. N'avait-il pas dix-huit ans, tout comme lui? Franchement, le soldat était admiratif. On avait beau dire, ce n'était pas qu'un cadeau, être un Prince ou un hériter quelconque destiné à reprendre le flambeau. Et puis surtout si jeune! Enfin. Toujours était-il qu'il gérait extraordinairement bien ce qu'il avait à gérer, c'était un fait. Et d'ailleurs toutes les grandes figures de leur beau royaume se débrouillaient plutôt bien, dans l'ensemble, bien que le soldat aux cheveux bleus n'avait pas vraiment de détails à ce sujet. Si tout allait bien, c'était qu'ils devaient se débrouiller, voilà tout. Lawrence poussa un soupir discret, se demandant comment certains avaient pu se hisser si haut dans la société en si peu de temps. Certes, certains étaient simplement nés au bon endroit au bon moment. Mais il devait bien en avoir-et il y en avait, il le savait-qui étaient montés d'eux-même tout en haut de la hiérarchie, qu'elle soit militaire ou non, simplement de par leur mérite ou leur talent. Il y en avait, comme ça, qui étaient extrêmement doués. Ça pouvait paraître injuste, quelque part, à tout ceux qui étaient d'une normalité affligeante ; et ça l'était. Mais on n'y pouvait guère grand chose, et il était impossible de s'inventer un don que l'on n'avait pas et n'aurait certainement jamais. Lawrence n'avait aucun don en quoi quoi que ce soit, n'était pas d'une intelligence effrayante pas plus que d'une beauté éblouissante, bien qu'il ne se plaignait franchement pas de ce côté là : il était normal. Qu'est-ce que ça pouvait être agaçant, d'être normal. Il n'y avait rien à faire, quand on était normal, on ne faisait rien de particulier, on vivait sa petite vie sans penser ne serait-ce qu'une seconde pouvoir faire mieux un jour. Il fallait de l'ambition, pour cela ; mais l'ambition sans talent, ça ne servait généralement pas à grand chose. Le jeune homme savait que même sans être particulièrement ceci ou cela on pouvait réussir à devenir quelqu'un d'assez important, mais il y avait toujours un moment où on ne pouvait plus avancer sans avoir ce petit quelque chose qui vous distinguait des autres. Et les riches, et les génies, et les guerriers émérites, et les personnes extrêmement belles se demandaient pourquoi ils n'essayaient pas d'améliorer leur vie, au lieu de la passer à se plaindre. Ça se voyait bien, qu'ils n'étaient pas à leur place : ils n'auraient pas dit la même chose! Mais ce qui était peut-être le pire était de se dire et de savoir pertinemment qu'on pouvait faire mieux, qu'on n'était pas..., comment dire, qu'on ne faisait pas son maximum et que, peut-être, si on y mettait du sien, on pourrait s'améliorer et être fier de soi. Lawrence pensait bien que s'il devenait quelqu'un de sérieux, qu'il mobilisait toute sa volonté et qu'il s'entrainait sans relâche, il pourrait avoir ne serait-ce qu'un peu plus d'importance aux yeux de ses supérieurs, même si ce n'était qu'une vague reconnaissance. Mais franchement, il ne pensait pas que ça l'intéressait vraiment. Il n'était pas pessimiste, loin de là, mais avait toujours eu tendance-bien que beaucoup auraient pu penser le contraire-à se sous-estimer. Peut-être que toujours vivre dans l'ombre de quelqu'un y faisait, il ne savait pas : mais le fait était là. Rien de ce qu'il faisait n'avait jamais été assez bien pour son père, de son vivant : et maintenant qu'il était mort, c'était le reste du monde qui ne pouvait s'empêcher de faire la comparaison, sans jamais réussir à le considérer pour lui-même. Ce n'était tout de même pas de sa faute s'il n'était pas aussi bien que lui, s'il n'était pas aussi intelligent et fort que lui. Il n'y pouvait rien et n'y pourrait jamais rien : c'était un combat perdu d'avance. Rien d'amusant, en soit.

Lawrence n'avait plus du tout envie de rire, remarque. Il pouvait se vanter d'avoir eu une extrêmement bonne idée, Gontrand, bien qu'il n'aurait sans doute pu en juger, ne connaissant pas assez le soldat pour cela. C'était bien simple : il se fichait d'à peu près toutes les punitions qu'on pouvait lui infliger, et n'avait que faire des remarques pourtant parfois assez violentes qu'on pouvait lui faire sous le coup de la colère. Il n'était pas du genre à s'énerver pour un rien, fort heureusement, et n'avait que faire de ce que les autres pouvaient penser de lui s'il ne les estimait pas. Il aimait défier l'autorité, marcher sur les lignes et voir jusqu'où on le laissait aller avant de ne le rappeler à l'ordre. Il savait aussi quand et où s'arrêter pour ne pas avoir de réels problèmes, bien sûr, mais ce n'était pas un modèle d'obéissance pour autant, c'était certain, et il y avait des fois où ses remarques stupides mettaient les nerfs des autres à rude épreuve. Quand tout le monde le fusillait du regard, en général il comprenait qu'il était temps d'arrêter et se taisait un long moment avant de n'oser reprendre la parole, de peur de ne se faire couper la langue s'il ouvrait la bouche. Oui, trouver les punitions adéquates, trouver les punitions qui feraient apprendre quelque chose au jeune homme et lui couperait l'envie de recommencer, c'était un vrai casse-tête. C'était d'ailleurs pour cela que la plupart du temps c'était son 'supérieur direct', comme disait Gontrand, qui s'en chargeait. Il le connaissait bien et savait précisément quoi dire ou de quoi le menacer pour qu'il stoppe net ses idioties et se tienne tranquille pour l'heure, le jour ou la semaine à venir, suivant le résultat qu'il tenait à obtenir. Il était comme ça, Lawrence : quand on voulait l'énerver ou le faire réagir, il fallait taper sur des points précis, au bon moment, avec l'intensité juste. Tout un exercice, en somme. Les points les plus simples et faciles à repérer pour quiconque le connaissant un minimum étaient sa mère et son fort sentiment patriotique : le taquiner là-dessus était toujours à double-tranchant, et le risque qu'il s'énerve était très présent, sans pour autant être inévitable. Oui, pas bien difficile de deviner que c'étaient des points sensible, à voir le sérieux avec lequel il parlait d'Hatès et à l'entendre répéter qu'il adorait sa mère à longueur de temps. Il y avait pourtant d'autres points, moins évidents, qu'il fallait éviter d'aborder avec lui sans prendre de gants. Comme toute comparaison douteuse avec son père, par exemple. Ou se montrer intolérant envers certaines choses qui lui tenaient à cœur. Et pour le menacer, et bien..., lui dire qu'on allait lui confisquer sa Faux était en effet quelque chose qui le faisait très vite réagir. Là-dessus, s'il n'avait pas soudain été si inquiet, il aurait pu applaudir Gontrand : c'était très bien trouvé, vraiment. Lui voler son arme, ne serait-ce que pour lui faire une blague, pouvait très mal tourner. Il en plaisantait après mais, honnêtement, ça ne le faisait pas du tout, mais alors du tout rire. Il y tenait comme à la prunelle de ses yeux. C'était une très belle arme, on lui en avait souvent fait la remarque : de la bonne qualité, très jolie et résistante. Un soldat pouvait-il s'en payer une pareille? Non, bien sûr que non. C'était son père qui la lui avait procuré, et il ne savait même pas comment il avait pu en payer une pareille. Ils n'étaient pas riches, loin de là, et Lawrence avait toujours dû faire attention aux dépenses, ne pas trop demander pour avoir assez. C'était un très beau cadeau, vraiment. Et personne n'avait le droit de la toucher, personne n'avait le droit de menacer de la rayer ou de la confisquer. Il n'aurait jamais laissé faire une chose pareille. Alors évidemment, qu'on lui demande de la remettre avec un air sérieux, ça lui faisait peur. Ça lui faisait dire qu'il avait été un peu loin, ça lui faisait considérer qu'une fois de plus il aurait dû tenir sa langue au lieu de dire n'importe quoi. Ça l'inquiétait, surtout. Qu'il puisse être sérieux et insister. Parce qu'il ne savait pas ce qu'il aurait fait, si ç'avait été le cas.


"Je me fiche bien que vous n'ayez pas confiance en moi. Vous me donnez soit votre nom, soit votre faux en guise de dédommagement de cette tapisserie. C'est une belle arme. Sa revente ne suffira pas à couvrir le remboursement de votre gaffe, mais je pense que cela devrait suffire comme punition. Votre nom, ou votre Faux. C'est un choix honnête, vous ne trouvez pas?"

Lawrence écarquilla ses yeux à l'idée de revendre sa Faux, serrant plus fort son manche entre ses doigts. Rien que cette idée horrible lui coupait toute envie de plaisanter. Il n'aurait pas fait ça, tout de même? En avait-il seulement le droit? A bien y réfléchir, sûrement. Mais il n'aurait plus été très utile dans l'armée, sans arme. D'autant plus que s'il savait manier une épée avec plus ou moins de dextérité, 'pour le cas où', il ne serait jamais aussi habile qu'avec l'arme avec laquelle il s'entrainait depuis plusieurs années. Et puis elle avait une valeur sentimentale non négligeable, bien que ça n'aurait peiné que lui, le cas échéant. Il soupira de nouveau, ayant arrêté de réfléchir depuis plusieurs secondes déjà. Ce n'était pas vraiment comme s'il avait le choix, après tout. Il ne comptait pas lui donner son arme, c'était à proprement parler hors de question ; il n'était pas non plus stupide au point de croire qu'il pourrait encore le dissuader de lui demander son nom. Il y tenait, ça se voyait. A ce stade là, il ne restait plus beaucoup d'échappatoire, c'était clair. Au moins lui aurait-il fait perdre son temps, n'est-ce pas? Ce n'était pas charitable, mais qu'importe. Là, il l'avait vraiment agacé. Il s'était senti attaqué et comme n'importe qui d'autre, il n'aimait pas ça. Oui, personne n'aurait aimé ça. C'était à peu près comme s'il l'avait menacé lui jusqu'à présent, mais que brutalement il s'en était pris à quelqu'un d'autre qui lui était cher, menaçant de blesser cette personne s'il refusait de parler. Quand on s'en prenait à vous, beaucoup de choses semblaient supportables. Mais dès qu'on s'attaquait à vos proches à ce qui vous était cher, c'était une autre histoire. Là, c'était la même chose.

Il pouvait toujours donner le nom de l'imbécile qui avait volé sa veste, mais..., ils auraient su que c'était lui qui était à l'origine de ce léger chahut, pour sûr. Et s'il avait protesté en disant que c'était de la faute de cet imbécile profond, ils se seraient retrouvés tout deux punis au même titre. Chercher le vrai du faux, ce n'était pas le fort de ces personnes.


«Non, je ne trouve pas. Mais je ne crois pas que j'ai mon mot à dire, n'est-ce pas? Monsieur.»

Il soupira, puis haussa un sourcil.

«Si je vous donne mon nom, vous laissez ma Faux tranquille et vous me laissez en parler moi-même, donc?»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 17 Oct - 20:27

En toute honnêteté, Christopher n'était pas quelqu'un de particuliérement méchant. Il était simplement égoïste et savait très bien ce qu'il voulait. Faire du mal aux autres juste pour le plaisir n'était pas son activité favorite. Il n'y voyait peut être aucun inconvénient, mais il n'y voyait pas une bonification non plus. En quelques sortes, on pouvait dire qu'il était un peu socipathe. Il n'avait pas de problémes à blesser quelqu'un si ca lui permettait d'y gagner un tant soi peu. Ou si ca lui permettait de s'en sortir personellement. Ou si ca permettait d'avoir quelque chose en plus pour Bara ou Dahrenn. Christopher plaçait les deux Bellanca au dessus de sa propre vie, c'était une chose certaine. Mais il savait pertinemment qu'il était beaucoup plus vulnérable que l'était Dahrenn et Bara. L'aîné était une des personnes les plus puissantes de tout Lysandre, et de surcroît, il avait réussi à gagner l'amour et la confiance de son peuple. Bara, elle, était protégée par Dahrenn, et elle savait très bien se debrouiller toute seule. De plus, Dahrenn n'était pas son seul protecteur rapproché. Christopher en était également. Quoi qu'il arrive, il ne permettrait pas que quiconque touche à un seul cheveux vert sombre de Bara. Personne ne lui ferait de mal, et même si Dahrenn y veillait déja personellement, Christopher était également de la partie. Pas parce qu'il n'avait pas confiance en le souverain, loin de là, simplement que la Princesse des glaces était la personne à laquelle Christopher tenait le plus... Et qu'il en pouvait donc tout simplement pas rester sans rien faire pour elle. Elle était tout pour lui, si elle n'était plus là, d'un seul coup, il y'avait de grandes chances pour que Christopher meurt littéralement de chagrin. Alors il veillerait aussi. Et par la même occasion, il veillait légérement sur Dahrenn, bien qu'il savait très bien que ce n'était absolument pas necessaire et qu'il n'en avait véritablement aucun besoin. Mais tant qu'a faire, on pouvait aussi rajouter cela, non? Dahrenn avait beaucoup d'enemis dans ce monde. Christopher veillait à en éliminer le plus possible, tout simplement. Bien sur, il n'attendait aucun remerciement de la part de son "meilleur ami". Ce qu'il faisait était tout à fait normal et serait plus considéré comme un acte civique qu'une véritable preuve d'amitié. M'enfin, tout cela n'avait guére d'importances pour l'instant. Bara était tranquillement dans sa chambre, elle ne risquait rien, et Christopher pourrait aller la voir un peu, ou beaucoup, histoire d'avoir au moins quelques moments de bonnheur dans la journée. Pour l'instant, il devait s'occupper d'autre chose. Ca ne prendrait pas beaucoup de temps de se charger de ce soldat insoumis. Christopher ne serait pas en retard pour aller frapper à la porte de la Princesse. Non, il n'avait pas perdu énormément de temps. Mais par contre, l'autre avait réussi à mettre les nerfs du Noble aux cheveux rouges bien à vif dans l'immédiat. C'était assez incroyable comment il se débrouillait ce type là. Christopher n'aurait certainnement pas voulut être son supérieur direct. Ni même indirect dailleurs, bien que c'était déja le cas techniquement; Et il aurait souhaité encore moins être son subordonné, bien qu'il doute un peu qu'un type pareil puisse avoir des hommes sous ses ordres. Malgré le fait qu'il se démarquait par une couleur de cheveux assez particuliére, une attitude unique et une arme qui devait être aussi rare que le type d'individu auquel il appartenait, cet homme là ne devait pas avoir un rang supérieur à celui de simple soldat. Ca aurait bien étonné Christopher que cet homme aux cheveux bleux ait un rang comme celui de capitaine, caporal... Ce genre de choses. Même lieutenant, c'était un peu gros. Non, simple soldat, recrue de l'armée... Peut être pas recrue, mais soldat c'était bien. Oui, il ne devait pas dépasser le rang de soldat, ça lui allait à merveille. Même si il avait un comportement proche de l'insoumission profonde, ce type avait tout de même le profil type de la base de la pyramide militaire. Un soldat était un bon rang pour lui. Il ne devait pas être quelque chose d'au dessus. En plus, quoi qu'on dise, il était évident qu'il pensait avoir un rang inférieur à celui de Christopher. Ce dernier savait que, même si il pouvait avoir l'air d'autre chose, il inspirait souvent le fait d'être un Noble a ceux qu'il croisait au hasard. Et il doutait fortement qu'un Caporal ou un Capitaine apelle un Noble "Monsieur". Un Noble avait théoriquement plus d'importance qu'un membre du corps militaire, puisqu'il s'agissait tout de même de la cour du Roi, mais un militaire un tant soi peu important pouvait tout de même avoir une conversation normale avec un membre de la Noblesse. Pas vraiment d'égal à égal, mais pas de pigeon à guano non plus. Et puis aussi, un membre important du corps militaire... N'aurait pas cette attitude désinvolte et ce don pour mettre les nerfs à vif. Pas à Hatès, en tout cas. Ni à la connaissance de Christopher.


Dans l'immédiat, le jeune Noble aux cheveux rouges en avait légérement marre de tout ceci. Il ne voulait qu'une seule chose, c'était en terminer rapidement. Et il pensait être sur la bonne voie. Bien entendu, au final, tout dépendait -et dieu sait que Christopher detestait cela- du type aux cheveux bleux marines. Néanmoins, Christopher était théoriquement son supérieur. Il était Noble, et de surcroît, avait des fonctions dans l'armée qui devaient être sûrement supérieures à celles de ce type. Il n'était qu'un simple soldat, après tout. Il n'avait aucun pouvoir politique ou militaire. Il obéissait juste aux ordres.... Et force est de constater que jusque là, il n'avait pas très bien remplit son rôle. Christopher ne se faisait pas vraiment d'illusions, il ne pensait pas vraiment que quelqu'un qui n'obéissait pas à ce qu'on lui ordonnait dans l'immédiat, avait peu de chances de changer du tout au tout de comportement dans les minutes qui suivaient. Toutefois, il tentait quand même l'experience. Mais avec une légére variante. La faux de ce type semblait précieuse. Nul doute qu'il ne l'avait pas acheté avec sa paie de soldat, c'était à proprement parler impossible. Alors cette faux provenait d'où? Il n'y avait pas beaucoup d'alternatives à cela. Cette arme ne pouvait décemment pas provenir de l'argent de ce type, alors elle venait sans doute de sa famille ou d'un bienfaiteur particuliérement généreux. Quoi qu'il en soit, il ne faisait aucun doute dans l'esprit du jeune tireur rouquin que cette arme avait une valeur bien plus grande que ce que le soldat bleu laissait paraître. Cette faux n'était pas seulement précieuse par son prix, Christopher pensait qu'elle avait également une grande valeur sentimentale. Elle ne provenait pas de son argent, alors sans doute le bleu avait t-il hérité cette arme d'un de ses proches. Son pére qui était mort peut être, ou sa mére qui avait travaillé sur cette arme toute sa vie... Qu'importe! Dans tout les cas, cette arme était précieuse, aussi bien commercialement que sentimentalement. C'est pour ça que Christopher avait judicieusement choisit ce moyen de pression. Il savait que ce type ne pourrait tout simplement pas se séparer de son arme. Pourtant, il devrait faire un choix. Son nom, ou la faux. Franchement, Christopher aurait été à sa place, il aurait immédiatement donné son nom. Cette faux avait véritablement beaucoup de valeur, sans compte que peut être que donner son nom ne l'handicaperais pas vraiment. Christopher n'irait pas le dénoncer, ne sachant pas à qui donner les précisions. Simplement, il s'assurait la garantie de savoir qui désigner comme coupable si jamais on en cherchait un. Voilà pourquoi un nom et la description physique de ce type devrait suffire. Sincérement, le marché était particuliérement honnête. C'était un peu comme si on demandait à un criminel de choisir entre avoir un procès équitable, dont il avait des chances de ressortir blanchi de tout soupçons, et le fait qu'on lui coupait la main pour s'assurer qu'il ne reccomencerait jamais. N'importe qui choisirait la premiére solution. Peut être, mais Christopher avait appris à ses dépends au cour de cette conversation que ce soldat bleu n'était pas n'importe qui. C'était... Quelqu'un de surprenant. Et de particuliérement agaçant, aussi.


«Non, je ne trouve pas. Mais je ne crois pas que j'ai mon mot à dire, n'est-ce pas? Monsieur.»

Christopher hocha la tête de gauche à droite, signifiant très clairement que 'non' il n'avait pas son mot à dire dans toute cette histoire. Dailleurs, il était temps qu'il le comprenne. Depuis le départ, il aurait simplement dut donner son nom, et tout serait réglé. Si seulement il avait put être légérement plus coopératif... En plus, il y'avait même des chances pour que personne ne cherche jamais le coupable de ce délit, et il s'en sortirait alors sans la moindre punition. Sincérement, Christopher ne comprenait pas pourquoi il agissait ainsi. Est ce qu'il avait conscience de ce qu'il faisait, au moins? Enfin, pour l'instant, il semblait comprendre, toutefois. Christopher soupira légérement, un peu soulagé que son attitude soit visiblement assagie. Le bleu paraissait avoir plus ou moins compris qu'il n'était clairement pas en position de force, après tout.


«Si je vous donne mon nom, vous laissez ma Faux tranquille et vous me laissez en parler moi-même, donc?»

Cette fois ci, le roux opina du chef, signe que l'autre avait parfaitement raison. En effet, il suffisait que le bleu lui donne son nom, et Christopher pourrait partir en le saluant poliment. Il suffisait juste d'un nom. Christopher n'avait besoin de rien d'autre, à part peut être de la certitude que ce nom était véridique. Et encore, vut qu'il avait aussi la description de ce type et celle de son arme, le nom n'était peut être pas necessaire. C'était juste histoire d'avoir quelque chose à répondre, si jamais on l'interrogeait. L'ami d'enfance des Bellanca décroisa les bras de sa poitrine, avant d'afficher un visage neutre vers le bleu. Neutre, signe qu'il était de meilleure humeur que précédemment. Enfin il voyait la lumiére au bout du tunnel. Ca n'était pas trop tôt.


"C'est exactement ça. C'est juste pour avoir un nom à fournir à celui qui chercheras le coupable de votre faute. Si vous me donnez votre nom, je laisse votre arme tranquille, et je vous laisse 'en parler vous même'."
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 24 Oct - 20:31

{...-~-

C'est le 18 poste de RP de Lawrence. Et je sais même pas pourquoi je le dis.ù___û}

Si Lawrence l'avait pu, il aurait tiré la langue à cet homme. Preuve de sa profonde maturité et de son incroyable sens du respect, n'est-ce pas. Pourtant, il ne le fit pas : ce qui ici illustrait tout de même le peu de logique qui lui restait. Peut-être que s'il se tournait, il le ferait. C'était un pari à prendre avec lui-même. Pari inutile, mais qu'il avait envie de prendre : il n'y avait vraiment aucune raison pour que, brusquement, il ne fasse plus que des choses qui d'une manière ou d'une autre lui serviraient à quelque chose. Elle soldat aux cheveux bleus adorait faire ceci ou cela, tout simplement parce que ça le faisait rire. Et grâce à tout cela, il se sentait merveilleusement bien ; comme quoi il n'y avait pas besoin d'être fortuné et très important dans la société pour se sentir bien, pour être heureux. Ce qui était plutôt une bonne chose, d'ailleurs. Le contraire aurait été franchement embêtant, étant donné que la plupart des habitants de chaque royaume n'étaient ni Nobles, ni Bourgeois, ni même riches. Ils auraient été bien en peines, les Dirigeants, si le peuple s'était rebellé! Ce n'était pas encore le cas mais, sait-on jamais, peut-être que cela finirait par arriver. Ça n'aurait rien eu d'amusant, mais il y avait toujours, durant des moments de crise, des mouvements de foule. C'était logique, après tout, que de protester contre ce que l'on pensait injuste. A Hatès, peut-être moins qu'à Oria ou Moria. Difficile à dire, étant donné que le jeune homme n'avait jamais posé un seul pied dans les pays voisins. Mais en général, tout de même, les pays assez autoritaires rencontraient moins de problèmes de ce côté là. Lawrence, pour sa part, n'aurait jamais été critiquer son pays : il l'aimait bien trop pour vouloir lui créer des problèmes. Il tenait à le servir et à avoir une utilité à grande échelle, aussi petite soit-elle. Ce n'était pas pour aller crier après tout et tout le monde dès que quelque chose n'allait pas. Ce dont la plupart ne se rendaient pas compte-mais lui il le savait, alors il en était particulièrement fier-c'était que régner sur un pays, ou régner tout court, d'ailleurs, n'était pas si simple que cela. C'était même d'un compliqué extrême, à l'évidence. Alors forcément, parfois, certaines choses n'allaient pas aussi bien que la majorité l'auraient voulu : mais il fallait faire avec, et plutôt que de s'énerver contre le roi ils auraient mieux fait de chercher une solution, tiens. Histoire de se rendre utile. Ça aurait sûrement été bien plus judicieux, non? Enfin, il ne savait pas. Et puis ce n'était pas trop ses affaires, tout ça..., c'était aux personnes importantes de régler les problèmes importants, ce qui en soit était d'une logique difficilement contestable. Il y aurait toujours des mécontents, de toute façon. Le jeune homme aux yeux bleus violacés était loin de comprendre toutes les subtilités de leur régime, mais il savait que de son côté il n'avait pas grand chose à y redire. Ce n'était pas comme si tout le monde pouvait être riche et privilégié, n'est-ce pas? Il fallait des plus pauvres et des plus riches, pour que ça marche. Il comprenait bien. Bon..., il aurait préféré être riche bien entendu, mais il faisait avec ce qu'il avait. Moralité, il pensait avoir bien plus de mérite que tout ceux qui étaient nés riches et puissants, et qui n'avaient eu qu'à lever la main pour avoir tout ce qu'ils désiraient, même s'ils en avaient tout sauf besoin. Même s'il aurait lui aussi aimé pouvoir gaspiller à tort et à travers et manger des plats aux noms incompréhensibles avec dix couverts de chaque côté de son assiette en argent ou en quelque chose d'autre de cet acabit, il s'en sortait très bien avec ce qu'il avait. Il ne gagnait pas tant, mais assez pour que lui et sa mère puissent vivre sans être dans la misère la plus complète. Donc tout allait bien, tout était pour le mieux et il ne tenait pas à se plaindre à tort et à travers en lançant des regards hautains aux Nobles et aux personnes de Haut-Rang en général. Il mangeait à sa faim, avait un travail qui, somme toute, lui plaisait, avait des amis, de la famille, s'amusait et dormait selon ses besoins. Il n'avait pas de quoi se plaindre, vraiment. C'était peut-être une des raisons qui faisait qu'il avait toujours-ou presque-un large sourire aux lèvres et un air enjoué des plus contagieux pour ceux qui étaient autour de lui. On pouvait dire qu'il se faisait trop remarquer et qu'il allait finir par avoir des ennuis, mais il était persuadé du contraire : il ne fallait pas exagérer, il ne passait pas ses journées à désobéir avec le sourire tout en se montrant d'une insolence sans borne. Parfois, on pouvait penser qu'il était vraiment intenable. Mais il savait s'arrêter, et il le faisait quand il pensait que le moment était venu. Ah..., c'était difficile d'être parfait, amusant et heureux de vivre. Vraiment. Il en souffrait tout les jours, quand il voyait tout ces visages maussades autour de lui. Il en souffrait aussi quand il voyait les Nobles, dont le bonheur artificiel ne servait qu'à faire joli : ils avaient peut-être l'air heureux, mais il savait de source sûr que quand on se mariait à quelqu'un qu'on n'aimait pas, qu'on ne pouvait parler franchement à personne et qu'on n'avait même pas le loisir d'élever ses enfants soi-même, on ne pouvait pas être vraiment heureux. Oh oui, c'était difficile d'être heureux. Surtout quand l'autre moitié du monde ne l'était pas.

Lawrence, qui avait toujours sur son visage une expression ennuyée, leva les yeux au ciel. Oh, non. Au plafond, se corrigea-t-il en posant ses yeux fins sur le plafond du couloir. Ah, il était bien joli, ce plafond. Et avec un peu de chance il ne s'écroulerait jamais sur eux, tiens. C'était quelque chose de fiable,, un plafond comme celui-ci. Il servait aussi de plancher pour les étages supérieurs, qui posaient leurs pieds là où lui-même posait ses yeux, la tête levée vers le haut. A quoi servaient d'aussi grands portes, d'aussi longs couloirs, d'aussi haut plafond? Aucune idée. Pas comme si ça l'intéressait vraiment, mais il fallait bien s'occuper l'esprit. Ils auraient pu faire deux fois plus d'étages s'ils avaient fait un plafond plus bas, non? Ça aurait été plus malin que de le mettre tout là haut! Comme s'ils risquaient d'accueillir quelqu'un d'aussi grand un jour, franchement. Ou quelque chose, d'aussi grand. Qu'est-ce qui pouvait bien faire cette taille, honnêtement? Il ne voyait pas. Rien, sans doute. Ou peut-être une très, très grande tapisserie. Tiens, il aurait aimé voir tout un tas d'hommes forts en train de porter quelque chose de gigantesque à travers le château, ça aurait eu quelque chose d'amusant. Ou d'intéressant. Oh, il ne savait pas trop : en tut cas, il savait qu'il aurait aimé voir ça, pour sûr. Même s'il maintenait qu'ils auraient pu réduire la taille du plafond et, hop, faire plus de place d'un seul coup. Oh non, non, il savait! Cela servait peut-être aux lits des Nobles. Avec leurs graaaaaaaa-et il passait beaucoup de 'a'...-aaaaaaands lits à Baldaquins, il fallait au moins cette place, non? Il ne savait pas trop. Le sien était assez sommaire, rien à voir avec ceux des plus riches résidents du château de Dahrenn Bellanca. Maintenant qu'il y pensait, cette fichue histoire de plafond allait finir par l'obséder. Quelle misère..., il n'avait pas particulièrement envie de se torturer l'esprit avec des choses pareilles, tout de même. Quoi que..., cela méritait réflexion, tout compte fait. Ça pouvait être assez amusant d'essayer de comprendre les raisons obscures qui avaient pu pousser l'architecte ayant construit de château à faire un plafond aussi haut. C'était fou, ce qu'on pouvait dire sur un plafond, tout de même. Il aurait pu écrire des pages et des pages sur le problème, s'il avait été plus motivé par cette entreprise-et qu'il n'avait pas été intimement persuadé, pour d'occultes raisons, que personne n'aurait pris la peine de le lire. Il baissa les yeux vers Gontrand, et tordit légèrement sa bouche quand il fit 'non' de la tête. Ben oui. Il s'en doutait un peu, il n'avait pas le choix. Pas comme si ça l'empêcherait de faire ce que bon lui semblait, mais c'était bon à savoir. Le pauvre homme, il n'était pas tombé sur le soldat le plus conciliant des lieux, pour sûr. Mais ce n'était pas grave, ça lui apprendrait la vie, un peu. Histoire qu'il comprenne qu'il y avait des personnes qui pouvaient lui tenir tête, ici. Le soldat aux cheveux bleus ne savait pas pourquoi, mais il ne tenait pas le moins du monde à se plier aux désirs de ce brave garçon. Une question de caractère, sans doute : il n'aimait pas faire ce qu'on lui demandait quand ce n'était pas demandé gentiment, poliment et avec un sourire. Pourrait-il obtenir une demande poli et un sourire de Gontrand? Voilà un autre pari à relever, bien plus intéressant que le premier. Plus dangereux, aussi? Pfeu. A peine. Tiens! Il aurait aussi pu lui demander ce qu'il pensait des plafonds, maintenant que sa bonne humeur était de retour. Il aurait sans nul doute eu un avis très intéressant sur la question.


Un deuxième signe de tête. Ah, oui, cette fois. Comme quoi, il pouvait dire des choses censées, parfois! Quand il voulait. Bon, il ne voulait pas souvent, mais il lui arrivait d'avoir un regard posé sur les choses et de sortir une phrase, comme ça, qui était d'une classe intolérable ; et le pire, c'était qu'il ne savait même pas comment il avait pu dire quelque chose qui sonnait aussi bien, mais il avait réussi à le faire tout de même. De quoi être fier de soi-même des heures durant, clairement. Her. Lawrence laissa un léger sourire éclairer son visage, laissant s'envoler doucement la boule qui lui avait serré l'estomac à l'idée futile de pouvoir perdre sa Faux adorée. S'il tenait vraiment à la garder, personne ne pourrait la lui prendre! Voilà qui était dit. Et puis lui, Gontrand, il avait des armes à feu. Il comprenait qu'il puisse être jaloux de sa magnifique arme, parce que la sienne était vraiment laide à côté, mais tout de même. Bon. Lawrence pouvait statuer avec certitude qu'il était très heureux que cet homme n'ait pas la faculté de lire dans les pensées. Dans le cas contraire, il aurait perdu toute envie, même vague, de se montrer un tant soit peu conciliant avec l'imbécile heureux en face de lui. Pour sûr.

"C'est exactement ça. C'est juste pour avoir un nom à fournir à celui qui chercheras le coupable de votre faute. Si vous me donnez votre nom, je laisse votre arme tranquille, et je vous laisse 'en parler vous même'."

Oho. Quel marché équitable, cela lui semblait presque..., euh, bien. Mais presque, bien entendu. Parce que Lawrence était un éternel insatisfait, et que d'ailleurs il ne savait toujours pas pourquoi les plafonds étaient si haut, ce qui l'embêtait réellement, pour le coup, et l'empêchait d'apprécier pleinement la réponse qu'avait apporté Gontrand à sa question-quelle question avait-il posé, déjà...?-et donc de vouloir donner rapidement son nom. Il aurait pu dire ça en chanson, tiens. Ouhouhou...~


Lawrence releva la tête vers le plafond, soucieux, avant de ne reposer son regard bleu et violet sur son interlocuteur aux magnifiques yeux verts émeraude. Ou pas. Mais ils étaient verts, en tout cas, euhm...,et verts, oui. Verts, quoi.

«Je suis obligé d'aller en parler, ou je peux attendre que quelqu'un le remarque ou ne le remarque pas?» Demanda-t-il d'un ton détaché, comme si la conversation ne le regardait pas plus que cela, reposant son regard sur le plafond richement décoré.

Il attendit un instant, sans quitter le plafond des yeux.


«Vous croyez que ça sert à quoi, un plafond aussi haut?»

Lawrence fit une moue dubitative, puis baissa la tête vers ce brave Gontrand aux yeux 'verts, quoi', toujours aussi sérieux qu'il y avait quelque minute. Il pouvait même avoir l'air sérieux tout en étant heureux, her. Si ce n'était pas être génial, ça.
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Lun 25 Oct - 13:30

[....Waw, tu les as vraiment comptés, alors...xDDD

N'empêche que je me demande aussi à quoi ca va bien nous servir de le savoir....-__ô']


Christopher pouvait être compréhensif quand il le voulait. Ca n'était pas très compliqué de faire preuve d'un peu de compassion et de pitié. Même si il était quelqu'un de plutôt froid et distant par nature, la gentillesse était tout à fait naturelle dans la plupart des cas humains. Bien sûr, de par le sang de démon qui coulait dans ses veines, Christopher était loin de faire étalage d'une quelconque bienveillance ou d'une sympathie envers les autres personnes. Rares étaient les privilgiés qui pouvaient se dire proches de lui, et méritants de son amitié. De sa recconaissance. Christopher n'était pas gentil avec tout le monde. Il ne le montrait pas, et il ne l'avouait que rarement. Gentil et bienveillant, non. En revanche, il était assez mature et réfléchi pour comprendre et pour prendre en pitié certaines personnes. Parfois, les gens agissaient de maniére irréfléchie. Comettaient des actes qu'on ne comprenais pas en temps normal. Et qu'on ne cherchait pas à comprendre, car si ils étaient irréfléchis et illogiques par rapport à nous, et bien ces actes représentaient le mal. Christopher avait ses idées et ses acquis. Il n'était pas question qu'il change tel qu'il était aujourdhui. Mais cela ne l'empêchait pas de comprendre et de prendre en pitié les personnes qui commettaient ce genre d'actes. La quasi majorité pensaient oeuvrer pour le bien ou pour une bonne cause. Mais uniquement de leur point de vue. Christopher avait conscience de cela, il avait conscience du principe fondamental du point de vue. Pas comme la majorité des gens, la plupart du petit peuple d'Hatès vit avec ses acquis sans s'occupper du reste. Raciste avec les Elfes, méprisants avec les personnes différentes... Le peuple à priori "normal" d'Hatès n'avait rien de très compréhensif. La comprehension passait par l'intelligence et la maturité, et Christopher savait très bien que ces dons n'étaient pas accordés à tous. En fait, on ne pouvait pas vraiment dire que ces capacités étaient "accordées" par une quelconque intervention divine, ou ce genre de chose. Disons plutôt qu'il fallait les acquérir, et que cela n'était pas à la portée de tous. Acquérir des capacités intellectuelles passait obligatoirement par les études scolaires. Et Christopher savait très bien que beaucoup de gens dans le pays n'avaient jamais put toucher le moindre stylo, s'asseoir à la moindre table. Beaucoup de soldats de l'armée étaient des analphabétes, ils ne savaient ni lire ni écrire. Pourtant, ils s'en sortaient correctement, sans avoir besoin frequemment de ces compétences. Elles étaient necessaires pour avoir un avis objectif sur la situation, pourtant. Mais ils n'en avaient pas besoin. Un soldat n'avait pas à donner son avis, après tout. Christopher l'avait bien compris, et au final, il trouvait le systéme plutôt juste dans l'ensemble, de ce point de vue. Les Nobles étaient les mieux éduqués. Ils étaient les seuls à avoir accés à la connaissance, mais c'était pour une bonne raison: ils étaient ceux qui auraient besoin de ces acquis plus tard. A la différence des soldats ou des paysans, les Nobles vivaient tout le temps dans le luxe, mais aussi dans l'univers complexe de la culture. Un Noble qui ne savait ni lire ni écrire perdrait toute sa réputation, et serait la cible de nombreuses rumeurs fâcheuses. Christopher savait que cela... Ne pouvait pas être quelque chose de souhaitable. Voilà pourquoi les personnes au pouvoir se devaient d'avoir une éducation. A l'inverse des gens du petit peuple. Ce soldat aux cheveux bleux par exemple, il pouvait avoir quelques notions, de la culture, une éducation. Et pourtant, Christopher aurait parié que cela ne lui servirait jamais à rien. Dans le métier de soldat, on se fiche bien de savoir lire ou écrire. On se fiche bien de retenir les dates historiques ou de savoir jouer d'un instrument. On se fiche bien de tout cela. Tout ce qui importait dans le métier de soldat, c'était l'adresse avec laquelle on maniait son arme, et la force dont on faisait preuve quand elle s'abattait sur l'enemi. C'est tout. Un soldat sachant lire et écrire... Irait aussi loin dans sa carriére qu'un soldat illéttré. Christopher l'avait bien compris, cela. Il ne le déplorait pas vraiment en fin de comptes. C'était mieux comme ça. L'élite vivait grâce à la force de leur esprit et de leurs muscles, tandis que les gens pauvres ne vivaient qu'avec leurs muscles. Ils n'avaient guére besoin de culture. Un paysan ne trairait pas mieux une vache si il savait compter. Un boulanger ne ferait pas un meilleur pain si il connaissait la date du déclenchement de l'indépendance d'Hatès. Un Noble serait en bien mauvaise posture si il était incapable d'écrire ou de compter, lorsqu'il rencontrait un Noble qui savait le faire, lui. C'était un juste équilibre, et Christopher le cautionnait pleinement. En fait, il n'avait rien contre, non. Après tout, Bara Bellanca était riche et Noble. Par conséquent, elle avait reçu une éducation et était très cultivée elle aussi. Et cela lui suffisait amplement. Tout les autres peuvent être illéttrés ou pas, tant que Bara avait ce statut, lui il était content. Le reste n'avait pas d'importance.


Oui, parce qu'au final, Christopher ne vivait que pour elle, et que tout le reste n'avait pas grande importance. Tout pouvait s'écrouler, tout pouvait mourir ou exploser dans un nuage de fumée rouge, tant que Bara y survivait et qu'elle continuait de sourire, tout allait bien pour Christopher. Alors pourquoi était t-il parfois attendri par certaines choses? Pourquoi éprouvait t-il le besoin de comprendre des gens comme ce soldat aux cheveux bleux? La réponse était assez simple: parce qu'il pouvait le comprendre. Parce qu'il avait vécu lui aussi quelque chose de mauvais dans son enfance. Il s'en souvenait encore, d'être mal vut et mal traité, uniquement à cause de ses cheveux rouges et du fait qu'il n'est pas un Noble d'origine. Même si cela s'était estompé avec le temps, Christopher avait dut traverser des périodes assez dures avant de devenir ce qu'il est aujourdhui. Si il était à sa place, à l'heure actuelle, c'était par chance d'avoir connu les Bellanca certes, mais également à force de travail et de volonté. Même si on était un proche de la famille royale, devenir Noble n'était pas chose facile. Il avait dut en baver pour arriver là. Et maintenant, plus personne ne le maltraitait ou ne médisait de lui dans son dos. Il n'y avait plus matiére à, après tout. Même si il n'était pas un Noble pur souche, il engendrerait sans doute une lignée qui le serait, elle. Et puis, il n'était pas pauvre, loin de là. Il avait été scolarisé et avait reçu une éducation compléte. Il ne manquait pas d'argent, même avant son annoblissement. A présent, il était quelqu'un de respectable et de respecté. Et il pouvait enfin passer du temps librement avec la femme de sa vie: Bara Bellanca. Dailleurs, il devrait passer le temps actuel avec elle, tient. Pas avec... Un soldat bleu. Christopher fut brutalement ramené à la réalité, de laquelle il s'éloignait dangereusement depuis que l'image de Bara lui était apparu furtivement dans son esprit. La princesse avait le don de le plonger dans un êtat quasi léthargique. Heureusement qu'il ne laissait rien paraître extérieureusement. Son visage restait stoïque, il n'avait guére besoin qu'on se prenne à noter des airs absents sur son visage. Il n'avait vraiment pas envie qu'on commence à dire de lui qu'il partait parfois dans la lune en pleine conversation. Etait-ce sa faute? Il ne pensait qu'a une seule personne au final, et rien d'autre n'avait de réelle importance. Quand il pensait à elle, il quittait petit à petit le sol. Il avait beau particuliérement apprécier cela, il ne pouvait pas se permettre de rêvasser tout le temps. Seul, cela ne posait pas vraiment de problémes. Mais avec quelqu'un en guise d'interlocuteur, c'était tout de suite plus compliqué... Et franchement, quand l'interlocteur semblait aussi limité que l'était ce type à la faux, et bien Christopher avait d'autant moins envie de paraître distrait. Il ne manquait plus que ça, d'avoir un air rêveur pendant une conversation avec... lui. Pas que c'était insultant ou quoi, simplement... Il n'aurait vraiment pas voulut, non. Surtout qu'il était théoriquement en train de le réprimander, hein. Ce type avait commis une faute, et Christopher était le seul témoin à l'avoir aperçu. Et en tant que tel, il ne pouvait pas se permettre de le laisser filer. C'était... C'était déshonorant. Si il n'avait été que soldat, voire simple militaire d'un grande quelconque, cela n'aurait eu aucune conséquence. Il n'aurait pas eu à le retenir, loin de là. Mais il était Noble, et de ce fait, il avait une supériorité écrasante par rapport à lui. Un Noble ne pouvait pas rester insensible quand un objet de grande valeur se faisait ainsi honteusement dégrader sous ses yeux. Bon, de ce que Christopher en disait, cela aurait été bien aussi de partir et de donner sa descrpition à celui qui menait l'enquête, mais.... Hum. Il ne pouvait pas, c'était une question de principes. Il lui fallait au moins un nom, quelque chose de plus grand qu'un descriptif à fournir à l'enquêteur potentiel. Quelque chose. Un Nom, c'était parfait. Pitié, qu'il coopére, parce que le jeune rouquin commencait sérieusement à en avoir marre.


«Je suis obligé d'aller en parler, ou je peux attendre que quelqu'un le remarque ou ne le remarque pas?»

Christopher haussa un sourcil, se demandant que répondre. En toute sincérité, il était théoriquement obligé d'aller se dénoncer. Si il ne le faisait pas, et il y'avait de grandes chances pour que ce soit le cas, alors sa punition serait doublée si jamais on venait à le percer à jour. Une faute avouée est toujours à moitié pardonnée, dit t-on. Pourtant, Christopher savait que ce dicton s'appliquait à l'inverse également. Une faute non avouée était doublement sanctionnée. C'était une autre façon de voir les choses, et elle était tout aussi réaliste. Christopher haussa les épaules, croisant les bras en remarquant que ce soldat avait des yeux... D'une couleur un peu étrange. Similaire à ceux de... Il se secoua rapidement les méninges, honteux de la comparaison qu'il aurait put faire. Oh mon dieu, faîtes qu'il en finisse vite....


"Si vous n'allez pas en parler, vous vous exposez à de plus gros risques. Si vous allez en parler.. J'imagine qu'il y'a une chance pour qu'on vous pardonne."

Il avait préféré lui dire la vérité en toute franchise. Mieux vallait être sincére avec ce genre de choses. Christopher avait une intuition comme quoi si il lui ordonnait d'aller se dénoncer, ce type ne ferait rien du tout et ne lui fournirait même pas un nom. Il n'avait absolument pas l'air coopératif. Même si il aurait dût être tout le contraire. Autant Christopher était quelqu'un de mature et de compréhensif, autant il avait du mal à cerner le but de ce type. Que gagnait t-on à se rebeller ainsi contre l'autorité? A part encore plus de sanctions... Rien du tout. Ce gars là devait aimer souffrir. A cette pensée, Christopher eu la subite envie de reculer de trois pas. Il se contint du mieux qu'il put, soupirant légérement en attendant la suite de...

«Vous croyez que ça sert à quoi, un plafond aussi haut?»

...Christopher haussa un sourcil, de peur de n'avoir pas très bien entendu de prime abord. Il espérait franchement avoir mal compris la question que lui posait ce soldat. A quoi... Servait un plafond aussi haut? Le jeune Noble se rendit compte que c'était bel et bien la vérité: ce type venait de lui demander à quoi sert un plafond aussi haut. Christopher décroisa ses bras, et releva le nez quelques courts instants pour jauger de la hauteur de ce plafond, avant de reposer son regard vert sur le soldat. Est ce qu'il se moquait de lui? C'était quoi au juste, une plaisanterie? Le tireur aux cheveux roux se rendit compte qu'il devait bien lui répondre, après tout c'était une question. Mais que répondreà... Et en plus ça n'avait rien à voir avec la situation actuelle! Le visage de Christopher se fit plus soucieux, et il pencha doucement sa tête sur le coté.

"...Je ne vois pas le rapport avec la situation. Vous comptez vandaliser le plafond, aussi?"
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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Localisation : Dans la chambre de Dahrenn. Ou juste la sienne, en fait.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Dylhan Lawrence.
Arme: Epée, Faux.
fonction: Soldat.

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Sam 30 Oct - 20:46

{Ca va faire 19, maintenant. Et je ne sais pas, mais je le sais, en tout cas.^^v

19 postes de bêtise profonde. Je me surpasse.u___u}

Lawrence trouvait la façon de parler des Nobles hilarantes. Sans mentir ni se moquer de qui que ce soit : c'était la vérité, il la trouvait extrêmement drôle. Parce qu'il fallait bien l'avouer, il y avait un monde entre le vocabulaire du villageois, soldat ou serviteur de base et celui des grandes figures de ce pays. Ils utilisaient des mots que lui-même, bien souvent, ne comprenait pas le moins du monde. Des mots qui à ses oreilles avaient des consonances étranges, des mots sans le moindre sens pour quiconque ne les connaissait pas. Or il ne les connaissait pas. Il avait entendu au détour d'un couloir, une fois, quelqu'un utiliser le verbe 'sustenter'. Et l'avait assimilé, étant le génie qu'il était, à ce qui lui semblait en être le plus proche d'après le reste de sa phrase : à savoir tester. Même s'il avait compris-ou qu'on lui avait expliqué, plutôt, las de l'entendre dire n'importe quoi-par la suite que cela signifiait plutôt manger, ou se repaître-ça aussi, il l'avait appris par la suite-ou quoi que ce fut dans ce genre là. Ce qui avait eu pour conséquence de l'entendre dire qu'il avait sustenté ceci ou cela, et que c'était génial, ça marchait très bien. Ce qui pouvait en dérouter plus d'un, en effet. Mais ce qu'il fallait retenir, dans l'histoire, était que le langage des personnes très cultivées était extrêmement compliqué, empli de formules tout à fait incompréhensibles pour la grande majorité des villageois lambda, qui n'avaient fréquenté pour la plus grande partie que quelques années tout au plus les bancs de l'école. Il fallait avoir de l'argent, pour cela. De l'argent 'en trop', même : parce qu'il fallait paye rà manger, acheter des vêtements, le nécessaire vital et en garder un peu pour pouvoir subvenir à certains besoins moins primordiaux, certes, mais sans lesquels certains ne pourraient pas vivre. Et puis il fallait avoir de quoi payer un docteur si quelqu'un tombait malade, avoir de quoi payer un artisan pour réparer un meuble si on n'avait pas de quoi le remplacer mais qu'on ne savait pas comment s'y prendre..., la vie de quelqu'un ayant juste de quoi vivre n'était pas simple. D'ailleurs, Lawrence était intimement persuadé que s'il était tombé gravement malade était plus jeune, il ne serait pas là aujourd'hui. L'argent que gagnait son père servait à faire vivre sa femme et son enfant, mais ils étaient très loin d'être riches. Ils n'auraient jamais pu payer un docteur assez doué pour le soigner, jamais. Moralité, il serait mort. Alors que dès que l'enfant d'un Noble attrapait un rhume, ils pouvaient faire se déplacer le meilleur des spécialiste pour rien. Ah, que la vie était injuste. Heureusement pour le monde entier, le jeune homme aux cheveux bleus avait toujours été résistant, et malgré la relative pauvreté dans laquelle il avait été élevé, il n'en restait pas choqué, affaibli ou hargneux envers les plus riches. Quelle chance, n'est-ce pas? Il n'avait donc, finalement, pas eu assez d'argent pour pouvoir aller longtemps à l'école. Il avait appris à lire et à écrire, à compter bien sûr, avait reçu quelques notions sur l'histoire de son pays et sur sa géographie, mais c'était bien tout. Dès qu'il avait été un minimum instruit, ses parents avaient jugé que cette dépense supplémentaire était devenue inutile et il était rentré chez lui. C'était sans doute pour cela, tiens, que les enfants exerçaient souvent le même métier qu'un de leur parents : ils n'avaient pas de quoi leur en enseigner un autre, et puis celui qu'ils exerçaient, là, ils pouvaient le leur apprendre facilement! Pourquoi aller chercher plus loin? Lawrence avait donc appris à se battre, voué à une carrière militaire quelconque. Maintenant qu'il était là, il n'avait plus qu'à vivre sa vie gentiment, tout en s'imaginant ce qu'aurait pu être sa vie en d'autres circonstances. Il aurait peut-être pu devenir riche, peut-être avait-il un don en quelque matière que ce soit : impossible à savoir, il n'avait jamais pu s'exercer à ce genre de choses. Cela étant, sa vie lui convenait très bien, alors pas besoin de se perdre des heures durant dans un imaginaire mélancolique où il serait tout ce qu'il n'avait jamais été, où il ferait tout ce dont il était incapable et où il pourrait avoir tout ce qu'il n'avait jamais même osé demander. Non merci, il s'en sortait bien comme cela. Et puis ce que ça devait être énervant et difficile, d'apprendre tout ce que les Nobles apprenaient..., n'aurait-il pas eu l'air encore plus stupide, dans un milieu aussi demandant? Déjà qu'il lui arrivait de penser que sa mère avait honte de lui, qu'est-ce que ça aurait été s'ils avaient été riches! Un véritable capharnaüm, à n'en point douter. Amusant, dans un sens, mais tellement restrictif et contraignant dans un autre. Ce qu'il y avait de bien, chez Lawrence, était qu'ayant un bon fond il avait tendance à faire passer les autres avant lui, tout de même, quitte à se retrouver parfois légèrement lésé. S'il avait eu la possibilité d'être né riche..., quand sa mère en parlait, parfois-étant rêveuse de nature-elle disait que son père n'aurait pas eu à se battre, qu'il serait encore en vie, qu'elle aurait été heureuse et aurait pu avoir de jolies robes,se soigner, être belle. Que lui non plus, finalement, n'aurait pas eu à risquer sa vie pour pouvoir vivre. Alors certainement, qu'il aime cela ou non, il aurait accepté. S'il y avait bien quelqu'un qu'il aurait voulu rendre fière et heureuse, c'était sa mère.

Heureusement pour lui qu'elle était gentille et ouverte d'esprit, hm. Sinon, elle aurait peut-être été au bord du suicide, avec 'un fils pareil'. Cette idée le fit sourire, et il reposa ses yeux violets sur Gontrand-il allait bien falloir qu'il apprenne son prénom, un jour, d'ailleurs. Est-ce qu'il avait encore ses parents, tiens? Et est-ce que sa vie avait été facile et lisse, ou plutôt compliquée et semée d'embûche? Voilà une question qu'il ne pouvait pas poser, malheureusement. Le genre de questions qu'on ne pose pas. Pourquoi, en revanche..., sûrement parce que cela pouvait raviver des souvenirs douloureux? Et en l'occurrence, parce que ça ne le regardait pas le moins du monde, évidemment. Ça devait jouer aussi, maintenant qu'il y réfléchissait. Ça ne le regardait pas. Il n'empêchait qu'il aurait bien aimé savoir, tout de même..., rien que pour avoir un sujet de discussion avec lui-même à son propos. Ça pouvait sembler étrange, bien entendu, mais tout le monde avait sa part de curiosité : Lawrence de même. Et étant un minimum curieux, il aurait voulu savoir ce qui se cachait derrière ce masque presque parfait d'indifférence que portait l'adolescent aux yeux verts. Impossible qu'il soit toujours ainsi dans la vie de tout les jours, il n'y croyait pas un seul instant. Personne n'aurait pu rester zen et distant en toutes circonstances, avec tout le monde et dans toutes les discussions. Il n'y croyait pas. Pas le moins du monde. Il était comme ça envers lui, évidemment, parce qu'il devait l'agacer un minimum, qu'il devait..., il ne savait pas, l'ennuyer, peut-être? Sans doute avait-il mieux à faire que de le réprimander. Enfin, ça..., ça ne faisait ni chaud ni froid au soldat aux yeux bleu-violacés, parce qu'après tout il ne lui avait rien demandé. Il l'avait, certes, presque heurté avec sa Faux, mais ce n'était pas une raison pour lui tenir rigueur de sa présence ici, en tout cas. Il ne l'obligeait à rien. Bref, Lawrence avait envie de savoir si d'ordinaire il était plutôt gentil ou plutôt énervant. Ou énervé, pourquoi pas. Mais étant donné qu'il restait malgré tout d'une froide distance envers lui, il ne pensait pas qu'il était du genre à s'énerver immédiatement. Quoi qu'il n'en savait rien, hein! Peut-être était-il simplement d'une drôle d'humeur. Oui parce que, parfois, le soldat était lui-même d'une assez drôle d'humeur. Ça arrivait à tout le monde, de se sentir un peu patraque, surtout au réveil. Sauf s'il était réveillé depuis longtemps, cela allait de soi. Mais quel homme sain d'esprit se serait réveillé plus tôt que prévu, simplement parce qu'il avait envie de se lever? Personne! Ou presque. Lui, il ne le faisait jamais, en tout cas. Même si ses insomnies ponctuelles le faisaient parfois se lever en pleine nuit pour aller faire un petit tour d'horizon, il retournait se coucher ensuite et ne daignait se réveiller qu'une fois qu'on l'avait renversé par terre et jeté ses affaires dessus en lui disant de se dépêcher s'il ne veut pas se faire descendre par son supérieur parce qu'il était en retard. Charmant réveil, s'il en est. Il garda ses yeux posés sur le plafond, se demandant une fois de plus si Gontrand savait pourquoi il était si haut. N'était-ce qu'une simple question d'esthétique? Il ne voulait pas le croire. Il devait y avoir complot là-dessous. Sinon, sa question n'aurait plus rien eu d'intéressant. Et puis tant qu'il n'était pas certain de connaître la raison, il pouvait imaginer ce que bon lui semblait.


"Si vous n'allez pas en parler, vous vous exposez à de plus gros risques. Si vous allez en parler.. J'imagine qu'il y a une chance pour qu'on vous pardonne."

Une chance pour qu'on le pardonne, ou de plus gros risques? Quel dilemme, honnêtement. N'importe quel idiot fini aurait compris que le mieux était d'aller en parler, parce que sait-on jamais, quelqu'un pourrait remarquer l'entaille et vouloir le punir d'avoir essayé de se défiler de ses responsabilités en allant se cacher, espérant naïvement que personne ne le remarquerait. Mais pour sa part, il ne croyait pas au pardon et à la rédemption blah blah blah. Il se ferait punir, s'il allait les prévenir. S'il n'y allait pas, il risquait aussi de se faire punir. Mais risquait, seulement, alors que dans l'autre cas c'était une certitude. Et bien, c'était tout ou rien, à partir de là. Rha..., pour un peu il se serait laissé tomber par terre et aurait fait le mort. Mais, euh, étant donné l'espace qu'il y avait entre lui et Gontrand, ça n'aurait pas été une bonne idée. Soit il lui serait tombé dessus, soit il aurait encore risqué de le tuer avec sa Faux . Et ça, c'était assez inacceptable, comme idée. Quoi que. Lawrence, qui avait reposé ses yeux sur son interlocuteur, adressa au jeune homme aux cheveux roux un sourire en coin énigmatique, penchant légèrement sa tête sur le côté.

"...Je ne vois pas le rapport avec la situation. Vous comptez vandaliser le plafond, aussi?"

Aha. Il ne lui avait pas répondu. Alors que, franchement, sa question était pertinente et pleine de sens : il cherchait à s'instruire, voilà tout. Le moment et l'heure, la personne aussi n'étaient peut-être pas appropriées, mais ça..., il aurait fallu le lui faire comprendre. Et ce n'était pas à dix-huit ans qu'il allait commencer à comprendre quelque chose qu'il avait refusé d'assimiler pendant des années. A moins que d'un seul coup la méthode lui semble extrêmement persuasive, mais..., non. Il se contenta donc de sourire un peu plus, comme si sa réponse l'avait amusée, ou avait confirmé quoi que ce soit. Ou bien encore tout simplement qu'il pensait à autre chose, difficile à dire. En tout cas, il gardait ce sourire en coin sur son visage, fixant son interlocuteur.

«Oh, il n'y en a pas. Je me posais simplement la question. Et puis..., je ne sais pas. A votre avis, c'est possible? Je veux dire, il est haut, justement. J'aurais du mal à le vandaliser, Monsieur. Sauf votre respect. Vous ne savez pas, alors? Dommage. Ca m'intrigue.»

Le jeune homme aux cheveux bleus releva un court instant les yeux vers le plafond, l'air de réfléchir à quelque chose, puis reposa ses iris violettes sur Gontrand. Sans se départir de son sourire, bien entendu. Hmm hmm~♪
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 31 Oct - 11:44

[Je ne t'en croyais pas capable, effectivement.-__ù

Moi je ne sais pas combien ça m'en fait avec Chris. Mais ça me ferait autant de posts avec le prénom de Bara à l'interieur.XDDD]



Est ce que c'était vraiment un soldat? Plus la situation avançait, plus Christopher pensait que faute d'un simple membre d'une unité de base dans l'armée, figure même de la force militaire d'Hatès, incarnant le symbole anonyme du soldat moyen, faute de tout cela ce type aux cheveux bleux devait être plutôt un tortionnaire proffesionnel qui s'était échappé du donjon, lassé de martyriser mentalement de pauvres prisonniers. Et voilà qu'il passait son temps sur le Noble aux cheveux rouges maintenant. Bon en même temps, cette hyppothése avait beau être tirée par les cheveux, Christopher commençait à avoir de sérieux doutes. Soit ce gars là était vraiment un débile profond, soit il jouait merveilleusement la comédie. Dans les deux cas, c'était fondamentalement grave, parce que pour camper un personnage aussi crétin que cela, il fallait être assez intelligent pour le faire. Christopher savait très bien que jouer les idiots n'était pas à la portée de tout le monde. Paradoxalement, tient. Mais pas tant que ça, en fait. Les idiots ne représentaient au fond qu'une partie mineure de la population. La plus grosse quantité existante était celle des personnes à l'intelligence moyenne. Des crétins comme ce type à la faux argentée, il n'y en avait pas à chaque coin de rue, et heureusement dailleurs sinon ce pays serait en pleine anarchie. En revanche, des personnes pas trop intelligentes, mais pas stupides pour autant, il y'en avait des centaines de miliers. C'était là la plus grosse partie du monde, de maniére objective. Christopher s'estimait légérement au dessus, mais pas trop non plus. Il y'avait énormément de nuances dans la vie, on ne pouvait pas résumer le monde aux stupides d'un coté et les intelligents de l'autre. Il y'avait des tas de catégories entre ces personnes là. Les idiots à moindre degrés, les personnes ni trop bêtes ni trop géniales, les gens un peu plus intelligents que la moyenne, les personnes qui faisaient de leur mieux pour réussir à atteindre le niveau des personnes intelligentes, comme Christopher par exemple... Il y'en avait beaucoup, oui. Bara et Dahrenn étaient dans le sommet absolu. Les intelligents, ceux destinés à gouverner les autres. Le soldat bleu lui, c'était l'inverse total. Il semblait plus issu du bas de l'echelle, un peu comme le type sans aucune culture et qui avait séché toutes les bases éducatives auxquelles il aurait put avoir accés. Non vraiment... C'était soi un excellent comédien capable de camper à merveille le rôle de l'abruti fini, soit... Un abruti fini authentique. Et dans les deux cas, Christopher était mal, très mal. Parce que quoi qu'il soit, il ne lâcherait visiblement pas le jeune tireur avant... Avant d'avoir eu quoi au juste? Qu'est ce qu'il voulait? Être pardonné pour la déchirure de l'ornement de tissu? Peut être qu'il le serait, mais cela ne dépendait pas du jeune rouquin non plus. Il avait beau être un Noble, il n'était pas... Apte à se transformer en cour d'assise pour porter un verdict à son encontre. Pour lui, il était coupable de toutes maniéres. Et il n'était pas du tout apte à le gracier. Ca ne relevait pas de son autorité. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était récupérer son nom, et puis tout serait terminé. Si on venait à enquêter sur cette déchirure, il aurait un témoignage à fournir, rien de plus. Cela le libérerait de tout d'obtenir un nom. Si seulement ce gars là pouvait le lâcher... Ah, cela éviterait bien des soucis. Mais le probléme étant que ce soldat bleu avait l'air d'adorer ça, créer des soucis. Ca avait même l'air d'être son passe temps favori, tiens. Pour un peu, Christopher aurait parié ses deux pistolets sur le fait qu'il ne devait certainement pas en être à son premier forfait, et que celui ci n'était que le dernier en date d'une liste dépassant probablement la dizaine d'unité. Fichtre... Pourtant à force, il devrait saisir qu'il risquait de se faire virer, non? Alors peut être qu'il était.... Bon sur le champ de bataille? Le jeune Noble avait une soeur, Claire. Elle était très indiscipliné, n'obéissait que très rarement aux ordres qu'on lui donnait. Pourtant, elle était encore dans l'armée, parce qu'elle savait se servir d'une épée et aussi parce qu'il avait fait en sorte qu'elle conserve son emploi. Mais Claire... N'avait absoluement rien à voir avec lui là. Celui là avait peut être le point commun de ne pas apprécier les ordres, mais ca s'arrêtait là. Claire était une jeune fille rusée et intelligente. Elle savait ce qu'elle devait faire et quand elle devait le faire. Ca n'était vraisemblablement pas le cas de ce gars là. Franchement, quel genre d'accusé parlerait du plafond alors qu'il est en pleine garde à vue? De mémoire, jamais Christopher ne se souvenait d'une pareille situation. Et franchement, il peinait encore à croire que cela lui arrivait à lui....


Il aurait aimé se reveiller en sursaut dans son lit, constatant que tout ceci n'était décidément qu'un rêve très bizzare. Et aussi très inhabituel puisque Bara n'était pas présente. D'habitude, à chaque fois qu'il s'endormait, il voyait le sourire de la princesse des glaces lui apparaître en image mentale. Bon, là ca n'était pas un rêve, donc qu'il ne voie la princesse nulle part n'était en aucun cas étrange. Peut être était-ce un cauchemard, alors? Peut être. Même si la grande majorité des cauchemards de Christopher mettaient en scéne Dahrenn en êtat de rage profonde après avoir appris l'amour de Christopher pour Bara... Et bien c'était un cauchemard inhabituel. Voilà tout. Mais manque de chances, Christopher sentait bel et bien le froid ambiant sur sa joue, avait très nettement le contact métallique du canon d'Ivory lorsqu'il portait la main à sa ceinture et à son holster, et entendait très clairement la voix de ce type là. Tout ce qu'il était en train de vivre, ca n'était pas un cauchemard mais bel et bien une réalité. C'était grave. Qui aurait cru que dans la réalité il puisse exister pareil... Bêta? Pas lui en tout cas. Même si Christopher avait tendance à se croire supérieur aux autres personnes, et à placer les deux Bellancas encore plus au dessus, il ne considérait pas n'importe qui comme un imbécile profond pour autant. Il ne jugeait pas sans savoir, attendait de se faire une opinion. Mais là, l'opinion était toute faite, et il y'avait de grandes chances pour que cela ne change pas de sitôt. Ce gars là, c'était l'un des plus beaux idiots qui ait eu la chance de croiser le chemin de l'aîné Redfield au cours de sa jeune vie. Si le bleu aurait put se sentir honoré de cette rencontre avec quelqu'un d'un rang largement supérieur au sien, c'était loin d'être réciproque pour le rouge. Dabord, ce type là n'était qu'un soldat. Des commes lui il y'en avait des centaines de miliers rien que dans les casernes en ce moment même. Enfin, des commes lui socialement parlant. Parce que si tout les soldats était comme lui, Christopher aurait eu de sérieux doutes quand à l'issue de la guerre contre Oria. Il savait son pays puissant, son roi fin stratége, mais à présent qu'il faisait connaissance -si on pouvait qualifier la situation ainsi- avec un représentant de ce qui était censé composé la grande masse musculaire de l'armée Hatésienne... Et bien si vraiment ils étaient tous comme lui, la guerre était mal partie. Il faudrait que Dahrenn se surpasse. Remarque, aucun signe de faiblesse n'avait été détécté pour l'instant du coté d'Hatès. Peut être que leur armée était essentiellement composée de gens normaux, et pas de gars étranges avec des cheveux bleux. Ou alors c'était Oria. Peut être que le pays du soleil avait une armée encore pire... Peu importait, de toutes maniéres aucune manoeuvre urgente n'avait circulé depuis fort longtemps que la guerre avait éclaté entre Oria et Hatès, ce qui ne pouvait vouloir dire qu'une chose: la guerre stagnait. Aucun camp ne prenait l'avantage. Même si Hatès sortirait sans doute vainqueur sur la fin. Après tout, ils avaient déja éliminé le roi du pays du soleil. Erwann Shan'haron avait péri de la main de Dahrenn voilà déja quelques temps. Il ne restait plus que le cadet, Dail. Dire qu'Oria n'avait obtenu sa survie que grâce à un accouchement supplémentaire de la reine... Ah, décidément ce royaume était bien pathétique. Oui, Christopher n'aimait véritablement pas le pays d'Oria. Mais il trouvait cela normal au fond. Après tout, il était né à Hatès, avait grandi à Hatès, vivait à Hatès et il mourrait probablement à Hatès. Et il était amoureux de la princesse d'Hatès aussi, tiens. Donc Oria représentait pour lui un obstacle, un parasite à éliminer. Cela devait être aussi le cas de ce soldat, tiens. Comme tout les autres dailleurs. Si un seul soldat se mettait à dire qu'il trouvait Oria charmant... On s'inquiéterait doublement pour lui. Pour sa santé mentale, et pour la punition qu'il risquait à avoir proféré ce genre de paroles. Même si Hatès restait le pays le plus merveilleux du monde, il n'en restait pas moins un pays assez dangereux tout de même. Dahrenn avait ses défauts comme tout le monde, il était un peu trop brutal. Mais bon. Il vallait mieux être brutal que complétement stupide et idéaliste.


«Oh, il n'y en a pas. Je me posais simplement la question. Et puis..., je ne sais pas. A votre avis, c'est possible? Je veux dire, il est haut, justement. J'aurais du mal à le vandaliser, Monsieur. Sauf votre respect. Vous ne savez pas, alors? Dommage. Ca m'intrigue.»

Sincérement, donner son nom était t-il trop compliqué pour lui? Est ce qu'il faisait une crise d'identité, ou quelque chose de ce genre? Ou peut être avait t-il oublié comment il s'apellait? Pourquoi diable cherchait t-il à retarder tout cela... Et maintenant à poser des questions sans queue ni tête? Christopher ne savait pas, il ne comprenait pas. Et franchement, ça l'enervait pas mal aussi. Il aurait vraiment voulut dégainer Ebony et Ivory pour lui faire exploser la cervelle. Il était sûr que le rouge qui sortirait de cette tête bleue remplirait à merveille la fissure causée par cette faux. Mais bon, il ne le pouvait pas. Si un Noble avait beaucoup de pouvoirs et d'influence, tuer quelqu'un n'était absolument pas dans leurs autorisations. Et c'était pareil pour lui, il ne pouvait tuer qu'en cas de légitime défense. Et encore, il se demandait si cela était véritablement légal comme moyen de tuer. Enfin bref, le fait est qu'il ne pouvait pas le plomber, et que dans un sens, ça l'aurait bien soulagé de le faire. Dès que tout ceci serait fini, peut être devrait t-il emener Bara au terrain d'entrainement, afin de tirer sur des cibles en imaginant ce stupide visage aux yeux violet à la place du cercle aux anneaux rouges. Cela le détendrait, pour sûr. Enfin pour l'instant, il ne pouvait que supporter, faire avec tout ce que pouvait dire ce type là. Et autant dire que c'était loin d'être facile. Dieu du ciel, mais pourquoi ca n'aurait pas put être un brave homme tout ce qu'il y'a de plus coopératif qui avait déchiré cette tapisserie? Quand bien même ca n'avait pas été le cas, pourquoi est ce que c'était Christopher qui l'avait aperçu? Oh, franchement.... Pour un peu il se serait presque qualifié de maudit, tiens. Maudit et malchanceux. Même si ca n'avait pas vraiment été le cas. Il aurait put être bien plus malchanceux. Tiens, si il avait été un simple serviteur, il n'aurait... Rien put faire du tout. Mais bon. Il se demandait sincérement qui voudrait prendre sa place dans l'immédiat. A part quelqu'un qui aimait souffrir. Dommage, ça n'était pas le cas du jeune homme. Souffrir, il n'aimait pas cela. Comme tout les gens normaux sans doute tiens.


"Chaque fois que quelqu'un vous demande votre nom, vous lui faîtes ce genre de réponse? Franchement je commence à me demander si je ne dois pas vous confisquer votre faux."

Qui en passant, est tout aussi démesurée que le plafond. Il ne rajouta pas cette fin de phrase, ne désirant surtout pas entrer dans le jeu de ce gars là. Il n'avait aucune envie de passer pour quelqu'un d'aussi bête que son interlocuteur. Surtout que ce n'était pas le cas, Christopher n'était pas bête. Il n'était pas bête. Enfin, il le pensait. Mais c'était plus ou moins une certitude. Pour lui. Et pour Bara aussi, dailleurs. Tant que ça l'était pour elle, il irait bien. Il espérait tout du moins.
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Lawrence Dylhan
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Lawrence Dylhan

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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Dim 7 Nov - 20:11

{Je suis une pro'. Et j'aime Lawrence, de toute façon.XD

Faudrait que tu cherches un poste avec Chris' ou tu n'as pas parlé de Bara. Ca ferait une pièce rare.u___ù}

Hm. Quel malheur. Et dire qu'il aurait pu être en train de..., de..., flâner, au lieu de parler avec cet idiot de soldat. L'idiot de soldat, justement-donc lui-même-pensait que c'était de cette façon que pensait le Noble-donc Gontrand. C'était bien un Noble, non? Oh, il lui semblait. Et comme il y avait peu de chances pour que le jeune homme aux cheveux roux ne se décide à lui faire part de son statut social, il devrait faire avec ses suppositions. Il avait toujours pensé jusque là qu'il faisait parti de la Noblesse, ce n'était pas maintenant qu'il allait subitement revoir son jugement et décider qu'il était autre chose. En vérité, c'était de part cette conclusion de base qu'avait découlé tout le reste de la conversation. S'il avait été moins gradé que lui, si toutefois c'était possible, ou même d'une moindre importance, il aurait parlé différemment. De même, s'il avait été un militaire auquel il devait répondre directement, il aurait agit différemment. Il n'était pas masochiste, non plus, et s'il ne réfléchissait pas constamment à ce qu'il disait et faisait, il savait tout de même les actes qui pouvaient entrainer des problèmes plus ou moins conséquents. Mais un Noble, bah..., il lui devait le respect. Voilà tout. Mais il n'avait aucun ordre à lui donner, ça il en était sûr. Il ne faisait pas parti de l'armée régulière, sinon il aurait eu un uniforme quelconque et des signes distinctifs sur lui. Peut-être était-il bon guerrier-il disait cela parce qu'il avait tout de même des armes sur lui, donc...-mais ça n'y changeait rien. La Noblesse et l'armée, rien à voir. Absolument rien à voir. Le seul lien qui pouvait être fait entre ces deux mondes tout à fait différent, selon l'adolescent, étaient les personnes Haut-Gradées, qui bien souvent n'étaient pas issus de milieux populaire. Her oui, encore une preuve magnifique de la justice en ce monde. Mais qu'importe, ça lui était égal : ce qu'il voulait dire par là était que, qu'il ait raison ou pas, il ne pensait pas qu'un Noble avait quoi que ce soit à lui dire. Il n'avait pas à interférer, en quelque sorte. Gontrand semblait avoir été fortement touché par le fait qu'il ait abîmé cette jolie tapisserie, à l'évidence. Après..., il comprenait plus ou moins qu'il veuille que justice soit faite et qu'il soit puni pour cela, mais tout de même, de là à en faire une telle affaire d'état, il y avait des limites. Il n'était ni le premier ni le dernier qui casserait ou abîmerait quelque chose dans ce château, et on ne mettait pas aux fers toutes ces personnes. Ils auraient vite eu des problèmes, dans le cas contraire. Et plus beaucoup de personnel. Rien que les serviteurs à eux tout seuls devaient faire un certain nombre d'erreurs et commettre plusieurs impairs dans leur vie ; on ne les dépouillait pas de tout leur argent pour repayer cela pour autant. Ce n'était pas comme si Lawrence avait l'habitude de passer dans les couloirs en pratiquant de larges entailles dans les murs avec sa Faux en riant. D'accord, d'accord : ce n'était pas un modèle, il l'admettait sans problème. Mais de là à le penser délinquant, il espérait bien que non! Oui, il espérait vraiment que l'homme aux yeux 'verts quoi' ne pensait pas qu'il était habituel qu'il dégrade du matériel. Parce que c'était faux, après tout, il était respectueux de ces choses là et ne tenait pas à avoir des problèmes à ce niveau. Désobéissant, parfois. Irrespectueux, ça pouvait arriver, ponctuellement. Idiot, certainement. Agaçant et lourd, il plaidait coupable. Mais pas délinquant ou il-ne-savait-trop-quoi, non. Que la vie était injuste, parfois. Il suffisait d'une petite erreur de lecture pour qu'on vous prenne pour un illettré, il suffisait que vous rompiez un peu brusquement avec quelqu'un pour qu'on vous catalogue comme briseur de cœur, il suffisait que vous cassiez un vase pour qu'on vous crie que vous n'étiez décidément bon à rien. Juger aussi vite, quelle erreur! Lui, au moins, il attendait de voir et laissait des secondes chances à ceux qui en désiraient une. Oui, il avait des moments d'extrême bonté, comme ça. Mais là, en l'occurrence, ça n'aurait changé strictement rien : parce qu'ils ne se connaissaient pas et ne s'appréciaient pas particulièrement. Du coup, évidemment, ils se fichaient bien de savoir que l'autre pensait du mal d'eux. Et ils n'avaient pas particulièrement envie de demander à l'autre de ne pas penser du mal d'eux. Ça n'aurait pas servi à grand chose. En tout cas,le soldat aux cheveux bleus ne jugeait pas important que Gontrand pense ceci ou cela de lui, tant qu'il le gardait pour lui. Évidemment, s'il lui faisait parvenir son avis ou qu'il en parlait à quelqu'un d'autre, là ça le concernait. D'ailleurs, est-ce que ça pouvait marcher dans l'autre sens? Peut-être que Gontrand se fichait de connaître l'avis d'un simple soldat sur lui, mais s'il allait raconter ceci ou cela à son sujet? Là, il était sûr qu'il le prendrait avec moins de calme et de compréhension. De ce côté là, s'il ésperait qu'il n'irait pas rapporter cet incident à ses amis, pour sûr il se faisait des idées. Il le ferait, et arrangerait les choses à sa sauce. Au bout de quelques personnes, le bouche à oreille avec cette fabuleuse tendance à tout déformer qui faisait paraître les choses sous un angle totalement différent de celui de base. C'était amusant, d'un certain côté, d'entendre une rumeur qui était, à la base, la votre. Mais tellement transformée qu'elle en devenait toute autre.

Que pourrait-il dire d'intéressant sur lui? Il le dévisagea avec ce sourire en coin qui lui était particulier, cherchant ce qu'il y avait de valable à dire sur lui. Il ne connaissait même pas son nom, hm. Le jeune homme aux yeux violets ne pouvait décemment pas l'appeler Gontrand, il était sûr que ce n'était pas là son véritable patronyme. Peu importe, il se contenterait de le décrire physiquement. Pas très grand, cheveux plutôt longs, roux, yeux verts. Et air fort peu aimable, tiens. Ça pourrait aider à se faire une idée plus clair, ça : parce que si l'on essayait de se l'imaginer avec un grand sourire et un air affectueux, c'en devenait quelqu'un de totalement différent. A cette idée Lawrence ne put s'empêcher de hausser légèrement les sourcils, se demandant comment une simple expression pouvait changer autant le visage de quelqu'un. Extra! Cela voulait dire que s'il riait comme un demeuré et que, l'instant d'après, il prenait un air grave et sérieux, il n'avait pas l'air d'être la même personne? Ça se tentait. Bon, pas maintenant. Parce qu'évidemment, maintenant, ce n'était pas le moment de faire ce genre de choses. Déjà qu'il devait en avoir marre de vivre, le Gontrand, il n'allait pas en plus lui laisser penser qu'il était complètement givré. Il n'était pas fou ; ou s'il l'était, il l'était dans le bon sens, en tout cas. Un peu original. Gentiment cinglé. Il aimait s'amuser, voilà tout. Était heureux de vivre, en somme, et ne se privait pas de le montrer. Si ça ne plaisait pas au reste du monde, bah..., qu'importe? Vivre en craignant le regard des autres, c'était trop difficile. Lui, il ne s'occupait que du regard de ceux qu'il appréciait. Les autres, ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient, il s'en fichait royalement. Ce qui était une bonne solution, selon lui, puisque jusque là il n'avait pas l'impression d'être fondamentalement malheureux. Au contraire, il était même plutôt content de vivre, alors c'était qu'il ne devait pas être trop loin d'une bonne solution contre le mal-être, n'est-ce pas? Enfin. Ce n'était pas le propos, malheureusement. Il devait donner son nom à ce type. Pourquoi ne le faisait-il pas, alors, histoire de se débarrasser de cette corvée et d'aller batifoler plus loin en espérant ne pas avoir de retour de cette situation? Ah, seul lui le savait. Et il ne comptait pas expliquer le pourquoi du comment à Gontrand, ça n'aurait eu aucun intérêt et ça n'aurait pas été drôle. L'aurait-il seulement compris? Difficile à dire. Et le jeune soldat à la Faux argentée ne tenait pas spécialement à ce qu'il lui lance un regard empli de pitié et d'incompréhension, ç'aurait été terriblement vexant, n'est-ce pas. Il ne se faisait pas trop d'illusion, il finirait par lui donner son nom. Bien qu'il aurait aussi pu donner celui de Thibault, il ne pensait pas que ce fut très judicieux. Ça l'aurait été, certainement, s'il avait possédé une Faux plutôt qu'une épée et que ses yeux n'avaient pas été rouges mais bleus violacés. Ah, les cheveux, ça collait tout à fait. Mais il était certain que ce fourbe de Gontrand aurait donné sa description détaillée, avec le nom qu'il aurait récolté. Il ne devait pas être stupide-enfin, il l'était peut-être, mais il imaginait que ce n'était pas le cas-et aurait évidemment pensé à la possibilité qu'il lui donne un faux nom. Rha..., quel dilemme. Son sourire resta bien en place sur son visage, ses yeux plantés fixement dans ceux de son interlocuteur. Une chance qu'il n'ait jamais eu de mal à soutenir le regard des autres, tiens.

"Chaque fois que quelqu'un vous demande votre nom, vous lui faîtes ce genre de réponse? Franchement je commence à me demander si je ne dois pas vous confisquer votre faux."

Lawrence fit mine de réfléchir, puis haussa les épaules. Chaque fois qu'on lui demandait son nom? Her, comme si ça arrivait toutes les deux minutes! Ça n'arrivait pas souvent, en fait. C'était assez rare qu'il abime une tapisserie devant un inconnu, d'ailleurs. Ce n'était jamais arrivé tout court, en fait. Alors s'il se montrait légèrement désobéissant ou qu'il faisait quelque chose qui ne plaisait pas à quelqu'un, cela concernait en général ses supérieurs. Qui donc connaissaient son nom, évidemment. Alors cette question était très pertinente, en effet. L'aurait-il fait devant n'importe qui? Hmm..., non, non. C'était juste parce que c'était lui, bien entendu. Il lui réservait un traitement particulier pour d'obscures raisons, et tout cela parce que finalement il l'aimait bien, le trouvait franchement agréable et avait envie de passer plus de temps avec lui. Qui ne l'aurait pas deviné, tant cela paraissait évident? Ahlala. Il aurait bien aimé expliquer cela à Gontrand, rien que pour voir la tête qu'il aurait fait, mais décida que cela n'aurait pas été très judicieux. Amusant, pas judicieux. Mais vraiment amusant, il maintenait. Qu'aurait-il exactement compris de sa phrase? Her. A cette idée Lawrence sourit de plus bel, comme s'il venait de penser à quelque chose de très plaisant. Ce qui était plus ou moins le cas, après tout.

«Il n'y a pas tant de personnes qui me demandent mon nom, Monsieur, répondit-il en souriant mais sur un ton tout ce qu'il y avait de plus poli. Et je pense que ça dépend. Si le plafond était aussi haut que celui-ci et que j'avais levé la tête, j'aurai sûrement posé la même question. N'y voyez pas là une quelconque forme d'irrespect. C'est de la curiosité, rien de plus.»

Il hocha la tête, comme pour appuyer ses propos, puis jeta un coup d'œil au loin, de chaque côté, l'air de vérifier qu'il n'y avait personne dans ce long couloir. Personne. Remarque, peut-être était-ce mieux? Au moins, personne ne les regarderait de travers en se demandant ce qu'il se passait. Et aucun militaire ne pourrait demander ce qui se passe avant de ne décider de s'occuper de son cas pour libérer ce pauvre homme. Personne, non, ils étaient seuls, s'il exceptait les quelques serviteurs qu'il voyait passer au bout du couloir de temps en temps.

«Vous avez déjà menacé de me confisquer ma Faux, je crois, ajouta-t-il après cette brève inspection des lieux, reposant ses yeux oscillants entre le bleu et le violet dans ceux verts de son interlocuteur. Et si, pour une raison ou une autre, je refusais de vous donner mon nom ou mon arme, que feriez-vous? Simple curiosité, une fois de plus. Je veux dire, cela ne veut pas dire que c'est ce que je compte faire, bien sûr.»
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MessageSujet: Re: Way To Go~!-{TERMINE}   Way To Go~!-{TERMINE} - Page 2 Icon_minitime1Mar 9 Nov - 12:59

[On peut essayer avec celui là.8D

Même si j'éprouve des doutes sur mes capacités à le faire...ô_ô]


Il n'y avait pas grand chose que Christopher pouvait prétendre réellement detester sur cette terre. Bien sûr, il y'avait comme en chacun, des tas d'éléments qui le dérangeait plus qu'un autre, mais en régle générale le jeune Redfield était plutôt quelqu'un de tolérant, même si cela ne se voyait pas necessairement au premier abord. Disons plutôt que même si il était assez tolérant, il n'était pas naïf pour autant. Il n'était pas le genre de personne à sourire n'importe quand, à pardonner n'importe quoi, à se comporter comme... Comme l'aurait fait ce type bleu juste là, si jamais il avait eu un tant soi peu de pouvoir. Christopher n'était pas naïf, loin s'en faut. Plutôt pragmatique, le jeune homme savait ce qui était réel et ce qui ne l'était pas, et il tentait de rendre ce qu'il voulait réel avec des efforts et de la volonté. Ca avait plutôt marché non? Etant donné que à présent il avait des appartements luxueux, la possibilité de pouvoir loger au château de maniére permanente, ainsi que de nombreux autres avantages qu'il serait inutile et contre certains principes de citer. Non vraiment, depuis qu'il était Noble, Christopher s'était prit à penser qu'il pourrait bien finir par réussir à obtenir ce qu'il voulait, à condition de vraiment le vouloir et de s'en donner les moyens. Et il y'avait énorméments de choses qu'il voulait obtenir, et ce à tout prix. Le probléme, c'était que la majorité des personnes considéraient cela comme quelque chose de totalement impossible. N'importe qui réagissait comme ça, de toutes maniéres. Christopher avait très tôt appris que les gens étaient en général bien plus défaitistes qu'optimistes. C'était assez étrange, non? On leur apprenait quelque chose de dangereux qui allait arriver, et la grande majorité préférait paniquer et chercher à s'enfuir comme il le pouvait, plutôt que de rester là à trouver une solution pour repousser cette fameuse menace. Et bien entendu, cela pouvait aussi s'appliquer à moindre échelle. Par exemple, quelqu'un qui est né dans la pauvreté ne chercheras probablement jamais à atteindre plus haut que ses parents ne l'étaient sans doute. Sachant que réussir à obtenir de l'argent quand ses propres géniteurs n'avaient pas réussis.... La plupart des gens trouvaient cela totalement impossible. C'était dans la nature de l'être vivant, peut être. Voilà un point commun à toutes les races présentes dans ce pays, tiens. Le fait que la majorité des gens avaient le défaut de voir les choses du mauvais coté. Et le pire dans tout ça, c'est que ces mêmes gens sont souvent bien plus réactifs aux problémes d'aujourdhui qu'aux tracas de demain. Christopher l'avait bien saisit, cela. Il voulait pourtant voir les choses du bon coté, et penser que peut être un jour, le point de vue général changerait. Il ne concernait déja pas toute la population après tout. Mais si il pouvait parfois faire preuve d'un optimisme assez prononcé, la quasi totalité du temps Christopher Redfield était un réaliste pragmatique et objectif sur la situation. Il savait que rien ne changerait, que tout ceci resterait comme cela l'était, simplement parce que les gens n'avaient pas véritablement envie que cela change. Si cela le dérangeait dans un sens, que son peuple soit aussi ramolli, ca l'arrangeait également du point de vue purement personnel. De ce point de vue là, Christopher n'avait absolument aucune envie que le systéme actuel ne change pour quoi que ce soit. Tout jusqu'ici l'avantageait, lui et les personnes auxquelles il tenait véritablement. Tiens par exemple, depuis qu'il avait été annobli par Dahrenn, sa famille avait gagné en prestige et en notoriété. Ne deviens pas Noble qui le désire après tout. Et sa petite soeur, Claire, avait même échappé à un renvoi de l'armée grâce à lui. Même si elle était parfois... Volcanique, c'est le moins qu'on puisse dire, Claire était tout de même la petite soeur du jeune Noble aux pistolets, et rien que pour cela il se devait de la protéger comme il le pouvait. C'était le rôle d'un grand frére, non? Dahrenn faisait la même chose. Peut être que le type aux cheveux bleux était du même accabit, non? Cela était possible... Après tout il avait beau être apparût comme un grand imbécile il pouvait très bien avoir le sens moral. Ca n'était pas parce qu'il refusait d'obéir aux ordres donnés par Christopher que ce gars là était forcément un mauvais bougre. Il pouvait être très gentil sans doute. Mais le fait est que Christopher avait juste un mauvais avis sur lui dans l'immédiat. Pendant quelques instants, il se demanda si il ressentait ce que les supérieurs de Claire pouvaient connaître lorsque la cadette Redfield refusait d'obéir à un ordre. Un agacement profond, teinté d'une envie subite de saisir l'arme qui pendait à sa ceinture pour presser la détente et faire apparaître un petit trou rond en plein milieu du front de l'impertinent. Enfin, cette envie c'était celle qu'il ressentait lui, personellement parce qu'il était un manieur de revolvers, mais.... Sans doute les supérieurs de Claire usaient d'armes différentes. Le fait est que si ce type bleu et Claire avaient des points communs, alors il était fort probable pour qu'il soit au final un chic type. Le probléme venait du fait que Claire n'arborait jamais un sourire aussi bête que celui peint sur les lévres du soldat à la faux argenté, et qu'elle se comportait plus comme un volcan que comme le clown qu'était l'inconnu aux yeux violacés. Il y'avait peut être une vague comparaison, mais elle était assez floue et il valait mieux ne pas s'attarder la dessus. Il vallait bien mieux, oui.


Tiens, mais au fait il était soldat non? Peut être que Claire le connaissait alors... C'était tout de même peu probable. L'armée était un immense corps de plusieurs miliers de vies humaines, démoniaques, elfiques et métisses. Que tout le monde connaisse tout le monde était complétement impossible. A la rigeur, qu'on arrive à retenir le nom de chaque tête dans son régiment et puis voilà.... Mais le fait est que pour l'instant, il y'avait fort peu de chances pour que Claire et cet homme aux yeux violets fassent parti du même régiment. La ressemblance entre Christopher et sa soeur aurait peut être dût lui sauter aux yeux. Etait-ce le cas, tiens? Il est vrai que ce gars là n'avait pas eu l'occasion d'en parler jusque là, mais il était parfaitement possible qu'il ai noté la ressemblance assez frappante entre ce Noble aux cheveux rouges et une jeune fille volcanique de l'armée. C'était possible, il avait simplement oublié ou juger inutile, de le mentionner. Ou alors, peut être qu'il n'était pas très doué pour noter les ressemblances. Il faut dire que même si Christopher et Claire avaient des cheveux de la même couleur, leurs yeux étaient assez différents. Ceux de Christopher tenaient plus de son pére, vert-émeraudes, alors que Claire avait des iris plus proches de ceux de sa mére, de la couleur d'une olive par exemple. La teinture était assez différente. Mais tout de même, il y'avait une ressemblance assez fraternelle entre les deux enfants Redfield. Fraternelle, et donc parfois évidente oui. Mais il se pouvait très bien que ce type soit un idiot qui n'avait rien remarqué. Ou alors, il se pouvait tout aussi bien qu'il ne connaisse absoluement pas Claire, auquel cas tout ce que Christopher venait d'envisager était totalement inutile, stupide et sans interêt. Enfin, de toutes maniéres, Claire n'était que caporal dans l'armée. Ca n'était pas un rang particuliérement haut, mais elle n'était pas simple soldat non plus. Logiquement, elle devait donc être la supérieure de ce type là. Remarque, même si elle était sa supérieure de maniére théorique, si elle ne travaillait pas du tout dans sa division l'aide de Claire serait aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois. De toutes maniére, si vraiment ces deux là se connaissaient, il y'avait de grandes chances pour que Christopher en ai déja entendu parler. Ca n'était pas le cas, il préférait donc passer l'éponge à ce sujet. De toutes maniéres, cet homme là avait tout de même un faux air de dangereux pervers, mieux valait donc passer sous silence le fait que Christopher avait une petite soeur. Ca n'était pas qu'elle était incapable de se déféndre, loin de là même, mais disons qu'il avait tout de même envie que sa soeur n'ai pas de fréquentations trop doûteuses. Et ce gars là, nul doute que c'était quelqu'un de hautement douteux. Pas assez pour que Christopher ai envie de le semer si jamais il venait à le croiser dans la rue, mais il avait tout de même quelque chose d'inquiétant. Et puis avouons le, quelqu'un qui parlait du plafond et de la hauteur de ce dernier, alors qu'il aurait dût immédiatement donner son nom à son interlocuteur, quelqu'un comme ça ne pouvait pas être totalement normal, impossible. Il y'avait quelque chose qui clochait chez ce soldat aux cheveux bleux. A cette pensée, Christopher se retint de se plaquer la main sur le visage pour la faire descendre lentement, signe qu'il était bien desespéré. Il ne le fit bien évidemment pas, mais ce n'était pas l'envie qui lui en manquait remarque. Il venait de faire une remarque tellement évidente qu'il en venait presque à se desespérer lui même. Dès l'instant ou il avait vut cette arme si particuliére dans le dos de ce type, Christopher avait très bien compris qu'il s'agissait d'un gars tout, sauf totalement normal. Le genre de personne qu'on n'aurait vraiment pas aimé croisé si on se rendait à un rendez vous important. Dommage, c'était justement le cas de Christopher. Enfin, on ne pouvait pas réellement parler de rendez vous, mais il voulait tout de même s'en aller pour aller vaquer à ses occupations favorites qui concernaient la personne la plus importante pour lui. Alors non, il n'avait vraiment pas eu envie de tomber sur quelqu'un d'aussi récalcitrant que ce soldat aux cheveux bleux. Manque de chance, c'était justement ce qui venait de lui arriver. Et pourtant ca n'était l'envie de s'en sortir qui lui manquait à Christopher... Il avait vraiment tout fait pour mettre un terme rapidement à cette histoire. Donner une chance à ce type d'aller se rendre, lui demander son nom, le menacer, le persuader... Pourtant ce gars là, il continuait de se mettre sur la défensive, et une défensive bien glissante en plus de ça. Il ne cessait de se comporter comme si il était en conversatio anodine avec un de ses petits camarades, de poser des questions sans queue ni tête, et de faire comme si son avenir n'était pas en jeu. Il savait que Christopher aurait put le faire mettre aux arrêts pour refus de coopérer? Il n'était pas Noble, mais il savait qu'il pouvait très bien le forcer à aller se rendre vers la personne qui devrait s'occupper de l'entretien de cette tapisserie. Il pouvait, après tout c'était un délit. C'était comme avoir cassé un vase particuliérement précieux, même par accident. Ca restait un délit, et si ce type là tentait de s'en aller, on pouvait rajouter délit de fuite à son casier judiciaire. En plus, Christopher fournirait une compléte description de ce type, sans rien omettre. Il n'oublierais même pas de préciser ce ce soldat avait une fâcheuse tendance à vouloir changer de sujet. Rien à oublier donc. Si tant est que ce gars continuait à refuser de coopérer.


«Il n'y a pas tant de personnes qui me demandent mon nom, Monsieur. Et je pense que ça dépend. Si le plafond était aussi haut que celui-ci et que j'avais levé la tête, j'aurai sûrement posé la même question. N'y voyez pas là une quelconque forme d'irrespect. C'est de la curiosité, rien de plus.»

Après quoi, il se mit à hocher la tête. De la curiosité? Christopher faillit l'attrapper par le col pour le secouer comme un prunier jusqu'a ce qu'il lâche le fond de sa pensée. Comment diable pouvait t-on faire preuve de curiosité, alors qu'il était en plein interrogatoire? Le Noble fronca encore un peu plus les sourcils, se demandant par la même occasion si ceux ci n'allaient pas finir par se rejoindre pour former une ligne droite rouge sur le milieu de son front. Il préféra oublier cette question ridicule, jugeant que ce soldat bleu pourrait s'en servir afin d'encore une fois détourner la conversation. Continuant d'attendre, Christopher voulait obtenir le nom de cet homme. Il l'aurait, il finirait par l'avoir; Le nom, où la faux. Il fallait qu'il réussisse à obtenir au moins un de ces deux éléments. Au moins un.


«Vous avez déjà menacé de me confisquer ma Faux, je crois. Et si, pour une raison ou une autre, je refusais de vous donner mon nom ou mon arme, que feriez-vous? Simple curiosité, une fois de plus. Je veux dire, cela ne veut pas dire que c'est ce que je compte faire, bien sûr.»

Christopher soupira, s'attendant bien évidemment à une réaction de ce type. Il faut dire qu'il commençait à être un peu habitué maintenant. A force de se sentir proche du but, et de voir ses illusions balayées en quelques instants par le regard bleu-violet de ce type là qui n'avait toujours aucun respect, malgré ce qu'il pouvait dire ou utiliser comme ton, pour Christopher. Respecter son interlocuteur, c'était répondre aux questions posées. Or, ce gars là n'avait répondu à pratiquement aucune question que Christopher lui avait posé depuis le début de cette "conversation". Le Noble aux pistolets soutint le regard particulier du soldat avec l'aide de ses deux iris verts, puis répondit toujours avec le même ton simple qu'il utilisait depuis le début de cet échange:


"Et bien alors, pour une raison ou une autre, je pourrais vous faire incarcérer pour refus de coopération. Il n'est jamais très bon de désobéir à quelqu'un de hiérarchiquement mieux placé que vous, vous savez? Enfin, ce n'est que de la supposition, vous l'avez dit. Alors votre nom?"

Il n'en démorderais pas, et demanderais ce fichu nom à chaque fin de phrase. Il fallait l'obtenir, si il réussissait à l'avoir il pourrait enfin le saluer bien bas, et partir voir sa chére et tendre princesse une bonne fois pour toute. Rah, qu'est ce que la vie pouvait être énérvante par moments....



[Mine de rien, j'ai pas prononcé le nom "Bara" la dedans. C'est un progrés, tu crois?ô_ô"]
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