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 ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥

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Amy Grimm
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Amy Grimm

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Age : 29
Localisation : Au château. En train de remplir des papiers probablement...

Feuille de personnage
Nom/prénom: Grimm Amy
Arme: Epée & bouclier
fonction: Dirigeante de Moria

♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Empty
MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Jeu 18 Fév - 21:38

La lumière émanant de l'extérieur déclinait doucement sans que personne ne le remarque vraiment. L'espace d'un instant, un court moment seulement, les bavardages en tout genre avaient cessé lorsque les musiciens avaient commencé à jouer, magnifique mélodie en parfaite harmonie avec le décor qui les entouraient. On se serait cru dans un conte de fées, songea-t-elle. Une atmosphère joviale et détendue, de nobles personnes ayant revêtis pour l'occasion leurs plus belles toilettes, les premières étoiles d'une nuit qu'il fallait espérer claire et dénuée de nuages que l'on pouvait observer par les grandes fenêtres les coupant de ce froid mordant qui régnait en maître sur le parc, Premaris, et plus probablement la grande majorité des terres qui formaient Moria. Dans cette même pièce, parmi ces mêmes gens, la Princesse des lieux et le Prince du pays voisin. Il fallait reconnaître que cela y ressemblait beaucoup: un quelconque conte que l'on racontait aux enfants le soir, avant qu'ils ne s'endorment. En cette soirée du moins, elle pouvait se le dire. La réalité était bien différente des livres, et ce en tant de points qu'elle n'aurait pas même pu tous les énumérer. Il devait y en avoir autant que le nombre d'âmes peuplant ce monde, malheureusement. Mais la plus flagrante devait être la merveilleuse fin qui attendait les protagonistes à la fin de chacune d'entre elles; Amy aussi aurait aimé avoir sa fin heureuse, mais si elle regardait le vérité en face, elle doutait fortement de pouvoir l'obtenir. Parce que rien n'était jamais simple, ni aussi beau que dans nos rêves, ceux-là même que nous relations dans des ouvrages destinés, le plus souvent, aux enfants. Eux y croyaient encore. Mais la demoiselle Grimm, en plus d'avoir d'ores et déjà quinze printemps derrière elle, était une personne importante qui ne pouvait en rien se permettre de conserver de telles illusions. Sans quoi le royaume courrait droit à sa perte, c'était là l'évidence même. Toutefois, elle ne voulait pas dire par là qu'elle était triste ou regrettait quoi que ce fut, non, loin de là. Comment aurait-elle pu regretter quelque chose qu'elle n'avait jamais réellement connu? La réponse était simple, claire et concise. Elle ne pouvait pas. Sa vie lui convenait, même si elle s'écartait de cet idéal conte de fées que toutes les petites filles se plaisaient à dire qu'elles vivraient plus tard. En ce jour néanmoins, Amy avait plus ou moins envie de fermer les yeux sur les problèmes alentour. Rien ne pouvait arriver maintenant, rien de grave en tout cas, rien ne requérait son attention plus que d'ordinaire. Alors, elle pouvait bien se laisser aller à penser que la vie était un conte, pas vrai? La jeune fille sourit en se disant que cependant, si c'était le cas, le jeune Prince et la Princesse finiraient leur vie ensemble, heureux avec beaucoup d'enfants. C'était ainsi que cela se passait, inlassablement. Enfin, quand il n'épousait pas une bergère, enfant cachée du roi, tentant d'échapper à une horrible belle-mère, rentrant au pays après de trop longues années d'absence... Là étaient de parfaits exemples de ces dites différences dont elle parlait plus tôt; rien de tout ça n'était vrai. Et il fallait avouer qu'il eût été bien peu probable, honnêtement, que de pareilles choses arrivent. C'était impossible, mais cela arrivait, envers et contre tout. Mais n'était-ce pas là ce qui faisait la magie de ces récits?

Elle secoua imperceptiblement la tête, les joues rougissantes. Ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses, elle le savait. Dail, en face d'elle, lui souriait toujours. Tant mieux, pensa-t-elle. Un visage était mille fois plus agréable arborant une telle expression, le sien à plus forte raison. Elle-même avait une mine plutôt réjouie, et sincère. Elle aurait pu mentir et être en réalité particulièrement gênée, embêtée par cette fête et ces tenues d'apparat, mais le fait était que, simplement, ce n'était pas le cas. En l'état des choses, elle ne pouvait être qu'heureuse, ne cessait-elle de se répéter. L'agitation autour d'elle ne la dérangeait guère; cela n'en était-il pas toujours allé ainsi durant les grandes fêtes, et plus encore lorsqu'elles mélangeaient les habitants de deux pays différents? Elle ne se souvenait pas avec clarté de chacune d'entre elles mais elle n'avait pas besoin d'entrer dans le détail pour se rendre compte que si. Du moment que les mots de son interlocuteur parvenaient sans encombre à ses oreilles, elle n'avait rien à y redire. Ces voix témoignaient de la bonne humeur de chacun, ce mouvement du zèle des serviteurs à ce que tout se passe sans le moindre incident et que personne ne manque de quoi que ce fut; dans cette optique, qu'aurait-elle pu leur reprocher? Elle jeta un dernier coup d'œil rapide vers les fenêtres qui donnaient sur le parc; pas de neige dans l'immédiat, ce qui était un fait rassurant en soit, un temps capricieux étant, à son sens, la seule et unique chose qui puisse venir ternir quelque peu cette soirée. Bien qu'elle pensât plus que sérieusement que nombre d'Oriens ne seraient pas dérangés de voir, pour la première fois d'une vie entière, les nuages masquant les étoiles laisser échapper de lourds et froids flocons d'un blanc immaculé qui, à la lumière de la lune si cette dernière était encore visible, sembleraient briller d'un étrange éclat une fois au sol. Amy n'était pas idiote, elle savait qu'il s'agirait uniquement de la lumière stellaire reflétée à cause de la couleur blanche de la neige, mais cela n'en restait pas moins un magnifique spectacle dont elle-même, habitant pourtant à Moria depuis sa plus tendre enfance et étant peu ou prou habituée à ces paysages, ne pouvait se lasser. Peut-être, songea-t-elle, qu'il neigerait après le feu d'artifice. Ainsi, chacun y trouverait son compte et tout le monde serait comblé.

Ç'aurait vraiment été fantastique que le ciel leur accorde cette faveur, juste pour une fois.

Dail lui répondit qu'il serait déçu, toutefois, que la neige se mette à tomber. Il était évident que voir le feu d'artifice, les lumières colorées qui illumineraient le ciel de toutes les nuances de rouges, bleu et or, et nombre d'autres encore, depuis quelque endroit des beaux jardins encore blanc de la neige tombée plus tôt, dans le courant de l'après-midi, serait totalement différent que de derrière les fenêtres de verre. Et elle aurait trouvé encore plus dommage qu'il n'ai pas lieu du tout. Ce temps et le feu d'artifice à venir contribuaient, se dit-elle, à cette ambiance qu'elle trouvait si proche de celle des châteaux de contes. A l'exception près que, dans ces derniers, ils étaient décrits de la sorte tous les jours, ce qui n'aurait pas pu être réalisable si l'on pensait de manière un tant soit peu terre-à-terre. Elle n'avait aucune envie de rationaliser toutefois; elle se contenta d'haucher la tête à la remarque du blond Prince; elle aussi était d'accord avec lui, comme bien d'autres sans nul doute. A son tour il tourna la tête vers l'orchestre puis reporta son regard vert sur elle; Amy posa elle aussi son regard sur lui, les mains pour l'instant croisées devant elle. Son cœur battait la chamade sans raison, et son intuition lui disait que l'agitation régnant sur la salle n'y était pour rien. Elle ne s'en occupa pas plus néanmoins, et laissa cette pensée de côté. Ce jour n'était pas aux inquiétudes et aux réflexions en tout genre. Elle n'avait nullement besoin de laisser son esprit divaguer si loin du sujet de base. Ils allaient danser à n'en point douter, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

La demoiselle Grimm excellait bien plus dans l'art de la danse que dans celui de la musique, fort heureusement.

"L'orchestre a commencé à jouer, dit Dail, Ce serait dommage de les faire attendre."

Ainsi il venait confirmer sa précédente hypothèse. Danser lui faisait plaisir; la jeune fille aux longs cheveux blonds avait, depuis qu'elle était petite, en raison de sa royale ascendance, pris des cours de danse en plus de ceux de littérature, de poésie, de géographie et de mathématiques. C'était bien là la moindre des choses, en tant que Princesse héritière du magnifique royaume des vents qu'était la belle Moria. Cependant, il n'aurait pas été exclu qu'elle soit, dans ce domaine, aussi douée que dans celui des instruments. Mais du plus loin qu'elle se souvienne, elle avait toujours été relativement douée pour la danse; cela demandait une certaine attention au début, certes, mais dès lors que l'on connaissait les pas par cœur, et ce à force de pratique, cela devenait une sorte d'automatisme. On n'avait plus besoin de réfléchir au pas que l'on se devait de faire, à quel moment, quel temps. On le savait. Elle comprenait qu'on ne sache pas le faire néanmoins: il n'était pas donné à tous de l'apprendre et, quand bien même c'eût été le cas, il lui semblait assez évident que tous en soient capables. Mais que la Princesse ne sache pas le faire, c'eût été un comble. Aussi n'avait elle aucune raison de s'angoisser à l'idée d'une ou deux danse avec le jeune homme aux yeux d'émeraude. D'un côté cela la rassurait, il n'y avait rien de décevant à ce fait, elle n'en disconvenait pas mais d'un autre, elle aurait presque aimé y trouver là une explication qui, faute de convaincante, soit au moins plausible, à cette vague impression d'anxiété. Son cœur était un peu serré, mais mis à part cela tout allait pour le mieux. Ce n'était pas même véritablement dérangeant à proprement parler aussi n'y avait-il pas là matière à s'inquiéter.

Du reste, elle était tout à fait d'accord avec lui. Les faire attendre serait dommage.

''Vous avez raison. D'autant que je trouve cette musique vraiment belle... ''

Dail lui tendit la main, lui demandant si elle lui accorderait ou non cette danse, formule d'usage dans de telles circonstances. Il ne lui traversa pas même l'esprit de refuser; en plus de n'avoir absolument aucune raison valables de le faire, l'étiquette le lui aurait interdit, d'autant qu'elle avait envie de danser avec lui. Son sourire s'agrandit encore alors qu'elle attrapait la main de son interlocuteur. Le bal commençait maintenant, les autres suivraient après eux. Elle dit un léger 'Bien entendu', et laissa fuser un léger rire nullement moqueur toutefois.

D'abord ils danseraient, puis viendrait le feu d'artifice et toutes ses couleurs éclatantes tombant du ciel et des étoiles pour éclairer une nuit trop sombre, et après, après seulement, la neige tomberait. Voilà ce qu'elle aurait aimé pour cette soirée et, elle en était intimement persuadée, la manière dont elle se déroulerait. Il n'y avait aucune raison que quoi que ce soit arrive autrement. Et toutes ces raisons étaient autant d'explications au magnifique et joyeux sourire qu'elle arborait. Une belle soirée, semblable à celle d'un de ces contes de fées auxquels elle ne croyait plus.

Sauf, peut-être, pour ce soir, si le temps le lui permettait.
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Ven 26 Fév - 12:57

C’était vraiment une fête remarquable. L’animation ne manquait pas… Le bourdonnement des discussions retentissaient aux oreilles d’Arysa, qui avait déjà un horrible mal de tête, cela ne fit rien pour l’améliorer, évidemment. Plus tard, elle aimerait peut être prendre un bol d’air avant de faire quoi que ce soit…

Elle était assez fière d’elle, on peut le dire, cette fois, elle n’était pas la provocatrice de la chute. Elle était tombé, certes, mais sans s’être fait mal, elle s’en était même mieux tiré que le haut stratège, pour une surprise, c’en est une. Il est vrai que d’être tombé sur son coude n’a pas dû lui faire grand bien.


«Je vous assure que je vais bien. Le jour où on viendra à bout de moi n'est pas encore arrivé...»


Non. Et ce n’est pas avec une misérable chute que l’on pourrait venir à bout de ce stratège, cela, on devait le comprendre parfaitement. Il avait dit ces mots avec un sourire rassurant, pour montrer qu’il était -presque- au plus haut de sa forme.


«  Alors, tout va bien. Malheurs arrivera à qui osera s’en prendre à vous, c’est sûr, et puis , que ferait Moria sans son brillant haut stratège? »


Arysa n’imaginait pas une seule seconde que ce jeune viendrait à jour à mourir ( à par édenté dans un lit, bien sûr…XD) La mort naturelle était la plus belle des morts. Enfin, tout est relatif. La colonelle prit alors la parole…:


« Je ne pense pas avoir la nécessité de quoi que ce soit, je vous en remercie tout de même, Mlle. En revanche, je pense qu’il est préférable pour vous et toute cette belle compagnie que j’aille calmer mes élans maladroits dans un coin. Histoire de ne pas reproduire mon exploit.. Je suis désolée de vous fausser compagnie ainsi, mais il est dans ce cas préférable de dire que c’est pour votre bien.^^ »



Elle était d’ailleurs assez dure avec elle-même. Mais Arysa ne voulant pas répondre, acquiesçât juste. Son mal de crâne ne passait pas. Elle allait avoir un sérieux problème… La jeune fille s’inclina en signe d’excuse, et repartit dans la foule. Mlle Aï n’avait pas voulu la retenir, si le contraire s’était produit , elle aurait eut l’air bien bête. Le jeune homme au longs cheveux noirs lui fit alors signe, utilisant le bras sur lequel il était tombé. Ce qui rassura la servante. Il dit alors:


«Bien. Comme j'allais vous le dire plus tôt, je ne pense pas avoir besoin de quoi que ce soit pour l'instant.»


Arysa n’y répondit qu’un signe de tête, qu’elle regretta automatiquement. Elle commençait a avoir la tête qui tournait. Les regards se détournaient, bien, que certains curieux observaient encore la scène, comme pour attendre un retour à l’action..qui ne viendrait pas, du moins elle l’espérait. Le garçon ajouta alors:


«Et ne vous en faites pas, ils auront vite d'oublié que vous faisiez part de l'incident»



«  Ne vous inquiétez pas, ceci ne me dérange pas, c’est même quotidien, vous savez, j’ai une nature très maladroite, j’ai donc l’habitude que ce genre de choses arrivent régulièrement. »


C’était d’une vérité désarmante. Bien qu’elle avait dit cela sur un ton d’humour, la jeune servante n’en pensait pas moins. Embrasser le sol devenait une de ses activités favorites, on dirait. La force de l’habitude ?

L’état de la jeune fille se dégradait à vue d’œil. Elle prit sa tête dans ses mains. Son front était brûlant.

«  Excusez moi, mais depuis tout à l’heure de ne me sens vraiment pas bien… »
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Shieru Phantomhive
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Shieru Phantomhive

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Localisation : N'en possède plus, il squatte chez sa couz'! XD - 'Squatte'...? =='' - Ouais, tu grattes l'amitié quoi! Xd - Ce n'est pas vrai! --*

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Nom/prénom: Phantomhive Shieru, mais reflexion faite, il s'est mis d'accord avec Sebas-chan pour prendre le nom Michaels au mariage... -__û - C'est faux, je compte garder mon nom qui fait toute ma fierté... De plus, je ne compte pas me marier avec Sebastian mais avec Lizzie. ==''
Arme: C'est le uke, il en a pas besoin! -__ù - Le fait que je n'en possède pas ne signifie en aucun cas qu'elle a raison...
fonction: Ancien détenu de l'île des froids! @__@ - Gérant de l'entreprise Phantom... - C'est moins excitant d'un seul coup! xD - Disons que cela est d'avantage censé. - Ah! o__O' - Quoi en-core...? =='' - L'image choc! TT.TT - Que...?! Mais enlève ça au lieu de pleurer!! - Ne t'en fais pas, tu lui feras payer plus tard! == - Je ne compte pas le punir! --* - Ton bon cœur te perdra... X3 - Enlève cette image!! ==**

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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Dim 28 Fév - 4:23

Elle ne cessait de regarder partout, son habituel sourire toujours peint sur son joli visage. Parfois, elle stoppait son regard émeraude sur un détail qui avait attiré d'avantage son attention plus qu'un autre, l'observait à peine plus longtemps et alors que Shieru pensait qu'il avait atteint ses limite, son sourire devenait encore plus grand et toujours plus radieux. Le jeune Middleford finit par se re-concentrer sur son fiancé qui n'avait pas bougé d'un pouce et l'avait observé sagement sans mot dire. Ce dernier pencha légèrement la tête sur le côté devant un nouveau sourire de sa compagne, curieux, se demandant bien à quoi pouvait-elle pensé qui l'a rendait si joyeuse dès qu'elle le regardait. Et ce, même si elle avait détourné le regard quelques secondes seulement. Au fond, le jeune aristocrate se sentait bien égoïste de ne pas lui offrir autant de sourire qu'elle ne lui en donnait. Parce que que même si il ne le montrait pas, ce sourire, il l'aimait tant, et était ravi à l'idée qu'il ne le lâcherait probablement jamais et resterait à ses côtés le restant de sa vie. Mais alors qu'il commençait à se débarrasser de son caractère si froid et si pesant, le naturel revint au galop... Ne jamais dire jamais. Le restant de sa vie pouvait être allongée de 70ans comme elle pouvait d'une journée seulement, il en avait déjà vécu l'expérience après tout sans pour autant y trouver la mort. Shieru fronça très légèrement les sourcils, fermant un instant sa paupière, comme pour évacuer un mauvais souvenir qui ne devait pas refaire surface, surtout maintenant. Une fois passé, son attitude calme ne l'ayant pas quittée, il rouvrit lentement son œil bleuté, à moitié éblouie par les lumières si vives de la salle de bal. Sans réelles surprises, Elizabeth était toujours devant lui, sa main serrant toujours la sienne. En la voyant joyeuse comme ça, il regrettait d'avoir une personnalité aussi peu vivace... Comme elle aurait été heureuse avec quelqu'un d'autre que lui, plus extraverti, à la hauteur des attentes d'une jeune fille. Parfois, il lui arrivait de la plaindre, il s'en voulait vraiment d'être comme ça mais n'arrivait pas à changer malgré tout. Penser que sa propre fiancée mérite mieux que vous est assez difficile à vivre, mais il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même... Et malgré toutes les marques d'affections dont faisait preuve la jeune Middleford à son égard, Shieru se demandait vraiment si tout ceci était amusant pour elle, mais il ne lui demanderait sans doute jamais.
Le dernier Phantomhive cligna, sortit de ses pensées par la musique de l'orchestre qui se mettait enfin en marche. Nullement étonné, il se mit à écouter, étant dans l'obligation de se concentrer étant donné que les voix faisaient autant de bruit que les instruments...


''Oui, oui, c'est quand on est ensemble que l'on est le mieux, tu ne crois pas? Regarde, ils vont danser, nous danserons, nous aussi? Tu sais, il ne faut pas s'en faire, j'ai vraiment l'impression que tout sera fabuleux!'' Lui répondit sa promise sur le même ton enjoué.

Shieru redressa sa tête qui était légèrement partie en arrière, contre le mur qu'il n'avait pas quitté depuis presque le tout début de la soirée, avant d'afficher un visage plus adouci, ou disons moins contrarié que celui qu'il avait l'habitude d'arborer. Il fallait bien qu'ils en viennent au vif du sujet... Le cousin de la reine avait l'impression de connaître Lizzie comme personne dans ce genre de moment. Il sembla un peu amusé en ayant eu la nette impression qu'elle avait voulu essayer de dissimuler une demande dans les trois phrases qu'elle avait enchaîné trop rapidement à son goût...
Danser... Quelle plaie. Aujourd'hui encore, Shieru se demandait qu'est-ce qui plaisait autant aux filles dans une danse? Sûrement le cliché que l'on en faisait... Nul doute que sa fiancée ait déjà pensé à cette hypothèse... Si elle lui avait fait remarquer dès que la musique avait commencé, c'est parce qu'elle ne voulait pas qu'il oublie, ce qui lui aurait été impossible de faire il faut l'avouer, en étant un tant soit peu réaliste et un minimum intéressé à ce qui se passe autour. Le Noble n'aimait pas danser, mais cela ne signifié pas qu'il ne savait pas le faire. Comme à peu près tout les enfants issues d'une noble famille, il avait pris des cours et savait donc se débrouiller à ce niveau là... Le hic était que même si on avait l'impression que tout était parfait, lui se sentait toujours trop tendu et sans doute sa danseuse devait le remarquer... Danser avec une planche de bois se sentait effectivement assez rapidement. Bien sûr, il ne pouvait pas lui répondre le 'je ne suis pas d'humeur', cela aurait été trop facile et Shieru se refusait à le faire. Parce que si il ne pouvait pas lui faire plaisir en se comportant normalement, vu qu'il se voyait dans l'incapacité de le faire, il ferait un effort pour une simple danse...
Le jeune Phantomhive reporta son attention vers la direction qu'avait indiqué Lizzie d'un bref regard, pour désigner à la fois Dail Shan'haron qui était en train d'inviter sa cousine à danser et leurs cours respectives qui n'allaient pas tarder à les imiter. Après quoi, la blonde lâcha finalement sa main. Durant une demie-seconde, Shieru se sentit comme lâcher dans un monde inconnu mais se reprit aussitôt d'être aussi étourdi quand il ne fallait pas l'être. Il afficha alors un visage détendu et plus avenant, ne voulant montrer en aucun cas que cela était une obligation, et que même si il n'y prendrait pas un plaisir fou, il serait toutefois heureux de partager un moment avec sa jeune fiancée.


"Je ne demande qu'à te croire." Dit-il un peu amusé par une telle conviction.

Cependant, son œil bleu partit à la dérive un cours moment, comme tout le monde en a parfois le réflexe incontrôlable, ce qui n'était pas si étonnant dans un lieu aussi animé où l'on aurait voulu avoir un œil sur tout. Toutefois, au lieu de passer un simple détail sur lequel il aurait pu réfléchir plus tard si le cœur lui en disait, sa pupille se re-dirigea soudainement sur sa vision qu'il avait jugé un instant sans importance. En effet, parce que même si plusieurs personnes en ces lieux étaient habillés de manière semblable, cet uniforme noir n'avait pas la même importance pour Shieru quand il était porté par son propre majordome. C'était certes la première fois qu'il voyait Sebastian ce soir dans la salle de bal, mais sinon, c'était comme si ils venaient à peine de se quitter étant donné que le borgne avait eu besoin de ses services juste avant l'évènement. Sans doute le brun l'avait-il déjà aperçu sans qu'il ne s'en rende compte... Et d'un côté, ça l'énervait de se savoir ainsi surveillé quand il ignorait tout de l'emplacement du démon, mais c'était aussi à la fois agréable... Quelque part, Shieru adorait l'idée d'être le centre d'attention de l'homme aux yeux de sang, parce que dès qu'il se levait, de bonne ou mauvaise humeur, sans doute devait-il tout d'abord pensait à son maître, d'une manière ou d'une autre. Aussi, inexplicablement, son cœur fit un bond dans sa poitrine, comme lorsqu'on se rend compte que l'on connait une personne mais que celle-ci ne nous a pas vu. Ce n'est qu'après qu'il trouva cette réaction stupide... Ce n'était pas si étonnant de le voir ici, il avait beau être aux services du jeune Phantomhive, il en restait un serviteur qui aiderait sans aucun doute si on le lui demandait, il y avait tant à faire ce soir... Ce qui était étonnant par contre, c'était de le voir parler avec deux autres personnes de rang bien supérieur à celui de majordome. Il en avait bien sûr le droit, le jeune garçon ne pouvait pas lui en empêcher, surtout avec le comportement respectueux qu'il avait à l'égard de tout le monde, ce n'était pas ça qui lui poserait le moindre problème... Non, ce qui inquiéta Shieru, c'était que même si la distance qui le séparait du petit groupe le rendait sourd à leurs conversations, ils étaient assez proches pour que le Noble remarque que les deux interlocuteurs en question soient monsieur Edenweiss et sa jeune épouse. Le problème n'était pas que le garçon aux cheveux gris ait de mauvaises relations avec le couple -ce qui était à l'évidence faux- mais qu'ils fassent partis d'une race qui avait quelques soucis, incompréhensibles pour les humains, avec celle de Sebastian. Et si il avait une confiance complète en ce dernier, il craignait d'avantage pour les deux Nobles, espérant qu'au moins l'un des deux soit un minimum tolérant, car être deux sur un est un sacré avantage... Ce n'était ni l'heure, ni le lieu pour un conflit racial et le jeune sang-bleu n'hésiterait pas à mettre les points sur les i si la situation se mettait à empirer, qu'il mesure 1m38 et soit humain n'y changerait rien... Sans doute même y serait-il allé de ce pas pour s'assurer lui-même que tout allait bien si Elizabeth n'avait pas été auprès de lui à ce moment même. Or, elle était bien en sa compagnie et il était hors de question de faire passer son majordome avant elle. Aussi, il se persuada lui-même que son homme vêtu de noir était loin d'être un idiot et serait faire face à un problème de ce genre sans son aide. Peut-être que plus tard il questionnerait Sebastian lui-même, mais pour le moment, Elizabeth restait sa priorité. Du fait qu'après un léger froncement de sourcil, il re-dirigea son regard saphir vers la jeune fille, souhaitant rester concentré sur elle et elle seule, et en essayant tant bien que mal d'afficher une mine réjouie. En tout cas, elle avait l'air ravie d'être ici, ayant placer les mains dans son dos pour ne pas faire n'importe quoi avec sous l'effet de l'excitation. Excitation ne voulant pas la quitter même une fois sur les lieux. L'aristocrate poussa un très léger soupir avant de faire un pas et de devancer sa partenaire avant de se retourner vers elle.

"Mais pour répondre à ta question: oui, nous allons danser, ensemble même. Et je vois mal un meilleur moment que maintenant."

Bien sûr, ils avaient tout leur temps, l'orchestre ne cesserait de jouer avant la presque fin de la soirée. Mais il préférait y aller maintenant, où la piste de danse était le plus fréquentée, il se voyait mal danser seuls en fin de soirée, ne voulant en aucun cas être le centre d'attention d'un moment, aussi court soit-il. C'était les hommes qui invitaient les femmes, depuis toujours et pour la plupart des choses. Ainsi, la jeune fille était dans l'obligation d'attendre un sursaut d'humeur de son jules parce que de tout évidence, que les rôles soient inversés paraîtraient assez cocasse mais aussi quelque peu déséquilibrant... Aussi, il proposa sa main, paume vers le haut à son amie, attendant qu'elle lui fasse de nouveau face.

"Alors, qu'en dis-tu? Accepterais-tu de danser avec moi?" Demanda-t-il aimablement, nullement gêné.
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Léa Stonh
colonel
Léa Stonh

Messages : 24
Inscrit depuis le : 12/08/2009
Age : 34
Localisation : En train d'empoisonner sa t'ite tribu...-Ayu!-Bah... C'est vrai 8D.

Feuille de personnage
Nom/prénom: Stonh Léa- C'est super simple, c'est fun^^.- T'as vu? xD -... TROP simple! Je peux rien dire dessus, c'est atroce! O___O- Eh ~.
Arme: Des fils, un fusil, deux ou trois autres artifices ~. XD-... J'ai toujours du mal à comprendre l'utilité du fil, quand même 8D. -Tu veux tester peut-être 8D?- N...non ^^'.
fonction: Colonelle!- Wah! Ca fait peur ça xD.Mais t'es trop cutiiie!-Ah? Si tu le dis... Je ne pense pas être cute du tout! XD -Mais si, c'est clair, t'es trop mimi! Tu fais vraiment pas ton âge... @__@-Je ne vais pas te contredire, si tu le dis O___O.

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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Lun 1 Mar - 1:00

Léa était parvenue à une conclusion ce soir là : Ce n’était pas le bon jour pour elle.

Elle aurait déjà du s’en douter au fur et à mesure que la journée ce déroulait, mais cette soirée, c’était vraiment le pompon. Elle aurait du le sentir, ne pas venir, prétendre être malade, ou trop fatiguée, ou ne pas en avoir le besoin… Mais cela avait été trop tentant. La tentation d’une soirée ou elle aurait pu s’amuser et se détendre l’avait attirée comme un aimant… Actuellement, pour quelqu’un aillant un mauvais humour, comme le sol quelques minutes auparavant. Cependant, elle n’aurait sincèrement pas du venir après avoir eu autant de mauvaise chance. Le fait d’être en retard était une chose, d’avoir passé une journée fatiguante en était une autre. Arrivé au bal en ce faisait remarquer aisément en renversant avec une grâce inégalé Rywan Lie et… Arysa Ai, si elle se souvenait bien, s’en était encore une autre, certes. Et finalement, se faire attraper au passage par le très sympathique conseiller de Moria, alias Willow Xuan, l’une des dernières personnes sur qui elle aurait pu souhaiter tomber. Elles avaient beau être des choses totalement différentes, toutes ensembles, elles étaient très écrasantes et signe de malchance ambulante. Oh, quelle horrible journée… Elle ne pouvait pas dire que Willow avait été désagréable, même si il lui avait faire très nettement comprendre que ce qu’elle avait provoqué ne pouvait pas être aussi facilement oublié en lui faisant vivre quelques minutes d’horreur… Enfin, de lourde ironie, plutôt. Mais à part cela, elle était assez surprise qu’il n’aille rien du dit de plus… Le calme avant la tempête ? Sincèrement, elle n’en avait aucune idée. Willow Xuan était bien trop… Imprévisible. Ce n’était pas son travail de prévoir les choses, elle ne devait que s’en défendre et se battre contre, tout en obéissant et en commandant en même temps. Si compliqué, et si simple en même temps. Comme ce conseiller et ses paroles. Dès qu’il parlait, Léa ne pouvait que chercher l’ironie ou le double sens, c’était plus fort qu’elle. Elle cherchait cela partout, de toute manière. C’était comme un réflexe de rechercher la moindre chose qui pourrait se traduire en révélation, en mot de code, en double sens, tout simplement. Ce n’était pas comme un loisir, c’était ce qu’on appelait la « déformation professionnelle », autrement dit, les restes de son métier. La jeune femme ne trouvait pas cela directement embarrassant, c’était même plutôt utile, mais à force de toujours chercher la petite bête même quand elle n’y était pas, on finissait par couler. Donc, elle coulait souvent dans la conversation, peinant parfois à suivre ou comprendre dans le bon sens. Elle n’était pas stupide au point de se perdre dans une conversation, tout de même ! Parfois, elle oubliait juste de suivre, obnubiler par la phrase d’avant, quitte à avoir l’air d’une abrutie profonde. Léa n’allait pas hurler qu’elle était très intelligente, mais il y avait une limite à la stupidité, et elle ne pensait pas être stupide pour autant, d’ailleurs. Il faudrait poser la question à quelqu’un, hum… Pas aux soldats sous son commandement, ils auraient bien trop peur d’obtenir du lait pour noël ou des serpents venimeux en guise d’entrainement. Car, oui, elle en était parfaitement capable, et l’avait déjà fait. Si on parlait de l’art de torturer ses petits ‘élèves’, elle était spécialisée dans la chose. Elle rendait les autres plus forts, ils devraient la remercier, ils deviendront d’excellentes recrues et pourront monter en grade grâce à tout ce qu’ils avaient appris ! Au moins, ils sauront quoi faire quand ils verront un lion ou n’auront rien à manger… Ou même seront abandonné dans une forêt entourés d’une nature hostile. Ils étaient avec elle pour ça, elle n’avait pas besoin des lâches. C’était peut-être fort, surtout qu’elle n’était évidemment pas parfaite et avait même tenté une petite fuite, même si c’était pour sauver les autres et que c’était une situation bien différente, mais c’était ainsi. En tout cas, Willow lui donnait un sublime entrainement de résistance mentale, pour sûr. Il était malin et savait quoi faire de sa place, c’était pourquoi elle l’appréciait… Et le craignait d’ailleurs.

Léa dirigea un instant ses yeux d’améthyste sur le conseiller, qui souriait à s’en briser la mâchoire, avant de vaguer légèrement ailleurs, passant de la porte au couple royal, attendant patiemment que le conseiller lui adresse de nouveau la parole. Il y avait tellement des visages qui lui étaient inconnus… Les plus bronzés en particulier, ceux d’Oria donc. Elle ne fut pas surprise de voir autant de visages colorés, sachant qu’Oria était un pays particulièrement chaud et ensoleillé. Cependant, les dames avaient des visages clairs, témoignant de leur attention pour leur peau, ne s’exposant probablement pas au soleil même en aillant la chance d’en avoir. C’était compréhensible, la peau laiteuse était plus appréciée dans la noblesse, de ce qu’elle avait pu comprendre. Elle-même n’avait pas de préférence, mais ne détestait pas les personnes avec un beau bronzage… Elle trouvait cela particulièrement attirant et séduisant, en particulier sur certaines personnes. Enfin, cela n’allait pas à tout le monde quand même. Léa en avait vu pas mal sur qui cela n’allait pas, mais alors pas du tout. Comme des roux, sur qui cela rendait plus carotte que mate… En revanche, sur pas mal de bruns, cela s’accordait parfaitement bien et rendait plutôt joliment. Enfin, encore fallait-il avoir la-…
Sa pensée fut soudainement coupée et son pauvre cœur rata un battement lorsque, soudainement, le conseiller de Moria trouva visiblement très juste de la saisir par les épaules sans aucun geste avant coureur. Elle faillit mourir de surprise et faillit, surtout, sauter au coup de l’homme par simple réflexe. Déformation professionnelle, encore et encore… Mais sur le coup, cela aurait été très justifié, malgré le fait d’avoir provoqué le scandale pour la deuxième en une seule petite soirée. Heureusement, elle su contenir ses émotions et ne fit que de sursauter, redirigeant d’urgences ses deux pupilles sur Willow.


"En effet, le sol semble vous attirer comme un aimant, ce qui est plutôt embêtant. Vous voyez Mr.Lie qui est dans cette direction? Et bien, vous allez aller le voir, et lui dire que Mr.Xuan, très respecté conseiller de la Princesse Grimm, lui demande de bien vouloir veiller sur vous en son absence. [Il marqua une petite pause] Je vous surveille toujours du coin de l'œil, Mlle.Stonh. Si vous ne m'obéissez pas, je saurais vous faire passer la pire soirée de votre existence, vous pouvez me croire."

Sur le coup, elle mourut d’envie de répliquer que c’était déjà, probablement, l’une des pires soirées de son existence, ne captant pas le début de la phrase pas totalement. Mais au moment ou elle voulu répliquer quelque chose, elle ne put qu’ouvrir la bouche et la refermée, en constatant que le conseiller avait déjà prit la poudre d’escampette, la laissant comme… Comme on laisse son enfant à l’école. Elle eu exactement la même impression d’abandon. Léa cligna des yeux quelques secondes, ne comprenant pas vraiment ce qui venait de lui arriver, abasourdie. Elle avait beau avoir parfaitement suivie le regard de Willow Xuan lui montrer Rywan Lie, elle avait toujours du mal à assimiler le fait qu’elle devait aller l’embêter encore une fois. Non, réellement, cela avait du mal à monter complètement à sa tête. Elle s’en trouva stupide d’ailleurs, à rester planter là, le regard dans le vide, comme une… Et bien, comme une crétine. Elle finit par tout réaliser et tout assimiler en même temps, créant un lien entre toutes les paroles que lui avaient énoncées à la suite l’homme aux cheveux blancs et l’air étrange.
La jeune femme pivota soudainement sur ses talons, posant ses yeux violets sur Rywan et la jeune servantes qui était toujours à ses côtés. Ah… Elle se sentait étrangement désolée pour lui. Elle ne pouvait pas désobéir au conseiller, les représailles seraient bien trop importantes et certainement plus graves que maintenant. C’était contre son travail de lui désobéir, de toute manière. Elle aurait souhaité laisser le stratège passer ce bal tranquillement, mais elle ne pouvait mettre son métier en danger, elle ne pouvait pas le perdre. Elle soupira légèrement, inclinant sa tête et fermant les yeux quelques secondes. Et puis, elle inspira de nouveau un grand coup et se mit en marche vers sa destination finale du moment. Léa ne comprenait pas – et ne comprendrait jamais d’ailleurs – pourquoi le conseiller avait décidé que le stratège devrait souffrir de sa présence toute la soirée, sincèrement. Elle n’avait pas très envie d’y réfléchir de toute manière, se contentant d’afficher finalement un léger sourire contrarié, jetant un coup d’œil vers l’endroit où elle pensait trouver Willow. Et cela n’y manqua pas. Il semblait avoir trouvé son bonheur avec un groupe de personnes dont elle ne connaissait absolument pas le visage. Des Oriens regroupés tous ensemble ? Curieux. Enfin, elle reporta son attention sur son chemin, pensant soudainement à regarder par terre, histoire de ne pas rechuter. Ses genoux avaient déjà assez mangé, même si la douleur était pratiquement partie, heureusement. Elle se fraya un chemin entre les nobles qui discutaient activement de tout et de rien. Passionnant, réellement. D’une certaine manière, il était dur pour elle de se sentir à l’aise dans cette ambiance. Elle n’avait pas grandi là dedans, elle n’avait pas eu ce luxe toute sa vie, et elle ne l’avait toujours pas. Le jeu de la naissance, certainement…
Encore une fois, elle n’eu pas plus le loisir de s’intéresser aux discutions autour d’elle puisqu’elle atteignait finalement les deux personnes qu’elle devait voir. Il lui sembla que la jeune femme aux longs cheveux roses n’était pas très bien, puisqu’elle tenait sa tête entre ses mains et que ses joues avaient rougis sur son visage pâle. Ca aussi, c’était curieux. Elle fronça les sourcils et traversa la distance qui les séparait en quelques pas, faisant voyager son regard d’une personne à une autre, avant de finalement dire, en posant ses yeux violets sur le stratège, soupirant légèrement avant de prendre la parole, un air déconfit et désolé peint sur le visage.

« Je suis navrée de vous le dire M.Lie, mais voyez-vous, M.Xuan, le très respecté conseiller de Mlle.Grimm, comme il me l’a lui-même dit, vous charge, malheureusement, de veiller sur moi en son… Son « absence », mot pour mot… »

Elle poussa un nouveau soupire avant de détourner ses yeux vers la jeune servante, affichant une mine curieuse et légèrement inquiète. Etait-elle malade ? Elle ne résista pas à la tentation de lui poser la question.

« Excusez-moi, Mlle.Ai, si je ne m’abuse… Vous ne semblez pas très bien… Êtes-vous malade ? »


Léa ne pu que se répéter encore une fois que c’était une mauvaise soirée, et pas seulement pour elle, mais aussi pour ceux qu’elle avait côtoyer ce soir, malheureusement…


    [Arg, Never, je te hais u__u. Je vais te gâcher la vie XD]
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Willow Xuan
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Lun 1 Mar - 2:24

Willow était un être de parole, et jamais n'aurait faillit à quelque promesse que ce fut. Des plus intrigantes aux plus banales, tout ce que le Conseiller aux cheveux blancs promettait, il ne le trahissait jamais. Plus qu'un trait de caractère chez lui, c'était plutôt une règle que l'on devait absolument respecter si l'on voulait pouvoir se considérer comme un parfait gentleman ou même ne serait-ce que comme quelqu'un de bien. Qui aurait aimé quelqu'un qui s'amusait à faire des promesses à tout va sans l'intention forcément de les tenir par la suite? Si l'on donne sa parole, on ne la reprend pas. Quand il voyait certaines personnes de sa connaissance sourire en promettant à plusieurs femmes leur amour éternel, il avait juste envie de les frapper à l'aide de sa canne et leur dire de proprement se tenir s'ils ne voulaient pas s'attirer les foudres des autres. C'était tout bonnement inacceptable, de mentir, et en particulier à une femme lorsqu'on lui parlait d'amour. Willow côtoyait sans cesse ce genre de personnes, que ce soit dans le cadre de son travail ou tout simplement de sa vie privée. Des hommes que l'on voyait le matin au bras d'une demoiselle, puis le soir, cachés dans l'ombre d'un arbre, avec une femme portant à son annulaire une bague de diamant brillante. C'était vraiment amorale, ce genre d'attitude. Ces hommes mentaient, trichaient, et peu importe les raisons qui les poussaient à faire cela, par orgueil ou par jeu, ils jouaient avec les sentiments d'autrui, et détruisaient des rêves et des promesses susurrées plus tôt d'une voix passionnée. Le jeune homme comprenait parfaitement que l'on puisse entretenir avec quelqu'un une relation uniquement basée sur un plaisir physique ou juste par jeu, mais il fallait alors que ce soit d'un commun accord. Que les deux parties soient au courant de la véritable nature de la relation et l'acceptent, et que mensonges il n'y aient pas entre eux. Pour quelqu'un n'hésitant pas à modifier sa personnalité et faire de larges sourires hypocrites, Willow Xuan était malgré tout une personne ayant le plus grand respect pour ce sentiment que l'on appelait 'Amour', et comme il l'avait dit, un homme de parole, qui ne trahissait jamais une de ses promesses. S'il disait à quelqu'un qu'il l'aimait, c'était tout à fait vrai, et en aucun cas il ne se fichait de lui. C'était une des rares choses dont on ne pouvait douter avec le Conseiller de la demoiselle Grimm. Que les personnes qui ne désiraient des relations que pour le plaisir ne disent pas qu'ils aimaient leur partenaire, car ç'aurait été alors un mensonge aussi gros qu'eux, que le dit partenaire pouvait ne pas saisir, malheureusement. D'ailleurs, en pensant à ces personnes volages, il se demandait si Léa avait bien rejoint Rywan comme il le lui avait si gentiment demandé...

Abandonnant ses nouveaux amis des yeux pour laisser son regard sombre se promener sur la foule autour d'eux, il parvient, au bout de peu de temps, à repérer la jeune femme aux longs cheveux violets dans la foule, aux côtés du Stratège et de la jeune servante. Son sourire s'élargit sensiblement à la vue de cette scène. Bien, Léa ne lui avait pas désobéit, et c'était une bonne chose, autant pour elle que pour lui, cela l'aurait quelque peu chagriné de devoir disputer la militaire pour quelque chose d'aussi bête. Son sourire diminua tout de même lorsque, les ayant regardés plus attentivement, il remarqua qu'Arysa Aï ne semblait pas être dans son assiette. Elle avait du se prendre la tête entre ses mains, et de ce geste, il pressentait le pire. Ses sourcils se froncèrent, et son visage prit pour quelques courtes secondes une expression soucieuse. Ciel, si elle était malade, il priait pour qu'elle ne vomisse pas sur les robes de ces Nobles! Même si grâce aux danses, la plupart des charmantes Dames avaient saisit la main de leur cavalier et s'étaient dirigées vers le centre de la pièce, il en restaient tout de même certaine parmi la foule, et si elle venait à...Non, Willow ne parvenait pas même à le dire, tellement c'était horrible. Il senti un soudain mal de tête le prendre, et il posa sa main sur son front, désemparé. Il allait tuer deux trois personnes d'ici la fin de la soirée, il en était sûr et certain...Pourquoi personne ne savait-il se tenir en ce genre d'occasion? Aussi bien élevés que pouvaient être toutes les personnes présentes ici ce soir-là, beaucoup d'entre elles semblaient décidées à ruiner leur réputation et celle d'autres au passage. Quel malheur...La prochaine fois, il demanderait à la Princesse l'autorisation de faire le tri aux portes de la pièce, histoire d'éviter ce genre d'incidents...Enfin, pour l'instant, il ne pouvait rien faire, et le mieux était qu'il se reconcentre sur la conversation qu'il venait d'entamer avec les trois invités du Royaume d'Oria. L'homme aux cheveux ondulés et noirs lui avait serré la main, et s'était présenté à lui sous le nom d'Hannibal, avec un petit sourire qu'il avait jugé crispé. Il ne s'en formalisa toutefois pas, songeant que son entrée en matière avait été loin d'êtres des plus délicates. Willow avait alors acquiescé, se répétant ce nom afin de ne pas l'oublier au fil de la discussion. Il entendit le jeune homme nommé Hannibal parler de neige à celui portant des vêtements rouges et dont le nom lui était encore inconnu, mais ne chercha pas réellement à comprendre de quoi ils parlaient. De neige...Peut-être voulaient-ils voir la neige tomber ce soir? Cela aurait pourtant gâché le feu d'artifice qui se préparait. Les habitants d'Oria auraient-ils préféré voir de la neige à d'éclatantes couleurs dans le ciel de la nuit?

Il était en train de se poser cette question quand la jeune fille qu'il avait malheureusement bousculée se présenta à lui. Yuuki Kowasma, tel était son nom. Le conseiller de la Princesse ne quitta pas son sourire, toujours cet air avenant et aimable étirant ses traits. Sa première impression avait été la bonne, ces jeunes personnes ne venaient pas de Moria. Hannibal et Yuuki avaient confirmés d'une phrase son hypothèse, et de plus, ces noms ne lui disaient absolument rien. Il ne se serait pas vanté de connaître les noms de tous les Nobles qu'abritait le grand château de la Princesse Grimm, mais en général, il parvenait à les reconnaître s'il les entendaient. Le fait que ces noms ne lui disent rien aurait de toute façon suffit à le conforter dans son idée de début. Il saisit délicatement la main de la demoiselle aux cheveux noirs habillée de vert, y déposant un léger baiser, comme le voulait l'étiquette de politesse. Après quoi, il lâcha sa main, s'adressant à Hannibal et Yuuki, attendant que le dernier des Nobles ne se présente à son tour:

« Enchanté, Mr. Winter, Mlle. Kowasma. J'ose espérer que ce bal donné par notre modeste pays saura satisfaite vos attentes. Le froid vous a-t-il incommodé tant que cela? »

Pour Willow, il ne faisait pas si froid que cela, mais il pensait que cela devait être autre chose pour des personnes venant d'un pays où la neige n'était qu'un mythe. Certainement que s'il s'était rendu à Oria, il aurait trouvé la chaleur trop étouffante, alors qu'eux, habitués depuis leur naissance à ces températures, auraient trouvé le temps idéal. La perception du temps dépendait, à Lysandre, du royaume dans lequel l'on avait passé la majeure partie de sa vie. Les climats étant radicalement différents selon les quatre nations, il était tout à fait normal de ne pas trouver les températures de tel ou tel endroit à son goût. Mis à part la guerre et tous les problèmes que traversait Lysandre en ce moment, ces changements trop brusques de températures était une des raisons pour lesquelles peu de personnes déménageaient d'un pays à l'autre. Lorsque le Noble en rouge lui tendit la main, Willow lui serra, toujours aussi souriant, comme avec Hannibal il y avait quelques minutes. Lloyd Ana'nké? Voilà un nom qui semblait bien peu ordinaire à ses oreilles. Il n'aurait sûrement à faire aucun effort de mémoire particulier pour s'en rappeler par la suite. Ces trois personnes semblaient assez différentes les unes des autres, et arrivaient pourtant à se parler sans se disputer, du moins, Willow n'avait senti aucune animosité dans aucune des voix, aussi ne pensait-il pas qu'il y avait quoi que ce soit à craindre. Ils semblaient aimables et polis, non? C'était le principal, Willow aurait été quelque peu gêné de devoir parler à de véritables rustres ayant enfilés de magnifiques costumes.

« Je ne doute pas du fait que je mourrais certainement de chaud dans votre pays, admit Willow avec un petit rire, ayant lâche la main de Lloyd, et fait doucement claquer sa canne à terre, remettant d'un rapide geste son chapeau en place. Les Hivers d'Oria doivent sans aucun doute être bien plus doux que ceux de Moria, j'en conviens. »

Il marqua une petite pause, faisant semblant de réfléchir. Un sujet de conversation, il en avait déjà un tout préparé, grâce aux paroles qu'Hannibal et Lloyd avaient échangés concernant la neige. Retrouvant un grand sourire, il ajouta, avec de petits gestes des mains, comme s'il avait voulu appuyer d'une quelconque sorte ses propos:

« Ne parliez vous pas de neige à l'instant? Je suis curieux, je dois le dire, de savoir pourquoi vous voudriez voir des flocons tomber à la place du feux d'artifice prévu. »

Simple curiosité, en effet. Il pensait avoir la réponse, mais aurait préféré entendre les raisons des trois Nobles, au lieu de se contenter d'hypothèses peut-être fausses. Après tout, qui n'aurait pas voulu voir le déluge de couleurs qui aurait lieu plus tard? Ce serait sans aucun doute mille fois plus beau qu'un rideau de neige, à ses yeux tout du moins. Et au son de la musique de l'orchestre, Willow fredonna, attendant la réponse de ses interlocuteurs.

[Her her...Mais je n'attend que ça, Ayu!XD]
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Sebastian Leatherby
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Lun 1 Mar - 21:10

Le monde était décidément bien mal fait.

Non pas que Sebastian soit quelqu'un de négatif à l'extrême, loin de là ; ce n'était rien qu'une remarque, qui aurait pu être dite dans un soupir. Vraiment rien de grave. Simplement qu'au regard de bien des choses, les injustices avaient tendance à plus sauter aux yeux que le reste. Et il en avait de toute manière toujours été ainsi ; bien des gens passaient plus de temps à se plaindre qu'à se réjouir de ce qu'ils possédaient. C'était un comportement tout-à-fait normal, et le démon aux yeux rouges reconnaissait qu'aussi stupide que ça puisse paraître, c'était presque naturel. Si quelque chose cloche, on a tendance à s'en insurger. Si quelque chose nous fait une forte impression, on le complimente. Mais les dizaines de petites choses agréables qui se passaient chaque jour, personne ne les remarquait vraiment. En soit, ça n'avait rien de vraiment terrible. C'était peut-être triste pour ceux qui n'arrivaient pas à voir au-delà de leur malheur, mais c'était bien tout. Il n'y avait guère que les enfants qui s'extasiaient devant tout et n'importe quoi, aussi petit et sans importance soit-ce. En grandissant tout à chacun perdait cette fragile innocence caractéristique des plus jeunes, c'était immuable. Il ne pouvait en être autrement. Le monde était ainsi fait qu'il ne laissait pas tant de place aux rêves pour qui devait vivre par ses propre moyens. Et même ces enfants qui pour l'instant couraient gaiement de bout en bout de la salle de Bal, un large sourire au bout des lèvres, finiraient par devenir des adultes. Pourtant, et même si ça pouvait paraître étrange, ce n'était pas quelque chose qui déprimait ou attristait le Majordome. Non, et puis ça n'aurait eu aucun intérêt. Les choses étaient comme elles étaient, et ce dans toutes les classes sociales, tout les pays, tout les foyers. Autant laisser le temps faire, et profiter de l'instant avant qu'il ne s'échappe. Est-ce que ces enfants se souciaient de savoir ce qu'ils deviendraient dans quelques années? Sebastian en doutait fortement. Ils étaient seuls juges de leur vies, alors s'ils s'en moquaient le reste du monde aussi devait s'en moquer. Ils auraient bien le temps de penser à tout cela quand ils auraient grandi, de toute façon. A contrario, les adultes avaient trop tendance à regretter et à vouloir changer ce qui ne pouvait l'être. Et, au moins sur ce point, les plus jeunes auraient eu beaucoup à apprendre aux plus grands. Comme quoi le temps ne faisait pas que nous apprendre des choses. Sacrifier certaines choses au profit d'autres était une des caractéristique même de cette société, après tout. Il fallait faire des choix, et les assumer ensuite. Et même assumer ce dont nous n'étions pas responsable, d'ailleurs.

Le jeune homme détourna discrètement son regard sur sa droite, sourit légèrement, puis se reconcentra sur son interlocutrice. Cette jeune femme, par exemple, était née dans un foyer riche, Noble. Elle ne l'avait pas choisi, elle n'avait rien demandé à personne, mais c'était le cas. Et en cela les villageois moins pourvus pourraient lui en vouloir toute sa vie. Était-ce juste? Non, mais c'était le cas. De même, lui était né de deux parents démons. Est-ce qu'il avait choisi d'en être un? Non plus, et pourtant on pourrait lui en vouloir indéfiniment et sans raison pour cela. Et à regarder la jeune femme aux grands yeux rubis en face de lui, il ne pouvait s'empêcher de se demander si effectivement elle pouvait être et Elfe, et Démone. S'il n'avait regardé que ses oreilles, il aurait dit Elfe sans hésiter. S'il n'avait prêté attention qu'à ses yeux, il aurait penché pour une Démone. Les yeux rouges n'étaient pas le monopole de sa race, mais ils en étaient particulièrement caractéristique : cheveux noirs, yeux rouges, teint pâle. Lui-même était presque une caricature des Démons, si on voulait prendre des raccourcis. Ou l'exemple type, tout du moins. Le Majordome aux cheveux sombres avouait à côté de cela que si le contexte n'avait pas été ce qu'il était, il n'aurait pas tant hésité sur la race de sa charmante interlocutrice. Mais voilà, Démons et Elfes n'étaient pas les meilleurs amis du monde, en règle générale : et s'il existait bien des représentants de ces races qui s'en moquaient, il en existait aussi un certain nombre qui ne pouvaient pas voir les autres. Alors un mélange entre les deux lui semblait assez improbable, même à Moria-qui était un pays assez mixte dans l'ensemble. Qui plus est, il lui semblait difficile d'imaginer des parents marier leurs enfants avec quelqu'un d'une race cataloguée 'ennemie', en sachant que leur progéniture aurait immanquablement des problèmes. Sebastian ne connaissait cependant pas cette jeune femme, et il lui était impossible de mettre une quelconque explication là-dessus. Si comme il le pensait elle était bien issue d'un métissage, alors les tenants et les aboutissants ne le regardaient de toute façon pas. Cela lui importait peu qu'elle soit Métisse, il n'avait personnellement rien contre les Elfes. C'était simplement de la curiosité, rien de plus. Curiosité qu'il savait mal placée ; c'était précisément pour cela que jamais il ne lui dirait quoi que ce soit à ce sujet. Oh, jamais. A plus forte raison quand il imaginait bien que ce devait être un sujet sensible pour elle. D'ailleurs à bien y regarder, il y avait un certain nombre d'êtres aux oreilles pointues dans la salle, depuis que leurs invités étaient arrivés. Et même sans en être exactement sûr, l'homme aux yeux rouges sang se doutait bien que certains allaient le regarder de travers, à défaut de lui dire quoi que ce soit. D'autant plus qu'il passait difficilement inaperçu, du haut de son mètre quatre-vingt huit. Enfin, qu'importe. Ce n'était pas quelque chose dont il se formalisait en règle générale, à moins que les propos de l'autre ne soient trop venimeux.

Or tout le monde ici était censé avoir reçu une éducation irréprochable, non?

Allons Sarah,tu vois bien que cet homme s'excuse. Et puis,il n'as pas réussi a la froisser ta robe,je pense que tu devrais le laisser tranquille après ça.

Sebastian détourna son regard vers la personne qui venait de parler, l'air toujours calme et posé bien qu'ayant cessé de sourire l'espace d'un instant. Hm? C'était un Elfe, il ne pouvait avoir aucun doute là-dessus cette fois-ci. Un Elfe, Noble, connaissant visiblement cette jeune femme. Sarah. De fait, ce devait être soit son mari-ou fiancé, si elle n'était pas mariée-ou son frère. Plus difficilement un ami ou de la famille plus éloignée. Et comme il n'avait pas l'impression qu'ils se ressemblent comme deux membres d'une même famille se seraient ressemblé, l'homme aux cheveux de jais resta sur l'idée du mari-fiancé. Bien sûr, n'en étant pas certain, il éviterait simplement d'en parler. C'était plus prudent, et Sebastian privilégiait la prudence quand il s'agissait de rester poli. S'attirer des ennuis auprès de qui que ce soit était la dernière de ses envies, à plus forte raison durant ce genre d'événement. Il était simplement ici parce que Shieru Phantomhive y était, c'était la seule raison qui faisait qu'il avait le droit d'être présent. Il n'était ni Noble, ni réellement important. Et en tant que Majordome du cousin de la princesse, il se devait de rester poli et respectueux, plutôt que d'attirer l'attention sur lui de manière déplaisante. Le Démon doutait fort que son jeune maître soit particulièrement réjoui à l'idée qu'il aille chercher querelle à toutes les personnes qui le heurtaient ou passaient trop près de lui. C'aurait été ridicule, et ce n'était pas son genre. Alors il ne dit rien, détaillant rapidement l'homme qui venait d'arriver. Oreilles en pointe, très longs cheveux, quasiment aussi grand que lui. C'est ce qu'il retint en premier, quand il posa ses yeux rubis sur lui. Il y avait toujours, comme ça, des détails plus marquant que d'autres chez les personnes à qui on parlait ou même qu'on croisait dans la rue, et sur lesquelles on se retournait sans vraiment savoir pourquoi. Aussi si on le lui avait demandé, il doutait fort qu'il se serait souvenu de la couleur des yeux de cet homme ; ceux de son amie en revanche, il aurait pu les décrire avec précision. Et à contrario si on lui avait demandé quelle taille pouvait bien faire cette jeune femme, il aurait du rester très approximatif, tandis que celle de l'autre lui aurait laissé un souvenir plus marquant.

Sebastian ne fit pas vraiment attention à ce qu'elle répondit à cet homme, jetant un bref regard au nœud toujours accroché à son poignet, avant de ne chercher des yeux la jeune fille qui le lui avait donné. Elle parlait visiblement toujours avec son fiancé-ce qui, en soit, ne l'étonna pas le moins du monde-et de là où il était, il lui sembla qu'ils allaient danser. Après tout n'était-ce pas le but même d'un Bal? Danser. Toute jeune fille devait attendre de son Prince Charmant qu'il l'invite à danser, ne serait-ce que par pure symbolique. Connaissant un minimum la jeune Elizabeth, le Démon aux yeux écarlates doutait fort que le désigné fiancé y échappe ; et après tout, ça ne pourrait que lui faire du bien. De toute façon, Sebastian se demandait même parfois s'il était possible de ne serait-ce qu'égaler la vivacité et la joie de vivre de la demoiselle Middleford. Mais ça devait avoir quelque chose d'agréable, après tout ; ne parler qu'à des personnes sérieuses, ennuyeuses, toujours en train de réfléchir à ce qu'ils allaient dire, ça ne devait pas être particulièrement amusant. Sebastian trouvait pour sa part que chaque caractère était appréciable en un sens, que vous soyez toujours en train de rire ou toujours en train de faire la tête. Et après tout, si quelqu'un riait tout le temps, le silence qu'elle laissait parfois régner n'en était que plus appréciable. Si quelqu'un faisait toujours la tête, ses sourires n'en étaient que plus agréables.

Il suffisait de savoir apprécier ces moments à leur juste valeur.

"Ma robe n'a rien, heureusement, je vous remercie de votre sollicitude."

Sebastian reposa son regard sur son interlocutrice, plantant ses iris écarlates dans les siens. Il ne dit rien pendant quelques secondes, puis laissa un léger sourire reprendre sa place sur son visage pâle. Le majordome s'inclina très légèrement, poliment, sans plus cesser de sourire à présent.

«Bien. Tant mieux si votre robe n'a rien, je n'aurais pas aimé vous savoir embarrassée par ma faute. Mais je suis presque certain que même si votre robe avait par malheur été abimée vous seriez toujours resplendissante, Madame.»

Comme elle n'avait pas protesté la première fois ce devait être qu'elle était effectivement mariée, aussi Sebastian ne jugea pas imprudent de le répéter. De toute façon il aurait été mentir que de dire que cette jeune femme n'était pas jolie, elle l'était. Et sachant le temps qu'elles pouvaient mettre à se préparer et à choisir les tenues qui les mettraient les plus en valeur, Sebastian ne jugeait jamais déplacé que de les complimenter sur ce sujet.

Il détourna son regard vers l'Elfe à la tresse, s'inclinant de même légèrement en sa direction, son bras droit-auquel était toujours accroché le ruban-replié contre sa taille. De toute façon il ne pouvait pas partir avant qu'eux-même ne le fassent, même s'il pensait bien qu'ils n'allaient pas rester là indéfiniment ; politesse oblige, tout simplement. Le moins haut placé partait le dernier, à moins de n'y être invité.

«J'espère en tout cas que vous passerez une excellente soirée et un agréable moment, à la hauteur de vos espérance», ajouta-t-il dans un sourire.
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Mar 9 Mar - 23:10

Il etait vrai que Luis etait présent a ce bal en tant que Noble de Moria.Il etait tout aussi vrai qu'il savait pertinemment,comme tout homme et femme importants de la cour royale,que si un bal etait en apparence une occasion de s'amuser pour les jeunes enfants et pour conserver une image politiquement correcte,pour les gens de sa classe sociale et de son âge,le bal etait un événement plus politique que ludique,et cela etait d'une évidence assez prononcée.Exterieurement,un bal etait la pour permettre a des Nobles de s'amuser,de participer a des divertissements,d'oublier les soucis de leur horripilant quotidien.Cela etait la couverture de la vraie nature de ces evenements.En réalité,la plupart des gens savaient bien que le bal etait l'occasion de tisser des liens importants,de permettre a sa famille d'étendre son influence et d'augmenter les divers profits que les entreprises Nobles pouvaient avoir dans leur vie.De toute facons,le quotidien soit disant horripilant des Nobles n'avait rien de difficile.Vivre dans la Noblesse n'etait rien par rapport a la difficulté que devaient endurer les gens du bas peuple,ca Luis s'en doutait.Oh,bien sur,comme toute vie,celle de Noble avait ses inconvénients.Mais pour la plupart du temps,l'Elfe devait bien recconaître que les "désavantages" d'une vie Mondaine etait l'indécision de devoir aller a tel ou telle piéce de théatre,le surplus important de fêtes a laquelle il devaient être présents ou encore l'obligation de se marier avec un ami d'enfance.Tout ceci lui paraissait assez fastidieux,mais Luis avait pleinement conscience que,comparé a des problémes venants du peuple que l'on pourrait qualifier de "pauvre" ces petits soucis n'etaient quasiments rien.En réalité,ces petits soucis n'etait vraiment rien.Luis avait vut la misére de ses yeux,il avait vut les jeunes enfants des rues capables de se battre pour un bout de pain,une denrée qu'il considérait comme presque anodine,alors que pour eux,elle etait l'incarnation de la saveur sur la terre.Il avait été touché par cela,il avait trouvé ses problémes si dérisoires,en comparaison des désavantages que pouvait avoir un pauvre né dans le bas-peuple.Surtout que lui,a l'inverse de la majorité des Nobles de Moria ou de n'importe quel pays,il avait été fiancé,et marié,a une femme qu'il aimait.A une femme qu'il voulait véritablement épouser.Bon,honnêtement,il savait que l'amour avec un grand A ne pouvait plus lui arriver,mais il pouvait s'estimer largement heureux de s'être marié a Sarah Gabrilian.Après tout,elle etait tout ce qu'un homme pouvait souhaiter,c'etait probablement pour cela que Luis l'aimait.Belle,intelligente,douée,forte,bien qu'un tantinet peu sympathique par moment elle savait faire bonne figure quand elle le devait...Non,vraiment,il etait très satisfait d'avoir épousé Sarah.La perspective de savoir qu'il aurait put partager la vie d'une autre femme le mettait très mal a l'aise.Il aimait Sarah de toutes facons.Et il s'etait marié avec elle,de toutes facons.Il n'avait aucunement besoin de penser ce qu'il aurait dut faire si jamais les choses se seraient passées autrement.Et il etait pleinement satisfait de sa situation actuelle,a vrai dire.Sa jeune soeur ayant un avenir brillant,marié a une femme qu'il adorait,nanti d'une richesse plus que considérable,doté d'une influence certaine...La seule petite tache dans sa vie etait celle représentée par son frére,Rolland,qui etait un extremiste.Dans un sens,Rolland n'agissait pas pour une mauvaise cause,après tout renverser le systéme n'etait peut être pas une si mauvaise idée quand on voyait la misére du peuple.Mais très honnêtement,Luis ne parvenait pas a se résoudre qu'un autre systéme pourrait mieux faire que celui présent.Certes,actuellement,les choses n'étaient pas justes,mais sans vouloir être pessimiste,l'Elfe aux longs cheveux etait sur que jamais un univers dirigée par une race comme les Humains,les Elfes ou les Démons ne serait juste.La justice ne pouvait pas être dans les cordes des êtres comme eux,Luis l'avait très bien compris.Qui plus est,les méthodes que son jeune frére voulait employer pour réformer les monarchies de Lysandre etaient tout bonnement anarchistes,et complétements folles.En cela,Rolland etait plus un terroriste qu'un véritable bienfaiteur.Ce n'etait pas de la libération qu'il voulait faire.Aux yeux de Luis,c'etait purement et simplement du terrorisme.Et pour cela,Rolland avait été banni de sa famille,et a présent,Luis faisait comme si le jeune Elfe n'existait pas.Luis Edenweiss n'avait pas de frére.Il avait une soeur,une femme et des parents.Pas de frére,c'etait aussi simple que cela.Du coup,sa vie etait presque entiérement rose,et il n'avait aucun réel probléme.


Ce qui n'etait pas le cas de tout le monde,il suffisait de voir l'organisation de ce bal pour en être convaincu.Alors que les Nobles tels que lui ou Sarah etaient habillés très convenablements,avaient visiblement le sourire aux lévres et s'adonnaient a leur manipulations afin d'étendre leur influence,avant d'oublier un peu tout ces tracas et,pour les plus nantis comme lui, pouvoir enfin se divertir comme des personnes de leur rang le devait.D'autres,plus cupides ou plus simplements moins riches ou moins influents,poursuivaient leur manipulation familiales a travers ce bal.Cela etait les activités Nobles,et pour se rendre compte de leur totale injustice vis a vis des autres classes sociales,il suffisait de regarder les actvités des membres du personnel dans la salle pour l'heure actuelle.Ce majordome a coté d'eux,par exemple,tient.Lui il devait veiller a ce que tout se passe bien autour d'eux,il devait prendre garde a ne pas faire de faux pas,il devait aussi faire attention a ce que le Noble auquel il etait attaché,parce qu'un majordome servait toujours un Noble en particulier,ne fasse pas de bêtises et le corrige si besoin est dans son attitude,il ne devait pas manger,il ne devait pas parler,il devait simplement pallier aux divers problémes qui auraient put se produire.Et si jamais quelqu'un avait l'idée saugrenue de lui rentrer dedans,même si ce n'etait pas du tout de sa faute,le majordome devait s'excuser.C'etait la son rôle,c'etait pourquoi il etait présent.Il n'avait pas le choix,et ce,même si c'etait totalement injuste.Luis ne pouvait être que daccord avec cela,c'etait injuste.Mais cela le favorisait lui,le Noble.Et malgré tout,même si Luis avait un grand sens de la justice,il ne ferait rien pour changer les choses.Parce qu'il avait eu la chance de vivre ainsi,qu'il avait eu la chance d'avoir tout ce qu'il aurait put souhaiter dans sa vie,ou presque,et de ce fait,il ne changerait rien.C'etait égoïste et injuste,et l'Elfe a la tresse grise s'en voulait pour cela.Mais malgré tout ,Luis ne changerait rien.Parce que si il changeait quelque chose,cela serait probablement un mauvais coup pour lui et Sarah,et rendre Sarah malheureuse etait vraiment la derniére chose qu'il aurait put avoir envie de faire.Cela le répugnait,vraiment.Il etait son mari,devait faire son bonnheur.Si il la rendait malheureuse,il ne savait pas comment il réagirait.Tant qu'il resterait fidéle a son couple et qu'il ferait de son mieux pour la satisfaire,tout devrait bien se passer.Du moins l'esperait t-il.

"Ah, Luis, je suis désolée, je m'étais perdue. M'as-tu cherchée longtemps? Je m'en voudrais de t'avoir fait te déplacer autant. J'allais pour ma part remercier ce majordome et le laisser reprendre son travail."

Le jeune Elfe de vingt et un ans sourit a sa femme,avant de penché la tête sur le coté très légérement,en prenant un regard assez amusé.Il aimait beaucoup plaisanter quand Sarah etait a ses cotés,un moyen comme un autre de détendre son doux visage,trop souvent tordu par une expression pincée.Même si elle savait faire bonne figure quand le cas était obligatoire,en l'occurence,maintenant.

Ne t'en fais pas,je t'ai retrouvée,c'est l'essentiel.Et je ne t'ai pas cherchée vraiment très longtemps,au contraire,j'ai eu la chance de tomber sur toi directement après t'avoir perdu de vue.

Il souria de nouveau.Bien entendu,ce n'etait pas totalement vrai,il avait galéré pendant quelques instants a chercher son épouse dans la foule,mais quelques instants lui semblant dérisoire,il les avait purement et simplement éffacés de son imaginaire.


"Ma robe n'a rien, heureusement, je vous remercie de votre sollicitude."

Sarah venait de prendre la parole,remerciant le démon pour ce qu'elle qualifait de sollicitude.Il etait vrai que si cet individu avait mal réagit,alors il se serait retrouvé avec un influent couple Noble sur les bras,et dieu sait que Luis savait que cela n'etait guére enviable.Enfin,il avait bien réagit,et de ce fait,Luis ne pouvait que cautionner son attitude.A la maniére de Sarah,donc qui le remerciait.Luis fit un signe poli de la tête envers le majordome,ne souhaitant pas réellement s'engager dans une conversation sur cette robe.Il faut dire que Sarah n'avait rien,l'incident etait donc clos pour lui.


«Bien. Tant mieux si votre robe n'a rien, je n'aurais pas aimé vous savoir embarrassée par ma faute. Mais je suis presque certain que même si votre robe avait par malheur été abimée vous seriez toujours resplendissante, Madame.»

Cette fois ci,c'etait le démon qui avait parlé.Il complimentait Sarah,en la qualifiant de "Madame" encore une fois,ce qui laissait supposer qu'il avait pleinement compris que la jeune femme etait marié,et sans doute en avait t-il déduit que Luis etait l'heureux élu.Il l'avait complimenté,cela devrait faire un peu plaisir a Sarah,au moins.Elle aimait toujours les compliments,bien qu'en régle générale,elle trouve cela normale d'être belle lors d'un bal.Néanmoins,Luis etait satisfait que la jeune femme fasse bonne impression.Indirectement,cela rejaillsait un peu sur lui.Après tout,c'etait sa femme.


«J'espère en tout cas que vous passerez une excellente soirée et un agréable moment, à la hauteur de vos espérance»

Luis se retourna vers le démon,avec un sourire toujours flottant sur ses lévres,témoignant de son humeur joyeuse,avant que ce dernier ne laisse place a une certaine stupéfaction.Il venait de remarquer que sur le bras du majordome se dressait fiérement un rubant jurant horriblement avec le reste sombre de la tenue du démon.Luis resta un moment assez incrédule,trouvant cette touche de goût assez étrange,avant de finalement opté pour un sourire de nouveau,un peu plus joyeux que precedemment.Ce ruban etait vraiment...Drôle sur lui,c'etait le moins que l'on puisse dire.Même si rien n'aurait put laisser supposer que Luis rigolait intérieurement de ce fameux ruban,il souriait quand même.Elevant la voix a son tour.


Oh,ne vous en faîtes pas pour nous.Pour ma part je passe une soirée des plus merveilleuses,ce bal est vraiment splendide.Miss Grimm a vraiment fait de son mieux pour nous offrir un tel divertissement,j'imagine.

Puis,il se tourna vers Sarah,avant de remarquer qu'autour d'eux,des couples s'étaient mit a danser,le "couple royal" en tête.Il fronca légérement les sourcils,avant de prendre doucement la main de Sarah dans la sienne,plantant son regard bleu dans celui,rouge de son épouse.


Dis moi,Sarah...Voudrais-tu m'accorder cette danse?Cela fait un moment que nous n'avons pas dansé tout les deux.Ce genre de moment me manque beaucoup a vrai dire.

Comme a son habitude,son sourire s'etirait sincérement sur son visage,témoin sur de son honnêteté,et de sa bonne humeur.Il esperait quand même ne pas froisser le majordome en proposant ainsi face a lui une danse a sa jeune femme,sans quoi il se pourrait que ce démon ne le porte pas dans son coeur.Et peu importait son statut social,Luis n'aimait pas se faire des enemis.Uniquement des amis.
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Megumi Voluison
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Sam 20 Mar - 5:32

Megumi aurait voulu, mais elle ne pouvait pas.

Elle aurait bien voulu lever les yeux et parler de façon dégager au jeune noble, mais elle n’y arrivait pas, c’était plus fort qu’elle. Avant tout, elle était timide et réservée, toujours intimidée dès qu’elle était seule avec quelqu’un, à plus forte raison, un homme. Certes, elle le savait parfaitement, elle l’avait immédiatement compris en le voyant, le Van Kardell était un homme gentil et respectable, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour quoi que ce soit –et elle ne voulait pas avoir quelque chose contre lui, de toute manière-, mais c’était juste pour fort qu’elle. Il était grand, plus fort qu’elle, avec une vraie posture noble, et beau en prime. Oui, beau… Elle ne pouvait pas le nier, puisque c’était indéniable. Parfaitement objectivement, vraiment, il était réellement beau. Elle aurait bien aimer le regarder encore un peu, pour être sûre de n’avoir rien manqué, que ce soit de ses cheveux en bataille ou de ses magnifiques yeux, ou encore de son sourire qu’elle avait tout de suite trouvé rassurant… He ?! Mais qu’était-elle en train de penser ? Elle se sentit plus gêner que jamais soudainement. C’était si embarrassant de penser ce genre de chose, surtout qu’il était juste à côté d’elle, très proche d’elle… Ses joues s’enflammèrent vivement. Elle plaqua d’un seul coup une de ses mains sur sa joue, histoire de se rafraîchir un peu, mais eu la déception de constater qu’elle avait la main moite et chaude. Elle n’était pas à l’aise… Ce n’était pas de la faute du garçon, en réalité. Mais pour être honnête, si, cela l’était. Mais elle ne l’aurait jamais dit ouvertement. C’était juste de sa faute, d’être aussi réservée. Lui était tellement gentil avec elle, alors qu’elle ne lui rendait que si mollement… Elle se sentait un peu gêner d’être ainsi, sur le coup. Elle essayait de son mieux pour ne pas se sentir trop mal, mais curieusement, elle se sentait de plus en plus submergée. Elle était à l’aise, mais d’une curieuse façon. En tout cas, elle avait chaud, mais c’était assez agréable aussi, même si elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi. C’était compliqué, bien trop compliqué pour qu’elle comprenne quoi que ce soit de ce qui se déroulait, honnêtement. Depuis plusieurs minutes, elle avait commencé à décrocher. Elle s’en voulait de ne pas lui accorder plus d’importance puisqu’il était une personne intéressante et qu’elle appréciait d’or et déjà. Megumi aurait aussi bien voulu lui parler aussi bien qu’il ne faisait. Il devait se sentir mal de parler avec elle, non ? Elle se dit soudainement que l’éducation était importante. Il lui arrivait si peu de parler avec des personnes aussi sympathiques que lui, que dès que cela arrivait, elle en perdait tout son latin ! Quelle horreur… Elle avait l’impression de s’emmêler les pinceaux et de dire n’importe quoi dès qu’elle ouvrait la bouche, que le bruit à côté d’elle était assourdissant, qu’il faisait plus chaud qu’il le devrait, qu’il n’y avait pas un trou d’air, qu’elle était compressée –ce qui pouvait toujours s’expliquer par ses vêtements, d’ailleurs…- , que rien n’allait, en même temps qu’elle éprouvait l’exact contraire de chacune de ses choses. Non, elle ne pouvait pas dire ce qu’elle ressentait, c’était indescriptible. Et peut-être même était-il mieux qu’elle ne cherche pas plus loin et qu’elle se re-concentre sur la conversation. Elle leva les yeux, décidant de ce calmé momentanément. Malheureusement, même si elle tentait désespérément de convaincre son cerveau que rien ne se passait réellement, celui-ci ne sembla pas vraiment comprendre ceci. Au contraire, à peine eut-elle levé les yeux et qu’elle les eut poser sur le visage du jeune noble, tout repris de plus bel ! Elle s’en serait sérieusement giflée, si cela avait pu remettre ses idées en place. Malheureusement, - ou heureusement – si elle s’était giflée juste devant le nez de Yann Van Kardell, elle aurait été certaine de passer pour une folle échappée de son asile avec beaucoup d’avance… Voir même devant tout les gens qui avaient amené avec beaucoup de grâce leur noble présence aux réjouissances.

Le jeune noble en face d’elle souriait, ce qui, à son humble avis, ne faisait qu’augmenter son élégance, totalement objectivement. Il était clair que personne n’aurait pu dire qu’il était laid, ou elle aurait hurlé au scandale – ou à l’achat de lunettes. Enfin, il lui semblait parfaitement normal de dire qu’il était élégant et même beau. En réalité, Megumi était en train de se dire qu’elle pourrait se jeter aux cous des gens pour avoir dit quelque chose qui n’allait pas comme elle voulait, ce qui était très curieux, puisqu’elle était plutôt réceptive aux avis des autres, et donc, ce qui la fit avoir un gros blanc dans ses pensés. Pendant quelques secondes, elle ne pensa plus rien, se contentant de garder ses yeux à moitié sur le visage du garçon et à la fois sur le bal. Sincèrement, elle avait du avoir un air digne des plus grand génies de l’idiotie. Et cela ne la fit pas rire, puisqu’elle se trouva réellement, réellement ridicule, encore une fois. Mais qu’elle mouche avait bien pu la piquer ce soir, pour qu’elle soit ainsi ? C’était ennuyeux lorsque ses pensés lui filaient ainsi entre les doigts, sans qu’elle ne puisse les retenir ou les contrôler. Mais il y avait bien des jours ou ce genre de chose arrivait, des moments particuliers. Et visiblement, aujourd’hui était rempli de ses grands écarts de contrôle d’elle-même. Si elle n’avait pas été aussi raisonnable et s’était écoutée depuis le début, Megumi était certaine qu’elle aurait finit dans une étrange situation qui… Non, elle ne préférait même pas aller plus loin dans sa réflexion, puisqu’elle était certaine qu’elle déraillerait de nouveau à coup sûr et penserait un tissus d’âneries toutes plus stupides et étranges les unes que les autres. Enfin, les pensés étaient un peu faites pour cela, aussi. C’était ce que l’on ne disait pas, que l’on gardait précieusement pour soit comme un trésor. Selon la jeune noble, et certainement beaucoup d’autres personnes, ils seraient très embêtants que quelqu’un ne puisse pas penser autrement qu’à voix haute. Imaginez qu’il pense que la femme avec qui il parle, avec ses cheveux tellement tirés en arrière que ses yeux même étaient tirés, est moche, il ne pourrait pas s’empêcher de le dire à haute voix, et là, bonjour les dégâts ! Non, réellement, elle ne devait pas se plaindre de ses pensés qui partaient plus vite que l’éclair, elle avait de la chance, après tout : il y avait tout de même des personnes pour lesquelles l’on était en droit de se demander si elles pouvaient même penser correctement, alors… Elle devait être positive ?


« Vous n'avez pas à me remercier, je suis moi-même très heureux d'avoir pu vous parler . Et en effet, il aurait été malheureux que vous passiez la soirée à regarder les autres s'amuser sans pouvoir vous-même le faire. Une jeune fille mérite toujours de rire et sourire lors de ce genre d'évènement. Je pense que vous le méritez particulièrement. »

Tiens, elle avait bien fait de se concentrer de nouveau sur la conversation, puisque le garçon venait de reprendre la parole. D’un coup d’un seul, Megumi braqua ses yeux changeants sur le sol, comme si elle avait peur de croiser un monstre- alors que c’était plutôt le contraire, d’ailleurs. Et elle se félicita directement de se réflexe puisque quelques secondes après à peine, ses joues reprenaient une belle teinte d’un rouge bien prononcé. Elle le méritait particulièrement ? Cela lui allait droit au cœur, sincèrement. Elle était définitivement bien heureuse de quoi que le jeune noble aux yeux bleus lui dise. Elle était même à la limite de se réjouir de ses potentiels reproches… Totalement fou, au final. Megumi ne creusa pas plus loin dans la phrase, déjà bien trop occupé à digérer ce qui était à la surface. En particulier la fin de ses paroles. Rire et sourire ? Elle le faisait particulièrement aujourd’hui, puisqu’entre ses rougissements s’étaient de nouveau dissimulé un petit sourire satisfait. En revanche, son regard semblait bel et bien arrêté sur le sol. Pas que celui-ci ai quelque chose particulier –quoi qu’elle allait finir par le trouver magnifique à la fin – mais disons qu’elle pouvait le regarder aisément, sans lever les yeux vers ce qui semblait être à son cerveau un amont de lumière qui figeait toutes ses pensés vers lui-même. Curieuse facétie… Mais qui fonctionnait un peu trop bien…

« Mlle. Voluison, je me demandais, avez vous un cavalier? C'est juste une simple curiosité de ma part. Car si vous n'en avez pas, et si bien évidemment vous le voulez bien et le pouvez, j'aurais beaucoup aimé danser avec vous. »

Sur le coup, et juste avant d’entendre le reste de la phrase avec le geste de main du noble, elle faillit demander d’un air totalement surpris : « Pardon ? ». Mais parce qu’elle avait un minimum de retenu, et parce que sa voix ne sortait pas, elle ne le demanda pas. Plus vive qu’un guépard, ou un quelconque fauve, elle avait subitement relevé la tête, provoquant un renvoi éloquent de ses quelques boucles châtaines. Elle allait réellement avoir son cota de surprise pour le mois en un seul soir, c’était impossible… Tout comme le début de ses paroles, la fin ne fit qu’amplifier sa surprise. Danser avec elle ? Pendant quelques secondes, elle se demanda si elle avait déraillé, puis s’il avait déraillé, puis s’il était sérieux. Elle mit quelque temps à comprendre que rien n’avait fait fausse route et qu’elle avait bien entendu. Et il lui en fallut un peu plus pour qu’elle arrête de cligner des yeux de surprise, et puis qu’elle cesse de le fixer avec autant d’insistance sans réellement voir plus que le bleu de ses yeux. Sincèrement, elle pensait avoir mal entendu, mais ce n’était pas possible. Megumi était réellement tombée sur les fesses là.
Lorsqu’elle eu repris ses esprits et qu’elle fut en état de réfléchir relativement correctement, elle redirigea son regard l’orchestre, tirant sur l’un de ses doigts, comme si cela pouvait réellement la détendre. Et aussi surprenant que cela sembla fonctionner. Sa jambe ne lui faisait plus mal, en revanche, son doigt allait finir par lui faire mal. Enfin, là n’était pas le sujet, et elle le savait pertinemment. Elle ne pouvait décemment pas laisser le Van Kardell attendre pendant 20 minutes une réponse… Donc, elle devait faire vite. Non, elle n’avait pas de cavalier c’était déjà une chose, et une bonne chose d’ailleurs. Megumi n’était pas fiancée, et donc encore moins mariée, alors pour l’instant, elle avait total champ libre de ce côté-là. Ensuite, elle n’avait rien de bien plus intéressant à faire, à part parlé avec lui. En dehors du fait qu’elle pensait que parler avec lui n’était pas ennuyant et qu’elle pensait qu’elle ne pourrait pas s’en lasser même aux bouts de quelques heures – même si ce n’était peut-être pas réciproque- ou de rester dans son coin de nouveau d’elle-même, comme une grande, non, elle n’avait rien de particulier à faire, ce qui lui laissait un champ libre encore plus ouvert. Elle n’avait aucune raison de lui refuser la danse, puisqu’en plus elle ne le haïssait pas, au contraire, elle l’appréciait déjà beaucoup, ce qui était aussi assez particulier parce qu’elle se faisait rarement d’avis aussi rapides. Certainement parce qu’elle le sentait honnête…
Et puis, au fond, cette perspective lui plaisait beaucoup. Pour une fois qu’elle se disait que les cours de danse pourrait lui servir… Donc, elle releva la tête, trouvant que c’était plus décent et commode de répondre en regardant son interlocuteur, et afficha un petit sourire, ses joues toujours légèrement rougissantes.


« Je n’ai effectivement pas de cavalier. Si vous-même vous n’avez pas de cavalière, je ne vois aucun inconvénient à danser avec vous… J’en serais même ravie ! Il n’y a rien qui semble m’en empêcher alors… Pourquoi pas ? Oh, si vous êtes certain que vous le voulez bien, bien entendu… »


Elle ne pouvait que sourire et se poser des questions, il était impossible qu’elle fasse autre chose dans cette situation. Ses émotions restaient toujours aussi indescriptibles et toujours aussi nombreuses et en même temps...

Quelle magnifique soirée, quel magnifique bal, quel magnifique interlocuteur !



[Je commence ton pourrissage de vie! 8D
Bonne chance pour le décryptage, j'ai du écrire une tonne d'âneries O__o.]
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Dail Shan'haron
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Jeu 25 Mar - 2:17

Dail avait cessé de penser à de déplaisantes choses, et avait plongé son regard vert dans celui bleu d'Amy, guettant la réaction évidente mais néanmoins nécessaire de la jeune fille. A songer aux malheurs tout au long de la soirée, il ne pourrait que se mettre lui-même de mauvaise humeur, or il s'était promit en arrivant dans la grande salle richement décorée que rien ne viendrait gâcher cette magnifique fête. Ce n'était alors pas pour verser de sa propre main cette bouteille d'encre sur ce beau livre d'images encore neuf; Il voulait garder ce livre en bon état le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'il s'abîme lui-même, rongé par le temps. Dail en avait conscience, cette pensée pouvait paraître sur l'instant complètement absurde, cette comparaison étant loin d'être la meilleure qu'il aurai pu utiliser. Mais il n'en avait cure, sur le moment, personne n'était de toute manière en mesure de lire ses pensées, personne ne pourrait de ce fait rire des phrases qui lui traversaient de temps à autre l'esprit. Et bien heureusement, d'ailleurs, le jeune Prince osait à peine imaginer le malaise qu'il aurait eu à se retrouver en face ou non loin d'une personne ayant ce don si particulier. Savoir que ses pensées auraient pu être fouillées à n'importe quel moment, par quelqu'un qu'il ne connaissait pas, lui laissait un goût amer dans la bouche, et une légère panique qui lui tordait le ventre. L'esprit, notre esprit, était notre jardin secret, là où toutes nos pensées s'entrechoquaient, erraient sans but précis, cherchaient des réponses, des solutions. Un endroit où la seule voix qui pouvait faire écho était la nôtre, inviolable sanctuaire que profaner aurait été un véritable crime. Forcer cette barrière intime et se retrouver en possession d'informations qui ne vous concernaient pas, ou au contraire vous concernait trop, était aux yeux du jeune homme aux cheveux dorés un crime aussi immonde qu'un vol ou un meurtre. Il ne pensait pas exagérer en pensant cela, beaucoup d'autres personnes auraient sûrement été de son avis s'il avait demandé à la salle son opinion sur la question. Il ne pouvait que se réjouir que l'être vivant ne possède pas une telle capacité. Enfin...Peut-être certaines exceptions possédaient d'étranges 'dons', mais comme il l'avait utilisé, le mot 'exception' convenait très bien ici. Nos pensées étaient nos pensées, et nous étions libres de les faire partager. Celles que l'on gardaient secrètes n'avaient pas à être connues, pas même ne serait-ce que d'une seule personne, c'était tout. C'était une question de respect envers l'autre, personne n'allait fouiller dans les affaires de son voisin, c'était exactement la même chose.

Dail devait bien admettre tout de même que la tentation était parfois trop forte pour qu'on y résiste. Cette personne en face de vous, si vous saviez qu'elle vous cachait quelque chose, gardait un secret, vous tenteriez alors par tous les moyens possibles qu'elle vous révèle cette information, même si elle n'avait à vos yeux aucun intérêt. La curiosité poussait bien loin les gens, parfois même à faire du mal à leurs amis juste pour être au courant. Certes, il n'était guère agréable de savoir que quelqu'un à qui vous teniez vous cachait des choses, mais il fallait laisser ce sentiment de 'mise à l'écart' de côté et penser au fait que cette tierce personne avait très certainement une bonne raison de ne pas vous dire ce secret qu'il prenait tant de mal à cacher et ne pas faire déborder. La compréhension était la pierre angulaire (Comme j'aime cette expression!XD) d'une bonne relation, et si vous ne le compreniez pas, vous risquiez de perdre un ami. Ou un petit-ami, d'ailleurs. Dail, en regardant une nouvelle fois toutes les personnes qui riaient et parlaient autour de lui, s'échangeant félicitations et compliments, posa sans le vouloir son vert regard sur Hannibal, visiblement en pleine discussion avec quelques autres personnes, un peu plus loin. Un groupe de femmes vêtues de robes aux couleurs plutôt vives venait de se déplacer, lui permettant ainsi de voir la silhouette de l'homme aux cheveux noirs, qu'il avait perdu de vu lorsqu'ils étaient montés dans les calèches les emmenant vers la contrée de Moria, beaucoup plus tôt dans la journée. Il le regarda ainsi l'espace de quelques secondes, avant de se retourner de nouveau vers Amy, toujours aussi souriant. Il avait l'air de bien se porter, cela lui fit plaisir. Bon, ce n'était pas comme s'il avait pu lui arriver malheur pendant le bal ou durant le voyage, mais le voir non loin de lui le rassurait d'une certaine manière. C'était ridicule, mais il était comme il était, s'il avait cherché Hannibal des yeux et qu'il ne l'avait pas trouvé, il se serait inquiété et aurait continué jusqu'à ce qu'il le trouve parmi la foule anonyme. Comme si le perdre de vue quelques instants allait avoir un impact considérable sur le déroulement de la soirée. Il n'allait pas s'envoler s'il ne le regardait pas, il allait falloir qu'il arrête d'avoir ainsi peur que ses proches disparaissent dès qu'il avait le dos tourné. Tout allait pour le mieux, que ce soit Hannibal, Amy, ils seraient toujours là, il n'avait pas à s'inquiéter de la sorte.

Une moitié de son cœur s'était brisée avec la disparition de sa famille, mais l'autre moitié était toujours présente, et il se devait d'en prendre soin. Il ne la laisserait jamais se fissurer, ni se briser à terre en un millier de morceaux qu'on ne pourrait jamais recoller ensemble. Même si tout allait mal, il ferait de son mieux pour que rien n'atteigne ces personnes. Ses amis, toutes ces personnes, elles étaient ce qu'il avait de plus précieux à ce jour. Pour elles, il protégerait son Royaume, il les protégeraient, pour qu'elles n'aient jamais à souffrir. Il le voulait, que ces gens placés sous sa responsabilité ne souffrent pas, ce n'était pas la volonté qui lui manquait, mais...En était-il capable? Cette pensée lui fit l'effet d'un coup de poing, et pour un instant, son sourire disparu, remplacé par une expression désenchantée. Il avait beau essayer de chasser ses pensées maussades, elles revenaient à chacun de ses songes, comme si elles avaient été là, cachées dans l'ombre, attendant la phrase qui leur permettrait de revenir sans peine. Il détestait ça. Pour un peu, il se serait frappé la tête contre un mur, mais se retint de justesse, se souvenant qu'il n'était pas seul dans la pièce, et que dans ce lieu où s'organisait le bal donné en l'honneur du solstice d'hiver, il représentait son pays. La main chaude d'Amy qui avait saisit la sienne, acceptant dans ce geste la danse proposée, le fit sursauter, et en regardant la jeune blonde qui souriait, il retrouva son propre sourire, qui vint de nouveau étirer ses lèvres, ne laissant aucune trace de tristesse sur son visage. C'était vrai, cette soirée n'apporterait que du bonheur dans le cœur des invités. Il n'y avait aucune raison de songer au passé et à tout ce qui s'était passé voilà trois ans de cela. Il fallait attendre, laisser cela dans un côté de sa mémoire, pour ensuite faire le deuil une fois que tous les problèmes seraient réglés et la paix revenue. La musique était magnifique, comme Amy l'avait fait remarquer, et résonnait à ses oreilles en une douce symphonie. Il serra légèrement la main de la Princesse aux grands yeux bleus dans la sienne, et dit, haussant sa voix afin qu'elle puisse l'entendre par-dessus la musique qui continuait de rythmer les pas des danseurs qui commenceaient à s'avancer au centre de la pièce:


« Je suis réellement heureux d'être venu ici. Excusez moi si par maladresse je manque quelques pas lors de cette danse. »

Et sur ces mots, il entraîna délicatement Amy au centre de la pièce, et entama la danse, une de ses mains tenant toujours celle de la jeune fille, son autre main ayant trouvé l'habituelle place qu'elle se devait d'avoir dans ce genre de danse, c'est à dire dans le dos de sa partenaire. Il souriait toujours, soulagé pour un temps, son corps bougeant presque automatiquement au son de la musique. Chaque bal était différent, chaque danse était différente, et celui-ci promettait d'être encore mieux que tout ceux auxquels il avait déjà assisté. Peut-être qu'il espérait juste quelque part que certaines choses trouveraient une fin ici, et que d'autres débuteraient, dans cette ambiance festive et joyeuse.
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Elizabeth Middleford
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Elizabeth Middleford

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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Dim 28 Mar - 0:47

Elizabeth possédait, comme tout un chacun, un certain nombre de rêves, plus ou moins réalisables, plus ou moins importants, plus ou moins sérieux. La petite blonde se plaisait souvent à rêver; des pensées lancées au hasard de ses réflexions lors de vagues moments où rien, aucune préoccupation d'aucune sorte que ce soit ne lui bridait l'esprit. Elles partaient alors, innocentes et vagabondes, loin au delà des limites que la fillette leur avait imposé en d'autres circonstances. Alors elle cédait à toutes ses envies et caprices, aussi nombreux que les étoiles qui éclairaient le ciel lors des nuits trop noires, ou que les âmes qui peuplaient ce bas monde. Plus forts aussi que les vents qui constamment battaient le beau royaume de Moria et faisaient ployer les arbres qui parsemaient monts, vallées et collines. Ce devait être le cas de beaucoup de personnes, songeait-elle parfois, en particulier des enfants. Le temps passant, les secondes s'égrainant inlassablement les unes après les autres sans jamais marquer la moindre pause finissait par fatiguer l'esprit, et ternir ces chimères aux contours certes le plus souvent flous, imprécis, mais qui donnaient aux gens le courage d'avancer, de vivre plutôt que de survivre. Ce ne devait pas être sans raison que l'on parlait de son enfance, après réflexion et avec un peu de recul, comme de l'une des plus belles, pour ne pas dire la plus belle, période de toute une vie.

Les doux songes étaient le lot de chaque personne heureuse, à n'en point douter. Une sorte d'objectif à atteindre, un point à fixer et vers lequel marcher, que l'on sache ou non si on pourrait un jour le toucher, ne serait-ce que l'effleurer du bout des doigts. Pierre angulaire de la joie et symbole même de la naïveté tantôt limitée mais présente, tantôt poussée à l'extrême dont savaient si bien faire preuve les jeunes demoiselles de la noblesse. Bien entendu, se laisser dépasser par des songes qui ne connaitraient jamais l'aboutissement était une chose particulièrement dangereuse. Parallèlement, tous les laisser mourir, faner doucement sans plus s'en soucier par peur de ne pas réussir, par peur de ne plus pouvoir les quitter des yeux pour savoir se focaliser sur des aspects mille fois plus sérieux des choses et de la vie en général. Lizzie n'avait pas ce genre d'ennui; dans la mesure où les responsabilités qu'elle tenait entre ses fines mains blanches se résumaient simplement à bien se tenir, à sourire -ce qu'elle faisait de toute manière naturellement, sans que l'on ai besoin de le lui demander-, de parler correctement, d'être jolie, gracieuse, d'assister assidument à ses cours, et d'être gentille au possible avec tous ceux qu'elle croisait. La plupart de ces taches, à vrai dire plus de la grande majorité, restaient plus que simples, basiques, habitudes qu'elle avait acquises au fil des années. A force de répéter ces gestes, elle avait fini par prendre ces plis et, au final, n'avait guère plus l'impression de posséder quelque devoir que ce fut. On ne lui conférait pas de véritables missions de confiance, nécessitant de grandes capacités. On n'exigeait point d'elle un sérieux à toute épreuve. Ce qu'elle devait faire était faire ce qu'elle voulait. Sans nul doute était-ce là la raison pour laquelle elle pouvait se permettre de s'imaginer tant de choses, concernant essentiellement son avenir, un futur proche ou lointain où tout allait toujours merveilleusement bien, où chaque nouveaux matins étaient autant de cadeaux lui étant accordés. Leur étant accordés. Certains d'entre eux resteraient du domaine de l'onirique pour le restant de ses jours car, si elle était d'un naturel relativement gai et confiant, elle savait se rendre compte des choses. Cela lui plaisait juste d'y penser. Elle rêvait des rêves égoïstes qui caractérisaient si bien l'être humain. Elle rêvait de bals à n'en plus finir, de vie éternelle, d'anges, de paysages plus magnifiques les uns que les autres, de champs de fleur embaumant tel ou tel lieux à des kilomètres à la ronde, de longs voyages. Mais pas seulement. Elle songeait également à de longues danses, de banquets confectionnés avec le plus grand soins et faits des mets les plus raffinés qui soient, accompagnés de musiques à vous en faire venir les larmes aux yeux. De mariage souvent et, sur ce point là, aucune inquiétude pour elle. Car elle savait, elle savait de manière sûre, que l'homme avec lequel elle passerait sa vie entière était et serait toujours celui auquel elle tenait le plus, celui auquel, sans la moindre hésitation, elle donnait son cœur sans crainte de le voir brisé. Avec lui, se disait-elle, il était plus en sureté encore qu'entouré de milliers de centaines de gardes armés jusqu'aux dents. Et lors de soirées semblables à celle-ci, la demoiselle Middleford ne pouvait s'empêcher de penser à ce qui serait, plus tard, leur mariage. A elle et Shieru Phantomhive. Elle aimait bien la musique qui était jouée mais en désirerait un encore plus belle pour cet événement qui ne viendrait que dans de nombreuses années, commenta-t-elle pour elle-même. Son regard rivé vers celui si bleu du jeune borgne, elle se demanda quels pouvaient bien être ses rêves les plus chers, à lui. Les siens étaient transparents, on pouvait les lire dans ses yeux, dans sa manière d'agir si l'on prenait le temps de s'y attarder quelque peu. Ce n'était pas le cas de son fiancé. Elle avait beau chercher et chercher encore, elle ne parvenait à être certaine de la moindre de ses hypothèses.

Elle ne doutait pas une seule seconde du fait qu'il en ait, bien qu'elle dû avouer que les responsabilités qui reposaient sur des épaules qui, bien qu'ayant d'apparence l'air si fragile, étaient plus solides que l'on aurait été tenté de le croire, étaient bien plus lourdes et nombreuses que les siennes. Les rêves, c'était important, pas vrai? La simple idée de perdre les siens l'effrayait; aussi avait-elle décidé, depuis un moment déjà, de les garder jusqu'à ce que la mort l'entraîne, et après tout, peut-être bien même après. Et, autant qu'elle le pourrait, d'en donner à Shieru, l'aider comme elle le pourrait. Ils allaient d'ailleurs danser; lorsqu'ils se marieraient, ils danseraient également mais seraient cette fois les personnes importantes de la soirée. Et sa robe n'aurait pas ces teintes vermeil -qu'elle trouvait toutefois élégantes et mignonnes, il ne fallait pas se méprendre- mais une couleur plus adaptée pour une jeune mariée, à savoir d'un blanc immaculé, comme la neige fraîchement tombée qui recouvrait le sol d'un manteau blanc de silence. Lorsque Shieru lui répondit qu'il ne demandait qu'à la croire, elle hocha vigoureusement la tête, l'esprit embrumé par ces dernières pensées et l'ambiance festive de la soirée. Elizabeth n'avait nullement perdu son sourire, au contraire. Les commissures de ses lèvres remontèrent un peu plus. Cette bonne humeur n'était pas prête de la quitter, l'engouement qu'elle éprouvait à l'égard de ces fêtes suivant l'exemple de son sourire. Elle voulait être heureuse pour toujours, et savait qu'au fond, elle le pouvait. On pouvait toujours être heureux quand on essayait; et elle le serait assurément. Se le répéter à longueur de temps l'y aiderait peut-être.

"Mais pour répondre à ta question: oui, nous allons danser, ensemble même. Et je vois mal un meilleur moment que maintenant."

Elle posa derechef ses yeux émeraude -qui étaient entre temps partis admirer toutes les tenues des jolies dames les entourant, ainsi que des magnifiques parures qui ornaient leur coup- sur le jeune homme en face d'elle. Il n'y avait personne d'autre avec qui elle aurait voulu danser, lui seul avait toute son attention. Il était tellement plus agréable de faire ces pas de danse avec quelqu'un que vous aimiez, pensa-t-elle. S'il l'aimait en retour? Elle avouait ne pas s'être posé la question, et n'en manifestait pas la moindre envie. De telles questions apportaient-elles jamais rien de bon? Ce qu'elle savait, c'était que la manière dont les choses étaient alors lui allait plus que bien. Qu'elle avait plus encore que tout ce dont elle aurait pu avoir envie, gâcher cela aurait été stupide. Elle était particulièrement impatiente d'entrer sur la piste de danse, gracieusement, accompagnée du jeune cousin de la Princesse Grimm. Elle avait envie de chantonner, de crier et de rire. Ne le ferait bien évidemment pas, ce comportement étant en parfaite contradiction avec toutes les règles de bienséance que l'on lui avait apprises depuis sa plus tendre enfance. Ce qui n'enlevait rien au fait qu'elle en mourait d'envie... Le jeune homme au cache œil avait fait un pas pour se retourner vers elle après avoir prononcé ces quelques paroles, avant de n'enchaîner, sur ce même ton que la demoiselle Middleford aimait tant, depuis tellement d'années maintenant qu'elle avait arrêté de compter.

"Alors, qu'en dis-tu? Accepterais-tu de danser avec moi?"

Il n'y avait pas le moindre doute à avoir quant à la réponse que serait la sienne. Les étoiles du ciel entier se seraient toutes éteintes avant que ne vienne le jour où Elizabeth refuserait une telle invitation venant de la part de son très cher fiancé, c'était là l'évidence même. Mais la demande était de rigueur ici, l'étiquette le voulait. Et puis, elle aimait avoir le plaisir de répondre que oui, tout simplement. La question toutefois restait purement rhétorique en elle-même, il ne risquait pas le moins du monde d'essuyer un refus, d'autant qu'elle avait assez clairement, à son sens du moins, fait part de son envie d'aller danser avec lui aussitôt que la musique avait commencé à retentir, douce et belle, à leurs oreilles. La jeune fille en rouge n'était pas assez contradictoire pour avoir de telles réactions. Le plus souvent même, ses agissements étaient simples à deviner, à l'extrême même. De même pour ses motivations; se les figurer était tout ce qu'il y avait de plus facile, contrairement à certaines personnes qui elles, étaient tout à fait imprévisibles. Son regard s'arrêta, l'espace d'un instant seulement, sur un groupe de personnes dont le conseiller de mademoiselle Grimm. Il illustrait à merveille cette catégorie de personnes: impossible de prévoir à l'avance ce qu'ils comptaient faire, que ce soit pour la semaine qui suivrait, les jours, les minutes ou même, dans une moindre mesure, dans les secondes qui suivraient. Or, ce n'était pas son cas: quiconque l'aurait connu, ne fut-ce que sommairement, aurait pu décrire dans le détail, peu ou prou, ce qu'elle ferait, à savoir dire oui, danser, être de bonne humeur toute la soirée durant, parler, rire, plaisanter, se reposer, et recommencer, et ainsi de suite, encore et encore.

Elle posa sa main gantée de blanc sur la sienne avant même de donner sa réponse, faisant dans le même temps un pas en avant vers lui. Son cœur battait la chamade, mais cela ne faisait rien; ce n'était pas ce sentiment que vous aviez lorsque vous étiez triste. Il ne vous serrait pas la poitrine tel un étaux de fer, il ne vous donnait pas envie de pleurer toutes les larmes de votre corps. Au contraire même, il était agréable. Ce sentiment hantait souvent Lizzie, et elle savait -elle ne savait pas comment, mais en était certaine- que l'habitude n'irait jamais, jamais ternir ce sentiment. Ne l'aurait-elle pas sinon déjà fait, si cela avait dû être le cas? D'autres couples iraient danser, mais elle n'était pas dérangée par cela. Il y avait largement la place et aucun risque qu'ils se heurtent aux autres comme cela en revanche être le cas aux alentours à en juger par certaines chutes qu'elle avait vu de ci de là.

''Bien sûr, j'en serais honorée.'' répondit la jeune noble de sa voix flûtée et enjouée.

Elle ne savait qu'ajouter de plus; rien ne lui venait plus à l'esprit si ce n'était la joie qu'elle éprouvait à la simple idée de danser avec Shieru. C'était sans doute ce qui faisait que l'on disait que l'amour était magique: il transformait chaque instant ordinaire en un unique et merveilleux, et rompait la solitude de chaque pensée esseulée. Elle continuait de sourire, son attention allant maintenant pleine et entière au jeune Phantomhive. Il était, en quelque sorte, son Prince Charmant. Et ils danseraient, cette simple perspective méritant, à ses yeux, cette attention et plus encore.
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Sarah Edenweiss
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Sarah Edenweiss

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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Dim 28 Mar - 3:26

Sarah n'aimait pas particulièrement les bals, mais ne les détestaient pas pour autant. Disons qu'à ses yeux, il s'agissait d'un devoir à remplir que de s'y rendre et faire bonne figure. Bon nombre de personnes pensaient de la même manière qu'elle, elle le devinait aisément, rien qu'à voir certaines expressions ennuyées ou exténuées habilement cachées derrière un éventail. La jeune métisse aux longs cheveux verts avait assisté à ce genre d'évènement depuis sa plus tendre enfance, et c'était pour elle devenu un automatisme de s'y rendre. Jamais de fausses excuses, jamais d'absences, elle était toujours parmi les invités, vêtue de sa plus belle robe et son plus charmant sourire. Qu'importe ce que les autres pouvaient penser de la vie des Nobles, tout n'était pas qu'oisiveté et distraction, il fallait travailler dur pour pouvoir se construire une réputation digne de ce nom et la conserver. C'était difficile à construire, cela prenait des années, et si simple à détruire qu'un mot pouvait suffire à tout faire s'écrouler. On avait apprit à Sarah ce genre de chose depuis toujours, et bien se tenir était quelque chose qu'elle faisait naturellement, sans qu'on ai à lui rappeler d'une quelconque façon. Oui, on lui avait apprit ceci dès son enfance, elle avait passée sa vie à s'entraîner, les bals de ce genre faisant office d'entraînements. Si elle réussissait, on la récompensait, si elle ratait tout, on la punissait. C'était une manière de faire logique qu'elle n'avait jamais blâmer. Tous les coups qu'on lui avaient donné, elle les avaient encaissés sans broncher. Tous les compliments, avec une révérence elle les avaient reçus. Tout ce qu'on demandait des jeunes filles était de faire les petites filles modèles, oui, mais les hommes se rendaient-ils compte à quel point il était difficile de plaire? Certes, elle ne les critiquerait jamais s'ils se trompaient sur leur compte, ils étaient eux aussi affublés d'une difficile mission. Sarah était enfant unique, et de ce fait, elle n'avait jamais pu bien comprendre ce qu'on attendait d'un garçon. Quand elle avait rencontrée Luis, elle l'avait un peu mieux compris. Luis était l'aîné d'une famille de trois enfants, et ses parents avaient placés en lui de grands espoirs. Il devait porter, encore aujourd'hui, la fierté du nom de sa famille, et maintenant qu'elle le portait également, il était de son devoir de faire de même et l'aider le plus qu'elle pouvait. C'était le rôle d'une épouse, c'était son rôle. Et Dieu sait qu'il y avait des choses à corriger. Sarah ne voulait pas dire par là que Luis se débrouillait mal ou que le Père de ce dernier, homme qu'elle respectait énormément, avait fait des bêtises par le passé, non. C'était simplement le jeune frère de Luis. Sarah le connaissait pour l'avoir vu à plusieurs reprises lors de réceptions et de rencontres entre sa famille et celle de son mari. De son nom, Rolland Edenweiss. Adolescent antipathique, au regard perçant, et aux idées dérangeantes. Elle ne l'avait jamais beaucoup aimé, plus que du dégoût, cet être lui inspirait de la peur, à chaque fois qu'elle s'était retrouvée près de lui, elle avait eu envie de fuir. Comme si cet homme pouvait lui faire du mal. L'exact opposé de Luis, en qui elle avait une confiance quasiment aveugle. Elle s'était toujours demandée ce qu'il deviendrait, et le jour où elle avait apprit qu'il avait été déshérité et avait fui, elle n'avait pas été plus surprise que ça. Avec des idées clairement contre le régime actuel, sa famille avait fait la plus sage décision qu'elle aurait pu faire pour éviter le scandale. De toute manière, Luis et Chizu comblaient parfaitement l'absence de ce troisième enfant, elle trouvait. En regardant son mari dans les yeux quelques secondes avant de se reconcentrer sur le majordome paré de noir et la réponse qu'il allait lui offrir, elle se dit qu'elle ferait tout pour que rien n'arrive à cette famille dont-elle faisait maintenant partie. Même si Rolland, par elle ne sait qu'elle magie, revenait et semait la discorde, ou n'importe quel problème de ce genre, elle ferait de son mieux pour aider à garder stable la réputation des Edenweiss. C'était le rôle qu'on lui avait assigné, après tout, et celui auquel elle avait consenti sans rien dire. Ça lui convenait, de toute manière. Depuis qu'elle avait rencontré Luis, elle n'était pas parvenue à s'imaginer son avenir autrement qu'à ses côtés. C'était idiot, et pourtant, c'était exactement ce qu'elle avait pensé.

Ces yeux rouges l'insupportait. A chaque fois qu'elle posait ses yeux pourtant de la même couleur dans ceux du Démon en face d'elle, elle avait envie de hurler. Il était difficile de continuer à sourire en ces conditions, mais elle le fit néanmoins, avec le plus de naturel possible. Elle ne cessait de se répéter que cet homme ne lui avait rien fait, qu'il n'était pas comme celui qui avait fait ça à sa mère, mais malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de le détester. C'était atroce, n'est-ce pas? Détester quelqu'un pour ce qu'il représentait et non ce qu'il était. La jeune métisse avait une attitude condescendante avec cette race de personnes aux yeux rouges et à la peau pâle, qu'elle n'avait pas envers des humains ou des Elfes. Elle le savait, mais ne chercherait pas à la changer pour autant, pour la simple et bonne raison qu'elle savait ce combat perdu d'avance. Elle se contentait juste d'être 'poliment incorrecte' avec les Démons ou tout ce qui s'en rapprochait. Sans doute ce majordome avait deviné qu'elle ne le portait pas dans son cœur, au ton de voix qu'elle avait en premier utilisé pour le réprimander. Qu'importe, ce n'était pas comme si elle le reverrait par la suite, il n'allait pas changer sa vie, elle n'avait pas à s'en préoccuper. Elle croisa ses mains au devant de sa robe, faisant cliqueter ses bijoux. Le Démon aux cheveux noirs lui répondit au même moment en s'inclinant, et elle fit un petit mouvement de la tête en guise de réponse. On ne pouvait décidément pas lui reprocher sa tenue et sa politesse. Il était le genre de personne auxquelles on ne pouvait chercher querelle car leur attitude était exemplaire et leur visage toujours souriant. Ce type de personne qui paraît au premier abord sans défauts. Il avait reprit la parole une seconde fois, toujours cette même politesse dans la voix. Était-il hypocrite ou pensait-il ce qu'il disait, elle se demandait?

Oh,ne vous en faîtes pas pour nous. Pour ma part je passe une soirée des plus merveilleuses,ce bal est vraiment splendide. Miss Grimm a vraiment fait de son mieux pour nous offrir un tel divertissement,j'imagine.

La voix de Luis venait de s'élever non loin d'elle, et son regard se déporta automatiquement sur l'Elfe aux longs cheveux. Il était vrai que ce bal était splendide et particulièrement bien réussi, tout à fait ce dont tout le monde s'était attendu de la part de la Princesse à qui appartenait cet immense château. De superbes couleurs, de magnifiques décorations, une musique tout aussi merveilleuse, tout comme le majordome, ce bal ne semblait avoir aucun défaut. Il aurait fallu tout repasser en revue et saisir la loupe pour détecter les défauts. Elle ne pu empêcher, cela étant, de sentir une once de culpabilité lui étreindre la poitrine. Luis lui avait assuré à peine quelques minutes plus tôt l'avoir immédiatement retrouvée, mais elle savait pertinemment que c'était là un mensonge. Il devait savoir qu'elle le savait, il n'était pas bête. Il avait dit ça uniquement pour la rassurer, et dans un certain sens, elle lui en était reconnaissante. Elle se jura de ne plus s'éloigner de lui à présent, elle espérait simplement qu'il n'avait pas écourté sa discussion avec ses amis uniquement afin de la retrouver, inquiété par son absence prolongée. Elle n'était pas ici pour lui causer du soucis, elle était ici pour l'aider. Et elle s'imaginait que ce n'était pas en se perdant dans la foule qu'elle allait l'aider à quoi que ce soit. Alors que la musique continuait d'agréablement résonner dans la salle, elle senti la main de Luis prendre la sienne, et elle vit le regard de son époux planté dans le sien alors qu'il prononçait ces quelques mots:

Dis moi,Sarah...Voudrais-tu m'accorder cette danse? Cela fait un moment que nous n'avons pas dansé tout les deux. Ce genre de moment me manque beaucoup a vrai dire.

Les yeux de Sarah s'agrandirent sensiblement, et elle jeta un regard autour d'elle, avant de reposer son regard sur Luis, un sourire venant à son tour étirer ses traits. Danser? Bien évidemment, qu'elle le voulait, lui demander tenait plus de la politesse qu'autre chose. Avec un dernier regard pour le majordome toujours à leurs côtés, elle dit, d'une voix qui se voulait polie et légère:

« J'espère que vous passerez également de vôtre côté une excellente soirée. Lors d'un bal si réussi il serait dommage de ne pas en profiter, même si notre bonheur se limite à contempler tout ce beau monde. »

Puis elle posa sa main libre sur celle de Luis et la sienne qu'il tenait encore, son sourire n'ayant pas quitté ses fines lèvres. Il était rare de la voir sourire ainsi, elle ne le faisait qu'en présence de son père et son mari. En parlant de son père, elle ne l'avait pas vu depuis que les invités d'Oria avaient passés le pas de la porte. Sans doute s'était-il perdu dans la masse, en plein discussion avec ses connaissances. Elle aurait tout le temps de le retrouver après, ce bal allait encore durer un moment, si elle ne se retirait pas avant. Mais elle se sentait particulièrement bien en cette belle soirée d'hiver, et avait envie de tenir jusqu'au bout, si on lui permettait. Elle désigna du menton le centre de la pièce, et répondit à son époux, sa voix clairement enjouée, ne laissant aucun doute planer sur le fait qu'une danse lui aurait fait énormément plaisir:

« C'est avec plaisir que je t'accorderais cette danse. Il est vrai que les réceptions se font rares, en ce moment, mais espérer est tout ce que nous pouvons faire. »

Elle resta un moment à écouter la musique jouée par l'orchestre, pleinement satisfaite de la tournure que prenaient les évènements. Elle n'aurait pu espérer mieux, sincèrement, et elle espérait que ce n'était que le début, que ce qui était à venir serait encore mieux, si ça était possible, bien évidemment.
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Ven 2 Avr - 1:13

Luis n'avait pas a se plaindre de quoi que ce soit.Il n'en avait aucune raison,n'en voyait aucune,et de toutes maniéres,n'avait pas la moindre envie d'emettre la moindre plainte.Tout ce qu'un homme aurait put désirer,il l'avait,et cela,il l'avait bien compris depuis longtemps.Quand il etait petit enfant,encore,sa vie avait déja pris le cours plus ou moins sans problémes qu'elle suivait actuellement.Il etait né dans la famille Edenweiss,une famille Noble,respectable et respectée,avec de l'argent et des titres.Il etait né dans la famille que beaucoup auraient aimé connaître de maniére proche.Même si les Edenweiss n'etaient pas les Nobles les plus influents de la cour de Moria,ils étaient tout de même d'une importance non négligeable.Des Elfes Nobles a Moria n'etaient pas si fréquents,et encore moins avec un parcours exemplaire.Son pére n'avait pas eu de réels défauts,pas plus que sa mére lors de l'évolution de leur famille.Tout deux avaient réalisé un parcours qui ne pouvait rendre leur fils que fier d'eux,et encore plus responsable qu'auparavant.Il avait des responsabilités sur les épaules,des responsabilités qu'il savait assez conséquentes.Il savait que sa place etait a envier pour beaucoup,mais par moments,il se demandait si ces mêmes personnes qui enviait sa position se rendaient bien compte des difficultés qu'un Edenweiss,a plus forte raison l'aîné,devait rencontrer.Il en doutait fortement.Faire face aux rumeurs incessantes concernants son jeune frére déshérité,qui faisait plus de mal que de bien a tout ceux qu'il croisait,et qui n'avait clairement pas le comportement d'un Noble quel qu'il soit,cela etait extrêmement compliqué.Il fallait souvent glisser sur le sujet délicat que représentait Rolland Edenweiss,poser les bonnes questions,fournir les bonnes réponses,rester a la fois evasif et précis dans les bons sens du terme...Non,c'etait loin d'être facile de parler du cadet de la famille,surtout devant des inconnus.Il se devait d'éviter habilement le sujet,par n'importe quel moyen.Car au final,Rolland etait bien la seule chose qui ternissait la réputation de sa famille.Après,malheureusement,Luis devait bien avouer qu'il devait depuis peu faire face a un autre genre de problémes,lui aussi particuliérement agacant.En réalité,il l'agacait plus que le cas Rolland.Ce probléme concernait directement son épouse,la belle Sarah.En effet,depuis leur mariage,Luis avait vut plusieurs yeux envieux se retourner vers eux,jaloux de la réussite de Luis,de la beauté de Sarah,et du couple heureux qu'ils formaient,a l'inverse de la quasi majorité des Nobles de Moria.Mais plutôt que de lui causer soucis,ce regard de jalousie le confortait plutôt dans l'idée qu'il avait une vie exemplaire.Non,le gros probléme qui etait survenu après son mariage avec la belle,c'etait ses origines.Celles ci,très obscures pour le grand public,avaient souvent suscitées les ragots et autres commérages dans l'entourage du couple Edenweiss.Il fallait avouer que Sarah,née d'un viol d'un démon sur sa mére biologique,cette derniére refusant catégoriquement de parler au fruit de ses entrailles depuis,ca n'arrangeait pas vraiment les affaires de Luis.Même si,officiellement,Sarah etait bien née d'un pére et d'une mére Elfe,la réalité Luis la connaissait,et elle etait bien moins honorable que ce mensonge destiné a tromper les autres Nobles.Le sujet des origines de l'ex-Gabrilian etait un sujet encore plus délicat que le sujet Rolland,et Luis faisait de son mieux pour l'eviter tant qu'il pouvait.Si ce sujet etait nettement plus embêtant que le déshéritage de son frére cadet,il avait au moins le mérite d'être secret.Aussi,Luis pouvait mentir la dessus,puisque la verité n'etait officiellement pas connue.Tandis que pour Rolland,la vérité etait d'une notoriété non négligeable,et il ne pouvait pas simplement dire qu'il n'avait pas de jeune frére.C'etait faux,tout le monde savait que la famille Edenweiss comprenait trois enfants,dont l'un avait finit par être banni de la Noblesse.Suite a certains événements assez fâcheux,si le jeune marié pouvait dire...Ces deux tâches noires a son palamarés si exemplaire lui faisait parfois mal au coeur.Par moments,il se disait qu'il etait très peu facile d'être le grand frére d'un révolutionnaire inssuportable et banni de sa famille,et l'époux d'une jeune femme faisant l'objet d'innombrables commérages.Non,ca n'etait pas facile d'être cela.Mais il s'en moquait.Il s'en moquait,car il l'etait,et il etait fier d'être l'époux de Sarah Gabrilian.Son frére n'existait plus dans sa vie,il n'avait pas a penser a lui.Il devait s'occupper de ses propres affaires,et de celles de son épouse.Celle ci etant a ses cotés pour le soutenir,comme toutes les mariées de la cour.Comme toutes les mariées en général,dailleurs.Tout ce que pouvait dire Luis de sa situation actuelle,c'etait qu'il en etait heureux,et fier.Et honnêtement,il avait des raisons de l'être.


Raisons qui se firent nettement plus claires que dans les idées sombres de Luis lorsque ses yeux bleux apercurent le sourire de sa femme et quand ses mains sentirent le contact des douces mains de la belle métisse aux cheveux verts.Luis avait toutes les raisons d'être heureux.Il n'arrivait pas a comprendre comment certaines personnes pouvaient parfois lui dire qu'il avait été une erreur d'épouser une enfant dont les origines etaient plus que doûteuses.Il ne comprenait pas cela.Ses parents n'auraient put choisir meilleure épouse que Sarah Gabrilian Edenweiss pour leur fils aîné.Luis aimait sa femme,et sa femme aimait Luis.Peut être pas autant qu'un couple formé par la nature,et non par la volonté parentale,mais Luis savait qu'il ne pouvait désormais faire sa vie qu'avec Sarah.Non pas parce qu'ils étaient liés par les liens du mariage,mais parce qu'ils étaient liés par les liens de l'affection réciproque.Il n'aurait pas put trouver meilleure épouse que Sarah Edenweiss pour partager sa vie,peu importait les origines de la jeune femme.Il s'en moquait.Elle etait bien plus belle,bien plus intelligente,bien plus honnête et franche que pratiquement toutes les femmes qu'il avait put rencontrer dans sa vie.Elle incarnait l'épouse dont le jeune homme avait toujours rêvé.Comment aurait t-il put se plaindre de cela?Sarah etait tout ce dont il avait besoin pour vivre.Sa femme a ses cotés,il aurait put vaincre les rumeurs,les ragots,les commérages,les fréres déshérités,les origines doûteuses,les familles en disgrâce et tout ce genre de problémes que les Nobles se devaient a tout prix d'éviter.Il aurait put vaincre tout cela,et bien plus encore,si Sarah restait a ses cotés.Et il le savait,elle resterait avec lui.Elle etait sa femme,elle faisait parti de sa famille depuis qu'ils avaient échangés leurs anneaux.Depuis le jour ou tous dans son entourage sûrent que Luis Edenweiss finirait ses jours avec Sarah Edenweiss et personne d'autre.Ce jour la,c'etait sans doute l'un des plus beaux de la vie du Noble aux cheveux argentés.Sarah avait été éblouissante dans sa robe de mariée,et le baiser qu'ils avaient traditionellement échangés devant le prêtre les aiyant réunis fut sans doute parmis les plus beaux qu'ils avaient jamais partagés.La nuit qui avait suivit leur mariage fut,elle aussi,fort plaisante.Et plus il contemplait Sarah,souriante,heureuse,dans sa robe si somptueuse,plus il se disait qu'il devait avoir l'air d'un prince,accompagné d'une femme ayant la dignité d'une reine.Oui,Sarah ressemblait a une reine,une jeune reine ou une princesse a ce bal.Elle etait tout simplement splendide.Il y''aurait put avoir d'autres femmes d'autres Nobles a l'habit plus développé,Luis n'aurait d'yeux que pour son épouse.Elle portait sa parure avec une grâce qu'il jugeait inimitable.Elle portait sa robe avec une dignité plus grande que n'importe quelle princesse de comte de fées.Elle etait tout simplement splendide,et il n'avait suffit que d'un sourire sincére pour faire ressortir cette splendeur.Cela ne fit qu'élargir le sourire de Luis,qui serra sa main autour de celle de Sarah,avec douceur et fermeté.Non,cette fois,elle ne partirait pas.Il en avait finit avec son travail,dorénavant,il devait s'occupper de sa femme,comme un époux devait le faire.Et une danse semblait s'imposer dans ces conditions.Après que la jeune femme eu adressé un dernier mot au majordome,Luis fit un sourire a ce dernier,affichant un air d'excuse d'ainsi s'exclure de la conversations qu'ils venaient d'engager.De toutes évidence,ce majordome n'avait pas que cela en tête,après tout.Il ne pouvait se permettre de discuter avec un couple de Noble toute la soirée.Puis,le jeune marié detourna le regard vers Sarah,qui venait a nouveau d'élever la voix,souriant toujours de maniére si attirante.


« C'est avec plaisir que je t'accorderais cette danse. Il est vrai que les réceptions se font rares, en ce moment, mais espérer est tout ce que nous pouvons faire. »

Luis pencha légérement sa tête sur le coté,souriant toujours,avant d'effectuer un demi-tour,tenant toujours la main de Sarah,vers la piste de danse,ou certains couples semblaient enfin se décider a profiter de la musique qui regnait autour d'eux.C'etait peut être leur tour de s'avancer ainsi.Toujours tenant la main de son épouse,il avanca d'un pas décidé vers l'espace libre,a la maniére d'un prince qui descendait des escaliers en tenant la main de sa princesse.Il voulait que sa femme soit heureuse de ce moment,il voulait qu'elle se sente reine un soir.Esperer etait tout ce qu'il pouvait faire.Même si il faisait plus pour l'instant,en l'occurence mettre tout en oeuvre pour le bonnheure de sa femme.Puis,arrivé devant la piste,il se placa face a celle qui partageait sa vie,avant de poser sa main dans le dos de cette derniére,puis de jouer un court instant avec leurs mains jointes pour ensuite la saisir avec douceur,et la lever a la hauteur necessaire pour ce genre de danse.Il souriait toujours,penchant une nouvelle fois sa tête sur le coté.


Les receptions sont rares,en effet.Alors autant profiter de celle ci autant que possible.J'espére que tu apprécieras cette danse.

Puis,avec un pas décidé et experimenté dans l'art de la danse de couple,grâce aux nombreuse lecons qu'il avait recu,Luis fit un pas de coté,pour le poser sur l'espace libre.Après quoi il rapprocha son corps de celui de sa jeune femme,marquant ainsi le début de leur danse.
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Yanougat Van Kardell
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Yanougat Van Kardell

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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Dim 4 Avr - 20:17

Yann n'aurait pas pu être plus ravi par la tournure que prenaient les évènements de cette belle soirée. Il n'avait à la base attendu de ce bal entre les deux Royaumes voisins de Lysandre qu'une soirée commune et habituelle, placée sous le signe de la routine, que rien de particulier ne serait venu animé. Depuis qu'il était tout petit, c'était ainsi, des bals, des réceptions, des dîners, rien qui ne soit nouveau, pendant lesquels, depuis des années, il faisait exactement la même chose. Parler affaires, de politique, toutes ces discussions qu'enfant, il s'était appliqué à suivre malgré les termes inconnus qu'il ne comprenait pas et les noms auxquels il avait du mal à associer un visage. Sans doute que sa compagne n'en avait aussi pas attendu beaucoup en entrant dans cette sale bondée, colorée par les robes de ces demoiselles et dames de la Noblesse. Un bal comme les autres, qui n'aurait que pour seul événement marquant la présence des invités du Pays où le soleil dictait sa loi. Le jeune homme aux yeux bleus n'aurait jamais imaginé, pas même dans un instant de solitude complet durant lequel son imagination aurait pu dériver vers de lointaines et inconnues terres, qu'il aurait pu se passer de cette manière. Renverser la jeune fille aux cheveux châtains, en tout premier lieu, avait été quelque chose d'assez inédit pour lui. D'ordinaire, comme tout bon Noble, Yann surveillait de manière rigoureuse la manière dont-il marchait, et prenait bien garde à ne heurter personne lorsqu'il se déplaçait. C'était une question de principe et de respect qu'on lui avait depuis longtemps inculqué, et il avait le soucis de toujours respecter les règles qu'on lui imposaient avant tout grand événement comme celui-ci. Ça aurait néanmoins pu s'arrêter là, il se serait excusé auprès de la personne qu'il avait bousculé, puis serait reparti à la recherche de son père ou de connaissances parmi la foule anonyme des hôtes et des invités. Seulement, ce soir là, rien ne semblait vouloir se passer comme d'habitude, et il s'était retrouvé à discuter avec Megumi Voluison, la jeune fille qu'il avait par mégarde heurtée. Une jeune personne charmante, s'il en était, et avec qui parler était fort agréable. Sans doute sa gentillesse et sa timidité l'avaient-il incité à rester auprès d'elle le temps que sa cheville se sente mieux, et les choses étant ce qu'elles étaient, il était resté un peu plus longtemps, oubliant complètement la blessure de sa voisine. Pour qu'il préfère passer sa soirée avec elle et non avec son père, elle devait être particulière à ses yeux, et c'est ce sur quoi le Noble aux cheveux blonds foncés s'était penché, légèrement intrigué. Aux yeux de beaucoup, voir du monde entier, elle n'était qu'une simple Noble, d'environ seize ans, jolie et bien élevée, en somme, la petite fille que les parents se plaisent à exhiber à n'importe quelle occasion, celle à qui l'on cherche activement un mari, celle qui n'aura pas de problèmes majeurs dans sa vie sociale, parce que même si elle est timide, elle est belle et bien habillée, et que ces deux facteurs prônent avant tout. Une Noble normale, que rien apparemment ne distingue des autres, en apparence. Peut-être que s'il l'avait vu sans s'arrêter pour lui parler, Yann n'y aurait pas même fait attention. C'est en parlant aux autres et non en les regardant que l'on peut être amené à les apprécier, et il pensait qu'en l'occurrence, Megumi faisait partie de ces personnes qu'on ne pouvait qu'apprécier en les écoutant parler. Tout du moins, c'était l'impression qu'il en avait, et il songeait qu'il aurait été tout à fait incapable de détester la Noble aux yeux verts, même s'il l'avait voulu de toutes ses forces. Les personnes que Yann détestaient étaient ces personnes qui se croyaient mieux que le reste du monde, sûres d'elles, comme si rien ne pouvait les atteindre et les faire tomber de ce trône qu'elles s'étaient elles-mêmes fabriquées afin d'étaler cette pseudo-puissance qu'elles pensaient avoir en leur possession. Or, la demoiselle Voluison ne semblait pas du tout être ce genre de personnes. Il aurait pu dire sans avoir trop peur de se tromper qu'elle devait être timide, gentille, polie, peut-être un peu tête en l'air, mais cela n'enlevait rien à son charme. Enfin, il voulait dire...Yann rougit de ses propres pensées au moment même où Megumi releva ses yeux vers lui, et il voulu se gifler d'avoir pensé à de telles choses. Complimenter une Dame était quelque chose qu'il faisait chaque jour, avec un grand sourire, mais c'était loin de venir du cœur, c'était une simple formalité. Et même si cette Dame était très belle, il la complimentait uniquement car il le devait. Et là, il venait de complimenter la jeune Voluison de son plein gré, sans y penser. Ça avait beau paraître anodin, cela n'empêchait pas que ça l'avait beaucoup troublé.

Peut-être y avait-il une explication à ces pensées dont-il avait plusieurs fois rougi, mais il se refusait ne serait-ce même qu'à sérieusement étudier cette possibilité, qui ne l'aurait de toute manière fait rougir que plus fortement. Tentant de retrouver une couleur normale, il promena son regard bleu comme le ciel d'été sur l'assistance, et vit plusieurs couples entamer la danse au centre de la pièce, dans une valse colorée de robes et de rires. Les bals avaient toujours beaucoup de succès dans la Noblesse, et c'était de loin l'évènement favori du jeune homme. Les danses étaient toujours joyeuses, et permettaient de faire connaissance avec une cavalière d'un soir, qui pourrait, qui savait, devenir une amie chère à nos yeux, ou même la personne avec laquelle l'on passerait le reste de notre vie. Le regard de Yann se posa sans le faire exprès sur une silhouette qu'il connaissait bien, et il haussa ses sourcils en un signe de surprise. Tiens donc, son père s'apprêtait-il aussi à danser? Il était en compagnie d'une Dame souriante aux longs cheveux blonds, qui ne cessait de porter à sa bouche sa main gantée pour masquer ses rires. De là où il se trouvait, il pouvait voir que son père souriait aussi. Yann poussa un petit soupir, détournant ses yeux de son père, pour les reposer sur la jeune fille devant lui. Depuis le départ de sa mère il y avait six ans de cela, son père avait toujours été seul, n'ayant jamais retrouvé la force de se remarier. Yann pensait qu'il aimait toujours sa mère, mais comme il était certain que cette dernière ne reviendrait jamais, il aurait été préférable qu'il passe l'éponge sur ce tableau encore rempli de ses écritures. Il ne souhaitait que le bonheur de son père, et s'il venait à avoir une Belle-mère, même s'il n'appréciait pas cette dernière et qu'elle ne remplacerait jamais sa mère...Alors il l'accepterait, et serait poli et convenable avec elle. La dernière chose qu'il voulait était de créer des tensions au sein de sa famille déjà bien réduite. Il enviait les enfants et adolescents qui avaient encore deux parents qui s'aimaient ou, à défaut de s'aimer, restaient ensemble sans se disputer à tout va. Yann coupa court à ses pensées quand il vit l'air étonné de Megumi, qui lui fit lui-même prendre une expression similaire.

Était-ce sa proposition qui venait de la surprendre? Cela l'étonna également. Qu'elle soit surprise, il voulait dire. Aux yeux du fils du Comte, elle était une jeune fille très belle et qui présentait bien, il pensait qu'elle devait être habituée à ce qu'on lui demande de danser. A moins qu'il ne soit trompé d'une quelconque façon dans ses paroles? Il essaya de se souvenir précisément de ce qu'il avait dit, ayant maintenant peur de n'avoir fait une grosse bêtise. Si à l'extérieur il continuait de sourire, à l'intérieur, il était maintenant bien inquiété.

« Je n’ai effectivement pas de cavalier. Si vous-même vous n’avez pas de cavalière, je ne vois aucun inconvénient à danser avec vous… J’en serais même ravie ! Il n’y a rien qui semble m’en empêcher alors… Pourquoi pas ? Oh, si vous êtes certain que vous le voulez bien, bien entendu… »

Une nouvelle fois, le jeune homme aux cheveux courts fut stoppé dans ses songes, cette fois-ci à son plus grand soulagement. Visiblement, il n'avait rien dit de travers, cela le rassura énormément. En regard la fille avec laquelle il allait danser, il ne pu empêcher son sourire de s'agrandir sensiblement. Elle continuait de rougir, gênée, et il trouvait cela adorable, dans un sens. Et voilà que les pensées parasites revenaient en force...Sérieusement, s'il ne s'était pas senti aussi bien, il aurait juré avoir attrapé froid en sortant des calèches. Sans qu'il sache vraiment pourquoi, il se dit qu'aujourd'hui, il devrait redoubler de prudence dans ses paroles, et dans ses gestes, comme si chaque pas de travers pouvait briser ce miracle qui était en train de se produire. Mais quel miracle? Si de coutume, chaque pas de travers pouvait apporter honte et malheur sur sa famille, ici, cela pouvait détruire non pas la réputation de sa famille, mais...Quelque chose d'autre, de moins visible, mais de tout aussi important. Quand un flocon de neige tombait dans nos mains, il fondait trop vite pour qu'on puisse admirer la beauté de ses traits, ces formes complexes que seul un œil s'attardant dessus pouvait voir. Yann voulait garder ce flocon en sécurité, pour que malgré la chaleur de ses mains, il ne fonde pas. S'il y faisait très attention, il ne pourrait pas fondre, n'est-ce pas? Il pourrait le garder pour l'éternité et savourer ces formes pour des années et des années encore. Cette image pouvait ne pas être très évocatrice, mais elle lui était passée par la tête sans qu'il ai à réfléchir. Le jeune homme répondit à son interlocutrice, ses paroles accompagnés d'un sourire doux et sincère, en parfait accord avec le ton de sa voix:

« Je le veux. Je serais ravi d'être votre cavalier, même si c'est juste pour le temps d'une soirée. Alors si cela ne vous gêne pas... »

Il tendit la main à Megumi, sans se départir de son sourire, et ajouta ces quelques mots:

« Auriez vous l'honneur de m'accorder cette danse, gente demoiselle? »

Il laissa filtrer un petit rire, sa main toujours tendue, attendant que la main, plus petite et fine de Megumi, ne vienne se poser dans la sienne. Il savait à présent pourquoi ce bal était si différent des autres, mais il tairait cette raison, de peur de tout briser, ce qu'il n'aurait pas pu supporter. Pour une fois dans sa vie, il avait envie de réussir quelque chose qu'il aurait lui-même entreprit, comme réussir à gravir une colline par ses propres moyens, sans aucune aide. Le sourire de Megumi et ses gentilles paroles était tout ce dont-il avait besoin pour ne pas tout laisser s'écrouler. Cela pouvait paraître niais et stupide, mais c'était ainsi. Il se demanda vaguement, ses yeux toujours perdu dans ceux changeants de la demoiselle, s'il s'était déjà senti aussi bien que maintenant.

[J'ai bien aimé ton poste, moi! En revanche, Yann devient gravement niais vers la fin, c'est impressionant...L'Amour fait des ravages!XD]
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Rywan Lie
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Rywan Lie

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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Mer 14 Avr - 18:38

{Et moi je vous laisse vous taper dessus et je baisse la tête...X'DDD}

Rywan aimait la gente féminine.

C'était un fait, presque de notoriété publique à présent. D'ailleurs, il ne se souvenait pas avoir jamais réellement cherché à le cacher ; et quand bien même il aurait essayé, le jeune homme était intimement persuadé que ça se serait su d'une manière ou d'une autre, de toute façon. Il n'y voyait rien de mal, pour sa part, mais savait très bien que ça pouvait être très mal vu : c'était pour cela-entre autre-qu'en général il faisait tout de même un minimum attention à ce qu'il pouvait bien faire, de manière à ne pas être amené à le regretter par la suite. Il ne tenait pas à instaurer un quelconque malentendu avec qui que ce soit, pas plus que s'attirer les foudres de quelqu'un sur ce simple prétexte. Malheureusement pour lui c'était plus facile à dire qu'à faire, et il était déjà arrivé que sa fâcheuse tendance à être trop près de ces demoiselles ne lui cause quelques menus problèmes. Oh, ce n'était jamais grave : preuve en était qu'il continuait à agir de la sorte. Mais, oui, le stratège pouvait comprendre que son attitude ne plaise pas à tout le monde. Seulement, il avait parfois l'impression qu'on le considérait comme quelqu'un qui jouait des sentiments des autres et s'amusait à les laisser en plan ensuite, après leur avoir promis Monts et Merveilles : or ça, ça le mettait vraiment hors de lui. Jamais, jamais, il ne se rappelait avoir fait volontairement souffrir quelqu'un en lui mentant sur ses intentions. Ça, non. Il admettait volontiers ne pas être un Prince Charmant, ne prétendait pas être le roi des relations stables et durables, mais ce n'était pas quelqu'un de totalement irrespectueux pour autant. S'il aimait quelqu'un, il le lui aurait sans doute dit, mais quand ce n'était pas le cas il ne le disait jamais. Quel intérêt ça aurait, franchement? A part rendre triste une jeune fille, pas grand chose. Or, comme il se plaisait à le répéter, il aimait la gente féminine : les faire pleurer était la dernière des choses qu'il souhaitait. Les énerver à la limite, ça pouvait s'avérer être amusant. Mais les faire pleurer, non. Elles étaient d'une très agréable compagnie bien souvent, et étaient de manière générale tout-à-fait charmante. Comme tout homme-ou presque-Rywan était bien sûr sensible aux charmes féminins, et parler avec une demoiselle était drastiquement différent de parler avec un homme. Et, il devait bien l'avouer, charmer lui plaisait au plus haut point. Que ça mène quelque part où pas, le jeune homme aux longs cheveux noirs avait toujours trouvé plaisant et amusant de complimenter une jeune fille, de l'enlacer ou de lui sourire. Bien sûr, il s'agissait de trouver le juste milieu, sans devenir véritablement insupportable ou grossier, mais sans pour autant avoir l'air de s'intéresser à son interlocutrice dans son intégralité. Qu'elles le prennent comme elles le voulaient : il ne les forçait jamais à rien, et ça pouvait tout aussi bien et dans tout les cas être pris comme un compliment. Il était certain qu'il n'aurait pas agi de la même manière avec une femme qui lui plaisait et une qui ne lui plaisait pas. Mais qui ne l'aurait pas fait, de toute façon? La seule différence était que lui était beaucoup plus direct que les autres, voilà tout. Il n'y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat.

«Alors, tout va bien. Malheurs arrivera à qui osera s’en prendre à vous, c’est sûr, et puis , que ferait Moria sans son brillant haut stratège?»

Rywan adressa un large sourire à la jeune fille, l'air amusé. Oui, pour sûr ; Grand Dieux, que feraient-ils sans lui? Pour sûr, ils se retrouveraient tous dans un océan de boue, pauvres d'eux. Lui, le grand Rywan Lie, irremplaçable, incomparable, inimitable ; non, il ne pouvait concevoir un seul instant le monde sans qu'il fut dedans pour l'empêcher de sombrer, cette vision était trop atroce pour qu'il se l'inflige. Il en avait presque oublié sa douleur au bras, tiens. Certes, la soirée n'avait peut-être pas commencé sur la meilleur note qui soit, mais qu'importe, il savait qu'elle allait continuer plus que bien, à présent. C'était obligatoire, presque écrit dans le destin, il le sentait, il en était convaincu. Pire : il allait tout faire pour passer une excellente soirée, sans se prendre la tête et sans trop réfléchir. Personne ici ne faisait son travail, s'il exceptait les serviteurs : alors lui non plus. Il n'avait qu'à cesser de se poser des questions ou d'évaluer quoi que ce soit le temps d'une soirée, d'enterrer ses vieux réflexes et de simplement penser à des choses stupides et sans importances. Oui, ça lui semblait faisable et assez alléchant, tout compte fait.

«Je vous le demande! S'exclama-t-il sans cesser de sourire, une main sur sa taille. Mais tant que j'ai de jolies servantes pour me protéger, je me sens à l'abri.»

Rywan n'aurait certainement pas parlé avec un serviteur comme il le faisait à présent dans d'autres circonstances, mais dans la mesure où ledit serviteur avait de longs cheveux rose, de très beaux yeux et de jolies formes..., et la politesse, alors? Ce n'était pas parce qu'elle n'était pas haut gradée qu'il n'avait pas le droit de lui parler, que diable! Ça avait beau être un comportement tout-à-fait discutable, jamais le stratège n'avait eu l'impression de manquer de respect à un serviteur. En général les échanges qu'il avait avec eux se limitaient à des ordres ou des questions, rien de plus-mis à part quand, comme maintenant, c'était de jolies jeunes demoiselles. Et encore, même dans ces cas là, il arrivait souvent qu'il parle plus ou moins..., seul. C'était difficile de capter l'attention de quelqu'un qui ne tenait pas à s'arrêter, d'ailleurs. Enfin, qu'importe, ça n'avait aucune sorte d'importance. Le fait était qu'en tout cas, il avait le droit de lui parler. Le contraire était moins vrai cela étant, il était le seul à pouvoir décider quand cette conversation prendrait fin. C'était un des avantages qui allait avec l'uniforme et les responsabilités, le pouvoir. Il était de très, très loin plus haut gradé et influent qu'un valet ou un serviteur, c'était certain. Le tout était de ne pas en abuser ; et il ne lui semblait pas être tellement injuste de ce côté là, donc tout allait pour le mieux.

«Excusez moi, mais depuis tout à l’heure de ne me sens vraiment pas bien…»

Rywan, qui, perdu dans ses pensées, n'avait pas tout-à-fait prêté attention à ce qu'elle avait dit précédemment, reposa son regard sur la jeune fille aux longs cheveux roses quand elle s'excusa. Pas bien? Était-elle malade, par hasard? Ce n'était pas le meilleur des moments pour se sentir mal, mais il devait bien admettre qu'elle n'y pouvait strictement rien. Quand on se sent mal on se sent mal, ce n'est pas se forcer et se convaincre que tout va bien qui change quoi que ce soit à la situation, il était bien placé pour le savoir. Il posa sa main sur le front de la jeune fille, et fit une petite grimace. Ah. Lui qui, l'espace d'un instant, s'était dit que c'était peut-être simplement à cause de la chute..., ça paraissait maintenant peu probable. Il était évident que cette jeune fille avait de la fièvre, ça ne faisait absolument aucun doute. Le mieux aurait été qu'elle aille se reposer, mais ce n'était pas à lui de décider de ce genre de choses : il n'avait strictement aucun pouvoir sur les allées et venues des serviteurs, ce n'était pas son domaine de compétence.

«Je suis heureux de vous annoncer que vous avez de la fièvre, dit-il dans un soupir, reposant sa main le long de son corps, sans perdre son sourire pour autant. Vous croyez que ça va aller? Vous pouvez aller boire, si vous voulez..., ou prendre l'air. D'ailleurs, si vous voulez je peux vous acc...»

Rywan s'interrompit en apercevant Léa Stonh, qui visiblement était revenue à leur hauteur. Tiens donc, il lui semblait l'avoir vu parler avec le Conseiller il y avait quelques instants encore à peine..., Conseiller qui était maintenant..., ah, en train de discuter gayment-XD gaiement avec d'autres jeunes gens qu'il-de mémoire-ne connaissait pas. Il pensait bien la revoir ce soir, mais pas si tôt ; non pas que ça le dérangeait d'une quelconque façon, juste qu'il était curieux de savoir ce qui pouvait bien l'avoir fait revenir parmi eux-mis à part la terrible sensation de manque qu'elle avait fatalement du ressentir après avoir quitté leur charmante compagnie. Il se tourna donc légèrement vers elle, attendant qu'elle prenne la parole ; ce qu'elle allait faire, selon toute vraisemblance.

«Je suis navrée de vous le dire M.Lie, mais voyez-vous, M.Xuan, le très respecté conseiller de Mlle.Grimm, comme il me l’a lui-même dit, vous charge, malheureusement, de veiller sur moi en son… Son « absence », mot pour mot…»

Ah..., c'était donc ça. Triste à dire, mais honnêtement ça ne l'étonnait pas du 'Très Respecté Conseiller de Mlle Grimm', Willow Xuan d'avoir dit ce genre de choses. Après, pourquoi lui, c'était une autre histoire. Mais, comme il l'avait déjà dit, la présence de la jeune fille aux iris violettes ne le dérangeait pas le moins du monde. Ils n'étaient pas partis sur de très bonne bases avec cette soirée, tout les deux, alors ils ne pouvaient que s'entendre à présent, c'était l'évidence même. Il posa son regard foncé sur ladite Mlle Aï quand elle l'apostropha, et le jeune stratège se retourna finalement vers la nouvelle venue-ou plutôt la nouvelle revenante, dans ce cas précis-l'air inquiet.

«Oh, ne me dites pas que vous avez de la fièvre, vous aussi? Demanda-t-il en ouvrant de grands yeux, exagérant volontairement ses expressions. Ça expliquerait votre air désolé, et..., si vous n'êtes pas malade en revanche, je refuse de vous voir faire cette tête là. Vous seriez beaucoup plus jolie avec un vrai sourire, honnêtement. Votre présence ne me dérange pas, de toute façon! Et je ne voudrais pas contrarier Notre Très Respecté Conseiller ; je le trouve assez effrayant, en fait...»

Rywan souriait et se moquait, mais il n'empêchait qu'il ne savait réellement pas de quoi ce satané Willow aurait été capable s'ils lui avaient désobéi-puisqu'implicitement, lui aussi devait obéir, maintenant. En principe il ne pouvait pas décider de leurs mouvements, et s'ils l'avaient décidés ils auraient pu partir chacun de leur côté. Seulement..., dans les faits maintenant, le jeune homme aux yeux bleus était presque certain qu'il aurait réussi à faire de leur vie un enfer. C'était presque du chantage, maintenant qu'il y réfléchissait. Ce qu'il pouvait détester cette impression d'être observé..., vraiment, ce n'était pas des plus agréable. Pourtant, il était sûr et certain que le Conseiller avait au moins vérifié que la jeune femme avait fait selon ses bon vouloir, et il ne doutait pas un seul instant qu'il allait jeter un coup d'œil de temps en temps pour vérifier qu'elle était toujours à ses côtés. Pauvre d'elle, honnêtement..., ça ne devait pas être agréable, de se faire réprimander comme une écolière. Et il ne lui semblait pas non plus qu'elle vienne de la Noblesse, maintenant qu'il y pensait ; ce n'était jamais simple de se faire une place, dans ce genre de cas, aussi gradé soit-on. Tiens, maintenant qu'il y regardait de plus près, aucun d'eux ne venait de la Noblesse, en ce cas ; quelle heureuse coïncidence!

Rywan passa ses bras dans le dos des jeunes filles avec qui il était maintenant et les poussa légèrement, leur faisant signe d'avancer, les entrainant avec lui-qu'elles le veuillent ou non, d'ailleurs. Il ne tenait pas à laisser cette jeune fille là, avec son mal de tête carabiné : il aurait fait un bien mauvais gentleman, honnêtement. Quant-à la demoiselle aux cheveux violets, elle devait rester avec lui, quoi qu'il arrive. Et, au moins pour l'instant, mieux valait faire profil bas, de toute façon.

«Bien, bien bien..., dit-il d'une voix chantonnante, regardant tour à tour Léa Stonh et Arysa Aï, comme ma charmante protégée et moi-même sommes d'accord pour dire que vous êtes malade, je propose qu'on aille par.., là-bas. Il y a moins de monde, une fenêtre, à boire..., vous pourrez recommencer à travailler si vous vous sentez mieux. Je ne pense pas que vous absenter durant quelques minutes tuera qui que ce soit, n'est-ce pas? Considérez ça comme un ordre, si vous n'êtes pas d'accord. Et puis, vous risqueriez de faire tomber quelque chose si vous vous sentez mal», ajouta-t-il en souriant à la jeune fille aux longs cheveux clairs, gardant ses bras autour de la taille des deux jeunes filles.
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MessageSujet: Re: ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥   ♥♠♣♦~ouverture du bal~♦♣♠♥ - Page 6 Icon_minitime1Jeu 15 Avr - 19:27

Elle devait s'asseoir à tout prix. Mais, plus tard. Son mal de crâne ne faisait qu'empirer de minutes en minutes, et il ne faisait pas bon de rester plantée au milieu d'une immense salle dans laquelle se déroulait un bal. Un bal magnifique, certes, mais malheureusement, elle était malade. Elle ne voulait surtout pas rater le feu d'artifice. En vérité, elle n'a jamais admiré un feu d'artifice. Ce devait être beau à regarder. Des explosions de couleurs dans un ciels scintillants de milliards d'étoiles... Oui, réellement, cela devait être d'une beauté sans pareille. Mais, pour le moment, les musiciens jouaient, et les invités se précipitaient sur l'air de danse, pour...danser. D'ailleurs, pensa-t-elle, elle ne savait pas «danser». Elle n'a jamais vraiment fait de la danse une passion, pas qu'elle dansait mal , mais elle était tellement maladroite, qu'elle pouvait, sans le vouloir, ou en faisant exprès, faire tomber le cavalier. Non, franchement, et puis, danser lors de ce genre de soirée n'était pas à la portée de la servante. Et heureusement, dira-t-on.

Le stratège de Moria la regardait maintenant avec un sourire, et répondit:

«Je vous le demande!Mais tant que j'ai des jolies servantes pour me protéger, je suis à l'abri»

Non, franchement, là, il avait tout faux. Évidemment, cette phrase, dit avec de l'humour, ne pouvait que faire plaisir à Arysa, mais en réalité, elle ne pouvait protéger personne. Elle en était incapable. Jolie. Il avait qu'elle était jolie. Cet adjectif pour la décrire ne pouvait que lui plaire. Enfin, existait-il vraiment quelqu'un qui n'aimait pas qu'on lui dise qu'il est beau? Non, vraiment, La jeune servante ne voyait pas. Quoi qu'il en soit, cela a fait vraiment plaisir à la jeune fille au cheveux roses. D'ailleurs, elle avait légèrement rosit, et son teint se rapprocha peu à peu de la couleur de ses cheveux. Non. Elle n'aimait pas rougir ainsi. Cela la mettait mal à l'aise.

Alors, Le jeune homme posa sa main sur le front d' Arysa, ce qui la surpris un temps soit peu. Cette main, habituée à la garde des épées, se révélait d'une agréable douceur. Par rapport à son front, Sa main était froide. Ou non, c'était son front qui était brûlant, plutôt. Elle devait sans doute avoir de la fièvre... Mais elle ne pouvait pas arrêter de travailler pour un mal de tête, si ? Elle était un peu honteuse, de cette situation qui la gênait un peu... Le jeune homme, enleva sa main de son front, et la remis à sa juste place, le long de son corps, bien que sa déplut un peu à Arysa. Le contact de son front brûlant et de cette main douce et froide, ne pouvait, que la rassurer, et la soulager.

«Je suis heureux de vous annoncer que vous avez de la fièvre. Vous croyez que ça va aller? Vous pouvez aller boire, si vous voulez...,ou prendre l'air. D'ailleurs, si vous voulez je peux vous acc...»

Le stratège n'a pu finir sa phrase, interrompue par la jeune fille au cheveux violets. Pourquoi revenait-elle? C'est étrange, elle venait de partir. Mais cela n'avait pas trop d'importance, elle voulait sûrement dire quelque chose d'important. Arysa ne devrait pas être là...normalement, elle devrait être en train de travailler, comme les autres servant(e)s. Mais s'éclipser maintenant aurait été incongru. Elle regarda alors la jeune fille, qui allait certainement prendre la parole. Elle avait l'air triste, et un peu honteuse...Arysa ne savait pas encore ce qu'il lui était arrivé, mais aujourd'hui n'a pas dû être un merveilleux jour pour elle, cela se voyait sur son visage.

« Je suis navrée de vous le dire M.Lie, mais voyez-vous, M.Xuan, Le très respecté conseiller de Mlle Grimm, comme il me l'a dit lui-même, vous charge, malheureusement, de veiller sur moi en son... «absence», mot pour mot...»

Oh,Willow Xuan, le conseiller de la reine, était assurément une personne qu'il ne faut absolument pas croiser lorsque l'on a une mauvaise journée. C'est homme est vraiment....très étrange, et fait de son mieux pour être méchant avec autrui, ou lui faire passer un sale quart d'heure. Son comportement, ses insinuations, son ironie, est parfois blessante. Mais, à force de le côtoyer, après plusieurs années de services...Arysa connaissait sa manière d'agir, et plus rien ne l' étonnait de la part du conseiller de Mlle Grimm. Le stratège souriait toujours, et lui aussi, avait sûrement compris le petit «jeu» du conseiller. En outre, il avait demandé au stratège de surveiller cette jeune fille... Willow ne se lassera jamais de faire ce genre de chose. Il abuse de son titre, vraiment. La jeune colonelle se fait réprimander telle une écolière ayant fait une bêtise...

«Oh, ne me dîtes pas que vous avez de la fièvre, vous aussi? Ça expliquerait votre air désolé, et..., si vous n'êtes pas malade en revanche, je refuse de vous voir faire cette tête là. Vous seriez beaucoup plus jolie avec un vrai sourire, honnêtement. Votre présence ne me dérange pas, de toutes façons! Et je ne voudrais pas contrarier NOTRE TRES RESPECTE CONSEILLER ; je le trouve assez effrayant, en fait...»

Une pointe d'humour marquait cette phrase, et voulait rassurer la colonelle, qu'il avait bien compris ce que le conseiller avait manigancé, et que ce n'était pas de sa faute, de toutes façons. Oui, effectivement, il est assez effrayant. Sa tête lui faisait atrocement mal, et ne pourrait plus longtemps tenir debout, enfin, elle s'écroulerait par terre une deuxième fois, ce n'est pas très grave, les gens autour d'elle commenceront à être habitués. Enfin, elle serait réprimandée , pour avoir gênés les invités à deux reprises...

«Excusez- moi, Mlle Aï, si je ne m'abuse... Vous ne me semblez pas très bien...Êtes-vous malade?»

Bien que ce soit le cas, Arysa était tentée de dire le contraire, puis ensuite aller prendre un bol d'air frais, pour ensuite retourner au travail. Mais comme le stratège était à côté, et lui savait qu'elle avait de la fièvre, il était certain que lui dirait la vérité. Et puis de toutes manières, ce n'est pas bien de mentir, alors Arysa se décida à tout simplement dire la vérité. Vérité, qu'elle aurait bien aimé garder pour elle...

«Oui, effectivement, je ne me sens pas très bien...J'ai très mal à la tête, et un peu froid, mais rien de grave, merci de vous inquiéter ^^.»

Un peu d'euphémisme ne fait pas de mal, elle était en fait gelée , et avait très mal à la tête, mais cela ne servait à rien de se plaindre... Se plaindre ne sert jamais à grand chose.

Soudain, le jeune homme passa ses bras autour des tailles des deux jeunes filles, et les poussa doucement, leur faisant signe d'avancer. Ce geste a eu le donc de créer un magnifique frisson, qui parcouru de haut en bas le dos d' Arysa. Elle ne s'y attendait pas du tout. Mais où voulait-il les emmener? Aucune importance, de toute manière...

«Bien,bien bien..., comme ma charmante protégée et moi-même sommes d'accord pour dire que vous êtes malade, je propose qu'on aille par,...là-bas. Il y a moins de monde, une fenêtre, à boire..., vous pourrez recommencer à travailler si vous vous sentez mieux. Je ne pense pas que vous absenter durant quelques minutes tuera qui que ce soit, n'est-ce-pas? Considérez ça comme un ordre, si vous n'êtes pas d'accord.
Et puis, vous risqueriez de faire tomber quelque chose si vous vous sentez mal.»


Il continuait à les faire avancer, ne lâchant pas ses mains autour de leur taille. Arysa commençait à avoir le vertige, et ce n'était pas vraiment bon signe, mais bon, ça aussi, elle le garda pour elle. Cela devrait passer logiquement, non? Enfin, cette situation la gênait un peu, mais ce n'est pas de sa faute , si elle est malade...

« Euh. Et bien, oui, si vous le dîtes. Eh bien, Merci de votre aide.»
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